[One shot]Découverte des visions de N'zoth.

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Un texte assez descriptif, à la troisième personne mais prenant le point de vue du personnage, Obsid. Ce n'est pas un style auquel je suis familier, mais je le partage ici par envie.

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Quand Obsid apprit l’attaque d’Uldum et du Val de l’Éternel Printemps, son sang se mit à bouillir furieusement. Enfin, N’zoth passait à l’action, une action plus que frontale malgré sa nature insidieuse, et enfin, il allait pouvoir l’écraser sous ses sabots… Lui, et les héros de la Horde et de l’Alliance.
S’il se comptait parmis les héros pour satisfaire son égo, il grondait intérieurement en sachant qu’il risquerait de rencontrer d’anciens ennemis affrontés durant la quatrième guerre, ennemis qu’il aurait aimé humilier, en particulier une worgène.
Mais il n'était pas stupide, et si le départ de Sylvanas avait laissé l'accès presque complet à l'armée de la Horde, seule capable à ses yeux, il savait que les effectifs de chaque camp étaient devenus assez minces pour qu'une l'union face à N'zoth ne soit pas qu'une option. Ça, et les aventuriers et héros, car il était fidèle à l’idée de Corne d’Ébène, qu’une seule personne puisse changer de grandes choses.

Il apprêta son paquetage, mit sur le dos sac, arc et lance de chaque côté, couteau à portée de main, s’assurant que sa tenue affiche sa tribu, comme si ses tatouages et les gravures de ses ramures n’étaient déjà pas suffisants. Il avait déjà aidé les pandarens par le passé, et bien qu’Uldum possédait un portail direct, il lui suffit de demander à un mage pour se retrouver directement au Val. Dans les deux cas, il verrait de ses yeux et pourrait défendre la Terre-Mère.
En premier la vision d’un val entièrement obscurci le laissa surpris. Les tentacules surgissant de la terre et les orbites des montagnes, en colère. La corruption était si forte et soudaine qu’il repensa au Cauchemar, et son apparition par la volonté.
Obsid n’était pas le champion d’Azeroth, et ne possédait donc pas la cape qui le protégeait bien plus efficacement des assauts mentals de N’zoth. Si en se concentrant il pouvait entendre les voix des plantes et des arbres, celles des bêtes et autres être de chair lui était un jeu d’enfant. Il se heurta donc sans pouvoir réellement les comprendre au départ, au flot d’émotions vives et exacerbées des défenseurs et victimes et, sans pouvoir lire exactement dans les pensées, son esprit était déjà assailli par les sentiments et la sombre dévotion des servants de N’zoth.

L’idée de “libérer” certaines de ces créatures en y appliquant sa propre domination effleura son esprit en observant les compétences, mais il se ravisa, admettant à regret qu’il pourrait y laisser des plumes, puis qu’il n’était pas encore temps. Il appela son esprit de bête, et partit en chasse sur les premières créatures à portée. En plus des K’thir, les formes familières de d’autres races de la Horde et de l’Alliance, corrompus, interrogea son esprit : ils étaient bien trop nombreux, comment avait-il pu rassembler une armée aussi colossale ? Les mantides, k’thir, aqir, étaient une chose… Mais que tant de personnes aient pu passer sous la surveillance de la Horde une autre.
Il tira une première flèche enveloppée de la colère de la nature sur un k’thir isolé. Puis une seconde. L’élan se rajouta au combat par un simple ordre. Il appela les rapaces et charognards pour le mettre en charpie… Le combat était gagné d’avance… Mais malgré cela, il n’était que davantage contrarié de voir ces créatures résister bien plus qu’à l’accoutumé. Des sortes de vers géants s'agitaient dans le ciel et lorsqu’il les aperçut, l’un d’eux passa à l’attaque. Son élan pouvait attirer sans peine l’attention, mais il ne put empêcher un trait du Vide en plein torse.
Ce fut quelques secondes, ou peut-être plus, où sa vision fut entièrement obscurcie et sa santé mentale mise à l’épreuve. Il tint bon, et sa magie fit disparaître les marques de l’assaut, avant de s’écarter d’un bond rapide, harcelant le vers de décharges d’énergie, imposant l’ordre à la faune alentours et visible de l’attaquer, jusqu’à en laisser une véritable bouillie. Il en était certain désormais, hors de question face à ses ennemis de se changer en félin. Il allait devoir rester à distance et éviter la moindre attaque, car malgré ses résistances, l’assaut mental de N’zoth n’échouait que rarement.

Il monta sur son élan et rejoignit rapidement les défenseurs du Val, s’informant de la situation et des campements, s’assurant qu’il ne pourrait planter une tente dehors à moins d’être suicidaire. Après quelques discussions, il apparut également clair qu’il fallait prendre un repos journalier complet au minimum après chaque incursion, non pas parce que la fatigue se montrerait, mais par prudence de l’esprit éprouvé par la corruption et les illusions. Il avait envie de se vanter de pouvoir tenir des semaines face à cet assaut, mais il respecta cette idée, conscient de ménager les forces jusqu’à en savoir assez, malgré son envie de combat.
Chacun prendrait son tour et au mieux, il lui restait désormais à tenir un compteur personnel des morts infligés à ce nouvel ennemi et planter des totems ou bannières de sa tribu aux quatres coins du val, sur les cadavres ou au domaines de ses ennemis de préférence. N'zoth pouvait s'avérer bien plus dangereux qu'il ne le supposait, il se trompait lourdement s’il pensait pouvoir défier les Taurens et la domination des Totems-de-Sang, qu’importe l’endroit.