Le tueur à la Rose

Une claire matinée d'hiver.
Il fait silence dans les rues de la grande Cité, et les premiers marchands mettent en place leur étalage. Plus loin, dans les rues ou pas même les chats ne sont éveillés, rode une jeune fille. Blonde comme les blés, fraîche comme la neige et pure comme l'eau d'une rivière, elle vadrouille dans cette petite rue que le soleil n'épargne pas de ses rayons, qui se reflètent superbement sur sa chevelure d'or.
Et il n'y en a pas qu'une, de tignasse blondinette ! A l'autre bout de la rue, vient d'y entrer un beau garçon, cheveux lissés, moustache soignée, tout pour plaire à une quelconque jouvencelle. Et la jeune citoyenne ne fait pas l'exception.

"-Lalala! Bonjour, beau prince! comment-allez vous en cette fraiche matinée?
-Je vais toujours bien, au petit matin.. Car les fleurs bourgeonnent et les badauds bougonnent.
-Mais c'est qu'il est poète ! elle pouffe d'un petit rire aigüe, donnant une tape amicale sur la poitrine du beau sire. Et ou allez vous comme çaaa ?
-Jeune fille.. Où l'on va n'a guère d'importance, ce qui compte est d'en revenir. Et je vais vous faire prendre des vacances.. avant que cela n'empire.
Elle sourit, mais semble perturbée.
-Egh pardon ? Vous n'êtes pas très clair mon beau monsieur ! Elle baisse les yeux sur la ceinture du garçon, qui arbore un air pour le moins étrange. Qu'est ce que vous faites avec cette dague sur vous, de si bon matin ? Il est bien connu que les dangers ne rodent que la nuit !
-C'est pour cette raison, qu'au beau matin je nui, car simples d'esprit sont, ceux qui croient tout ce qu'on leur dit..

Un couple de moineaux quitte leur arbre en piaillant, dérangé par un cri strident retentissant d'une rue déserte de la ville... Déserte.. ou presque.

Le torse nu, la peau trop claire, la jeune fille allongée sur le dos repose dans une marre de sang reflétant le soleil qui se montre de plus en plus. Sa gorge est ouverte sur toute sa largeur, le sang semblant y avoir coulé en quantité. Entre ses deux seins, une rose blanche, et un petit mot.

"Quand la rose est blanche, la rosée arrose.
Quand la rose est rouge, la fille est morose.
Voici qu'est passé,
Le tueur à la Rose."

Darkc qui passait rapidement dans la rue en courant pour échapper a une horde de goule qui trainé dans Hurlevent a la recherche de proie vie le cadavre de la jeunne fille avant de ce cacher dans une autre rue

- Un cadavre? Il semblait réalisé ce qu'il avait vue Bah les goules l'aurons bien vite dévoré

Il s'empressât de continuer sa marche pour ne pas etre surprendre part un de ses monstres