[A faire vivre] Austrivage change de mains.
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[A faire vivre] Austrivage change de mains.
[Un texte, ou au mieux suite de textes qui permettra(ont) d'avoir une base commune à la fin d'Austrivage, initiée hier soir par l'event à demi-raté (par faute de la Rédemption) de Vorticus, et terminée "cette nuit" par la toute récente Mise à Jour.
Des joueurs de la Rédemption n'ont pas joué le jeu et n'ont pas du tout suivi les consignes que j'avais donné en début de soirée, en cela je suis désolé et j'ai d'ailleurs présenté des excuses hier soir à Vorticus et à d'autres joueurs laisés via le Canal Roleplay de la Horde.
Je présente également des excuses aux joueurs qui auraient le loisir de me lire ici, à défaut d'avoir pu le faire hier soir.
Après analyse au calme, la fuite d'Austrivage par la Rédemption a été un gros n'importe quoi, précipité et baclé.
N'étant plus le GM "officiel" de la Rédemption mais étant, ceci dit, attaché à l'image de la guilde que j'ai dirigé pendant deux ans et demi, tout comme Fanélia qui est d'ailleurs venu parler avec les gens côté Horde hier soir, j'espère que ce texte atteindra le but recherché, à savoir un simple rétablissement des choses, des faits RP.
J'ai été moi même très déçu et dégouté par la soirée passée, mais n'ai cependant eu aucun mal, ni aucune crise d'urticaire à devoir présenter des excuses sincères et nécessaires (dans la mesure où tout ceci ne touchait qu'à un event dans un jeu vidéo, il faut raison garder bien que la gène ait pu être très grande, certes) aux gens de la Horde sur leur canal Roleplay qui se sont faits avoir. J'estimais que c'était là une question de correction.
Correction qui a fait défaut hier soir, quand on voit la fuite des Rédempteurs de l'event, indépendamment de ma volonté.
Mais en cela, j'estime tout de même être responsable, tout comme Fanélia peut ressentir la même chose.
D'où notre venue honnête et sincère côté Horde afin de tirer cela au clair et pour ma part présenter des excuses en mon nom propre (puisque j'avais personnellement indiqué sur ce même forum que nous serions présents à l'event), mais également au nom de la guilde entière, guilde dont je n'apprécierai jamais de voir l'image ternie par de sombres conneries.
Aussi, je vais faire une grosse retcon, parce que bordel j'ai la rage que ça soit ce genre de "fin" qui conclue les deux années et quelques que j'ai passé à me les briser pour cette guilde.
Ce texte aura pour valeur de représenter la vision de la fin d'Austrivage fidèle à l'Alliance, vision concernant la Rédemption de Lordaeron toute entière. Pas de désistement et de coup en douce cette fois-ci.
Et j'invite cordialement les hordeux de l'event d'hier soir à poster un résumé de leur event en grande partie pourri par ma faute.
Place au RP, et je vais d'ailleurs me baser sur une idée de scénario alternatif de Knilthas. A prendre ou à laisser comme il le disait. ]
Le Garde John Ianovitch porta la gourde jusqu'à ses lèvres. L'eau qui coulait dans sa gorge le brûlait presque, il était incapable de dire pourquoi. Voilà une demi journée que le jeune Garde patrouillait en bordure d'Austrivage, les yeux presque asséchés de devoir sans cesse regarder dans tel ou tel bosquet, après avoir pensé voir tel ou tel mouvement suspect.
Depuis le début de journée, seuls un vieil ours malade et une biche étaient sortis de ces bosquets, les gardes en haut de la Tour n'ayant eux même rien remarqué à l'orée de la Cité.
Néanmoins, on murmurait qu'à Tarren Mill et sur la route de l'Ouest, des troupes en grand nombre approchait. Pour l'instant, aucun éclaireur n'avait été envoyé.
Les officiers estimaient que c'eut été gacher une paire de bras dans la défense de la ville, que d'envoyer un homme se faire charcuter par les Réprouvés à peine le bottillon posé en dehors d'Austrivage.
La ville se retrouvait petit à petit encerclée. C'était ainsi depuis des semaines, et les Rédempteurs assistés de la Garde d'Austrivage n'y pouvaient rien.
Les civils restants en ville, qui n'avaient pas été évacués par navire la semaine précédente, avaient été regroupé dans l'Hôtel de Ville. Une bonne moitié de la population d'Austrivage restait encore sur place.
Au large, il s'était murmuré que la flotte Réprouvée était en marche forcée, ses navires de guerre bordant le litoral de Lordaeron.
Se fiant à ces rumeurs, dont on ne pouvait connaitre la véracité, il avait été décidé que le Faol, le beau brise-glace de la Rédemption resterait à quai, qu'il serait inutile de l'envoyer à sa perte face à la flotte entière des Réprouvées qui était peut être toute proche.
Un navire coulé, les cales pleines d'enfants, de femmes et de vieillards, aurait été un coup trop rude pour le moral de ceux qui étaient restés en Austrivage, prêts à se battre jusqu'à la mort pour leur ville et leur tabard.
Ainsi donc, le Garde John patrouillait, entendant au loin les cris du Commandant Stonefeal, qui haranguait ses troupes en vue d'une possible bataille, cette bataille que tous semblait attendre, comme si l'air lui même était porteur de ce sombre message : "Bientot".
Soudain, un Garde hurla l'alerte.
Une petite troupe de membres de la Horde semblait approcher. Soudain, un autre cri d'alerte, venant d'un autre côté de la ville. Un autre groupe de membres de la Horde.
Les attaquants avaient progressé rapidement à sous couvert de la nuit tombante et des obscurs bosquets alentours. La Garde d'Austrivage et les Rédempteurs présents se retrouvaient scindés en deux groupes.
Une sortie avait été ordonné par les haut gradé, et chaque peloton de soldats se lança aux devants des deux groupes distincts de membres de la Horde.
Des Réprouvés et des elfes de sang, du moins c'est ce John entendit hurler au loin.
La bataille commençait et les coups pleuvaient, néanmoins, dans l'esprit du Sénéchal Yealth et du Commandant Stonefeal, tout ceci semblait trop facile.
Ce ne pouvait être l'attaque ultime de la Horde sur Austrivage, pas assez nombreux, non.
Tout ceci n'avait pour but que de les tester, les fatiguer, les scinder en deux groupes. Et cette stratégie avait fonctionné.
Les gardes qui revinrent de cette escarmouche avec la petite troupe de la Horde étaient plus fatigués et à bout de nerfs qu'un être humain pouvait le tolérer.
Sans compter la douleur d'avoir vu nombre d'entres eux succomber aux coups des Réprouvés, des Elfes de sang et des quelques autres.
Austrivage était plus faible encore, et peu de temps après cette attaque éclair de la Horde, de sombres cors résonnèrent dans la vallée.
Au même instant, une sombre peur glaça le sang des défenseurs et civils de la cité, comme si quelque chose de bien plus grave, sombre et triste allait arriver.
Les forces Réprouvées montraient à présent toute leur terrible force et puissance. De sombres chars aux allures terrifiantes firent tomber le Fossoyeur Smither dans une folie douce, ce dernier courant à toutes jambes se cacher au fond d'un trou qu'il venait de creuser pour un mort.
Des groupes de Réprouvés, portant d'étranges masques marchaient aux côté des chars.
Au coeur d'Austrivage, l'on fit sonner les cloches de l'Hotel de Ville, une dernière manifestation, une dernière alerte, quelques civils préférant s'enfuir aussi vite que possible le long de la côté, avant de repiquer vers le Nord, souhaitant atteindre avec toute la célérité dont ils pouvaient faire preuve le Lac Lordamere. Quelques gardes les accompagnaient sur ordre du Commandant Stonefeal, lui même accourant vers le Nord de la Cité, pour faire face au terrible spectacle des forces Réprouvées en marche.
Au coeur même de la Cité, le Garde John Ianovitch, se tenant son bras blessé tout à l'heure par un fichu Réprouvé, observait les larmes aux yeux et la peur au ventre, les sombres silhouettes des chars à Peste progresser inexorablement vers Austrivage.
Aux côtés du Garde terrifié, se tenaient les Rédempteurs, Sénéchal Yealth en tête, entouré par ses Chevaliers Vengeurs, Saints, Pieux et d'autres gardes.
Au fond de leurs yeux, pouvaient se lire peur et rage mélées, pouvaient se lire toute la détresse et la haine que l'on ressent face à ce genre d'attaques, contre lesquelles on ne peut rien.
Partir après avoir coupé quelques têtes, c'était là tout ce qu'ils pouvaient encore faire.
Et c'est ce qu'il firent, une dernière fois, pour défendre cette ville qu'ils chérissaient tant, avant de prendre la fuite vers des terres plus acceuillantes, désorganisés, abattus, terrifiés, enragés.
La seule once de satisfaction fut pour cette partie de civils évacués il y a plus d'une semaine vers Hurlevent, pour ceux ayant pu fuir vers le Lac Lordamere, mais tant d'autres étaient morts, gardes, femmes, vieillards, enfants... Leurs corps rongés par la Peste, ne ressemblant pour certains qu'à des limons verdâtres tout gonflés de douleur, leurs corps meurtris par les épées des Réprouvés.
Il y avait tant de vies à pleurer, que le Lac Lordamere allait sortir de son lit si les rescapés parvenaient jusqu'à lui, pour s'agenouiller à ses côtés, et laisser leur chagrin inonder les yeux terrifiés.
(...)
Les batiments étaient en ruines, la gelée verdâtre jonchait les anciennes rues de la ville et jamais plus l'on entendrait à Austrivage le rire des enfants qui se moquaient du crâne chauve du Sénéchal Yealth, jamais plus l'on entendrait les éclats de voix du Commandant Stonefeal qui ouspillait ses jeunes recrues gardes, jamais plus l'on entendrait l'aubergiste Kakaber hurler contre les voleurs de bière.
Jamais plus les doux échos de la vie, la vraie, ne résonneraient en Austrivage, dernière ville d'Hautebrande à tomber.
Des joueurs de la Rédemption n'ont pas joué le jeu et n'ont pas du tout suivi les consignes que j'avais donné en début de soirée, en cela je suis désolé et j'ai d'ailleurs présenté des excuses hier soir à Vorticus et à d'autres joueurs laisés via le Canal Roleplay de la Horde.
Je présente également des excuses aux joueurs qui auraient le loisir de me lire ici, à défaut d'avoir pu le faire hier soir.
Après analyse au calme, la fuite d'Austrivage par la Rédemption a été un gros n'importe quoi, précipité et baclé.
N'étant plus le GM "officiel" de la Rédemption mais étant, ceci dit, attaché à l'image de la guilde que j'ai dirigé pendant deux ans et demi, tout comme Fanélia qui est d'ailleurs venu parler avec les gens côté Horde hier soir, j'espère que ce texte atteindra le but recherché, à savoir un simple rétablissement des choses, des faits RP.
J'ai été moi même très déçu et dégouté par la soirée passée, mais n'ai cependant eu aucun mal, ni aucune crise d'urticaire à devoir présenter des excuses sincères et nécessaires (dans la mesure où tout ceci ne touchait qu'à un event dans un jeu vidéo, il faut raison garder bien que la gène ait pu être très grande, certes) aux gens de la Horde sur leur canal Roleplay qui se sont faits avoir. J'estimais que c'était là une question de correction.
Correction qui a fait défaut hier soir, quand on voit la fuite des Rédempteurs de l'event, indépendamment de ma volonté.
Mais en cela, j'estime tout de même être responsable, tout comme Fanélia peut ressentir la même chose.
D'où notre venue honnête et sincère côté Horde afin de tirer cela au clair et pour ma part présenter des excuses en mon nom propre (puisque j'avais personnellement indiqué sur ce même forum que nous serions présents à l'event), mais également au nom de la guilde entière, guilde dont je n'apprécierai jamais de voir l'image ternie par de sombres conneries.
Aussi, je vais faire une grosse retcon, parce que bordel j'ai la rage que ça soit ce genre de "fin" qui conclue les deux années et quelques que j'ai passé à me les briser pour cette guilde.
Ce texte aura pour valeur de représenter la vision de la fin d'Austrivage fidèle à l'Alliance, vision concernant la Rédemption de Lordaeron toute entière. Pas de désistement et de coup en douce cette fois-ci.
Et j'invite cordialement les hordeux de l'event d'hier soir à poster un résumé de leur event en grande partie pourri par ma faute.
Place au RP, et je vais d'ailleurs me baser sur une idée de scénario alternatif de Knilthas. A prendre ou à laisser comme il le disait. ]
Le Garde John Ianovitch porta la gourde jusqu'à ses lèvres. L'eau qui coulait dans sa gorge le brûlait presque, il était incapable de dire pourquoi. Voilà une demi journée que le jeune Garde patrouillait en bordure d'Austrivage, les yeux presque asséchés de devoir sans cesse regarder dans tel ou tel bosquet, après avoir pensé voir tel ou tel mouvement suspect.
Depuis le début de journée, seuls un vieil ours malade et une biche étaient sortis de ces bosquets, les gardes en haut de la Tour n'ayant eux même rien remarqué à l'orée de la Cité.
Néanmoins, on murmurait qu'à Tarren Mill et sur la route de l'Ouest, des troupes en grand nombre approchait. Pour l'instant, aucun éclaireur n'avait été envoyé.
Les officiers estimaient que c'eut été gacher une paire de bras dans la défense de la ville, que d'envoyer un homme se faire charcuter par les Réprouvés à peine le bottillon posé en dehors d'Austrivage.
La ville se retrouvait petit à petit encerclée. C'était ainsi depuis des semaines, et les Rédempteurs assistés de la Garde d'Austrivage n'y pouvaient rien.
Les civils restants en ville, qui n'avaient pas été évacués par navire la semaine précédente, avaient été regroupé dans l'Hôtel de Ville. Une bonne moitié de la population d'Austrivage restait encore sur place.
Au large, il s'était murmuré que la flotte Réprouvée était en marche forcée, ses navires de guerre bordant le litoral de Lordaeron.
Se fiant à ces rumeurs, dont on ne pouvait connaitre la véracité, il avait été décidé que le Faol, le beau brise-glace de la Rédemption resterait à quai, qu'il serait inutile de l'envoyer à sa perte face à la flotte entière des Réprouvées qui était peut être toute proche.
Un navire coulé, les cales pleines d'enfants, de femmes et de vieillards, aurait été un coup trop rude pour le moral de ceux qui étaient restés en Austrivage, prêts à se battre jusqu'à la mort pour leur ville et leur tabard.
Ainsi donc, le Garde John patrouillait, entendant au loin les cris du Commandant Stonefeal, qui haranguait ses troupes en vue d'une possible bataille, cette bataille que tous semblait attendre, comme si l'air lui même était porteur de ce sombre message : "Bientot".
Soudain, un Garde hurla l'alerte.
Une petite troupe de membres de la Horde semblait approcher. Soudain, un autre cri d'alerte, venant d'un autre côté de la ville. Un autre groupe de membres de la Horde.
Les attaquants avaient progressé rapidement à sous couvert de la nuit tombante et des obscurs bosquets alentours. La Garde d'Austrivage et les Rédempteurs présents se retrouvaient scindés en deux groupes.
Une sortie avait été ordonné par les haut gradé, et chaque peloton de soldats se lança aux devants des deux groupes distincts de membres de la Horde.
Des Réprouvés et des elfes de sang, du moins c'est ce John entendit hurler au loin.
La bataille commençait et les coups pleuvaient, néanmoins, dans l'esprit du Sénéchal Yealth et du Commandant Stonefeal, tout ceci semblait trop facile.
Ce ne pouvait être l'attaque ultime de la Horde sur Austrivage, pas assez nombreux, non.
Tout ceci n'avait pour but que de les tester, les fatiguer, les scinder en deux groupes. Et cette stratégie avait fonctionné.
Les gardes qui revinrent de cette escarmouche avec la petite troupe de la Horde étaient plus fatigués et à bout de nerfs qu'un être humain pouvait le tolérer.
Sans compter la douleur d'avoir vu nombre d'entres eux succomber aux coups des Réprouvés, des Elfes de sang et des quelques autres.
Austrivage était plus faible encore, et peu de temps après cette attaque éclair de la Horde, de sombres cors résonnèrent dans la vallée.
Au même instant, une sombre peur glaça le sang des défenseurs et civils de la cité, comme si quelque chose de bien plus grave, sombre et triste allait arriver.
Les forces Réprouvées montraient à présent toute leur terrible force et puissance. De sombres chars aux allures terrifiantes firent tomber le Fossoyeur Smither dans une folie douce, ce dernier courant à toutes jambes se cacher au fond d'un trou qu'il venait de creuser pour un mort.
Des groupes de Réprouvés, portant d'étranges masques marchaient aux côté des chars.
Au coeur d'Austrivage, l'on fit sonner les cloches de l'Hotel de Ville, une dernière manifestation, une dernière alerte, quelques civils préférant s'enfuir aussi vite que possible le long de la côté, avant de repiquer vers le Nord, souhaitant atteindre avec toute la célérité dont ils pouvaient faire preuve le Lac Lordamere. Quelques gardes les accompagnaient sur ordre du Commandant Stonefeal, lui même accourant vers le Nord de la Cité, pour faire face au terrible spectacle des forces Réprouvées en marche.
Au coeur même de la Cité, le Garde John Ianovitch, se tenant son bras blessé tout à l'heure par un fichu Réprouvé, observait les larmes aux yeux et la peur au ventre, les sombres silhouettes des chars à Peste progresser inexorablement vers Austrivage.
Aux côtés du Garde terrifié, se tenaient les Rédempteurs, Sénéchal Yealth en tête, entouré par ses Chevaliers Vengeurs, Saints, Pieux et d'autres gardes.
Au fond de leurs yeux, pouvaient se lire peur et rage mélées, pouvaient se lire toute la détresse et la haine que l'on ressent face à ce genre d'attaques, contre lesquelles on ne peut rien.
Partir après avoir coupé quelques têtes, c'était là tout ce qu'ils pouvaient encore faire.
Et c'est ce qu'il firent, une dernière fois, pour défendre cette ville qu'ils chérissaient tant, avant de prendre la fuite vers des terres plus acceuillantes, désorganisés, abattus, terrifiés, enragés.
La seule once de satisfaction fut pour cette partie de civils évacués il y a plus d'une semaine vers Hurlevent, pour ceux ayant pu fuir vers le Lac Lordamere, mais tant d'autres étaient morts, gardes, femmes, vieillards, enfants... Leurs corps rongés par la Peste, ne ressemblant pour certains qu'à des limons verdâtres tout gonflés de douleur, leurs corps meurtris par les épées des Réprouvés.
Il y avait tant de vies à pleurer, que le Lac Lordamere allait sortir de son lit si les rescapés parvenaient jusqu'à lui, pour s'agenouiller à ses côtés, et laisser leur chagrin inonder les yeux terrifiés.
(...)
Les batiments étaient en ruines, la gelée verdâtre jonchait les anciennes rues de la ville et jamais plus l'on entendrait à Austrivage le rire des enfants qui se moquaient du crâne chauve du Sénéchal Yealth, jamais plus l'on entendrait les éclats de voix du Commandant Stonefeal qui ouspillait ses jeunes recrues gardes, jamais plus l'on entendrait l'aubergiste Kakaber hurler contre les voleurs de bière.
Jamais plus les doux échos de la vie, la vraie, ne résonneraient en Austrivage, dernière ville d'Hautebrande à tomber.
Idrid
Re: [A faire vivre] Austrivage change de mains.
-On devrait aller à la mairie, nan ?
Le tocsin sonnait quand Gibbons releva le visage de dessus un carnet où il gribouillait les commandes de produits étrangers pour le restaurant.
-Fichus zombies, on ne peut pas être en paix avec eux. Qu'ils aillent se faire voir, je n'ai pas peur ! cria t-il à la face d'un des autochtones du coin avec qui il avait monté une sorte de petite milice. Le cuisinier courut dans la cave, sûr de lui et en serrant les poings. 45 secondes plus tard, il remontait, beaucoup moins en aplomb.
-Que se passe t-il, m'sieur Gibbons ? demande le southshorien.
-Je l'ai laissé à Tirisfal, héhéhé... murmura t-il en ricanant. Bon sang, qu'est-ce que je suis idiot. On est perdu !
-De quoi vous, keeeeuuuf, keeeeeuuuf... Le milicien ne pu finir, car pris d'une toux dégoûtante.
Le cuisinier ramassa son hachoir et sans attendre, sauta par la fenêtre de la cuisine alors qu'un gaz verdâtre envahissait l'auberge, pour tomber sur un réprouvé en train de dévorer un cadavre en s'esclaffant. Celui-ci se retourna vers Gibbons et le pointa de son sabre.
-Toi, tu vas mourir... dit-il en fronçant de maigres sourcils épars sur sa face putréfiée.
-C'est ce qu'on va voir, fils de truie ! hurla Gibbons en arrachant les boutons de son gilet, révélant son tabard écarlate. Poussant un cri de rage, il envoya un superbe coup de pied dans les parties du gardeffroi, qui s'écroula sur l'herbe en jurant. Un coup de hachoir bien placé acheva le mort-vivant, et le cuisinier, ne voulant pas mourir, contourna l'auberge vers le port pour se jeter dans l'eau. Alors que de la ville émanait cette fumée immonde et verdâtre et que des cris d'agonies se faisaient entendre, Gaston sortit de l'eau sur une plage non loin et parti vers le lac Lordamere, en compagnie d'autres fuyards.
Le tocsin sonnait quand Gibbons releva le visage de dessus un carnet où il gribouillait les commandes de produits étrangers pour le restaurant.
-Fichus zombies, on ne peut pas être en paix avec eux. Qu'ils aillent se faire voir, je n'ai pas peur ! cria t-il à la face d'un des autochtones du coin avec qui il avait monté une sorte de petite milice. Le cuisinier courut dans la cave, sûr de lui et en serrant les poings. 45 secondes plus tard, il remontait, beaucoup moins en aplomb.
-Que se passe t-il, m'sieur Gibbons ? demande le southshorien.
-Je l'ai laissé à Tirisfal, héhéhé... murmura t-il en ricanant. Bon sang, qu'est-ce que je suis idiot. On est perdu !
-De quoi vous, keeeeuuuf, keeeeeuuuf... Le milicien ne pu finir, car pris d'une toux dégoûtante.
Le cuisinier ramassa son hachoir et sans attendre, sauta par la fenêtre de la cuisine alors qu'un gaz verdâtre envahissait l'auberge, pour tomber sur un réprouvé en train de dévorer un cadavre en s'esclaffant. Celui-ci se retourna vers Gibbons et le pointa de son sabre.
-Toi, tu vas mourir... dit-il en fronçant de maigres sourcils épars sur sa face putréfiée.
-C'est ce qu'on va voir, fils de truie ! hurla Gibbons en arrachant les boutons de son gilet, révélant son tabard écarlate. Poussant un cri de rage, il envoya un superbe coup de pied dans les parties du gardeffroi, qui s'écroula sur l'herbe en jurant. Un coup de hachoir bien placé acheva le mort-vivant, et le cuisinier, ne voulant pas mourir, contourna l'auberge vers le port pour se jeter dans l'eau. Alors que de la ville émanait cette fumée immonde et verdâtre et que des cris d'agonies se faisaient entendre, Gaston sortit de l'eau sur une plage non loin et parti vers le lac Lordamere, en compagnie d'autres fuyards.
Clairvoyant Llorente
Re: [A faire vivre] Austrivage change de mains.
[ HRP ] Ce que tu as fait c'est très bien, je peux également comprendre ce que ça occasionne comme deception quand une scène finit mal. Aussi on en restera sur un "dommage" mais pas de panique, on a tout un nouveau monde pour refaire quelque chose de sympa. Je crois que peu de gens aurait eu l'amabilité de faire çe que tu as fait. Merci Idrid[ /hrp ]
Dent, alla le lendemain sur les restes de l'attaque.... il rencontra vorticus qui constatait aussi les réultats...
" Tiens, c'est bien vous que je pensais trouver ici... "
Vorticus restait là, sans voix... comme "partiellement" satisfait...
" Vous n'êtes pas heureux de notre victoire ? "
Vorticus repondit :
" Certes... un ennemi de moins..."
" Mais un de plus... c'est cela ? " dit Dent repensant aux troubles récents avec les Worgens...
Vorticus partit sans un mot, et Dent essayait de trouver ses mots pour décrire... quoi en fait... maintenant que l'ennemi majeur des réprouvés était tombé, quel était le but d'exister pour notre peuple ? conquérir ? tuer ?
le repos eternel semblait à présent plus délicieux...
Dent, alla le lendemain sur les restes de l'attaque.... il rencontra vorticus qui constatait aussi les réultats...
" Tiens, c'est bien vous que je pensais trouver ici... "
Vorticus restait là, sans voix... comme "partiellement" satisfait...
" Vous n'êtes pas heureux de notre victoire ? "
Vorticus repondit :
" Certes... un ennemi de moins..."
" Mais un de plus... c'est cela ? " dit Dent repensant aux troubles récents avec les Worgens...
Vorticus partit sans un mot, et Dent essayait de trouver ses mots pour décrire... quoi en fait... maintenant que l'ennemi majeur des réprouvés était tombé, quel était le but d'exister pour notre peuple ? conquérir ? tuer ?
le repos eternel semblait à présent plus délicieux...
Knilthas Arlink
Re: [A faire vivre] Austrivage change de mains.
[hrp : En effet, je rejoins les dires de Knilthas en ce point. Beaucoup de gens n'aurait pas eut le cran d'expliquer tout ça en face, et nous avons tout un monde refait à exploiter en rp maintenant. Cependant, comprend bien que mon avis importe peu quand les gens qui ont participé à l'évent sont en rogne, du moins je crois ]
L'assaut préventif :
Le guerrier réprouvé frappa fort de revers et de coups sur le soldat d'Austrivage, qui parvenait à peine à maintenir son bouclier en état. Finalement, l'épuisement aura eut raison de lui, et un un dur coup de lame fendit l'air pour traverser son armure pectorale. Il tomba à terre, ses yeux se rivant vers le ciel, dévoilant son visage jeune et pitoyable de frais puceau de l'horreur.
Le réprouvé se pencha sur le corps encore agonisant.
Il extirpa lentement sa lame, puis se mit à fouler du pied le visage du jeunot. qui mourra sous la terrible et lente étreinte l'asphyxie.
A se moment, le bruit lointains et répété d'un cor se fît entendre. Le réprouvé se releva. L'escarmouche qui faisait rage il y a cinq minutes plus tôt s'était tût. Il n'y avait que des morts et mourants étalés sur le sol, ainsi que le sang chaud qui coulait le long de son épée.
Le son signifiait que l'attaque était terminée. Ses alliés elfes et réprouvés ont quittés le champs de bataille à la hâte, et l'ont oublié dans sa frénésie.
Il devait rejoindre le point de ralliement, mais avant, il porta un dernier regard à Austrivage.
La ville s'étendait au fond d'une petite vallée de collines. Elle précédait le littoral puis la mer.
Le son des mouettes pouvait se faire entendre tout comme le brouhaha des hommes qui se rassemblaient en centre ville.
Sous les deniers rayons du couchant, ils formaient des barricades improvisées. L'élite même formait le dernier carré, se préparant pour ce qui semblait être leur ultime bataille.
Tout semblait lointain. L'eau brillait d'un éclat d'or, et scintillait de mille feux. La quiétude du moment ressemblait à une pâle image du passé.
Puis le vent commença à se lever au nord, faisant bruisser les arbres. Les derniers rayons du soleil s'éclipsèrent et la chaleur du sol se déroba.
Non loin de là, à l'autre extrémité de la ville, le combat faisait toujours rage...
Des réprouvés qui combattaient épaules à épaules la farouche résistance des derniers hommes de Lordearon. Les gardes tombèrent tour à tour, puis quelques non-morts les suivirent.
Le son du cor commençait à percer la sonorité du combat et Vorticus releva la tête vers les collines :
"C'est le cor de la grande armée ! En arrière ! Repliez vous en ordre ! Victoire !"
La troupe marchait à reculons, elle continuait à se battre. Mais l'arrivée soudaine de prêtres de guerre et de leur redoutés sorts de lumière, incita Vorticus à ordonner le replis direct de ses guerriers.
Il pressa ses troupes, vers le point de ralliement. Il se rassemblèrent avec le deuxième groupe d'attaque qui était déjà sur les lieux, puis se replièrent ensemble vers la vieille tour.
Ils patientèrent, il eut en tout trois blessés. Omis un retardataire réprouvé qui accourra quinze minutes après, les deux groupes était au complet. Le bilan était simple. Il avait réussis à démembrer un bonne vingtaine de gardes, et il n'y avait aucuns morts dans leur groupe. L'avant garde d'Austrivage était massacrée, les armes de sièges pourrait désormais faire leur travail sans risques.
Trois heures plus tard, un messager annonçât que la grande armée n'était plus qu'à une lieu.
L'assaut préventif :
Le guerrier réprouvé frappa fort de revers et de coups sur le soldat d'Austrivage, qui parvenait à peine à maintenir son bouclier en état. Finalement, l'épuisement aura eut raison de lui, et un un dur coup de lame fendit l'air pour traverser son armure pectorale. Il tomba à terre, ses yeux se rivant vers le ciel, dévoilant son visage jeune et pitoyable de frais puceau de l'horreur.
Le réprouvé se pencha sur le corps encore agonisant.
Il extirpa lentement sa lame, puis se mit à fouler du pied le visage du jeunot. qui mourra sous la terrible et lente étreinte l'asphyxie.
A se moment, le bruit lointains et répété d'un cor se fît entendre. Le réprouvé se releva. L'escarmouche qui faisait rage il y a cinq minutes plus tôt s'était tût. Il n'y avait que des morts et mourants étalés sur le sol, ainsi que le sang chaud qui coulait le long de son épée.
Le son signifiait que l'attaque était terminée. Ses alliés elfes et réprouvés ont quittés le champs de bataille à la hâte, et l'ont oublié dans sa frénésie.
Il devait rejoindre le point de ralliement, mais avant, il porta un dernier regard à Austrivage.
La ville s'étendait au fond d'une petite vallée de collines. Elle précédait le littoral puis la mer.
Le son des mouettes pouvait se faire entendre tout comme le brouhaha des hommes qui se rassemblaient en centre ville.
Sous les deniers rayons du couchant, ils formaient des barricades improvisées. L'élite même formait le dernier carré, se préparant pour ce qui semblait être leur ultime bataille.
Tout semblait lointain. L'eau brillait d'un éclat d'or, et scintillait de mille feux. La quiétude du moment ressemblait à une pâle image du passé.
Puis le vent commença à se lever au nord, faisant bruisser les arbres. Les derniers rayons du soleil s'éclipsèrent et la chaleur du sol se déroba.
Non loin de là, à l'autre extrémité de la ville, le combat faisait toujours rage...
Des réprouvés qui combattaient épaules à épaules la farouche résistance des derniers hommes de Lordearon. Les gardes tombèrent tour à tour, puis quelques non-morts les suivirent.
Le son du cor commençait à percer la sonorité du combat et Vorticus releva la tête vers les collines :
"C'est le cor de la grande armée ! En arrière ! Repliez vous en ordre ! Victoire !"
La troupe marchait à reculons, elle continuait à se battre. Mais l'arrivée soudaine de prêtres de guerre et de leur redoutés sorts de lumière, incita Vorticus à ordonner le replis direct de ses guerriers.
Il pressa ses troupes, vers le point de ralliement. Il se rassemblèrent avec le deuxième groupe d'attaque qui était déjà sur les lieux, puis se replièrent ensemble vers la vieille tour.
Ils patientèrent, il eut en tout trois blessés. Omis un retardataire réprouvé qui accourra quinze minutes après, les deux groupes était au complet. Le bilan était simple. Il avait réussis à démembrer un bonne vingtaine de gardes, et il n'y avait aucuns morts dans leur groupe. L'avant garde d'Austrivage était massacrée, les armes de sièges pourrait désormais faire leur travail sans risques.
Trois heures plus tard, un messager annonçât que la grande armée n'était plus qu'à une lieu.
Tonerelle/Vorticus- Personnages Joués : Tonerelle
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