Daesmon : chronique d'un tueur.

Les combats font rage... Je me tiens là... Seul, au milieu de tout ces morts... Certains étaient mes amis, d'autre non... Mais leur décès m'importe peu. Les non mort avancent, je dégaine, le bruit métallique de mes dagues me libère d'un frisson, ce frisson qui fait de moi ce que je suis... Je m'élance. Je vais mourir, je le sais, ils sont trop nombreux... Mais rien n'est gratuit... Je tourne sur moi même dans un tourbillon meurtrier, mes dagues visent les point vitaux... Je vais mourir, je le sais. Une forme... Indistincte mais tellement familière, j'ai beau chercher... Je ne la reconnaît pas. Ma danse macabre ne s'arrête pas, mes armes fauchent tout ce qui passe a porté de moi. Je me baisse pour éviter une lame, de justesse. Puis je m'élance a nouveau, la gorge du non mort tranchée au passage... Soudain, je sens quelque chose de chaud sur mon poignet, je lève la tête... Elle est là, devant moi, le regard vide... Les cheveux d'un noir de jet, le teint halé de Tanaris... Les yeux bleus pétillant qui me font sourire, du sang coule de sa gorge, a flot... Je l'ai tué... Sa main essaie de me caresser la joue...

Il n'y a rien... Plus de remparts... plus de fracas... Plus de morts... Juste elle et moi... Elle s'effondre, tombant mollement au sol, puis disparaissant dans les limbes abyssal... Ou suis-je ? Elle n'est plus là pour me guider... Je la cherche... Je creuse, ignorant les larmes qui me montent aux yeux... De la lumière enfin... Je me glisse dans l'ouverture... A la recherche de ma douce... Je me vois a quelque mètre... Je discute avec une autre femme, rousse... Plutot jolie, de grands yeux vert... Je tombe a genou, elle n'est plus là... Ne viendra plus... Un éclat de rire... Il m'est familier... Désespéré, je lève la tête, elle est là, elle ri... Elle se moque, une plaie béante a la gorge... Je reconnaît mon coup de dague... Droit sec... C'est moi qui l'ai tué... Une autre apparaît a coté... Une autre... Encore une autre... J'attrape une de mes dagues... Plutot mourir que subir... Je me l'enfonce dans la gorge, avec toute ma force.

Plus rien... le néant... le Sol se brise sous mes pieds... J'atterris sur les Rempart... La Mort avance, éliminant nos hommes un a un... L'un d'eux me passent a travers... J'essaie de hurler... Mais rien n'y fait... je regarde autour de moi... Je la vois... Je me vois... Je suis avec une femme... Blonde celle ci... Elle aussi plutot jolie, mais pourtant si fade... Ou est passé ma douce.... Je la vois enfin... Quelque chose ne vas pas... Son regard est vide... J'aperçois la plaie a sa gorge... Elle est morte... Elle est dans l'autre camps...

Je me réveille en sursaut, attrapant instinctivement ma dague dans ma course... La respiration haletante. Elle dort, paisiblement a coté de moi. Je serre les poings et me mord la lèvre... Je quitte la chambre, a pas feutré, pour ne pas la réveiller. Je me dirige vers un parchemin, je prend une plume et griffonne rapidement, puis je quitte la maison. J'ai besoin d'air...

[HRP]Daesmon a sa sortie des grottes du temps[/HRP]

De l'eau a coulé sous les ponts depuis Thicky. Ma dernière dispute avec elle au sujet de mes fréquentations a eu raison de moi, elle s'en est aperçue trop tard. Ce soir, je suis a Ombrelune avec le Cercle, nous allons devoir trouver un spécimen d'une espèce de lézard. Cette espèce ne m'inspire d'ailleurs pas confiance, j'ai l'impression qu'il agit sur Gwenora comme un parasite. De toute façon nous avons besoin d'un spécimen pour en savoir plus. Mes ordres sont simples et nous n'avons pas droit a l'erreur. Rodéric et Llotchen couvriront les cotés, moi je fermerai la marche. Je surveille le groupe d'Eclairés et les alentours, particulièrement celle qui est a leur tête. L'expédition suis son cours. Yumeth parvint a nous apprendre que ces lézard vivent dans les coulée de lave, puis nous nous rendons compte de l'absence de la noble aveugle et de Lina. Je siffle mon griffon, Balthazar se pose, calme, je caresse son bec.

- Rodéric veillez sur le groupe, je vais chercher nos deux idiots.

L'ordre donné, je monte sur mon griffon et décolle, je cherche, mais pendant le trajet je ne m'inquiète que d'une chose... Rodéric sera-t-il a la hauteur ? Oui, il le sera, quelque part je le sais. Il fait sans doute partie de mes hommes en qui j'ai le plus confiance. Je file a tout a l'heure, je ne suis pas la pour regarder le paysage, je profite du trajet pour observer la configuration du terrain et repérer la coulée de lave la plus imposante. Plus elle sera grosse plus nous aurons de chance de trouver le spécimen recherché. Enfin, je les trouve, je me pose derrière, le nain parle d'un lézard adulte de « deux mains et demi » Sous mon ordre, les deux monte sur Balthazar, je m'empresse de décoller et de rejoindre le groupe, Ombrelune est une région dévastée par la guerre, il est inutile et dangereux de se séparer.

Les recherches reprennent et nous sommes au milieu de coulée de lave, il fait extrêmement chaud, et une odeur d'acide règne ici, nous trouvons des lézard qui semble correspondre, mais ils sont trop inactif. Llotchen, dans une plaisanterie douteuse de sa part, qui a faillis lui couter une main, trouve trois oeufs, nous en prenons un pour l'étudier. Les recherches reprennent alors qu'un bastion draenei et quelques lieu au nord se fait attaquer par la Légion Ardente. Je rejoins le groupe avec Llotchen et Twig, les autres avait pris un peu d'avance, a cause de la plaisanterie de la nobliaude. Mon regard se pose, sur le spécimen que nous cherchons. « Deux mains et demi » Tu parle celui ci fait trois fois ma taille. Ce doit être une mesure naine. Je regarde autour, nous sommes très près du bastion draenei encore fumant après l'assaut qu'il viens de subir.

- Posons nous avant de nous faire repérer.

Inutile d'en dire plus. Les Eclairés sont peut être supérieur sur le papier a la Main. Mais nous avons l'expérience du terrain. Tout le monde se pose, je donne mes nouveaux ordres a Rodéric et Llotchen, qu'il puisse veiller sur le groupe pendant que je vais surveiller le pont, qui est le seul point d'accès entre le bastion draenei et le convoi que je dois protéger. J'entend le cri rageur de Rodéric qui charge, je ne me retourne pas, il accomplie sa mission, moi la mienne. Apparemment derrière moi tout se passe bien, j'entends les Eclairés discuter. Il y a de l'animation sur le point, ils sont une demi douzaine. Je glisse en bas de la corniche.

- Nous n'avons plus le temps. Llotchen, vous venez avec moi. Les autres, dépêchez vous.

Je remonte rapidement avec l'aveugle, j'observe aussi discrètement que faire ce peu avec elle a mes cotés. La Légion rassemble ses hommes, ils sont désormais une quinzaine. On ne pourra pas les retenir, je le fait savoir a Llotchen et je retourne aupres des magiciens.

- Nous n'avons plus le temps. On décolle.

Gwenora s'empresse d'arracher les glandes de l'animal et nous repartons pour le bastion. Mon coeur ne fait qu'un bon, un crachat de lave a manqué de la tuer, je m'approche d'elle, en silence et la surveille, pres a la rattraper si le besoin s'en fait sentir. Je suis inquiet, démesurément inquiet. Enfin nous nous posons au milieu du bastion, j'échange quelque mot rapide avec un garde soucieux de notre santé, puis nous nous dirigeons voir les réfugier. Parmis eux, beaucoup de savant, je n'écoute pas trop ce qu'il se dit, mon attention étant occupé a ne pas regarder autour de moi. La misère... Le revers de médaille des combats... Je l'ai vu trop de fois pour pouvoir la supporter. Quelques minutes plus tard, nous ressortons du camps de réfugier. Il est temps de rentrer. Gwenora veut faire quelque chose seule, je m'exécute. J'en profite pour m'adresser a mes hommes et faire un compte rendu de la mission avec eux. Je les complimente sur le travail de ce soir, malgré les blagues douteuse, même Llotchen l'a mérité. Twig et Yumeth nous invoque des portail, je pars avec Gwenora pour Forgefer.

La bas, nous jouons au dé, le perdant doit choisir entre action et vérité. Je perd. Je choisis Action, je dois lui faire un massage, les voyages en griffons lui faisant mal au dos. Je m'exécute. Nous rejouons. Je perd de nouveau. Je choisis Vérité.

- Tu m'aimes ?

Je ne sais quoi répondre. Je réfléchis, n'osant, pour une raison qui m'est inconnue dire oui.

- Si ce n'était pas le cas, tu ne serais pas ici.

Je relance, elle relance, je gagne. Elle choisis Vérité.

- Tu m'aimes ?

Elle me répond sans hésiter.

- Oui.

Elle se retourne, vois que mon teint a changer, se rapprochant dangereusement de celui de la tomate.

- Mais si ca te met dans ces états...

Je la coupe.

- Je t'aime.

Elle m'embrasse, pour nous, ce soir, le temps n'existe plus. Ce soir, j'ai arrêté de jouer.

Il est midi, voilà un moment que j'erre dans Stormwind... Sans but précis, je réfléchis, m'inquiète. Teovan est venue me voir hier, Cymbeline, une personne que je concidère comme une mère, s'est faite enlever par la Horde. J'ai demandé a Teovan de prendre mon matériel chez moi, en lui expliquant que je le rejoindrai des que possible, le rendez vous a été fixé au camps du Noroit dans les Maleterres
Je n'ai même pas pensé a remercier le Lieutenant Talnys de m'avoir fait sortir un jour plus tot contre le paiement d'une caution, c'est en y pensant que, pressé, je rejoins Forgefer. Doucement, j'ouvre la porte de ma maison. Elle est là, elle dort paisiblement, encore a cette heure ci. Je referme derrière moi, ca vue, a elle seule, me permet de voir autre chose. Je m'approche et caresse doucement son visage, elle se réveille, je lui sourit.

- Daes' ?
- En chaire et en os.
- Tu t'es enfui ? Ou tu as été libéré ?
- Libéré sous caution, parce que Cymbeline a de gros ennuis, je repart pour Fossoyeuse dans quelques minutes.

Elle pâlit, c'est normale, elle a peur. Moi je ne suis pas inquiet. Je ne me ferai pas prendre, ni moi, ni Teovan. La seule chose qui m'inquiète c'est l'état de Cymbeline. Elle me demande si j'ai faim et soif, je répond positivement, elle me sert mon bourbon et me prépare un plat, rapidement, que je dévore aussi vite. Nous sortons faire un tour avant que je ne parte. Nous prenons le tram, en bavardant, de tout de rien, éludant soigneusement la prison et le passage que je vais faire a Fossoyeuse.

A Hurlevent nous nous dirigeons vers la Cathédrale, la, nous croisons Carah accompagnée d'une inconnue... L'inconnue m'importe peu seule la dame venue de Strangleronce m'importe, je sais que c'est elle ou Brandy qui a témoigné contre moi et qui m'a valut une journée de prison. L'échange est froid, elle a l'air désolée, mais le mal est fait. Je lui donne un avertissement "ne te mêle plus de cette histoire" puis me dirige vers la Cathédrale, je vais prier, ca m'aide a avoir les idées claire. Ma douce m'attend devant la cathédrale. Je ressort quelque minutes plus tard et nous rentrons.

A la maison, je me change prenant une armure plus adaptée au combat, j'enfile un masque, camouflant le bas de mon visage. Je lui donne mes recommandations au cas, peu probable, ou il m'arriverai quelque chose. J'abaisse mon masque, l'embrasse une dernière fois, et repart, calme. Je prend un griffon jusqu'au camps du Noroit. Teovan m'attend, ayant préparé deux montures, des Sabre de Nuit.. Discret. Nous échangeons quelque brève parole de politesse puis nous nous mettons en route, sans trainer, Cymbeline est notre prioritée. Nous nous arrêtons devant le gigantesque tuyau amenant aux égouts de Lordaeron. Nous regardons une carte, Teovan m'explique qu'il est fort possible de trouver Cymbeline dans une partie de la ville appelée apocathicarium. Soit, tranquillement nous préparons nos armes, les enduisant de poisons, nous sommes des assassins. Puis nous nous enfonçons dans ce qui pourrait bien être notre tombeau. Tranquillement, sans prendre le temps de nous cacher, la première partie des égouts n'étant pas gardée. Puis doucement nous nous enfonçons dans l'ombre, devenant pratiquement invisible. Nous nous déplaçons silencieusement, évitant les gardes, un par un, en assommant certains, d'autre fois en comptant uniquement sur notre chance insolante. Nous assommons deux non-mort qui monte la garde devant deux grilles, Teovan crochète la première, je me retourne, monte la garde, main sur mes armes, pas le droit a l'erreur. Pas ici. La première porte cède. Teovan se faufile, je le suis. Il s'attaque a la deuxième porte, même procédé, je monte la garde. La porte se montre cela dit plus résistante. Teovan perdant patience démolis la serrure en y enfonçant sa dague dans un grand fracas métallique. Je me retiens de jurer. Dans la salle, Cymbeline, inconsciente, ou presque, deux bourreau s'amusant a la torturer avec un tison et la soigner pour pouvoir recommencer. Teovan lance une dague sur le premier quand j'avance vers le deuxième, qui me fonce dessus. Le premier tombe dans un gargouillis étouffé, la dague fichée dans sa gorge, je m'écarte a la dernière seconde, mettant mon pied sur le passage du garde au tison, celui ci perd l'équilibre, je lance un couteau de jet, et vise a coté, trop fatigué par ma nuit difficile en prison. Teovan se retourne et relance sa dague, encore une fois, lancé parfait. Le bourreau tombe a la renverse. Teovan s'approche doucement de lui, et attrape le tison, l'enfonçant dans l'œil du réprouvés agonisant, atteignant le cerveau de ce dernier, j'attrape sa dague et la lui tend. Nouvelle formule de politesse, plutôt inutile, nous nous comprenons vite en ce genre de situation.

Pendant qu'il inspecte l'état de Cymbeline, je m'attaque au chaine de mithril, les crochète relativement simplement, nous abaissons masque et capuche pour qu'elle nous reconnaisse. Je détache ma cape et l'enroule sur elle en guise de couverture. Teovan se détourne et lance son grapin vers le plafond ou une ouverture mène a l'étage au dessus. Je grimpe le premier. Le grappin, qui a mal trouvé sa prise retombe après mon passage. Nouveau plan, il va attacher Cymbeline, je vais la remonter. Il relance le grappin, je l'attrape, j'attends son signal qui viens bien vite et tire. Doucement je remonte sa femme sentant mes muscles rouler sous l'effort. Je la détache, rapidement, l'autre nous reviens, plein de sang, j'imagine qu'il s'est occupé des autres prisonniers humain. C'était ce qu'il y avait de plus humain. Replongeant dans l'ombre nous nous dirigeons tout trois vers la sortie, elle a du mal a se déplacer, mais je ne peut l'aider ici, sous peine de me dévoiler. Teovan s'est fait repérer par un gigantesque amat de chair recousu, mais il en viens rapidement a bout, enfin nous sortons de notre camouflage devenue inutile, j'aide ma tutrice a marcher, lentement, nous nous dirigeons vers la sortie. Je demande a Teovan une potion qu'il m'envoie, je la tend a ma tutrice, qui me demande d'en boire. Elle pense a une nouvelle torture mentale, j'en prend une petite gorgée, le gout est amer, et la lui retend, elle bois cette fois, voyant qu'il n'y aucun effet néfaste, ca soulage seulement de la douleur. Teovan la hisse sur son Sabre de Nuit. Je monte sur le mien et nous repartons, sans trainer.

Nous ramenons Cymbeline chez moi, Teovan repart aussitôt, acheter une maison a Cabestan, je prend soin de ma tutrice en son absence. C'est terminé, elle est en sécurité. Je suis soulagé.

« C'est de ta faute ! Tu ne sais pas tenir tes hommes ! »

La soirée d'hier est une réussite, l'épée a subit le rituel et tout le monde est vivant. Elle a raison cela dit. Ce geste... Malheureux geste de Llotchen aurait pu couter la vie a Teovan, à celui qu'elle aime. Geste aussi inconsidéré qu'inutile Teovan allait poser l'épée. Je ne lui en veut pas, elle a fait ce qu'elle pensait le plus juste, lancer son bouclier sur un compagnon d'arme n'est jamais un choix facile. Non... Je n'arrive pas a en vouloir a Llotchen, c'est a moi que j'en veux, la plus part de mes hommes m'ont tourné le dos et je n'ai pas su tenir le seul qui est resté.

Je me lève, je regarde Gwenora, ma fiancée, je lui ai fait peur ce soir, j'ai pris des risques mais Teovan a gagné ma confiance, il est mon second a la Main, celui avec qui je m'entend le plus en son sein, et il est celui contre lequel le seul homme ayant accepté de rester a porter atteinte. Je me dirige vers un sceau et me rince le visage, voilà des heures que j'essaie de trouver le sommeil mais cette unique phrase prononcé par ma tutrice me tourne dans la tête et raisonne telle une bille rebondissant sur les murs d'une pièce vide.

Je me retourne, regarde mon équipement, enlevé a la hâte, aidé par l'énervement envers moi même, et ce tissu léger, également enlevé rapidement pour une raison toute autre. Lentement, je me rhabille. Je ne trouverai pas le sommeil ce soir, j'enfile les pièces de mon armure, les jambière, les bottes, le plastron... Je passe mon tabard, attache ma cape et enfile mes épaulières. Je vais me regarder dans le miroir. Quelle tête je tire. Moi, Daesmon, chef de la Main d'Aubecendre, le meilleur de mon domaine... J'ai échoué, lamentablement et de simple paroles me font perdre pied. Je me détourne de mon reflet, attrape mes dagues et les attache a ma ceinture, puis me dirige vers la sortie de la maison. Je l'entend soupirer derrière moi, ma fiancée est sombré dans un sommeil paisible depuis quelques heures maintenant.

Je vais m'entrainer, jusqu'à l'épuisement, je le sais, dans quelques heures une seule phrase retentira dans ma tête, une seule phrase qui saura résumer ce que je suis.

« Je suis le meilleur »

"Elle est la honte des chevaliers"

Fanelia Cathules ? Pour qui te prend tu ? Hier soir les chevaliers de Lordaeron rassemblé sous la bannière de la Redemption de Lordaeron se sont attirés les foudres de Teovan, et les dommage colatéraux sont plus que conséquent. Rare sont les fois ou j'ai ressentis une telle colère... Tout a débuté ce matin. Le début d'une bonne journée ou une bonne part de mes ennuis ce sont résolus. Cymbeline, une amie proche, ma tutrice, est venu me rapporter les fait. La perte de Mëlissandre a terriblement affecté Téovan et il se sent coupable de n'avoir été là pour elle en ces derniers instants. Il est passé chez moi, j'ai voulu lui rendre son journal, pour moi, il lui reviens de droit, il l'a refusé... Il n'a pas le coeur a rire et me concidère en partie fautif, moi qui lui ai épargné la mort douloureuse des fléautiques, moi qui lui ai donné une mort rapide ou elle a pu garder le sourire, elle était déjà agonisante. Pourquoi je ne lui en veut pas a lui ? Peut etre parce que j'en suis incapable, il est un ami, un des rares que je possède, je sais qu'il est en deuil et respecte ceci. J'en veut plus a ces Chevaliers imbus d'eux même, incapable de reconnaitre une mort digne et honorable.

Nous sortons, Gwenora et moi, nous allons nous changer les idées et essayer de dresser Sibélius, évidement, celui ci n'en fait qu'a sa tete. Gwenora a oublié quelque chose a la maison elle y retourne. J'arrive enfin a lui faire faire demi tour. Son cheval est attaché, la porte fermée. Cymbeline erre ici, sans but, je lui propose d'entrer, je sais que ce n'est pas facile pour elle, Teovan est entré dans une colère incontrolable et une tristesse inconsolable, elle ne peut que le soutenir. Elle refuse, elle va faire un tour, j'ouvre ma porte, Gwenora est là trop pâle, trop tremblante pour que tout aille bien. Je l'interroge du regard, elle ne me répond pas, me ment ouvertement, elle ne veut pas me mêler de cette histoire, mais elle a peur s'est évident. Je fronce les sourcils, mais ne dit rien, elle me demande de la retrouver au porte d'Ironforge dans une vingtaine de minutes. J'acquièce. Et patiente, alors qu'elle sort de la maison. J'ai peur, elle me cache quelque chose. Les minutes passent et se ressemble, je me dirige vers les portes a cheval, je vais être en avance, mais tant pis, je dois etre la pour l'aider. Arrivé au porte, personne, j'aperçois les membres du Conclave Pourpre, j'hausse les épaules, j'ai d'autre priorités, je descend le chemin, calme. Il est là, dans son armure sombre, sur un cheval... Il l'a forcé a invoqué un cheval... Colère... Non seulement apres Teovan, mais aussi apres ces Chevaliers incapable de respecter l'honneur d'autrui. Je m'approche et aide Gwenora a se relever, il lui a épargné les séquelles, probablement son épée.

"Nous sommes quittes"

Il se retire, j'aide ma fiancée a monter sur me cheval, le tire par la bride jusqu'a chez moi, des larmes de colère coulent de ses joues... Je me sens impuissant, j'ai été impuissant. Nous rentrons, je la borde, je met quelque minutes a réussir a lui changer les idées, en parlant de notre futur, le mariage... L'enfant que nous projetons d'avoir. Elle finit par fermer les yeux, je la borde, l'aidant a s'endormir, elle se laisse aller contre moi, je lui sourit et murmure :

"Bonne nuit"

Ce sourire n'est que facade, je suis entré dans une colère froide, colère qui ne se calmeras que quand les tords seront réparés et ses maux soignés.

- Merde !

Je frappe rageusement la herse qui s'est fermée entre moi et Teovan, il se retourne, derrière nous les rires qui ne me sont pas inconnues. Je pivote, pour faire face a mon adversaire, la Quel'Dorei apparait enfin, ressemblant trait pour trait a Odëssa, je gromelle. Quelques mot rapide s'échangent entre elle et moi, pendant que nous nous jaugeons froidement, la voie magiquement déformée par mon masque accentuant mes intentions maccabres a son égard. Rapidement, j'apprend que c'est elle qui a roulé mon amie, elle qui a mis sa vie en danger pour récupérer cet orbe maudit, elle cherche a me mettre en colère et ca marche plutot bien. Lentement je dégaine mes dagues. Teovan a cherche le mécanisme de la herse, pendant que mon combat s'engage. Malgres la colère qui me prend le ventre, c'est un combat de finesse qui s'engage, tout les coups étant permis, même les plus fourbe, ce n'est plus un entrainement, c'est elle ou moi et je n'ai pas le droit de partir. Tantot sur la défensive, tantot sur l'offensive, le doute commence a s'imisser en moi... Et si je perdais ? Que deviendrai Gwenora ? Comment réagiraient Khassim et Cymbeline ?

Douleur...

C'est fulgurant sa dague me frappe l'oeil droit, comme pour me ramener a la raison, je n'ai pas le droit de douter, j'écarte le sang qui coule sur mon visage d'un revers de main, et retourne a ma tuerie, l'assassinat est un art... Il ne faut pas etre intelligent pourt tuer quelqu'un dans le dos, mais il faut l'etre pour savoir faire face aux imprévus et en voilà un. Un portail se forme derrière Teovan un gangregarde sort en grognant, il se retourne doucement et me fait part des complications.

- Tu connais Olé le Tauren ? Ben la on va jouer a Olé le Gangregarde.

Je prend ces paroles comme un signal, la Quel'Dorei commencant a fatiguer je reprend le dessus, et frappe, la gorge est atteinte et je sens son sang couler sur mon poignet, je plonge mon regard dans le siens, emplie de surprise, je sens la Mort reprendre le dessus sur son être, elle s'effondre, derrière moi le fracas de la herse qui se fait enfoncer par le démon, j'ai tout juste le temps de me jeter sur le coté pour ne pas me faire écraser.

- Olé

Petit sarcasme de Teovan pour me détendre, il a vu mon oeil, il ne cherche pas a dédramatiser, mais a me calmer, on file, on va rejoindre le Caméléon et Titou qui ont eu la brillante idée de filer nous laissant nous occuper des derniers géneurs. Teovan a "un oeil de rechange" au cas ou. J'y réfléchirais plus tard. Nous retrouvons rapidement les autres Odessa a repris conscience, la suite est aux terres foudroyées... Sur l'autre continent... Foutue magiciens, comment pourrions nous y etre a temps ?! Apres quelques minutes de recherche je met la main sur un mage perdue, il coopère tres vite pour nous faire un portail, un peu aidé par ma dague sous sa gorge. Nous empruntons le portails.

Nous nous retrouvons face a l'autre groupe. Je prend la parole, la main sur l'oeil laisé.

- Explication ?

Tout ce que je parviens a tirer des magiciens c'est qu'ils ont eux même prix un portail les ammenant ici. Odëssa hurle que le rituel est en cours, elle le sens, Filnéas... oui je crois que c'est le nom de l'esprit, lui hurle dans la tete. Ni une ni deux, elle file en courant, je la suis, juste apres que Lalita m'ai posé un chiffon en guise de cache-oeil temporaire. Le groupe suis tres vite quelques un restant pour aider le pauvre Flinn qu'ils ont put sauver. Elle nous mêne jusqu'au a l'autel des tempêtes de nombreuse sentinelles sont déterminés a nous barrer la route, j'en abat une avec mon arbalète, puis une autre. Gwenora et Twig eux, s'attache a faire tomber ce bouclier magique qui protège le rituel. Teovan et Khassim se jettent aussi sur les gardes qui tentent de nous empecher de passer. Enfin une brèche, Odëssa se jette comme une folle au milieu du rituel, la folle... J'arme rapidement mon arbalète et abat l'orc tenant le sceptre, puis jette rapidement un couteau de jet sur un orc ayant eu le reflexe de vouloir lui lancer un sort. Odessa brise le sceptre, une onde de choc nous propulse tous. Les derniers sectateurs prennent la fuite. Nous pouvons enfin rentrer, Twig nous fait un portail pour Hurlevent que nous empruntons de bon coeur. Je retire le cache-oeil improvisé et demande a Khassim de l'examiner. Il m'explique qu'il n'y a plus rien a faire et que je devrai le retirer. Twig me lance une pique, déplacée je le regarde en serrant le poing, j'ai envie de lui faire passer un aussi mauvais moment que moi en l'instant... Gwenora me propose de rentrer, j'obtempaire a contre-coeur. A la maison, j'attend qu'elle ce sois paisiblement endormis. Je quitte la maison et me rend dans les montagnes de Dun Morogh a l'écart. Il fait nuit et les animaux sont endormis, je laisse un instant le vent frais de la montagne me fouetter le visage. J'attrape une dague et me l'enfonce sur le coté de l'oeil l'aidé, me servant comme lever pour le retirer dans un hurlement de douleur, mon sang coule de nouveau, je tombe a genou, mettant ma main sur l'orbite vide, je n'ai plus la force de crier, plus la force de bouger. Je reste comme ca de longue minutes. Mon armure me protège du froid... Quand enfin je retrouve les forces de me relever, je reprend la route vers mon foyer. La bas, j'attrape un tissus que j'imbibe de désinfectant, je m'en fait un nouveau cache oeil, puis je m'allonge a coté de mon aimée, essayant de trouver le sommeil qui ne viendra a cause de la douleur... Demain, il faudra que je retrouve Teovan et son oeil de rechange.