Capitaine Flamme (Snord Dylan)
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Capitaine Flamme (Snord Dylan)
Snord Dylan. A l'évocation de ce nom, il n'est pas rare qu'un magi du Kirin Tor se passe la main sur le visage, consternés. Il n'est pas rare pour les habitants d'Hurlevent de crier : "CET ESPECE DE DINGUE AUX LUNETTES ROSES !?". Encore pire pour les mages de la Tour des Mages, qui eux, refusent de le voir, d'en entendre parler et vous fichent dehors par un portail s'il le faut si vous insistez.
Il n'est pas rare non plus de le voir arriver. Ce grand type large d'épaules en tenue de mage de bataille et aux lunettes roses. Des Raye-Ban. Il vous dira probablement si vous en parlez, qu'il les a commandés sur hi-baie-du-butin.
Mais nous parlions de la personne et non de la tenue, bien qu'elle en révèle assez sur l'excentricité de son porteur.
Ne vous étonnez donc pas de le voir sauter à cloche-pied, d'essayer de pêcher dans un arbre ou encore...de se catapulter à l'aide d'une canne à pêche et de l'arbre dans lequel il essayait justement de pêcher. Ou de parler d'oisillons. Ou d'harceler une draeneï qu'il appelle Madame Deux.
Certains vous mettront en garde contre les talents de cet ancien jeune mage de bataille. Si vous insistez assez, ces mêmes personnes vous diront probablement que certes, ça tourne plus très rond en haut, mais que ça l'a peut-être rendu encore meilleur.
Il n'est pas rare non plus de le voir arriver. Ce grand type large d'épaules en tenue de mage de bataille et aux lunettes roses. Des Raye-Ban. Il vous dira probablement si vous en parlez, qu'il les a commandés sur hi-baie-du-butin.
Mais nous parlions de la personne et non de la tenue, bien qu'elle en révèle assez sur l'excentricité de son porteur.
Ne vous étonnez donc pas de le voir sauter à cloche-pied, d'essayer de pêcher dans un arbre ou encore...de se catapulter à l'aide d'une canne à pêche et de l'arbre dans lequel il essayait justement de pêcher. Ou de parler d'oisillons. Ou d'harceler une draeneï qu'il appelle Madame Deux.
Certains vous mettront en garde contre les talents de cet ancien jeune mage de bataille. Si vous insistez assez, ces mêmes personnes vous diront probablement que certes, ça tourne plus très rond en haut, mais que ça l'a peut-être rendu encore meilleur.
Dernière édition par Darsin le Mer 17 Nov 2010, 10:38, édité 1 fois
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
Brûle, brûle, brûle !
Oh les jolies couleurs. Un beau papillon !
Brûle, brûle, brûle !
Oui oui oui, d'accord je brûle...Voilà a plus de papillon !
Brûle...brûle...brûle...
D'accord, aussi l'arbre.
Brûle...brûle...
Bon bon bon ! Ma dame Deux ! Il faut que j'aille la vo...Oh la mouette ! Où est ma canne à pêche...Qui est-ce qui crie !? Qui crie !? CA VA REVEILLER LES OISILLONS ! Il faut pas crier.
Pauvres, pauvres oisillons. Oh madame Deux coucou ! J'ai brûlé un papillon !
Oh les jolies couleurs. Un beau papillon !
Brûle, brûle, brûle !
Oui oui oui, d'accord je brûle...Voilà a plus de papillon !
Brûle...brûle...brûle...
D'accord, aussi l'arbre.
Brûle...brûle...
Bon bon bon ! Ma dame Deux ! Il faut que j'aille la vo...Oh la mouette ! Où est ma canne à pêche...Qui est-ce qui crie !? Qui crie !? CA VA REVEILLER LES OISILLONS ! Il faut pas crier.
Pauvres, pauvres oisillons. Oh madame Deux coucou ! J'ai brûlé un papillon !
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
-Dylan. Snord Dylan.
BRÛLE ! BRÛLE !
Une explosion retentit. Ce mage complètement fou aux lunettes roses passe entre les élémentaires et les combattants, les gardes, le tout en laissant derrière lui un sillage de flammes et quelques restes d'élémentaires.
-Vous en faites pas, j'suis là !
Pendant vingt quatre heures, gardes et autres ont pu voir ce mage d'environ vingt cinq ans, se battre avec une énergie rare, comme inépuisable. Le jeune fou souriait, et aidait autant qu'il le pouvait les personnes qu'il croisait. Il aurait pu les aider plus s'il n'avait pas une petite armée d'élémentaires qui le poursuivaient.
BRÛLE ! BRÛLE ! BRÛLE !
Son plan était globalement le même à chaque assaut, il commençait à aider à la caserne dans la vieille ville, puis partait en attirant les gros élémentaires, de quoi laisser du répit aux gardes. Il se dirigeait alors vers la place de la cathédrale, où il en récupérait d'autres pour aider les paladins et autres combattants. Puis alors il emmenait les élémentaires au port, dernière zone défendue en général par les forces de l'Alliance, qui reprenaient quartier par quartier. Ca les regroupait en un endroit pour la frappe finale des défenseurs de la cité. Ensuite il allait voir si tout se passait bien, il avait aidé à ramasser des corps, à poser des sacs de sable, même à cautériser des blessures.
Brûle...brûle...brûle...
Au bout de quelques heures, le mage un peu dingue commença à voir les choses plus nettement. C'était comme si les flammes qui rongeaient son esprit étaient appaisées par tant de feu, tant de carnage. L'incendie s'était calmé, rassasié. Les personnes s'étant le plus battue aux côtés du mage comme le garde Aron Dulys, Khassim Al-Rakim ou Fëarielle Claircoeur, eurent alors affaire à un Snord presque calme. Conscient du danger. Plus normal qu'il ne l'avait été que depuis des mois, ce nouvel état avait redonné au magi une certaine notion de protection, lui avait montré une perception des choses qu'il n'avait plus eu depuis longtemps.
Brûle...brûle...brûle...Brûle...
Snord Dylan retrouvait à chaque boule de feu lancée, un peu plus de terrain sur l'incendie. Mais il regagnerait vite du terrain s'il n'était pas nourri d'un monde en flammes.
BRÛLE ! BRÛLE !
Une explosion retentit. Ce mage complètement fou aux lunettes roses passe entre les élémentaires et les combattants, les gardes, le tout en laissant derrière lui un sillage de flammes et quelques restes d'élémentaires.
-Vous en faites pas, j'suis là !
Pendant vingt quatre heures, gardes et autres ont pu voir ce mage d'environ vingt cinq ans, se battre avec une énergie rare, comme inépuisable. Le jeune fou souriait, et aidait autant qu'il le pouvait les personnes qu'il croisait. Il aurait pu les aider plus s'il n'avait pas une petite armée d'élémentaires qui le poursuivaient.
BRÛLE ! BRÛLE ! BRÛLE !
Son plan était globalement le même à chaque assaut, il commençait à aider à la caserne dans la vieille ville, puis partait en attirant les gros élémentaires, de quoi laisser du répit aux gardes. Il se dirigeait alors vers la place de la cathédrale, où il en récupérait d'autres pour aider les paladins et autres combattants. Puis alors il emmenait les élémentaires au port, dernière zone défendue en général par les forces de l'Alliance, qui reprenaient quartier par quartier. Ca les regroupait en un endroit pour la frappe finale des défenseurs de la cité. Ensuite il allait voir si tout se passait bien, il avait aidé à ramasser des corps, à poser des sacs de sable, même à cautériser des blessures.
Brûle...brûle...brûle...
Au bout de quelques heures, le mage un peu dingue commença à voir les choses plus nettement. C'était comme si les flammes qui rongeaient son esprit étaient appaisées par tant de feu, tant de carnage. L'incendie s'était calmé, rassasié. Les personnes s'étant le plus battue aux côtés du mage comme le garde Aron Dulys, Khassim Al-Rakim ou Fëarielle Claircoeur, eurent alors affaire à un Snord presque calme. Conscient du danger. Plus normal qu'il ne l'avait été que depuis des mois, ce nouvel état avait redonné au magi une certaine notion de protection, lui avait montré une perception des choses qu'il n'avait plus eu depuis longtemps.
Brûle...brûle...brûle...Brûle...
Snord Dylan retrouvait à chaque boule de feu lancée, un peu plus de terrain sur l'incendie. Mais il regagnerait vite du terrain s'il n'était pas nourri d'un monde en flammes.
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
Brûle...brûle...brûle...
J'ai brûlé encore et encore et encore et ce jusqu'à ce qu'il y ait plus d'élémentaires. C'était marrant. Y a que Aron et le type du clan des cœur-pas-clairs qui étaient aussi forts que moi. Enfin résistants. Pas forts. Je suis le meilleur.
Brûle...brûle...brûle...
Les autres ils nous ralentissent. Ils sont fatigués. Pas dévoués. Pas intelligents. Aveugles.
Brûle...brûle...brûle...
Mais madame Deux veut pas que je choisisse les gens qui voient. Mais j'entends quelqu'un qui frappe à une porte ! Et c'est depuis que madame Deux m'a trouvé !
Brûle...brûle...brûle...
Mais je vois qui n'est pas aveugle quoi qu'elle en dise. Parce que je vois.
Brûle...brûle...brûle...
Ça serait bien si y en avait d'autres des comme moi. Madame Deux dit que je suis unique.
Brûle...brûle...brûle...
Je le suis. On m'a parlé de mon passé. J'en veux pas, c'est pas moi. Je suis Snord Dylan. Pas quelqu'un d'autre.
Brûle...brûle...brûle...
Je suis fort. Résistant ! Et le Feu brûle en moi, et il veut brûler encore plus ! Je sais très bien brûler. Je suis le meilleur dans ce domaine.
Brûle...brûle...brûle...
Yennefer ! Je vais la sortir de l'influence des méchants gnomes ! Ils lui apprendront jamais à bien geler - pouah j'aime pas le froid ! Mais elle gèle déjà bien ! Ça me rappelle une petite fille brune-alors que moi je peux !
Brûle...brûle...brûle...
Ça serait bien que je trouve du travail. Mais en ce moment y a que garde comme métier. Alors je fais Garde. Gratuitement, mais personne me donne d'ordres. Y en a pleins qui m'écoutent. C'est bien, ils ne mourront pas.
Brûle...brûle...brûle...
Et y a ceux qui écoutent pas. Parcs que je suis fou. C'est faux, je suis pas fou. Je vois et pas eux c'est tout. Alors j'essaye de les guider, madame Deux m'avait dit que je devais le faire. Mais ceux qui suivent pas ce que je dis ils sont dans un sale état. Pas moi. Mais Aron si. Aron est plus faible que moi c'est tout. Je vais demander si je peux devenir garde vu que je fais déjà leur travail. Et je suis plus utile que la langue de serpent- je lui brûlerais sa langue un jour- qui est lieutenant et s'en va avec son copain géant bête aussi lieutenant. Je les aime pas.
Brûle...brûle...brûle...
Les flammes ont repris du terrain. Je sens leur demande. C'est pas grave je vais encore brûler. Ça me permettra de réfléchir.
Brûle...brûle...brûle...
Givrefeu. Le feu-avec-un-peu-de-givre. Ça sera mieux. Je vais apprendre ça et montrer à Yennefer. Du feu froid. J'aime pas. Mais faut qu'elle apprenne autre chose que ce que les gnomes peuvent lui apprendre. Moi je suis le meilleur mage de bataille.
Brûle...brûle...brûle...
J'ai appris auprès des plus grands magi quel'dorei ! Et humains ! Puis ils m'ont bannis. J'ai pas le droit de revenir à Dalaran. Banni de la maison. C'est pas juste. Maintenant je peux plus retourner à Quel'Thalas. Silvermoon c'est aux Hordeux. J'ai plus de maison.
Brûle...brûle...brûle...
J'ai plus que madame Deux, Winnie, et mes flammes.
Brûle...brûle...brûle...
Parfois j'aime pas être fort. J'aime pas Voir. J'ai pas d'amis. La fille a dit que j'avais des amis. Avant. Je suis pas avant.
Brûle...brûle...brûle...
C'est nul. Y a que madame Deux qui m'aime. Quand ça brûle moins dans ma tête je suis triste. Madame Deux suffit pas.
Brûle...brûle...brûle...
Et ça me rend encore plus triste.
Brûle ! Brûle ! BRÛLE !
Brûler, griller, il faut les carboniser !
DANSER ! JOUER ! C'EST AINSI QU'IL FAUT LES FAIRE CHAUFFER !
POUR BIEN LES PRESENTER !
OUI, OUI, OUI LES FAIRE EXPLOSER !
En place pour la prochaine scène, madame Deux veut que je sois un bon chef d'orchestre !
J'ai brûlé encore et encore et encore et ce jusqu'à ce qu'il y ait plus d'élémentaires. C'était marrant. Y a que Aron et le type du clan des cœur-pas-clairs qui étaient aussi forts que moi. Enfin résistants. Pas forts. Je suis le meilleur.
Brûle...brûle...brûle...
Les autres ils nous ralentissent. Ils sont fatigués. Pas dévoués. Pas intelligents. Aveugles.
Brûle...brûle...brûle...
Mais madame Deux veut pas que je choisisse les gens qui voient. Mais j'entends quelqu'un qui frappe à une porte ! Et c'est depuis que madame Deux m'a trouvé !
Brûle...brûle...brûle...
Mais je vois qui n'est pas aveugle quoi qu'elle en dise. Parce que je vois.
Brûle...brûle...brûle...
Ça serait bien si y en avait d'autres des comme moi. Madame Deux dit que je suis unique.
Brûle...brûle...brûle...
Je le suis. On m'a parlé de mon passé. J'en veux pas, c'est pas moi. Je suis Snord Dylan. Pas quelqu'un d'autre.
Brûle...brûle...brûle...
Je suis fort. Résistant ! Et le Feu brûle en moi, et il veut brûler encore plus ! Je sais très bien brûler. Je suis le meilleur dans ce domaine.
Brûle...brûle...brûle...
Yennefer ! Je vais la sortir de l'influence des méchants gnomes ! Ils lui apprendront jamais à bien geler - pouah j'aime pas le froid ! Mais elle gèle déjà bien ! Ça me rappelle une petite fille brune-alors que moi je peux !
Brûle...brûle...brûle...
Ça serait bien que je trouve du travail. Mais en ce moment y a que garde comme métier. Alors je fais Garde. Gratuitement, mais personne me donne d'ordres. Y en a pleins qui m'écoutent. C'est bien, ils ne mourront pas.
Brûle...brûle...brûle...
Et y a ceux qui écoutent pas. Parcs que je suis fou. C'est faux, je suis pas fou. Je vois et pas eux c'est tout. Alors j'essaye de les guider, madame Deux m'avait dit que je devais le faire. Mais ceux qui suivent pas ce que je dis ils sont dans un sale état. Pas moi. Mais Aron si. Aron est plus faible que moi c'est tout. Je vais demander si je peux devenir garde vu que je fais déjà leur travail. Et je suis plus utile que la langue de serpent- je lui brûlerais sa langue un jour- qui est lieutenant et s'en va avec son copain géant bête aussi lieutenant. Je les aime pas.
Brûle...brûle...brûle...
Les flammes ont repris du terrain. Je sens leur demande. C'est pas grave je vais encore brûler. Ça me permettra de réfléchir.
Brûle...brûle...brûle...
Givrefeu. Le feu-avec-un-peu-de-givre. Ça sera mieux. Je vais apprendre ça et montrer à Yennefer. Du feu froid. J'aime pas. Mais faut qu'elle apprenne autre chose que ce que les gnomes peuvent lui apprendre. Moi je suis le meilleur mage de bataille.
Brûle...brûle...brûle...
J'ai appris auprès des plus grands magi quel'dorei ! Et humains ! Puis ils m'ont bannis. J'ai pas le droit de revenir à Dalaran. Banni de la maison. C'est pas juste. Maintenant je peux plus retourner à Quel'Thalas. Silvermoon c'est aux Hordeux. J'ai plus de maison.
Brûle...brûle...brûle...
J'ai plus que madame Deux, Winnie, et mes flammes.
Brûle...brûle...brûle...
Parfois j'aime pas être fort. J'aime pas Voir. J'ai pas d'amis. La fille a dit que j'avais des amis. Avant. Je suis pas avant.
Brûle...brûle...brûle...
C'est nul. Y a que madame Deux qui m'aime. Quand ça brûle moins dans ma tête je suis triste. Madame Deux suffit pas.
Brûle...brûle...brûle...
Et ça me rend encore plus triste.
Brûle ! Brûle ! BRÛLE !
Brûler, griller, il faut les carboniser !
DANSER ! JOUER ! C'EST AINSI QU'IL FAUT LES FAIRE CHAUFFER !
POUR BIEN LES PRESENTER !
OUI, OUI, OUI LES FAIRE EXPLOSER !
En place pour la prochaine scène, madame Deux veut que je sois un bon chef d'orchestre !
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
Brûle...brûle...brûle...
Dégoûté. Je suis dégoûté. J'en ai vu des choses. Mais pas ça.
Brûle...brûle...brûle...
Pendant que certains versent sang et larmes, que d'autres meurent ou enterrent les cadavres de leurs frères et sœurs tombés au combat.
Brûle...brûle...brûle...
Certains se la coulent douce. Se font des bisous. Au lieu d'aider les habitants dont les maisons sont inondées. D'aider les blessés.
Brûle...brûle...brûle...
AU LIEU DE SE BATTRE ! Au lieu de défendre leur cité ! D'aider des amis ! Des gens qui n'ont plus rien ! Des gens qui ont perdus leur famille !
Brûle...brûle...brûle...
Non. Non ce n'est pas normal. Même moi je le vois.
Brûle...brûle...brûle...
Certains doivent brûler. Même si ça doit attendre que la situation se calme.
BRÛLE ! BRÛLE ! BRÛLE ! CRAME LES ! INCENDIE LES !
Oui. Oui je les brûlerais bientôt, mes jolies flammes.
Dégoûté. Je suis dégoûté. J'en ai vu des choses. Mais pas ça.
Brûle...brûle...brûle...
Pendant que certains versent sang et larmes, que d'autres meurent ou enterrent les cadavres de leurs frères et sœurs tombés au combat.
Brûle...brûle...brûle...
Certains se la coulent douce. Se font des bisous. Au lieu d'aider les habitants dont les maisons sont inondées. D'aider les blessés.
Brûle...brûle...brûle...
AU LIEU DE SE BATTRE ! Au lieu de défendre leur cité ! D'aider des amis ! Des gens qui n'ont plus rien ! Des gens qui ont perdus leur famille !
Brûle...brûle...brûle...
Non. Non ce n'est pas normal. Même moi je le vois.
Brûle...brûle...brûle...
Certains doivent brûler. Même si ça doit attendre que la situation se calme.
BRÛLE ! BRÛLE ! BRÛLE ! CRAME LES ! INCENDIE LES !
Oui. Oui je les brûlerais bientôt, mes jolies flammes.
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
Tu dois brûler...Allez debout ! Brûle ! Brûle !
J'suis fatiguéééé...
Madame Deux ne sera pas contente...Réveille toi, tu as froid ! Tu n'aime pas le froid n'est-ce pas ?
Le mage ouvre directement ses yeux, dans l'eau. Les souvenirs lui reviennent peu à peu. L'orage. La lutte. Le pont entre quartier commerçant et Vieille Ville. Beaucoup d'élémentaires. Des citoyens qui couraient dans tous les sens, des gardes qui luttaient. Des vrais gardes. Et lui qui tentait de détruire les élémentaires avant qu'ils ne fassent de mal.
Mais il y en avait trop. Les chaînes d'éclairs partaient sur les gardes, leur faisant mettre pied à terre dans un premier temps, achevés par un violent coup d'un élémentaire d'eau aidant son semblable venteux. Un éclair d'eau propulsant un citoyen par dessus le canal et l'envoyant s'écraser contre un mur. Il n'avait pas eu le temps de contrer le trait d'eau, de le balayer de ses flammes. Il en allait de même pour les éclairs. Les gens mourraient autour de lui, certains arrivaient à s'enfuire, d'autres périssaient en l'aidant. Il n'avait pris conscience de tout ça que maintenant. Maintenant que les flammes avaient assez brûlées pour laisser à son esprit de la place, il voyait l'horreur de la situation sous un angle nouveau.
L'odeur de chairs brûlées, l'eau battant et s'évaporant contre lui, tout ça il le ressentait comme jamais il ne l'avait ressentit depuis longtemps. Une explosion pyrotechnique sur un élémentaire d'eau, le réduisant à l'état de flaque venant faire augmenter le niveau du canal, un trait de feu étourdissant un élémentaire d'air pendant qu'il se préparait à lancer sa foudre meurtrière, Snord réalisait enfin ses limites. La faiblesse dans laquelle cette éprouvante semaine l'avait laissé. Les élémentaires en avaient finis avec les gardes, les derniers citoyens étaient passés, et hurlaient en tombant sur d'autres élémentaires, plus gros encore.
Une semaine plus tôt, Snord s'en serait bien tiré, il les aurait attirés derrière lui, les aurait eu à l'usure. Mais là, les flammes n'étaient plus aussi présentes. Elles n'arrivaient pas à lui faire oublier la fatigue de chacun de ses muscles. La douleur de ses côtes encore en mauvais état. La souffrance que lui causait ses deux doigts brisés à la main droite.
Une vague l'envoya dans le canal, un vol d'une dizaine de mètres. Sur le coup il avait sombré dans l'inconscience. Puis les flammes l'avaient mis en garde. Il avait ouvert les yeux et nagé pour remonter à la surface, craché l'eau qui avait rempli ses poumons pour les charger d'un air qui lui sembla brûlant. C'était agréable. C'était bien. Il nagea jusqu'au rebord et s'en aida pour remonter. Son esprit était focalisé tout entier sur la tâche, aussi ne se soucia-t-il pas de ce qu'il se passerait après.
Ce n'est qu'en arrivant sur le trottoir qu'il remarqua que le monde était étonnamment coloré et pourtant si gris. Il lui fallut une bonne minute pour étudier la situation autour de lui et remarquer qu'il avait en fait perdu ses lunettes. Les élémentaires étaient partis du pont. Il n'aurait pas supporté de continuer à se battre. Il tâtonna sa ceinture. Toutes les fioles étaient parties ou s'étaient brisées. Le livre de sort attaché à sa ceinture était bien protégé de l'eau grâce aux enchantements qu'il y avait apposé en revanche. Sa lame de mage toujours en place contre sa hanche.
Il tituba, rampa même, jusqu'au perron d'une maison lui permettant de se mettre à l'abri du vent et de la pluie glaciale. Une petite coupelle en fer était placée là. Après avoir marmonné une petite incantation, il y plaça une flammèche, la prit entre ses deux mains et se roula en boule, autour de cette faible flamme, y cherchant toute la chaleur qui lui manquait en cet instant.
J'suis fatiguéééé...
Madame Deux ne sera pas contente...Réveille toi, tu as froid ! Tu n'aime pas le froid n'est-ce pas ?
Le mage ouvre directement ses yeux, dans l'eau. Les souvenirs lui reviennent peu à peu. L'orage. La lutte. Le pont entre quartier commerçant et Vieille Ville. Beaucoup d'élémentaires. Des citoyens qui couraient dans tous les sens, des gardes qui luttaient. Des vrais gardes. Et lui qui tentait de détruire les élémentaires avant qu'ils ne fassent de mal.
Mais il y en avait trop. Les chaînes d'éclairs partaient sur les gardes, leur faisant mettre pied à terre dans un premier temps, achevés par un violent coup d'un élémentaire d'eau aidant son semblable venteux. Un éclair d'eau propulsant un citoyen par dessus le canal et l'envoyant s'écraser contre un mur. Il n'avait pas eu le temps de contrer le trait d'eau, de le balayer de ses flammes. Il en allait de même pour les éclairs. Les gens mourraient autour de lui, certains arrivaient à s'enfuire, d'autres périssaient en l'aidant. Il n'avait pris conscience de tout ça que maintenant. Maintenant que les flammes avaient assez brûlées pour laisser à son esprit de la place, il voyait l'horreur de la situation sous un angle nouveau.
L'odeur de chairs brûlées, l'eau battant et s'évaporant contre lui, tout ça il le ressentait comme jamais il ne l'avait ressentit depuis longtemps. Une explosion pyrotechnique sur un élémentaire d'eau, le réduisant à l'état de flaque venant faire augmenter le niveau du canal, un trait de feu étourdissant un élémentaire d'air pendant qu'il se préparait à lancer sa foudre meurtrière, Snord réalisait enfin ses limites. La faiblesse dans laquelle cette éprouvante semaine l'avait laissé. Les élémentaires en avaient finis avec les gardes, les derniers citoyens étaient passés, et hurlaient en tombant sur d'autres élémentaires, plus gros encore.
Une semaine plus tôt, Snord s'en serait bien tiré, il les aurait attirés derrière lui, les aurait eu à l'usure. Mais là, les flammes n'étaient plus aussi présentes. Elles n'arrivaient pas à lui faire oublier la fatigue de chacun de ses muscles. La douleur de ses côtes encore en mauvais état. La souffrance que lui causait ses deux doigts brisés à la main droite.
Une vague l'envoya dans le canal, un vol d'une dizaine de mètres. Sur le coup il avait sombré dans l'inconscience. Puis les flammes l'avaient mis en garde. Il avait ouvert les yeux et nagé pour remonter à la surface, craché l'eau qui avait rempli ses poumons pour les charger d'un air qui lui sembla brûlant. C'était agréable. C'était bien. Il nagea jusqu'au rebord et s'en aida pour remonter. Son esprit était focalisé tout entier sur la tâche, aussi ne se soucia-t-il pas de ce qu'il se passerait après.
Ce n'est qu'en arrivant sur le trottoir qu'il remarqua que le monde était étonnamment coloré et pourtant si gris. Il lui fallut une bonne minute pour étudier la situation autour de lui et remarquer qu'il avait en fait perdu ses lunettes. Les élémentaires étaient partis du pont. Il n'aurait pas supporté de continuer à se battre. Il tâtonna sa ceinture. Toutes les fioles étaient parties ou s'étaient brisées. Le livre de sort attaché à sa ceinture était bien protégé de l'eau grâce aux enchantements qu'il y avait apposé en revanche. Sa lame de mage toujours en place contre sa hanche.
Il tituba, rampa même, jusqu'au perron d'une maison lui permettant de se mettre à l'abri du vent et de la pluie glaciale. Une petite coupelle en fer était placée là. Après avoir marmonné une petite incantation, il y plaça une flammèche, la prit entre ses deux mains et se roula en boule, autour de cette faible flamme, y cherchant toute la chaleur qui lui manquait en cet instant.
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
Cette nuit, le mage allait la passer à la belle étoile contrairement à ses compagnons. Les flammes étaient bien calmes et il les avait assez nourries dans cette arène. Mais maintenant qu'il retrouvait la maîtrise de lui-même, ses barrières elles aussi faisaient surface à nouveau. Il n'appréciait pas les gnomes et les gobelins et cette ville en regorgeait. Et il craignait de ne pas maîtriser assez les flammes pour dormir dans une auberge où les lits étaient faits de pailles.
Il prit une barque, celle-là même sur laquelle il s'était essayé au sortilège de lévitation et la guida vers une petite île. Une fois arrivé il fit usage de sa magie pour se faire un bon feu et s'allongea dans le sable en contemplant les étoiles.
De nombreuses questions s'étaient imposées à son esprit peu à peu. Quel avenir était le sien désormais que Deux n'était plus là ? Quel usage faire de ce pouvoir qui était sien puisqu'aucun ordre ne voudrait de lui avec la réputation de cinglé qu'il se trainerait probablement jusqu'à son trépas ?
Le retour à la réalité était dur car les vérités s'imposaient à lui sans aucune délicatesse. Il avait tissé quelques liens, et le plus fort était sans doute celui qu'il avait avec Nÿm et par extension Kartai. Mais malgré ces amitiés, le constat était dur et amer : Il était resté un solitaire. Il ne savait tout simplement plus comme se comporter. Et c'est avec un pincement au cœur qu'il se dit qu'il n'aurait jamais plus personne contre qui se blottir en contemplant ces étoiles, en sentant le sable glisser entre ses doigts entremêlés avec ceux d'une autre personne jadis aimée.
Oui, il avait fait une erreur en venant, en acceptant cette offre de voyage. Mais quitte à faire une erreur, autant la faire jusqu'au bout comme l'aurait dit son vieux maître. Et il n'était pas du genre à abandonner, il n'était pas non plus un lâche. Il s'était engagé dans ce voyage et le poursuivrait jusqu'à son terme. Abandonner ne servirait à rien de toute manière. Et qui sait ? Peut-être se réhabituerait-il à la présence d'autres personnes, peut-être réapprendrait-il à vivre avec d'autres personnes. Peut-être arriverait-il à devenir un vrai compagnon de voyage et pas un simple accompagnateur.
Peut-être arriverait-il à devenir vraiment ami avec la marquise ou avec ce guerrier, peut-être même avec ce gnome ou cette elfe. L'apprentissage passe par la pratique et est composé de réussites et d'échecs.
Il prit une barque, celle-là même sur laquelle il s'était essayé au sortilège de lévitation et la guida vers une petite île. Une fois arrivé il fit usage de sa magie pour se faire un bon feu et s'allongea dans le sable en contemplant les étoiles.
De nombreuses questions s'étaient imposées à son esprit peu à peu. Quel avenir était le sien désormais que Deux n'était plus là ? Quel usage faire de ce pouvoir qui était sien puisqu'aucun ordre ne voudrait de lui avec la réputation de cinglé qu'il se trainerait probablement jusqu'à son trépas ?
Le retour à la réalité était dur car les vérités s'imposaient à lui sans aucune délicatesse. Il avait tissé quelques liens, et le plus fort était sans doute celui qu'il avait avec Nÿm et par extension Kartai. Mais malgré ces amitiés, le constat était dur et amer : Il était resté un solitaire. Il ne savait tout simplement plus comme se comporter. Et c'est avec un pincement au cœur qu'il se dit qu'il n'aurait jamais plus personne contre qui se blottir en contemplant ces étoiles, en sentant le sable glisser entre ses doigts entremêlés avec ceux d'une autre personne jadis aimée.
Oui, il avait fait une erreur en venant, en acceptant cette offre de voyage. Mais quitte à faire une erreur, autant la faire jusqu'au bout comme l'aurait dit son vieux maître. Et il n'était pas du genre à abandonner, il n'était pas non plus un lâche. Il s'était engagé dans ce voyage et le poursuivrait jusqu'à son terme. Abandonner ne servirait à rien de toute manière. Et qui sait ? Peut-être se réhabituerait-il à la présence d'autres personnes, peut-être réapprendrait-il à vivre avec d'autres personnes. Peut-être arriverait-il à devenir un vrai compagnon de voyage et pas un simple accompagnateur.
Peut-être arriverait-il à devenir vraiment ami avec la marquise ou avec ce guerrier, peut-être même avec ce gnome ou cette elfe. L'apprentissage passe par la pratique et est composé de réussites et d'échecs.
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
L'arcaniste resta isolé de nombreuses heures encore, étalé dans le sable en train de s'abandonner à la chaleur, bercé par le chant des vagues.
-Si seulement il faisait aussi bon dans les Royaumes de l'Est...
Brûle...brûle...brûle...
Ça y est. La sensation de son corps s'embrasant tout entier était de retour. C'était bon. Trop bon. Les Flammes demandaient à se nourrir, et s'il ne le faisait pas rapidement Elles prendraient le contrôle pour se nourrir d'Elles-même. Et ce même si la proximité avec l'eau les répugnait. Et pour ajouter à cela, la déprime du mage n'était pas des plus bénéfiques sur son état, elle affaiblissait sa détermination.
C'est avec un soupir que le mage se releva pour enfiler sa robe et se cacher sous sa capuche afin d'éviter au maximum le contact des rayons du soleil sur sa peau. La sensation de brûlure se calma aussitôt, mais son message était on ne peut plus clair.
Brûle...brûle...brûle...Ou nous brûlerons pour toi !
Le mage posa son regard sur Gadgetzan en invoquant assez d'eau pour se désaltérer. Sa gorge était sèche et son souffle se faisait haletant, aussi répéta-t-il son invocation deux fois pour être sûr de calmer à la fois sa soif et les Flammes qui brûlaient en lui. La sensation de brûlure était plus douce, il devrait arriver à la supporter. Il grimpa sur son embarcation et la fit avancer grâce à sa magie, calmant encore un peu plus sa Faim qui se faisait plus discrète tout en lui faisant sentir qu'il le payerait plus tard s'il ne lui offrait pas bientôt un vrai repas.
Le mage avait recouvré assez de son esprit au fil des dernières semaines pour comprendre comment satisfaire la Faim des Flammes. Aussi pouvait-il s'accorder un maximum de douze heures sans les nourrir. S'il essayait de repousser l'échéance, les Flammes le lui faisaient regretter.
Depuis leur arrivée en Kalimdor, il avait toutefois observé quelques changements. La chaleur nourrissait un peu les Flammes, lui donnant entre une et deux heures de répit supplémentaire. La proximité avec l'eau lui donnait une heure supplémentaire encore. Il pouvait donc tenir sans nourrir les Flammes pendant quinze heures au maximum. Passé ce délai, si les Flammes n'étaient pas nourries, elles prendraient le contrôle le temps de se nourrir. Mais la Faim des Flammes n'a de limites que celles qu'on lui impose. Dans son état, il n'était pas sûr d'avoir la volonté nécessaire pour définir un point d'arrêt pour les Flammes. Il lui avait fallut de nombreuses semaines auparavant pour y arriver, et même s'il avait fait des progrès, sa déprime était un sérieux handicap.
Arrivé de l'autre côté, il brûla l'embarcation pour soulager un peu la Faim et se dirigea vers Gadgetzan dans le but de saluer ses compagnons avec lesquels il fit en sorte d'afficher ce large sourire amical dont il connaissait le secret, de paraître de bonne humeur, essayant de s'impliquer un peu plus.
Et c'est ainsi qu'il amorça des négociations avec quelques gobelins de la compagnie des Eaux de Gadgetzan pour échanger quelques litres du précieux liquide qu'il invoquerait contre quelques pièces dans le but de renflouer un peu leurs bourses.
-Si seulement il faisait aussi bon dans les Royaumes de l'Est...
Brûle...brûle...brûle...
Ça y est. La sensation de son corps s'embrasant tout entier était de retour. C'était bon. Trop bon. Les Flammes demandaient à se nourrir, et s'il ne le faisait pas rapidement Elles prendraient le contrôle pour se nourrir d'Elles-même. Et ce même si la proximité avec l'eau les répugnait. Et pour ajouter à cela, la déprime du mage n'était pas des plus bénéfiques sur son état, elle affaiblissait sa détermination.
C'est avec un soupir que le mage se releva pour enfiler sa robe et se cacher sous sa capuche afin d'éviter au maximum le contact des rayons du soleil sur sa peau. La sensation de brûlure se calma aussitôt, mais son message était on ne peut plus clair.
Brûle...brûle...brûle...Ou nous brûlerons pour toi !
Le mage posa son regard sur Gadgetzan en invoquant assez d'eau pour se désaltérer. Sa gorge était sèche et son souffle se faisait haletant, aussi répéta-t-il son invocation deux fois pour être sûr de calmer à la fois sa soif et les Flammes qui brûlaient en lui. La sensation de brûlure était plus douce, il devrait arriver à la supporter. Il grimpa sur son embarcation et la fit avancer grâce à sa magie, calmant encore un peu plus sa Faim qui se faisait plus discrète tout en lui faisant sentir qu'il le payerait plus tard s'il ne lui offrait pas bientôt un vrai repas.
Le mage avait recouvré assez de son esprit au fil des dernières semaines pour comprendre comment satisfaire la Faim des Flammes. Aussi pouvait-il s'accorder un maximum de douze heures sans les nourrir. S'il essayait de repousser l'échéance, les Flammes le lui faisaient regretter.
Depuis leur arrivée en Kalimdor, il avait toutefois observé quelques changements. La chaleur nourrissait un peu les Flammes, lui donnant entre une et deux heures de répit supplémentaire. La proximité avec l'eau lui donnait une heure supplémentaire encore. Il pouvait donc tenir sans nourrir les Flammes pendant quinze heures au maximum. Passé ce délai, si les Flammes n'étaient pas nourries, elles prendraient le contrôle le temps de se nourrir. Mais la Faim des Flammes n'a de limites que celles qu'on lui impose. Dans son état, il n'était pas sûr d'avoir la volonté nécessaire pour définir un point d'arrêt pour les Flammes. Il lui avait fallut de nombreuses semaines auparavant pour y arriver, et même s'il avait fait des progrès, sa déprime était un sérieux handicap.
Arrivé de l'autre côté, il brûla l'embarcation pour soulager un peu la Faim et se dirigea vers Gadgetzan dans le but de saluer ses compagnons avec lesquels il fit en sorte d'afficher ce large sourire amical dont il connaissait le secret, de paraître de bonne humeur, essayant de s'impliquer un peu plus.
Et c'est ainsi qu'il amorça des négociations avec quelques gobelins de la compagnie des Eaux de Gadgetzan pour échanger quelques litres du précieux liquide qu'il invoquerait contre quelques pièces dans le but de renflouer un peu leurs bourses.
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
Poison...poison...madame Deux ne voudrait pas que tu meures de poison...
C'est vrai. Moi non plus je ne veux pas mourir à cause d'un poison. Je ne veux pas être un cadavre !
Voilà tout ce à quoi le mage a pu penser pendant son très court réveil. Le poison avait déjà causé des ravages chez lui, ses joues s'étant creusées lui donnant un air de cadavre, sa respiration était sifflante et son pouls faible. En plus de cela la fièvre le frappait ainsi qu'une forte toux qui n'arrangeait rien. Chaque heure on aurait dit qu'il se rapprochait un peu plus de la mort, chaque minute ses tremblements semblaient s'intensifier.
Son état se stabilisa pendant quelques jours avant de s'améliorer lentement, et pourtant le mage ne se réveillait toujours pas.
Enfin, au bout de six jours d'inconscience, le mage avait enfin ouvert les yeux, pleins de folie toutefois.
Et un seul appel était présent.
Brûle...brûle...brûle...
C'est vrai. Moi non plus je ne veux pas mourir à cause d'un poison. Je ne veux pas être un cadavre !
Voilà tout ce à quoi le mage a pu penser pendant son très court réveil. Le poison avait déjà causé des ravages chez lui, ses joues s'étant creusées lui donnant un air de cadavre, sa respiration était sifflante et son pouls faible. En plus de cela la fièvre le frappait ainsi qu'une forte toux qui n'arrangeait rien. Chaque heure on aurait dit qu'il se rapprochait un peu plus de la mort, chaque minute ses tremblements semblaient s'intensifier.
Son état se stabilisa pendant quelques jours avant de s'améliorer lentement, et pourtant le mage ne se réveillait toujours pas.
Enfin, au bout de six jours d'inconscience, le mage avait enfin ouvert les yeux, pleins de folie toutefois.
Et un seul appel était présent.
Brûle...brûle...brûle...
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
Le capitaine Flamme était parti...seuls vestiges de son existence ? Les traumatismes qu'il aura causé. Sa maison avec une porte bizarre, éternellement gardée par Bernard le Tapis.
Une canne à pêche au bord d'un lac.
Snord Dylan alias Bob l'Arcaniste, aussi connu comme Jean-Pierre le Balayeur, n'est plus dans ce monde.
Une canne à pêche au bord d'un lac.
Snord Dylan alias Bob l'Arcaniste, aussi connu comme Jean-Pierre le Balayeur, n'est plus dans ce monde.
Landris
Re: Capitaine Flamme (Snord Dylan)
De retour. Je suis de retour dans ce monde, ce royaume. Tout est si étrange. Je commence seulement à m'en rendre compte, après ces trois longs jours de marche. Je fonctionnais comme lorsque j'étais ailleurs, dans cet autre endroit. Mais je ne pouvais continuer d'agir comme si j'étais dans "là-bas". J'ai senti mon esprit se réhabituer lentement au monde et j'ai commencé à rassembler les informations sur mon environnement.
Les odeurs sont si normales et pourtant si différentes du souvenir que j'en ai. Cet air si lourd et ces nuages si gris. Il va bientôt pleuvoir. Ça ne tarde pas d'ailleurs, les premières gouttes tombent sur mon visage. Je n'aime pas la pluie. Je déteste l'eau en général, sauf chaude lorsque je prends un bain. Cette odeur de terre humide m'énerve rapidement. Je presse le pas, notant avec aigreur que la boue s'infiltrant entre les doigts de pieds est toujours aussi désagréable. Ce n'est pas une sensation qui m'a particulièrement manqué.
Les loques qui me recouvrent à moitié et qui autrefois étaient une magnifique tenue complète d'arcaniste sont bientôt totalement trempées. Cet orage est décidément bien violent. Je continue de marcher, essayant le plus possible d'éviter les flaques d'eau qui se sont formées. J'envisage de me mettre à l'abri sous un de ces grands arbres. Mais je rejette bien vite cette idée. Je rassemble peu à peu mes souvenirs. Ces lieux me sont familiers. Je suis dans le bois de la Pénombre.
Je continue de marcher. J'éternue. J'ai attrapé froid...Je continue de marcher, mes pieds me font mal. Je me souviens non sans ressentir une certaine colère contre moi-même, avoir abandonné les restes de mes bottes à mon retour de "là-bas". Elles étaient en mauvais état mais j'aurais dû les garder. Puis une autre idée me vient à l'esprit. Pourquoi est-ce que je marche autant ? Je me souviens avoir jadis été capable de me rendre dans une cité en une incantation. J'essaye cette incantation. En vain. Rien ne se passe. Mauvaise chose.
J'ai vraiment froid. Je me suis remis à marcher, mais la pluie continue. Je commence à ne plus y voir grand chose, mis à part des formes qui bougent dans l'obscurité. Ce n'est pas prudent, mais je m'arrête et rassemble du bois un peu sec, surtout des petites branches qui étaient bien au sec sous le couvert des feuilles. Je regarde ensuite le petit tas de bois et me demande ce que je vais en faire. Je me souviens de flammes. J'entends comme un lointain écho, comme un mot répété trois fois. Je tente de créer une boule de feu dans ma paume. Je n'arrive qu'à une maigre flammèche. Je m'en contenterais. J'allume le feu avec difficulté, le bois ne prend pas très bien. Ça me prend du temps. Les formes s'agitent toujours. Je n'ai pas vraiment peur, mais je sais qu'il est très imprudent de s'aventurer ici la nuit.
J'entretiens le feu avec des branches. Les formes tournent toujours autour. J'entends des hurlements dans la nuit. Ce n'est vraiment pas rassurant. J'entends un autre bruit. Comme des pas, en plus lourd. Une voix aussi. Ça se rapproche. Un cheval arrive et il est monté par un cavalier en tenue de voyage. Il regarde autour de lui, prudent, en agitant sa torche. Les ombres bougent toujours, mais n'osent plus approcher. Je l'invite par politesse. Il me remercie. Nous ne parlons pas beaucoup. Il s'endort. Je regarde son cheval. Je reconnais certains signes qui m'indiquent qu'il a acheté sa monture il y a peu. Je vois l'état de ses vêtements, j'étudie sa stature, ce à quoi il ressemble. Sûrement un brigand égaré.
J'hésite. Je finis par trouver du parchemin dans les sacs accrochés à la selle de sa monture, ainsi qu'une plume et un encrier. Je rédige une courte lettre afin de m'excuser, et lui conseiller de trouver un travail honnête. Je la laisse près de lui, et je rajoute assez de bois dans les flammes pour la fin de la nuit. Je m'occupe un peu de sa monture et grimpe dessus. Il a le sommeil lourd, il n'entend rien. Je m'éloigne doucement et je rejoins la route. Je lance alors la monture au galop.
Au soir j'arrive enfin à Hurlevent. La grande Hurlevent. Les sabots de ma monture frappent les pavés. C'est un bruit agréable. Les mères disent à leurs enfants de ne pas regarder dans ma direction. Les gardes me regardent comme un voleur. Je comprends, au vu de ma tenue, que je devrais aller me changer. J'achète une robe quelconque. Je vends le cheval et je vais donner l'argent à l'orphelinat. Lorsque mon regard se pose sur des boiseries, la voix résonne encore. J'entends plus distinctement.
"Brûle...brûle...brûle..."
J'erre dans la ville. Je retrouve enfin Nÿm. Et Kartai. Je suis heureux de les revoir. Je m'aperçois qu'ils m'ont manqués. Nous discutons. Je suis content. Nous allons dormir. Une routine s'installe pour moi. Je trouve un travail de négociant en œuvres d'arts. Je n'ai pas besoin de beaucoup d'argent pour vivre. Je donne la majorité de ce que je touche comme commissions, aux orphelins. Mais ça ne me suffit pas. J'entends l'appel des Flammes.
Je me souviens de ce que j'ai été.
"Brûle...brûle...brûle..."
Je sens au fil des semaines la volonté de le redevenir.
"Brûle...brûle...brûle..."
Finalement je pars en voyage, à la recherche de moi-même.
Les odeurs sont si normales et pourtant si différentes du souvenir que j'en ai. Cet air si lourd et ces nuages si gris. Il va bientôt pleuvoir. Ça ne tarde pas d'ailleurs, les premières gouttes tombent sur mon visage. Je n'aime pas la pluie. Je déteste l'eau en général, sauf chaude lorsque je prends un bain. Cette odeur de terre humide m'énerve rapidement. Je presse le pas, notant avec aigreur que la boue s'infiltrant entre les doigts de pieds est toujours aussi désagréable. Ce n'est pas une sensation qui m'a particulièrement manqué.
Les loques qui me recouvrent à moitié et qui autrefois étaient une magnifique tenue complète d'arcaniste sont bientôt totalement trempées. Cet orage est décidément bien violent. Je continue de marcher, essayant le plus possible d'éviter les flaques d'eau qui se sont formées. J'envisage de me mettre à l'abri sous un de ces grands arbres. Mais je rejette bien vite cette idée. Je rassemble peu à peu mes souvenirs. Ces lieux me sont familiers. Je suis dans le bois de la Pénombre.
Je continue de marcher. J'éternue. J'ai attrapé froid...Je continue de marcher, mes pieds me font mal. Je me souviens non sans ressentir une certaine colère contre moi-même, avoir abandonné les restes de mes bottes à mon retour de "là-bas". Elles étaient en mauvais état mais j'aurais dû les garder. Puis une autre idée me vient à l'esprit. Pourquoi est-ce que je marche autant ? Je me souviens avoir jadis été capable de me rendre dans une cité en une incantation. J'essaye cette incantation. En vain. Rien ne se passe. Mauvaise chose.
J'ai vraiment froid. Je me suis remis à marcher, mais la pluie continue. Je commence à ne plus y voir grand chose, mis à part des formes qui bougent dans l'obscurité. Ce n'est pas prudent, mais je m'arrête et rassemble du bois un peu sec, surtout des petites branches qui étaient bien au sec sous le couvert des feuilles. Je regarde ensuite le petit tas de bois et me demande ce que je vais en faire. Je me souviens de flammes. J'entends comme un lointain écho, comme un mot répété trois fois. Je tente de créer une boule de feu dans ma paume. Je n'arrive qu'à une maigre flammèche. Je m'en contenterais. J'allume le feu avec difficulté, le bois ne prend pas très bien. Ça me prend du temps. Les formes s'agitent toujours. Je n'ai pas vraiment peur, mais je sais qu'il est très imprudent de s'aventurer ici la nuit.
J'entretiens le feu avec des branches. Les formes tournent toujours autour. J'entends des hurlements dans la nuit. Ce n'est vraiment pas rassurant. J'entends un autre bruit. Comme des pas, en plus lourd. Une voix aussi. Ça se rapproche. Un cheval arrive et il est monté par un cavalier en tenue de voyage. Il regarde autour de lui, prudent, en agitant sa torche. Les ombres bougent toujours, mais n'osent plus approcher. Je l'invite par politesse. Il me remercie. Nous ne parlons pas beaucoup. Il s'endort. Je regarde son cheval. Je reconnais certains signes qui m'indiquent qu'il a acheté sa monture il y a peu. Je vois l'état de ses vêtements, j'étudie sa stature, ce à quoi il ressemble. Sûrement un brigand égaré.
J'hésite. Je finis par trouver du parchemin dans les sacs accrochés à la selle de sa monture, ainsi qu'une plume et un encrier. Je rédige une courte lettre afin de m'excuser, et lui conseiller de trouver un travail honnête. Je la laisse près de lui, et je rajoute assez de bois dans les flammes pour la fin de la nuit. Je m'occupe un peu de sa monture et grimpe dessus. Il a le sommeil lourd, il n'entend rien. Je m'éloigne doucement et je rejoins la route. Je lance alors la monture au galop.
Au soir j'arrive enfin à Hurlevent. La grande Hurlevent. Les sabots de ma monture frappent les pavés. C'est un bruit agréable. Les mères disent à leurs enfants de ne pas regarder dans ma direction. Les gardes me regardent comme un voleur. Je comprends, au vu de ma tenue, que je devrais aller me changer. J'achète une robe quelconque. Je vends le cheval et je vais donner l'argent à l'orphelinat. Lorsque mon regard se pose sur des boiseries, la voix résonne encore. J'entends plus distinctement.
"Brûle...brûle...brûle..."
J'erre dans la ville. Je retrouve enfin Nÿm. Et Kartai. Je suis heureux de les revoir. Je m'aperçois qu'ils m'ont manqués. Nous discutons. Je suis content. Nous allons dormir. Une routine s'installe pour moi. Je trouve un travail de négociant en œuvres d'arts. Je n'ai pas besoin de beaucoup d'argent pour vivre. Je donne la majorité de ce que je touche comme commissions, aux orphelins. Mais ça ne me suffit pas. J'entends l'appel des Flammes.
Je me souviens de ce que j'ai été.
"Brûle...brûle...brûle..."
Je sens au fil des semaines la volonté de le redevenir.
"Brûle...brûle...brûle..."
Finalement je pars en voyage, à la recherche de moi-même.
Landris
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