La Terre des brumes
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La Terre des brumes
(hrp : Ancien joueur de rp et grâce à plusieurs rp vécus dans l'entente ou dans les conflits, j'ai fait un remake de l'histoire de Fenna...)
Chapitre 1 : Fenna, jeune fille des rues…
Doucement de ma main, je nettoyais la buée de mon miroir…Mon image apparut…je m’observais…
Malgré les traits juvéniles de mon visage, on peut voir dans mes yeux émeraude, une tristesse enfouie mais une grande détermination. Mon maquillage reste très léger. Je ne porte que très peu de bijoux, sauf les boucles d'oreilles dorées se mélangeant à ma chevelure d'ébéne, un bijou offert par mon père.
Malgré mon aspect pauvre, j’essaie d’en prendre soin. Les vêtements que je porte, sont une fabrication artisanale. On me verra que très rarement en robe. Je possède une sacoche rouge accrochée à ma taille, deux dagues avec des liserés rouges sur ma ceinture et une, toute petite cachée dans mes bottes de cuir..... Je vais vous raconter mon histoire....
Il était une fois, dans la vieille ville, une mère de famille et ses sept enfants. Leur père était un guerrier, appartenant au groupe de défenseurs de Quel'Thalas, au service du prince de Kael'thalas, il partit en direction de Quel'Thalas pour prêcher la bonne parole en clamant haut et fort que leur prince les emmènerait vers un avenir meilleur. Après l'attaque du puits par le prince Kael'thalas, corrompu par les énergies gangrenées, cette famille de sept enfants ne revit jamais leur père, Ce qui rendit sa femme totalement dépressive....
Je suis l'ainée des sept enfants et depuis ma jeunesse, l'elfe à la charge de cette famille était moi.Je me prénomme Fenna.
Je n'en voulais pourtant pas à mon père de m'avoir laissé ce fardeau car j'entendais depuis tout petit ses récits a propos des ses nombreuses batailles et que jamais il n'aurait pu s'en passait, il idôlatrait notre prince. Dès mon plus jeune âge, j'ai donc commencé à voler, à marchander et à arnaquer...
Je me suis trouvée certaines compétences de crochetage, de furtivité, et celles-ci m'ont permis de nourrir ma famille pendant deux ans.
Plus j'avançais et plus l'appât du gros gain m'intéressait.
Mais c'est à 60 ans que j'ai connu un échec lors d'un vol qui m'a couté la geôle pour deux mois.
Je n'ai jamais su comment ma famille avait fait sans moi pendant ces deux mois, mais en revanche j'ai compris qu'elle n'avait depuis ce moment plus besoin de moi.
Me voilà errant à la recherche d'un but....Restant non loin de ma famille, leur déposant nourritures et vêtements empruntés à la porte de chez moi sans jamais rentrer.
Equipée d’une petite boîte offerte par mon père adoptif, que je ne pouvais ouvrir qu’à ma majorité, je suis partie m'installer à la lisière d’une forêt ...Là où j'espérais retrouver mon père ou sa stèle....
Mais, en vain, aucun elfe correspondant à la description de mon père n'avait séjourné ici....
Il ne me restait que 5 jours avant d’atteindre ma majorité…..Cette petite boite, posée à côté de ma table de chevet m’intriguait fortement……
En un an, j'ai pu construire un baraquement et l'équiper légèrement, me satisfaisant d'un tronc d'arbre comme table, d'un feu de bois pour cuisiner et d'un lit en paille avec un vulgaire tissu râpé comme couverture...
C'est durant ce temps que j'ai appris à chasser, dépecer et coudre le cuir.
Me voilà errant dans mes plus profondes pensées à la recherche d'un but....Allongée sur mon lit de fortune, les mains croisées sur mon ventre, tournant ma tête à droite, je regardais de ma fenêtre en bois, la faible lueur, transperçant le feuillage épais de cette forêt mystérieuse ....Et de l'autre côté, j'écoutais les chants des oiseaux sauvages et le vent se fracassant sur la roche où sis notre très belle cité, notre fierté elfique...
Mais il me manquait quelque chose, il me fallait voyager, m'épanouir et gagner plus pour ma famille que je voulais voir s'élever dans les classes sociales.
…..je scrutais cette petite boite, si invitante, posée à côté de ma table de chevet.
Pourquoi je devais l'ouvrir à ma majorité ?.....Pourquoi mon père partit ?.....Ogrimmar ? Je l'entends encore me raconter les bienfaits de cette cité :
"«Un jour, on m'a dit que pour aller à Ogrimmar, il fallait offrir son esprit à un arbre, ses rêves à la rivière, et jeter ses espoirs à la mer»"
Cette cité militaire idéale et idyllique, me disait-il, construite aux abords de la mer et entourée de dunes de sable, de montagnes vertigineuses, aussi étouffante que intrigante....
Après avoir vendu les objets volés ou crées, je devais m'offrir un vol vers la capitale orc.
Chapitre 1 : Fenna, jeune fille des rues…
Doucement de ma main, je nettoyais la buée de mon miroir…Mon image apparut…je m’observais…
Malgré les traits juvéniles de mon visage, on peut voir dans mes yeux émeraude, une tristesse enfouie mais une grande détermination. Mon maquillage reste très léger. Je ne porte que très peu de bijoux, sauf les boucles d'oreilles dorées se mélangeant à ma chevelure d'ébéne, un bijou offert par mon père.
Malgré mon aspect pauvre, j’essaie d’en prendre soin. Les vêtements que je porte, sont une fabrication artisanale. On me verra que très rarement en robe. Je possède une sacoche rouge accrochée à ma taille, deux dagues avec des liserés rouges sur ma ceinture et une, toute petite cachée dans mes bottes de cuir..... Je vais vous raconter mon histoire....
Il était une fois, dans la vieille ville, une mère de famille et ses sept enfants. Leur père était un guerrier, appartenant au groupe de défenseurs de Quel'Thalas, au service du prince de Kael'thalas, il partit en direction de Quel'Thalas pour prêcher la bonne parole en clamant haut et fort que leur prince les emmènerait vers un avenir meilleur. Après l'attaque du puits par le prince Kael'thalas, corrompu par les énergies gangrenées, cette famille de sept enfants ne revit jamais leur père, Ce qui rendit sa femme totalement dépressive....
Je suis l'ainée des sept enfants et depuis ma jeunesse, l'elfe à la charge de cette famille était moi.Je me prénomme Fenna.
Je n'en voulais pourtant pas à mon père de m'avoir laissé ce fardeau car j'entendais depuis tout petit ses récits a propos des ses nombreuses batailles et que jamais il n'aurait pu s'en passait, il idôlatrait notre prince. Dès mon plus jeune âge, j'ai donc commencé à voler, à marchander et à arnaquer...
Je me suis trouvée certaines compétences de crochetage, de furtivité, et celles-ci m'ont permis de nourrir ma famille pendant deux ans.
Plus j'avançais et plus l'appât du gros gain m'intéressait.
Mais c'est à 60 ans que j'ai connu un échec lors d'un vol qui m'a couté la geôle pour deux mois.
Je n'ai jamais su comment ma famille avait fait sans moi pendant ces deux mois, mais en revanche j'ai compris qu'elle n'avait depuis ce moment plus besoin de moi.
Me voilà errant à la recherche d'un but....Restant non loin de ma famille, leur déposant nourritures et vêtements empruntés à la porte de chez moi sans jamais rentrer.
Equipée d’une petite boîte offerte par mon père adoptif, que je ne pouvais ouvrir qu’à ma majorité, je suis partie m'installer à la lisière d’une forêt ...Là où j'espérais retrouver mon père ou sa stèle....
Mais, en vain, aucun elfe correspondant à la description de mon père n'avait séjourné ici....
Il ne me restait que 5 jours avant d’atteindre ma majorité…..Cette petite boite, posée à côté de ma table de chevet m’intriguait fortement……
En un an, j'ai pu construire un baraquement et l'équiper légèrement, me satisfaisant d'un tronc d'arbre comme table, d'un feu de bois pour cuisiner et d'un lit en paille avec un vulgaire tissu râpé comme couverture...
C'est durant ce temps que j'ai appris à chasser, dépecer et coudre le cuir.
Me voilà errant dans mes plus profondes pensées à la recherche d'un but....Allongée sur mon lit de fortune, les mains croisées sur mon ventre, tournant ma tête à droite, je regardais de ma fenêtre en bois, la faible lueur, transperçant le feuillage épais de cette forêt mystérieuse ....Et de l'autre côté, j'écoutais les chants des oiseaux sauvages et le vent se fracassant sur la roche où sis notre très belle cité, notre fierté elfique...
Mais il me manquait quelque chose, il me fallait voyager, m'épanouir et gagner plus pour ma famille que je voulais voir s'élever dans les classes sociales.
…..je scrutais cette petite boite, si invitante, posée à côté de ma table de chevet.
Pourquoi je devais l'ouvrir à ma majorité ?.....Pourquoi mon père partit ?.....Ogrimmar ? Je l'entends encore me raconter les bienfaits de cette cité :
"«Un jour, on m'a dit que pour aller à Ogrimmar, il fallait offrir son esprit à un arbre, ses rêves à la rivière, et jeter ses espoirs à la mer»"
Cette cité militaire idéale et idyllique, me disait-il, construite aux abords de la mer et entourée de dunes de sable, de montagnes vertigineuses, aussi étouffante que intrigante....
Après avoir vendu les objets volés ou crées, je devais m'offrir un vol vers la capitale orc.
Dernière édition par Louana, la conteuse le Mar 11 Sep 2012, 13:41, édité 1 fois
Louana, la conteuse
Re: La Terre des brumes
Chapitre 2 : le choix
Au moment de mon départ, un bruit de pas hésitants m'interpella...Cette odeur de poisson fraîchement pêché, grillé sur un feu de bois me sortit de mes songes en sursaut....
Etait-ce mon imagination ?
Je me souvenais des heures de formation que je fis avec Rubis et les Mercenaires....Des heures, des minutes à observer, écouter, analyser l'environnement dans lequel je marchais paisiblement.....On me disait toujours la forêt et la mer se lit comme un livre...
Mes simples oreilles d'elfe frétillaient, écoutant chaque petit bruit inhabituel, humant l'air iodé et l'air forestier...
Mon instinct ne pouvait pas se tromper....Quelqu'un avançait avec assurance ....
Mon doigt rempli de terre argileuse, caressa mon visage...
Ce geste expliquait-il un simple réflexe de survie ou l'appréhension de rencontrer à la lisière d'autres êtres vivants....
Je devais aller voir....
J'enfilai ma vieille tenue de cuir, m'équipant de mes dagues, me badigeonnant de terre pour camoufler toute odeur....
Arrivée près de ma porte artisanale, je pris ce petit paquet....
Qui sait ? Serrant la boite, je ne rentrerai peut être jamais....
Je la posais délicatement dans mon sac à dos...Une brise fraîche releva ma couverture, laissant apparaître un parchemin....
Le palpitant rapide....je le saisis, intriguée...
Qui avait pu égarer ce parchemin ? Qui était rentrer chez moi ?
Empoignant ce parchemin sans le regarder, je fus prise d'un souffle soudain....Mon esprit s'affolait....Les questions se chamboulaient....
Quelqu'un est rentré ici sans que je m'en aperçoive....Mais qui ? Comment ?....
Je lâchai ce parchemin me saisissant la tête pour la secouer...Mes yeux se fermèrent, essayant de trouver le calme....
Sur le sol jonchait le parchemin.....Sur le parchemin était inscrit un itinéraire....
Je le dévisageais...le regardais....quand tout à coup, je vis cette petite lettre qui apparaissait à la lumière de jour....
Je saisis l'objet...Je me rapprochais de ma bougie fraîchement allumée...Le parchemin tendu, je vis un mot... une phrase ...un texte....
Je ne connaissais pas le langage utilisé pour ce texte….çà semblait être un dialecte ancien....
Je compris juste par le dessin que c’était une carte de la Côte oubliée….et que sur chaque endroit stratégique de la carte se trouvait une croix rouge et un mot….
Je regardais le parchemin avec assistance…si bien que mes pensées retournèrent en arrière pour s’arrêter à ce fameux jour….lors d’une mission….Lorsque....
« Lorsque qu’une missive arriva …aux portes de ce grand château, inconnu et à l'aspect abandonné…….Dans un fracas, cette porte s'ouvrit...J’étais cachée non loin de cette grande porte….un contrat de plusieurs pièces d’or, d’après mon patron…Je vis une main d'un blanc inquiétant apparaître...
Cette main ramassa ce bout de parchemin tombé par inadvertance... Les sentinelles désertèrent leur poste pour répondre à ce message...
La porte sous un grincement sourd se referma....Discrètement, j’eus juste le temps de me faufiler à l’intérieur….
J’observais…j’analysais…
Derrière cette grande porte, un long couloir de marbre était... Les pas de la silhouette, tenant le parchemin, résonnait...
A pas de velours, je suivais ma proie…
Cette résonance était certainement due aux murs froids...et à un manque de vie...Ces murs d'un noir ténébreux laissaient présager d'une phobie de la lumière...
Cachée derrière une colonne, je la fixais....
Elle rentra dans une pièce... Seule une grande table en bois ancien et les chaises assorties, une bibliothèque, une cheminée ancienne au foyer pierreux occupaient cette grande salle immense...Elle posa le parchemin bien à plat et se mit à le lire...
Un sourire maléfique sur ses lèvres naissait....Les yeux de cette kaldorei, aux cheveux blancs s'illuminèrent...Elle se précipita dans un vieux meuble et en ouvrit un tiroir.... Son sourire, rayonna... du tiroir, elle en sorti un coffret poussiéreux...
Etait-ce l’objet de mon contrat ?
Elle le posa délicatement sur la table et l'ouvrit... Une poignée d'épée à la lame brisée y était déposé, ainsi qu'une enveloppe...
C’était bien cet objet….et c’était bien cette personne que…je devais…tuer….
Elle brandit l'épée brisée et d'une voix ténébreuse cria....
« Tremblés pauvres mortels. Que Les cauchemars envahissent vos rêves.... et la lumière s'éclipse, laissant place aux ombres de la nuit....Le règne d….»
Sans réfléchir, je me jetais sur elle pour l’assommer…Elle ne put finir sa phrase…Avec rapidité, je me saisis de l’épée brisée, la posant délicatement dans sa boite et je regardais l’enveloppe….
Le cachet de l'enveloppe à l'odeur trop sainte pour notre elfe représentait une pyramide. Je la décachetais des bouts des doigts. Une écriture ancienne et penchée...apparaissait…. »
La porte de mon baraquement claqua si fort que je sursautais…secouant la tête…me ramenant à la réalité...
Je relie les quelques mots sur le parchemin…C’est cela…oui….cette langue est Kaldoreï ….
Je serrais ce parchemin, le chiffonnant...Que devais-je faire ?
Indécise, je regardais à droite...cette forêt que mon père traversa, cette capitale orc si mystérieuse, si intrigante, le souvenir de mon père, le jour où tendrement je pourrais le serrer....A gauche ma patrie, ma cité....Ces chants résonnant comme une douce caresse maternelle....Mon cœur palpitait...les yeux fermés, je réfléchissais...
Tout à coup, une petite piqûre venant du parchemin que je serrais me rappela à l'ordre...Une petite goutte de sang s'écoula sur la feuille jaunie....je la regardais....
C'est cela...oui, je devais connaitre la signification de ce court texte et pour cela je connaissais la personne idéale....
Saisissant mon sac ,déterminée, je rassemblais quelques affaires, en prenant soin de ne rien oublier...je fermais la porte....Dernier coup d'oeil à la forêt, un sourire aux lèvres, je lui fis un signe de tête, indiquant que sa traversée n'était que partie remise.....J'enfilais ma grande cape noire et couvrit mes cheveux d'ébéne de ma capuche....Je devais aller sur la côte.
Au moment de mon départ, un bruit de pas hésitants m'interpella...Cette odeur de poisson fraîchement pêché, grillé sur un feu de bois me sortit de mes songes en sursaut....
Etait-ce mon imagination ?
Je me souvenais des heures de formation que je fis avec Rubis et les Mercenaires....Des heures, des minutes à observer, écouter, analyser l'environnement dans lequel je marchais paisiblement.....On me disait toujours la forêt et la mer se lit comme un livre...
Mes simples oreilles d'elfe frétillaient, écoutant chaque petit bruit inhabituel, humant l'air iodé et l'air forestier...
Mon instinct ne pouvait pas se tromper....Quelqu'un avançait avec assurance ....
Mon doigt rempli de terre argileuse, caressa mon visage...
Ce geste expliquait-il un simple réflexe de survie ou l'appréhension de rencontrer à la lisière d'autres êtres vivants....
Je devais aller voir....
J'enfilai ma vieille tenue de cuir, m'équipant de mes dagues, me badigeonnant de terre pour camoufler toute odeur....
Arrivée près de ma porte artisanale, je pris ce petit paquet....
Qui sait ? Serrant la boite, je ne rentrerai peut être jamais....
Je la posais délicatement dans mon sac à dos...Une brise fraîche releva ma couverture, laissant apparaître un parchemin....
Le palpitant rapide....je le saisis, intriguée...
Qui avait pu égarer ce parchemin ? Qui était rentrer chez moi ?
Empoignant ce parchemin sans le regarder, je fus prise d'un souffle soudain....Mon esprit s'affolait....Les questions se chamboulaient....
Quelqu'un est rentré ici sans que je m'en aperçoive....Mais qui ? Comment ?....
Je lâchai ce parchemin me saisissant la tête pour la secouer...Mes yeux se fermèrent, essayant de trouver le calme....
Sur le sol jonchait le parchemin.....Sur le parchemin était inscrit un itinéraire....
Je le dévisageais...le regardais....quand tout à coup, je vis cette petite lettre qui apparaissait à la lumière de jour....
Je saisis l'objet...Je me rapprochais de ma bougie fraîchement allumée...Le parchemin tendu, je vis un mot... une phrase ...un texte....
Je ne connaissais pas le langage utilisé pour ce texte….çà semblait être un dialecte ancien....
Je compris juste par le dessin que c’était une carte de la Côte oubliée….et que sur chaque endroit stratégique de la carte se trouvait une croix rouge et un mot….
Je regardais le parchemin avec assistance…si bien que mes pensées retournèrent en arrière pour s’arrêter à ce fameux jour….lors d’une mission….Lorsque....
« Lorsque qu’une missive arriva …aux portes de ce grand château, inconnu et à l'aspect abandonné…….Dans un fracas, cette porte s'ouvrit...J’étais cachée non loin de cette grande porte….un contrat de plusieurs pièces d’or, d’après mon patron…Je vis une main d'un blanc inquiétant apparaître...
Cette main ramassa ce bout de parchemin tombé par inadvertance... Les sentinelles désertèrent leur poste pour répondre à ce message...
La porte sous un grincement sourd se referma....Discrètement, j’eus juste le temps de me faufiler à l’intérieur….
J’observais…j’analysais…
Derrière cette grande porte, un long couloir de marbre était... Les pas de la silhouette, tenant le parchemin, résonnait...
A pas de velours, je suivais ma proie…
Cette résonance était certainement due aux murs froids...et à un manque de vie...Ces murs d'un noir ténébreux laissaient présager d'une phobie de la lumière...
Cachée derrière une colonne, je la fixais....
Elle rentra dans une pièce... Seule une grande table en bois ancien et les chaises assorties, une bibliothèque, une cheminée ancienne au foyer pierreux occupaient cette grande salle immense...Elle posa le parchemin bien à plat et se mit à le lire...
Un sourire maléfique sur ses lèvres naissait....Les yeux de cette kaldorei, aux cheveux blancs s'illuminèrent...Elle se précipita dans un vieux meuble et en ouvrit un tiroir.... Son sourire, rayonna... du tiroir, elle en sorti un coffret poussiéreux...
Etait-ce l’objet de mon contrat ?
Elle le posa délicatement sur la table et l'ouvrit... Une poignée d'épée à la lame brisée y était déposé, ainsi qu'une enveloppe...
C’était bien cet objet….et c’était bien cette personne que…je devais…tuer….
Elle brandit l'épée brisée et d'une voix ténébreuse cria....
« Tremblés pauvres mortels. Que Les cauchemars envahissent vos rêves.... et la lumière s'éclipse, laissant place aux ombres de la nuit....Le règne d….»
Sans réfléchir, je me jetais sur elle pour l’assommer…Elle ne put finir sa phrase…Avec rapidité, je me saisis de l’épée brisée, la posant délicatement dans sa boite et je regardais l’enveloppe….
Le cachet de l'enveloppe à l'odeur trop sainte pour notre elfe représentait une pyramide. Je la décachetais des bouts des doigts. Une écriture ancienne et penchée...apparaissait…. »
La porte de mon baraquement claqua si fort que je sursautais…secouant la tête…me ramenant à la réalité...
Je relie les quelques mots sur le parchemin…C’est cela…oui….cette langue est Kaldoreï ….
Je serrais ce parchemin, le chiffonnant...Que devais-je faire ?
Indécise, je regardais à droite...cette forêt que mon père traversa, cette capitale orc si mystérieuse, si intrigante, le souvenir de mon père, le jour où tendrement je pourrais le serrer....A gauche ma patrie, ma cité....Ces chants résonnant comme une douce caresse maternelle....Mon cœur palpitait...les yeux fermés, je réfléchissais...
Tout à coup, une petite piqûre venant du parchemin que je serrais me rappela à l'ordre...Une petite goutte de sang s'écoula sur la feuille jaunie....je la regardais....
C'est cela...oui, je devais connaitre la signification de ce court texte et pour cela je connaissais la personne idéale....
Saisissant mon sac ,déterminée, je rassemblais quelques affaires, en prenant soin de ne rien oublier...je fermais la porte....Dernier coup d'oeil à la forêt, un sourire aux lèvres, je lui fis un signe de tête, indiquant que sa traversée n'était que partie remise.....J'enfilais ma grande cape noire et couvrit mes cheveux d'ébéne de ma capuche....Je devais aller sur la côte.
Louana, la conteuse
Re: La Terre des brumes
Oh que oui je connaissais la personne idéale.....
D'un pas décidé, je regardais droit devant moi, je me souvenais de cette rencontre....et de cette phrase :
"Il peut être dangereux d’arrêter son apprentissage avant qu’il ne soit terminé."
"Mon ami était un Voleur, mi elfe, mi humain, originaire de Shattrah. ...IL grandit au milieu des mécanismes étranges de la contrebande marinière : son père était en effet le plus grand pêcheur et fournisseur de poissons, officiellement, mais l'un des plus grands fournisseurs de perles, officieusement.
Sa mère, morte en couche, le père décida d'emmener son fils loin des grandes villes. Les trolls accueillirent Linos et son père comme un membre de leur famille. En échange, le père de Linos leur apprirent tous les secrets d'un bon troc, continuant son trafic de perles de culture dont ce pays regorgeait.
Bon élève à l’école du village, sa fascination pour les mécaniques de précision l’amenèrent assez tôt à s’intéresser aux serrures de tout genre...
N’ayant pas de passion particulière pour le poisson, il devint rapidement et secrètement l’énigme des villages avoisinants le "fantôme", pillant sans vergogne les produits les plus inattendus chez les habitants, par simple amusement.
IL développa une très grande maitrise de la furtivité, du maniement des dagues, une connaissance prononcée de l'environnement...
Il aimait se cultiver, n’ayant pas ce souci pour se procurer de la lecture, et le voilà rapidement plus érudit que la moyenne des villageois.
Il prit alors conscience de l’ennui profond qui régnait à longueur d’année dans ce hameau côtier pourtant prospère.
Voyant que ses voisins et ses frères commencèrent à le regarder bizarrement (...avoir de l'argent toujours pleins les poches sans travailler... ça fait jaser) il décida de partir sur les chemins, avec dans l’escarcelle un petit magot récolté sur la vente d’objets volés dans un village voisin.
Il trouva des petits boulots à droite à gauche. Puis, il décida de payer de sa poche les cours d’un maître voleur dans la capital orc....
Après quelques mois d’apprentissage, il décida d’arrêter les cours et s’estima prêt à suivre une carrière de voleur professionnel. Il négligea pour cela toute la partie concernant les serrures et objets piégés par magie, ce qui bien sûr, n’était pas une très bonne idée.
Il avait pour habitude de se cacher dans un recoin sombre de la taverne locale, c'est là qu'il surprit la conversation d’un type encapuchonné avec un jeune paysan costaud et chevelu, à propos d’une somme rondelette, de batailles et de maléfices. Il suivit alors l’individu mystérieux, et l’aborda pour lui proposer ses services de voleur... son culot et sa discrétion semblèrent plaire au commanditaire qui l’engagea sans discuter.
La mission accomplie, linos et le commanditaire rentrèrent avec une grosse somme d'argent. Ils sympathisèrent et accomplirent un bon nombre de petits vols. Jusqu’au jour, où une mission, beaucoup plus périlleuse lui coûta la geôle...."
C'est là qu'on se rencontra et que l'on sympathisa...
D'un pas décidé, je regardais droit devant moi, je me souvenais de cette rencontre....et de cette phrase :
"Il peut être dangereux d’arrêter son apprentissage avant qu’il ne soit terminé."
"Mon ami était un Voleur, mi elfe, mi humain, originaire de Shattrah. ...IL grandit au milieu des mécanismes étranges de la contrebande marinière : son père était en effet le plus grand pêcheur et fournisseur de poissons, officiellement, mais l'un des plus grands fournisseurs de perles, officieusement.
Sa mère, morte en couche, le père décida d'emmener son fils loin des grandes villes. Les trolls accueillirent Linos et son père comme un membre de leur famille. En échange, le père de Linos leur apprirent tous les secrets d'un bon troc, continuant son trafic de perles de culture dont ce pays regorgeait.
Bon élève à l’école du village, sa fascination pour les mécaniques de précision l’amenèrent assez tôt à s’intéresser aux serrures de tout genre...
N’ayant pas de passion particulière pour le poisson, il devint rapidement et secrètement l’énigme des villages avoisinants le "fantôme", pillant sans vergogne les produits les plus inattendus chez les habitants, par simple amusement.
IL développa une très grande maitrise de la furtivité, du maniement des dagues, une connaissance prononcée de l'environnement...
Il aimait se cultiver, n’ayant pas ce souci pour se procurer de la lecture, et le voilà rapidement plus érudit que la moyenne des villageois.
Il prit alors conscience de l’ennui profond qui régnait à longueur d’année dans ce hameau côtier pourtant prospère.
Voyant que ses voisins et ses frères commencèrent à le regarder bizarrement (...avoir de l'argent toujours pleins les poches sans travailler... ça fait jaser) il décida de partir sur les chemins, avec dans l’escarcelle un petit magot récolté sur la vente d’objets volés dans un village voisin.
Il trouva des petits boulots à droite à gauche. Puis, il décida de payer de sa poche les cours d’un maître voleur dans la capital orc....
Après quelques mois d’apprentissage, il décida d’arrêter les cours et s’estima prêt à suivre une carrière de voleur professionnel. Il négligea pour cela toute la partie concernant les serrures et objets piégés par magie, ce qui bien sûr, n’était pas une très bonne idée.
Il avait pour habitude de se cacher dans un recoin sombre de la taverne locale, c'est là qu'il surprit la conversation d’un type encapuchonné avec un jeune paysan costaud et chevelu, à propos d’une somme rondelette, de batailles et de maléfices. Il suivit alors l’individu mystérieux, et l’aborda pour lui proposer ses services de voleur... son culot et sa discrétion semblèrent plaire au commanditaire qui l’engagea sans discuter.
La mission accomplie, linos et le commanditaire rentrèrent avec une grosse somme d'argent. Ils sympathisèrent et accomplirent un bon nombre de petits vols. Jusqu’au jour, où une mission, beaucoup plus périlleuse lui coûta la geôle...."
C'est là qu'on se rencontra et que l'on sympathisa...
Louana, la conteuse
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