Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
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Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
Le cachot dans lequel on l'avait mis était plutot propre, pas comme ceux qu'il avait pu voir au fil de ses "voyages". L'Asylum recelait de pièces toutes plus lugubre les unes que les autres.
Buzzly posa sa tête sur le matelas en bois et ses pieds sur le coussin de pailles. Le haut plafond sombre se dévoila lorsqu'un gardien passa avec sa bougie et fit coulisser le portillon sur la porte.
L'assiette traversa l'ouverture et son contenu se perdit dans la pièce.
Buzzly attendait, encore et encore. Il n'était pas partit depuis longtemps, sa derniere expedition au dehors remontait à quelques années maintenant. Peut être n'en était il plus capable. Il songea alors à l'ennui qui viendrait le titiller désormais. Il ferma les yeux.
Un regard passa par la fente de la porte puis le portillon fut refermé. Le claquement lourd et sec se mêla à un autre, plus étrange.
Buzzly rouvrit les yeux. Une chaleur intenable le fit grimacé, puis les flammes autour lui indiquèrent le danger imminent. Sa moustache commenca a prendre feu. Le gnome s'évertua à l'éteindre, puis ce fut sa robe qui prit les flammes. Un bruit sec et sourd étouffa les crépitements.
Comme on éteint un feu, Buzzly se retrouva dans une fontaine. Soulagé de ne plus être en proie aux flammes, Il se laissa tomber contre le rebord de la fontaine. Il l'était, soulagé. Ses expéditions allaient pouvoir reprendre. Et pas seulement dans l'Asylum.
Buzzly posa sa tête sur le matelas en bois et ses pieds sur le coussin de pailles. Le haut plafond sombre se dévoila lorsqu'un gardien passa avec sa bougie et fit coulisser le portillon sur la porte.
L'assiette traversa l'ouverture et son contenu se perdit dans la pièce.
Buzzly attendait, encore et encore. Il n'était pas partit depuis longtemps, sa derniere expedition au dehors remontait à quelques années maintenant. Peut être n'en était il plus capable. Il songea alors à l'ennui qui viendrait le titiller désormais. Il ferma les yeux.
Un regard passa par la fente de la porte puis le portillon fut refermé. Le claquement lourd et sec se mêla à un autre, plus étrange.
Buzzly rouvrit les yeux. Une chaleur intenable le fit grimacé, puis les flammes autour lui indiquèrent le danger imminent. Sa moustache commenca a prendre feu. Le gnome s'évertua à l'éteindre, puis ce fut sa robe qui prit les flammes. Un bruit sec et sourd étouffa les crépitements.
Comme on éteint un feu, Buzzly se retrouva dans une fontaine. Soulagé de ne plus être en proie aux flammes, Il se laissa tomber contre le rebord de la fontaine. Il l'était, soulagé. Ses expéditions allaient pouvoir reprendre. Et pas seulement dans l'Asylum.
Dernière édition par Dohgrel le Mer 07 Jan 2009, 23:19, édité 1 fois
Ralek Olmessa
Re: Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
C'était pas gagné, il faisait un froid de canard. Buzzly ramassa la robe sur le corps inanimé face à lui. La taille était convenable. Ce n'était pas de la couture pour gnome ou pour nain, mais ça irait pour le moment.
Le gnome se mit a siffler en entamant son travail matinal. A grande brassée de neige, il ensevelit le corps de la jeune enfant. Il n'y aura surement personne pour venir fouiner dans ce coin. Que des arbres, de la neige et des montagnes. Bien un pays de nain ça, Buzzly repensa à ces mots durant tout le reste de la matinée.
En fouillant dans la robe il put y trouver un morceau de papier plié en quatre. Il ne fit aucun doute à ses yeux que ce papier était à lui désormais.
Le message l'était surement aussi. La lecture lui prit un peu de temps, ressemblant plus au déchiffrage qu'a la simple et banale lecture.
Finalement il arriva à trouver ce qui était rédigé. L'écriture hésitante, et l'encre de bon marché avait eu raison de ce torchon.
" Marie a dis que tu m'émés bien. Moi aussi je t'éme bien. Ya dé biscuit a la mézon. Si tu veu tu peu venir en prendre plein. Maman di que sé rien que pour moi, mé je veu bien que t'en prènne.
signé Marcus"
La tache noire fit grimacer le gnome. On aurait dit une belle fiente de volaille, une volaille des bas fonds de Gnomeregan.
Finalement Buzzly se mis en marche. C'est la bas qu'il allait, Gnomeregan, la belle capitale gnome. Malheureusement pour lui, son sens de l'orientation était aussi développé que celui d'un écrou. Il se retrouva alors à gambader dans les rues de Forgefer. Et les nains devinrent tantot des nains, tantot des troggs, et tantot de gros caramel mou succulent.
Aucun passant ne fut épargné, Buzzly cracha et pesta. Il eu même le vice de se soulagé sur une représentante du cercle sert à rien.
Et quand cette derniere eu le malheureux réflexe d'appeler la garde, Buzzly lui sauta à la figure et lui planta deux doigts boudinés dans les yeux. Sans tarder il prit la fuite et se réfugia dans une caverne humide et sombre.
Les gardes passèrent et repassèrent mais rien n'y fit, Buzzly avait disparu.
Au loin dans les montagnes, un écho s'échappa, alors que l'amas de neige dévalait la piste. Un court instant on put apercevoir une ombre violette tomber dans la déferlante, puis disparaitre sous l'épaisse couche de neige.
Le gnome se mit a siffler en entamant son travail matinal. A grande brassée de neige, il ensevelit le corps de la jeune enfant. Il n'y aura surement personne pour venir fouiner dans ce coin. Que des arbres, de la neige et des montagnes. Bien un pays de nain ça, Buzzly repensa à ces mots durant tout le reste de la matinée.
En fouillant dans la robe il put y trouver un morceau de papier plié en quatre. Il ne fit aucun doute à ses yeux que ce papier était à lui désormais.
Le message l'était surement aussi. La lecture lui prit un peu de temps, ressemblant plus au déchiffrage qu'a la simple et banale lecture.
Finalement il arriva à trouver ce qui était rédigé. L'écriture hésitante, et l'encre de bon marché avait eu raison de ce torchon.
" Marie a dis que tu m'émés bien. Moi aussi je t'éme bien. Ya dé biscuit a la mézon. Si tu veu tu peu venir en prendre plein. Maman di que sé rien que pour moi, mé je veu bien que t'en prènne.
signé Marcus"
La tache noire fit grimacer le gnome. On aurait dit une belle fiente de volaille, une volaille des bas fonds de Gnomeregan.
Finalement Buzzly se mis en marche. C'est la bas qu'il allait, Gnomeregan, la belle capitale gnome. Malheureusement pour lui, son sens de l'orientation était aussi développé que celui d'un écrou. Il se retrouva alors à gambader dans les rues de Forgefer. Et les nains devinrent tantot des nains, tantot des troggs, et tantot de gros caramel mou succulent.
Aucun passant ne fut épargné, Buzzly cracha et pesta. Il eu même le vice de se soulagé sur une représentante du cercle sert à rien.
Et quand cette derniere eu le malheureux réflexe d'appeler la garde, Buzzly lui sauta à la figure et lui planta deux doigts boudinés dans les yeux. Sans tarder il prit la fuite et se réfugia dans une caverne humide et sombre.
Les gardes passèrent et repassèrent mais rien n'y fit, Buzzly avait disparu.
Au loin dans les montagnes, un écho s'échappa, alors que l'amas de neige dévalait la piste. Un court instant on put apercevoir une ombre violette tomber dans la déferlante, puis disparaitre sous l'épaisse couche de neige.
Ralek Olmessa
Re: Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
" Vous me devez 2 belles pièces d'or ! Pas moins. "
" Quoi ?! Vous aviez dit qu'une seule suffirait, j'en ai amené q'une. "
" Ca suffit plus, les prix ont changés. C'est deux maintenant. "
" Mais j'ai pas ça sur moi. "
" Alors faudra qu't'expliques ça au patron...."
Un joli contraste, Le blanc imaculé qui venait de se déverser dans la ruelle sombre des bas fonds d'Hurlevent. La saison des neiges venait de passer, mais pas ici apparemment. A moins que...
Une petite silhouette surgit de sous le tas blanc. Elle gigota la tête et fit tomber la neige qui la recouvrait, puis sans que cet incident ne l'ai perturbé, elle se releva et quitta les lieux, un air sifflotant la suivant.
Personne n'eut vent de cette coulée exceptionnelle. La chaleur fit rapidement le ménage dans la ruelle. Au pire on aurait put croire à une inondation. Une goutière cassée aurait fait autant de dégats. En tout cas les passants n'y firent pas attention, les deux cadavres par contre attiraient tout les types de vautours.
Ceux là c'était juste un réglement de compte pour la Garde et les citoyens. Un fait d'Hiver en somme.
A deux rues plus bas, une silhouette passa une porte. Une grande porte par rapport à elle, remarqua un garde qui patrouillait là. Surement une petite fille, avec une jolie robe de petite fille.
Dans la taverne s'étaient l'effervescence, l'heure ou tous viennent se rinçer le gosier, fermiers, ouvriers, aventuriers, criminels, gardes ou bien encore badauts de tout genres.
Le tavernier ne fit pas plus attention que ça à la silhouette qui gambada de table en table, vidant les choppes discretement. Jusqu'a ce qu'un client ne l'attrape.
" Espèce de petite peste, touche à tes fesses. "
Deux doigts boudinés bondirent de l'ombre pour finir leur course dans les yeux du braillard.
Un Hurlement perça le vacarme alentour, Puis des jurons suivirent et enfin les bruits de pas d'un fuyard, avec une foulée de petite fille. Finalement un claquement sec et sourd.
Puis plus rien. Un silence de mort.
Un silence de dix mètres de profondeur sous la surface de l'eau.
La silhouette ouvrit les yeux. Toujours aussi sombre les endroits où elle allait.
Celui là était différent. Sombre et clair à la fois. Pas tout le temps en fait.
Un poisson fila sous ses yeux. La silhouette voulut pester quelques mots, jusqu'a ce que l'eau s'infiltre dans sa bouche.
Puis elle fila comme une flèche à travers les courants.
Un vacarme assourdissant prit place au moment où sa tête perça la surface. Et enfin la silhouette eut peur.
Une tempête enragée animait la mer et pas une seule terre à l'horizon.
" Foutu trogg, ils ont foutu quoi encore... "
Puis de nouveau ce claquement sec et sourd, et l'eau se calma. Enfin pas vraiment la même eau. Même si l'eau est la même partout.
Non ce qui avait changer, s'était plutot le ciel. Il faisait toujours aussi sombre. Mais le ciel avait l'air plus... solide.
Encore cette caverne. La silhouette ricana puis rejoignit le bord du lac.
" Je suis revenu, enfin dans ma belle Gnomeregan. "
Un nain non loin observa un petit gnome qui hurla. Fronçant les sourcils, il s'interrogea sur les facultés mentale du gnome. Et le mot Fou traversa son esprit en un rien de temps.
" Quoi ?! Vous aviez dit qu'une seule suffirait, j'en ai amené q'une. "
" Ca suffit plus, les prix ont changés. C'est deux maintenant. "
" Mais j'ai pas ça sur moi. "
" Alors faudra qu't'expliques ça au patron...."
Un joli contraste, Le blanc imaculé qui venait de se déverser dans la ruelle sombre des bas fonds d'Hurlevent. La saison des neiges venait de passer, mais pas ici apparemment. A moins que...
Une petite silhouette surgit de sous le tas blanc. Elle gigota la tête et fit tomber la neige qui la recouvrait, puis sans que cet incident ne l'ai perturbé, elle se releva et quitta les lieux, un air sifflotant la suivant.
Personne n'eut vent de cette coulée exceptionnelle. La chaleur fit rapidement le ménage dans la ruelle. Au pire on aurait put croire à une inondation. Une goutière cassée aurait fait autant de dégats. En tout cas les passants n'y firent pas attention, les deux cadavres par contre attiraient tout les types de vautours.
Ceux là c'était juste un réglement de compte pour la Garde et les citoyens. Un fait d'Hiver en somme.
A deux rues plus bas, une silhouette passa une porte. Une grande porte par rapport à elle, remarqua un garde qui patrouillait là. Surement une petite fille, avec une jolie robe de petite fille.
Dans la taverne s'étaient l'effervescence, l'heure ou tous viennent se rinçer le gosier, fermiers, ouvriers, aventuriers, criminels, gardes ou bien encore badauts de tout genres.
Le tavernier ne fit pas plus attention que ça à la silhouette qui gambada de table en table, vidant les choppes discretement. Jusqu'a ce qu'un client ne l'attrape.
" Espèce de petite peste, touche à tes fesses. "
Deux doigts boudinés bondirent de l'ombre pour finir leur course dans les yeux du braillard.
Un Hurlement perça le vacarme alentour, Puis des jurons suivirent et enfin les bruits de pas d'un fuyard, avec une foulée de petite fille. Finalement un claquement sec et sourd.
Puis plus rien. Un silence de mort.
Un silence de dix mètres de profondeur sous la surface de l'eau.
La silhouette ouvrit les yeux. Toujours aussi sombre les endroits où elle allait.
Celui là était différent. Sombre et clair à la fois. Pas tout le temps en fait.
Un poisson fila sous ses yeux. La silhouette voulut pester quelques mots, jusqu'a ce que l'eau s'infiltre dans sa bouche.
Puis elle fila comme une flèche à travers les courants.
Un vacarme assourdissant prit place au moment où sa tête perça la surface. Et enfin la silhouette eut peur.
Une tempête enragée animait la mer et pas une seule terre à l'horizon.
" Foutu trogg, ils ont foutu quoi encore... "
Puis de nouveau ce claquement sec et sourd, et l'eau se calma. Enfin pas vraiment la même eau. Même si l'eau est la même partout.
Non ce qui avait changer, s'était plutot le ciel. Il faisait toujours aussi sombre. Mais le ciel avait l'air plus... solide.
Encore cette caverne. La silhouette ricana puis rejoignit le bord du lac.
" Je suis revenu, enfin dans ma belle Gnomeregan. "
Un nain non loin observa un petit gnome qui hurla. Fronçant les sourcils, il s'interrogea sur les facultés mentale du gnome. Et le mot Fou traversa son esprit en un rien de temps.
Ralek Olmessa
Re: Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
Encore dans ce trou. Il y était encore revenu. Dans son for intérieur le gnome jubila en pensant au carnet d'évasion que le directeur pouvait tenir, si toutefois il s'afférait à rédiger autant de paperasses.
Même lui, le gnome éclipse, ne savait plus le nombre de ses tentatives d'évasion réussies, sans qu'il ne les ai voulut. Voir le directeur gromeller lui donnait une satisfaction incroyablement satisfaisante. Pas de doutes il jubilerait encore.
Un chevalier et une petite mage, rien que ça. Il avait fait mieux. Un contingent. Une milice. Une armada... ou pas.
Deux trois badauts le poursuivant serait devenu facilement une horde aux yeux du génial Buzzly.
Il ramolissait et le sachant son bonheur disparut bien vite.
Combien de "saut" faudrait il pour pouvoir ressortir de là. Mais surtout, combien de temps devrait il attendre avant qu'un seul ne se produise.
Son avocat tambourina sur le pavé de la cellule, dans son assiette de bois et sa mayonnaise pas très fraîche. La petite fenêtre sur la porte s'ouvrit et se referma aussi sec. Ah qu'il aimerait faire passer ses deux petits doigts boudinés au moment où le regard passerait dans le petit rectangle. Il lécha ses deux doigts préférés et le goût salé envahit sa bouche. Il suça les deux doigts un bon quart d'heure, jusqu'à ce que le gout disparaisse.
" Foutu Trogg... pestiférés... Pas moi, pas le grand. Thermozine ! " Il leva les bras au plafond comme pour accompagner ses paroles.
" Ta gueule ! " Lui répondit le mur de droite.
" Ferme là ! " lui répondit celui de gauche.
" ... " Lui répondit la porte. Si seulement elle avait eu le don de la parole.
Il se jeta sur son repas. Dévorant avec envie son avocat. Gardant le silence.
" Toi tu m'abandonneras pas... toi et moi... à la vie... comme à la non vie."
Le juste "plop" lui répondit lorsqu'il cracha le noyau sur le pavé.
Il attrapa le déchet et l'observa avec une lueur dans le regard. Pas cette lueur diabolique commune, ni celle bienveillante bien banale mais plutot l'étincelante flamme de l'abruti qui tente de réfléchir.
Ainsi se succédèrent les jours, les heures, les minutes, les secondes et les trucs encore plus précis de l'ingénierie gnome.
Chaque jour au même moment dans la journée, Buzzly réajusta sa robe de petite fille, encore tachée de sang. Il lissa sa moustache et sa coupe farfelue. Il racla sa gorge de façon horrible. Puis commença son éternel discours.
" Moi, grand génie de la société de Gnomeregan, Héritier du grand savoir de mon aïeul, le grand Thermozine, premier du Nom. Moi le grand Génie Buzzly. Au service de sa Mékkagénieuse altesse. Au service de Gnomeregan la grande, l'éternelle !.
Je suis le détenteur du secret de mes ancêtres. La géniale invention de notre époque. La plus fabullicieuse et époustoufiliante création parmi les créations. Je vous présente a tous, gens du génie, cette création ahurificante. "
Il ajouta non sans une certaine volonté, un majestueux "Tadam".
Puis il enchaîna aussi sec dans un bruit de mains qui claques. La résonance délivra son accord et l'audience suivit le mouvement.
Et cela sans cesser durant les jours qui passèrent. Buzzly fit facilement abstraction des désaccords de ses voisins et gardiens. Il commencaient à en avoir l'habitude.
Les noyaux aussi s'entassèrent tout comme les pelures. Finalement plusieurs personnes vinrent nettoyer ces ordures. On pensa plus haut dans la hierarchie que les malades avaient une fâcheuses tendances à se faire tuer... par eux mêmes, Les détails restant incertains.
Mais Buzzly s'endormit comme toujours, le sourire aux lèvres, les pensées pleines et les rêves encore plus fantastiques. Des rêves où deux noyaux plus ou moins rond, côte à côte, vaguement représentatif de ses envies, dansaient.
Même lui, le gnome éclipse, ne savait plus le nombre de ses tentatives d'évasion réussies, sans qu'il ne les ai voulut. Voir le directeur gromeller lui donnait une satisfaction incroyablement satisfaisante. Pas de doutes il jubilerait encore.
Un chevalier et une petite mage, rien que ça. Il avait fait mieux. Un contingent. Une milice. Une armada... ou pas.
Deux trois badauts le poursuivant serait devenu facilement une horde aux yeux du génial Buzzly.
Il ramolissait et le sachant son bonheur disparut bien vite.
Combien de "saut" faudrait il pour pouvoir ressortir de là. Mais surtout, combien de temps devrait il attendre avant qu'un seul ne se produise.
Son avocat tambourina sur le pavé de la cellule, dans son assiette de bois et sa mayonnaise pas très fraîche. La petite fenêtre sur la porte s'ouvrit et se referma aussi sec. Ah qu'il aimerait faire passer ses deux petits doigts boudinés au moment où le regard passerait dans le petit rectangle. Il lécha ses deux doigts préférés et le goût salé envahit sa bouche. Il suça les deux doigts un bon quart d'heure, jusqu'à ce que le gout disparaisse.
" Foutu Trogg... pestiférés... Pas moi, pas le grand. Thermozine ! " Il leva les bras au plafond comme pour accompagner ses paroles.
" Ta gueule ! " Lui répondit le mur de droite.
" Ferme là ! " lui répondit celui de gauche.
" ... " Lui répondit la porte. Si seulement elle avait eu le don de la parole.
Il se jeta sur son repas. Dévorant avec envie son avocat. Gardant le silence.
" Toi tu m'abandonneras pas... toi et moi... à la vie... comme à la non vie."
Le juste "plop" lui répondit lorsqu'il cracha le noyau sur le pavé.
Il attrapa le déchet et l'observa avec une lueur dans le regard. Pas cette lueur diabolique commune, ni celle bienveillante bien banale mais plutot l'étincelante flamme de l'abruti qui tente de réfléchir.
Ainsi se succédèrent les jours, les heures, les minutes, les secondes et les trucs encore plus précis de l'ingénierie gnome.
Chaque jour au même moment dans la journée, Buzzly réajusta sa robe de petite fille, encore tachée de sang. Il lissa sa moustache et sa coupe farfelue. Il racla sa gorge de façon horrible. Puis commença son éternel discours.
" Moi, grand génie de la société de Gnomeregan, Héritier du grand savoir de mon aïeul, le grand Thermozine, premier du Nom. Moi le grand Génie Buzzly. Au service de sa Mékkagénieuse altesse. Au service de Gnomeregan la grande, l'éternelle !.
Je suis le détenteur du secret de mes ancêtres. La géniale invention de notre époque. La plus fabullicieuse et époustoufiliante création parmi les créations. Je vous présente a tous, gens du génie, cette création ahurificante. "
Il ajouta non sans une certaine volonté, un majestueux "Tadam".
Puis il enchaîna aussi sec dans un bruit de mains qui claques. La résonance délivra son accord et l'audience suivit le mouvement.
Et cela sans cesser durant les jours qui passèrent. Buzzly fit facilement abstraction des désaccords de ses voisins et gardiens. Il commencaient à en avoir l'habitude.
Les noyaux aussi s'entassèrent tout comme les pelures. Finalement plusieurs personnes vinrent nettoyer ces ordures. On pensa plus haut dans la hierarchie que les malades avaient une fâcheuses tendances à se faire tuer... par eux mêmes, Les détails restant incertains.
Mais Buzzly s'endormit comme toujours, le sourire aux lèvres, les pensées pleines et les rêves encore plus fantastiques. Des rêves où deux noyaux plus ou moins rond, côte à côte, vaguement représentatif de ses envies, dansaient.
Ralek Olmessa
Re: Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
Le gnome se réveilla d'un bond, plein d'énergie et prêt à en revendre. Là sur sa paillasse de fortune, Buzzly portait toujours la même robe, celle qu'une petite fille lui avait gentiment laissée, après qu'il lui ait arraché quelques cheveux et mordu quelques doigts. Elle aussi en avait eu à revendre de l'énergie.
Mais le coup des doigts dans la tronche, ça marche toujours. Encore mieux si on les enfonce un peu plus. Malheureusement ça l'avait fait gueuler comme une truie qu'on égorge, enfin jusqu'a ce que les mains du gnome viennent retenir le souffle de la petite.
Les couleurs il en avait vu plein, les unes après les autres. Plutot joli le spectacle, et le fabuleux final d'un blanc éclatant. Fabuleux.
Au moins la petite ne faisait pas tâche dans ce paysage de montagne. Un pays de nain à n'en point douter. Un pays de gnome aussi, sauf qu'il faisait moins froid dans Gnomeregan.
Puis le gnome avait réalisé, un cadavre dans la neige c'est toujours un truc suspect. Fallait trouver comment cacher ça. Pas un problème en fait puisqu'il avait réussi. Un gros tas de neige ça cache tout.
Au moins il avait eu ce qu'il voulait, la robe.
Maintenant il voulait un avocat, mais il l'aurait surement alors ça pouvait attendre.
Buzzly jeta un coup d'oeil sur l'étoffe dans le coin de la cellule, pas loin du tas de pierres. Un souvenir, un vestige aussi, un truc qu'il avait porté. Enfin celui là c'était pas le sien, il l'avait pris dans une penderie, sûrement dans une chambre d'étudiant des arcanes.
Ce bond avait été plutot rapide, il avait eu à peine le temps de s'accrocher au tabard qu'il était revenu au point de départ.
Le gnome haussa les épaules et soupira. Finalement il chercha le coin qui puait le plus et fît son affaire de tout les jours. un cadeau pour ces gentils employés de l'Asylum.
Mais le coup des doigts dans la tronche, ça marche toujours. Encore mieux si on les enfonce un peu plus. Malheureusement ça l'avait fait gueuler comme une truie qu'on égorge, enfin jusqu'a ce que les mains du gnome viennent retenir le souffle de la petite.
Les couleurs il en avait vu plein, les unes après les autres. Plutot joli le spectacle, et le fabuleux final d'un blanc éclatant. Fabuleux.
Au moins la petite ne faisait pas tâche dans ce paysage de montagne. Un pays de nain à n'en point douter. Un pays de gnome aussi, sauf qu'il faisait moins froid dans Gnomeregan.
Puis le gnome avait réalisé, un cadavre dans la neige c'est toujours un truc suspect. Fallait trouver comment cacher ça. Pas un problème en fait puisqu'il avait réussi. Un gros tas de neige ça cache tout.
Au moins il avait eu ce qu'il voulait, la robe.
Maintenant il voulait un avocat, mais il l'aurait surement alors ça pouvait attendre.
Buzzly jeta un coup d'oeil sur l'étoffe dans le coin de la cellule, pas loin du tas de pierres. Un souvenir, un vestige aussi, un truc qu'il avait porté. Enfin celui là c'était pas le sien, il l'avait pris dans une penderie, sûrement dans une chambre d'étudiant des arcanes.
Ce bond avait été plutot rapide, il avait eu à peine le temps de s'accrocher au tabard qu'il était revenu au point de départ.
Le gnome haussa les épaules et soupira. Finalement il chercha le coin qui puait le plus et fît son affaire de tout les jours. un cadeau pour ces gentils employés de l'Asylum.
Ralek Olmessa
Re: Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
La journée venait à peine de commencer. Derrière la porte de la cellule le bruit s'intensifia, à tel point que le gnome se réveilla.
De l'autre côté des murs, ça remuait sec, et ça s'arrêtait pas. De nombreux gardes investissèrent les couloirs tandis qu'on ouvrit les portes de plusieurs autres cellules.
Finalement Buzzly entendit le cliquetis de la serrure que l'on déverouillait. L'homme poussa la porte avec difficulté tout en ajoutant:
" Bon c'est le dernier pensionnaire de ce niveau apparement, on finit vite avec ça et j'vous paye un bonne part les gars. S'foutu asile va nous rendre fou si on reste là plus longtemps. "
Heureusement pour le garde, quelqu'un de puissant l'entendit. A moins que le hasard ne fasse bien les choses. Le garde se précipita dans la pièce, manquant de tomber à terre lorsqu'il marcha sur un noyau d'avocat.
" Bordel de Lune... "
Il venait de reprendre ses esprit, pour constater qu'aucun pensionnaire ne se trouvait encore là. Les deux autre gardes entrèrent en hâte dans la cellule et commencèrent à fouiller chaque recoin de la salle. Mais c'est sans succès qu'il quittèrent la cellule et se mirent d'accord sur les termes de leur rapport.
D'ici qu'on recompte les pensionnaires de l'Asylum, Buzzly serait loin, très loin même.
Malheureusement pour le gnome, il atterit précisement dans la ville où il lui faudrait faire le moins de vague possible. Rester discret aussi serait utile, jusqu'a ce que les avis de recherches pullullent en tout cas.
Le gnome enfila le tissu pourpre qu'il serrait lorsqu'il s'était lever. Il effectua un tour de son horizon, plutot bas en l'occurence, et se mit à cogiter pendant quelques minutes. Finalement il remonta les escaliers avec prudence et traversa une cuisine. il ne manqua pas de chourrer au passage une belle part de viande et un tonnelet.
Le petit être se faufila à travers une taverne bondé de monde, et ne fut pas remarqué plus que de coutume. Il sortit sans encombre et prit une pause pour savourer ce nouvelle air frais. Sa liberté renouvellée, sa créativité ravivée. Il avait tant de temps a rattraper.
[HRP]
Vous pouvez désormais participer activement au récit si le coeur vous en dit.
De l'autre côté des murs, ça remuait sec, et ça s'arrêtait pas. De nombreux gardes investissèrent les couloirs tandis qu'on ouvrit les portes de plusieurs autres cellules.
Finalement Buzzly entendit le cliquetis de la serrure que l'on déverouillait. L'homme poussa la porte avec difficulté tout en ajoutant:
" Bon c'est le dernier pensionnaire de ce niveau apparement, on finit vite avec ça et j'vous paye un bonne part les gars. S'foutu asile va nous rendre fou si on reste là plus longtemps. "
Heureusement pour le garde, quelqu'un de puissant l'entendit. A moins que le hasard ne fasse bien les choses. Le garde se précipita dans la pièce, manquant de tomber à terre lorsqu'il marcha sur un noyau d'avocat.
" Bordel de Lune... "
Il venait de reprendre ses esprit, pour constater qu'aucun pensionnaire ne se trouvait encore là. Les deux autre gardes entrèrent en hâte dans la cellule et commencèrent à fouiller chaque recoin de la salle. Mais c'est sans succès qu'il quittèrent la cellule et se mirent d'accord sur les termes de leur rapport.
D'ici qu'on recompte les pensionnaires de l'Asylum, Buzzly serait loin, très loin même.
Malheureusement pour le gnome, il atterit précisement dans la ville où il lui faudrait faire le moins de vague possible. Rester discret aussi serait utile, jusqu'a ce que les avis de recherches pullullent en tout cas.
Le gnome enfila le tissu pourpre qu'il serrait lorsqu'il s'était lever. Il effectua un tour de son horizon, plutot bas en l'occurence, et se mit à cogiter pendant quelques minutes. Finalement il remonta les escaliers avec prudence et traversa une cuisine. il ne manqua pas de chourrer au passage une belle part de viande et un tonnelet.
Le petit être se faufila à travers une taverne bondé de monde, et ne fut pas remarqué plus que de coutume. Il sortit sans encombre et prit une pause pour savourer ce nouvelle air frais. Sa liberté renouvellée, sa créativité ravivée. Il avait tant de temps a rattraper.
[HRP]
Vous pouvez désormais participer activement au récit si le coeur vous en dit.
Ralek Olmessa
Re: Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
Quel bruit abominable, raffut extravagant. C'était une douce mélodie aux oreilles du gnome, loin du silence pesant des couloirs de l'asylum. La cité humaine vivait à fond, avec le volume maximum. Le réveil fut le plus appréciable qu'ait eu Buzzly depuis des mois. A moins que ce soit lorsqu'il avait surpris une comtesse avec le jardinier lors d'un "bond".
Peu importe, la journée commençait agréablement, Et Buzzly voulait en profiter le plus possible.
Il évita les patrouilles du guet et se faufila le plus possible dans les coins sombres et discrets. Si discret qu'un citoyen s'aventurant là par mégarde finissait inévitablement dans le canal, le plus souvent nu.
Assurément ce qui arriva sur son chemin. La victime avait une joli robe en étoffe de soie, et une coiffe plutot étrange. Il était à genoux et visiblement suppliait son aggresseur.
Buzzly savait tres bien ce qui pouvait se dire, il vait déjà perpétrer ce genre de situation. Il en avait été évidement l'aggresseur, et fièrement il observa le jeune garçon cagoulé opérer.
L'odeur de la ruelle était déjà très dérangeante, et maintenant cela serait pire. Un travail d'amateur c'est sur, soit c'est un vol, soit c'est un assassinat. A moins qu'on ait plusieurs cordes à son arc. En tout cas le jeune voleur n'en avait aucune, et Buzzly continua de l'observer discretement en critiquant silencieusement.
Une fois sa besogne terminé, le jeune garçon planta plusieurs fois son tison dans le corps de la victime, éparpillant plus de sang que de sueur sur le corps.Finalement il fila à toutes jambes, laissant le corps là.
Buzzly s'avança et observa le cadavre avec un sourire.
" Il a tout saccagé le bougre, il t'a pas loupé non plus. Je suppose qu'il a rien laissé aussi. Ah pas grave des imbéciles comme toi il y en a des tas. "
A son tour le gnome fila comme le vent.
Il erra toute la matinée et toute l'après-midi dans les rues de la cité. Il poussa un homme dans le canal alors qu'il péchait tranquillement, aggressa deux nones qui traversait le pont nord de la cathédrale. Il chaparda tout ce qu'il put et fila aussi vite que lui permit ses courtes jambes. Sa chance opéra à chaque fois, sa lacheté aussi. Personne n'eut le temps de le voir agir, pas même les victimes.
Lorsque la nuit pointa son nez, Buzzly continuait de vagabonder. Puis il remarqua une silhouette connut, qui se faufila derrière une grille d'égout. Le gnome la suivit discretement, jusque dans sa tanière. Buzzly observa le jeune homme se coucher dans un hamac de fortune.
Malheureusement, buzzly ne remarqua pas le butin du brigand, il le chercha des yeux en vain.
Le cerveau du gnome se mit a marcher au ralentit voir en marche arrière, un plan stupide germa dans son esprit étriqué.
Aussi vite qu'il le put, Buzzly bondit sur le jeune homme couché et enfonça le plus fort possible deux doigts boudinés dans les yeux du pauvre surprit. Un râle de douleur parcourut le tunnel et se heurta à l'eau nauséabonde du canal. Buzzly sauta à terre et se mit à fouiller les affaires du voleur en toute hâte. Jetant de ci de là les objets du garçon, il trouva enfin son bonheur dans un sachet de cuir. Quelques pièces d'or et une médaille.
" Au moins t'as apprit quelques choses aujourd'hui, tu feras plus attention la prochaine fois. Sauf que tu vas en baver maintenant, Hahaha ! "
Le gnome rebroussa chemin dans le tunnel, franchit la grille basse qui donnait sur la rue et fila a travers la cité.
Il fila sans regarder derrière lui ni devant d'ailleurs. Il repéra une cachette derrière quelques caisses et un lampadaire et sans hésiter s'y précipita.
Le gnome n'eut pas le temps d'ouvrir le sachet qu'on l'interpella. Il cacha rapidement son butin et sortit sa grosse tête de derrière les caisses.
Face à lui se trouvait un petit être étrange, avec une tête orange de citrouille. Les deux petit êtres entamèrent une dispute plus débile qu'a l'habitude de Buzzly. Finalement son adversaire hurla à la garde, mettant Buzzly dans une sale situation.
Plusieurs minutes passèrent durant lesquels le gnome se mit à chercher une idée. Sans succès. Plusieurs gardes se pointèrent et après quelques palabres inutiles, se mirent en action. Ils usèrent de techniques frauduleuses pour sortir le gnome de son coin.
Il fut trainer jusque dans la caserne proche et soumis à un interogatoire musclé.
Heureusement pour le gnome, un avis de recherche n'avait pas encore été émis le concernant. Les autorités de Dalaran étant plutot lentes et occupés ces derniers temps.
La générosité de la garde lui permis de recouvrer la liberté en peu de temps. Comme si le grand Buzzly devait pisser contre les murs des rues, jamais le grand génie ne s'abaissera à un tel point.
Les critiques fulminèrent dans l'esprit du gnome puis s'arrétèrent soudainement. La tête citrouillée saisit l'entièreté de l'imagination de Buzzly.
" Tu vas me payer ça Sale trogg, On va t'appeler Scarvez l'épouvantable des que j'en aurait finit avec toi. "
Buzzly se mit en marche a travers la cité, cherchant son adversaire.
Peu importe, la journée commençait agréablement, Et Buzzly voulait en profiter le plus possible.
Il évita les patrouilles du guet et se faufila le plus possible dans les coins sombres et discrets. Si discret qu'un citoyen s'aventurant là par mégarde finissait inévitablement dans le canal, le plus souvent nu.
Assurément ce qui arriva sur son chemin. La victime avait une joli robe en étoffe de soie, et une coiffe plutot étrange. Il était à genoux et visiblement suppliait son aggresseur.
Buzzly savait tres bien ce qui pouvait se dire, il vait déjà perpétrer ce genre de situation. Il en avait été évidement l'aggresseur, et fièrement il observa le jeune garçon cagoulé opérer.
L'odeur de la ruelle était déjà très dérangeante, et maintenant cela serait pire. Un travail d'amateur c'est sur, soit c'est un vol, soit c'est un assassinat. A moins qu'on ait plusieurs cordes à son arc. En tout cas le jeune voleur n'en avait aucune, et Buzzly continua de l'observer discretement en critiquant silencieusement.
Une fois sa besogne terminé, le jeune garçon planta plusieurs fois son tison dans le corps de la victime, éparpillant plus de sang que de sueur sur le corps.Finalement il fila à toutes jambes, laissant le corps là.
Buzzly s'avança et observa le cadavre avec un sourire.
" Il a tout saccagé le bougre, il t'a pas loupé non plus. Je suppose qu'il a rien laissé aussi. Ah pas grave des imbéciles comme toi il y en a des tas. "
A son tour le gnome fila comme le vent.
Il erra toute la matinée et toute l'après-midi dans les rues de la cité. Il poussa un homme dans le canal alors qu'il péchait tranquillement, aggressa deux nones qui traversait le pont nord de la cathédrale. Il chaparda tout ce qu'il put et fila aussi vite que lui permit ses courtes jambes. Sa chance opéra à chaque fois, sa lacheté aussi. Personne n'eut le temps de le voir agir, pas même les victimes.
Lorsque la nuit pointa son nez, Buzzly continuait de vagabonder. Puis il remarqua une silhouette connut, qui se faufila derrière une grille d'égout. Le gnome la suivit discretement, jusque dans sa tanière. Buzzly observa le jeune homme se coucher dans un hamac de fortune.
Malheureusement, buzzly ne remarqua pas le butin du brigand, il le chercha des yeux en vain.
Le cerveau du gnome se mit a marcher au ralentit voir en marche arrière, un plan stupide germa dans son esprit étriqué.
Aussi vite qu'il le put, Buzzly bondit sur le jeune homme couché et enfonça le plus fort possible deux doigts boudinés dans les yeux du pauvre surprit. Un râle de douleur parcourut le tunnel et se heurta à l'eau nauséabonde du canal. Buzzly sauta à terre et se mit à fouiller les affaires du voleur en toute hâte. Jetant de ci de là les objets du garçon, il trouva enfin son bonheur dans un sachet de cuir. Quelques pièces d'or et une médaille.
" Au moins t'as apprit quelques choses aujourd'hui, tu feras plus attention la prochaine fois. Sauf que tu vas en baver maintenant, Hahaha ! "
Le gnome rebroussa chemin dans le tunnel, franchit la grille basse qui donnait sur la rue et fila a travers la cité.
Il fila sans regarder derrière lui ni devant d'ailleurs. Il repéra une cachette derrière quelques caisses et un lampadaire et sans hésiter s'y précipita.
Le gnome n'eut pas le temps d'ouvrir le sachet qu'on l'interpella. Il cacha rapidement son butin et sortit sa grosse tête de derrière les caisses.
Face à lui se trouvait un petit être étrange, avec une tête orange de citrouille. Les deux petit êtres entamèrent une dispute plus débile qu'a l'habitude de Buzzly. Finalement son adversaire hurla à la garde, mettant Buzzly dans une sale situation.
Plusieurs minutes passèrent durant lesquels le gnome se mit à chercher une idée. Sans succès. Plusieurs gardes se pointèrent et après quelques palabres inutiles, se mirent en action. Ils usèrent de techniques frauduleuses pour sortir le gnome de son coin.
Il fut trainer jusque dans la caserne proche et soumis à un interogatoire musclé.
Heureusement pour le gnome, un avis de recherche n'avait pas encore été émis le concernant. Les autorités de Dalaran étant plutot lentes et occupés ces derniers temps.
La générosité de la garde lui permis de recouvrer la liberté en peu de temps. Comme si le grand Buzzly devait pisser contre les murs des rues, jamais le grand génie ne s'abaissera à un tel point.
Les critiques fulminèrent dans l'esprit du gnome puis s'arrétèrent soudainement. La tête citrouillée saisit l'entièreté de l'imagination de Buzzly.
" Tu vas me payer ça Sale trogg, On va t'appeler Scarvez l'épouvantable des que j'en aurait finit avec toi. "
Buzzly se mit en marche a travers la cité, cherchant son adversaire.
Ralek Olmessa
Re: Ce n'est qu'une question d'espace-temps. [A faire vivre]
Une ville tenue d'une main de fer dans un gant de plaque et de sang. Hurlevent criait sa domination sur le monde des humains. Mais rien n'est jamais paisible dans ce monde de fou.
La ville recelait de ces bandits, voleurs et assassins qui arpentent les rues les moins éclairées, sous couvert de la nuit. Mais ceux là sont des d'honnêtes citoyens.
Il y a avait bien d'autres dangers qui rôdait ces derniers temps. Des êtres à la morale dépravée, des fous plus dangereux que dingues. Leurs buts sont flous, voir inexistants, mais ils sont bien là, et leur actions se multiplient, laissant la garde dans le désarroi.
Lorsqu'on ne veut pas se faire prendre, on ne laisse pas de traces. En tout cas on essaye. Exactement ce que faisait la petite silhouette qui arpentait les tuyaux des égouts de la ville. Elle trainait a sa suite un sac humide et sale. Elle s'arreta plusieurs fois sur le chemin, jetant quelques coups d'oeil derrière elle. Finalement elle arriva au bout du tunnel. Sa tête hérissée de cheveux sortit à l'air libre, alors que ses doigts boudinés poussaient la grille d'acier. De l'autre côté de la rue se trouvait le canal. Une étendue d'eau parfois claire et pur, parfois boueuse et opaque. En l'occurence l'endroit ressemblait plus à un dépotoire. Le gnome tira d'un bon coup sec sur le sac, le faisant basculer face à lui, puis il poussa celui ci jusqu'au rebord et le fit basculer a nouveau. Le sac lesté s'enfonça dans l'eau sombre et trouble. Le petit être se frotta les mains et afficha un sourire de satisfaction.
Puis il retourna dans son tunnel et referma la grille. A cet instant, il fut le seul a savoir ce qui était arrivé non loin, et il le serait surement un bon moment.
" Voilà qui est fait, maintenant je suis chez moi. Ha ! "
Dans une grande ville, il ne faut être sûr de rien, le gnome l'apprendrais à ces dépends tôt ou tard. On dit que les murs ont des oreilles et que la Nuit vois tout.
La ville recelait de ces bandits, voleurs et assassins qui arpentent les rues les moins éclairées, sous couvert de la nuit. Mais ceux là sont des d'honnêtes citoyens.
Il y a avait bien d'autres dangers qui rôdait ces derniers temps. Des êtres à la morale dépravée, des fous plus dangereux que dingues. Leurs buts sont flous, voir inexistants, mais ils sont bien là, et leur actions se multiplient, laissant la garde dans le désarroi.
Lorsqu'on ne veut pas se faire prendre, on ne laisse pas de traces. En tout cas on essaye. Exactement ce que faisait la petite silhouette qui arpentait les tuyaux des égouts de la ville. Elle trainait a sa suite un sac humide et sale. Elle s'arreta plusieurs fois sur le chemin, jetant quelques coups d'oeil derrière elle. Finalement elle arriva au bout du tunnel. Sa tête hérissée de cheveux sortit à l'air libre, alors que ses doigts boudinés poussaient la grille d'acier. De l'autre côté de la rue se trouvait le canal. Une étendue d'eau parfois claire et pur, parfois boueuse et opaque. En l'occurence l'endroit ressemblait plus à un dépotoire. Le gnome tira d'un bon coup sec sur le sac, le faisant basculer face à lui, puis il poussa celui ci jusqu'au rebord et le fit basculer a nouveau. Le sac lesté s'enfonça dans l'eau sombre et trouble. Le petit être se frotta les mains et afficha un sourire de satisfaction.
Puis il retourna dans son tunnel et referma la grille. A cet instant, il fut le seul a savoir ce qui était arrivé non loin, et il le serait surement un bon moment.
" Voilà qui est fait, maintenant je suis chez moi. Ha ! "
Dans une grande ville, il ne faut être sûr de rien, le gnome l'apprendrais à ces dépends tôt ou tard. On dit que les murs ont des oreilles et que la Nuit vois tout.
Ralek Olmessa
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