Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
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Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Ven 20 Mar 2020, 14:49
![Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit] Vic10](https://servimg.com/r/6519593672/vic10.png)
“Ces arbres n’en finissent donc jamais, dit-elle en le levant la tête.”
Tilissia Course-Nuit regardait le tronc des arbres autour du campement sans jamais en voir la cime. Sombrivage était une forêt haute et dense, le campement était en hauteur, elle était cachée sur un des coteaux, l’arc en main elle observait le bas calmement. Elle se tourna vers l’humain à ses côtés, silencieux comme un mort cependant c’était bien un vivant qui lui tenait compagnie, il observait au loin. Un petit groupe de forestiers qui venaient alors prendre leur tour de garde, les remplaçant.
Tout en retournant vers le camp la Sin’dorei observait cet Humain qu’elle côtoyait de temps à autre, fidèle à la Horde, chien des réprouvés, le faiseur de peste. Elle s'était toujours demandée comment un vivant pouvait avoir la passion de créer cette alchimie tueuse de toute vie et à présent de toute mort.
“Tu retournes au laboratoire, Everett, n’est-ce pas ?”
Il lui répond simplement en hochant la tête, l’éloquence du jeune Humain n'était pas le point fort du jeune homme, elle le suivit simplement de ses petits pas feutrés sur le sol balançant sa longue chevelure noire au gré de ses mouvements félins.
“Tu me suis encore Course-Nuit ?
- Quand cesseras-tu de m'appeler par mon nom de famille, Petit être ?
- Quand nous serons égaux.”
Elle se tait, il est vrai qu’il est l’esclave de ses apothicaires réprouvés depuis si longtemps qu’elle en oublie son statut, il se glissât dans la tente soulevant la lourde tenture qui sert de porte la laissant retomber volontairement sur l’elfe qui soufflât du nez et pestât après lui en thalassien.
“Et tes bonnes manières, Everett ?”
Il se contentait de lui sourire de moitié, il est vrai que ses traits d’Humain ont quelques choses de charmant, elle ne disait plus rien observant son sourire et se mit un peu à rougir, se retournant vers les fioles présentes dans l’antre de l’Humain qu'elle effleurait de ses doigts silencieuse.
“Arrête de tout toucher !
- Arrête d’être si sérieux, Everett, tu vas finir malgré ton joli minois à être d’un ennui mortel.”
Il ne répondit pas à son invitation dissimulée, avait-il un cœur au fond de lui où les Réprouvés lui avaient prit toutes traces d’humanité, elle prit son courage à deux mains et vint s’asseoir de manière désinvolte sur la table où il travaillait, prenant un air aguicheur qui le surprit et qui l’irrita.
“Descends de là, Course-Nuit, je travaille !
- Sinon que vas-tu me faire, dit-elle suavement en se penchant vers lui balayant de ses cheveux la peau de sa joue tout en soufflant doucement un rire leurs nez presque collés l’un à l’autre d’un sourire charmeur.”
Le jeune Humain était entre consternation et malaise, elle approchait lentement ses lèvres pulpeuses des siennes quand subitement une détonation se fit entendre et le sol tremblât, renversant la Sin’dorei sur l’humain qui tombèrent tous deux à la renverse. Des cris d’alerte de l’attaque lancèrent l’appel aux armes, elle se saisit de son arc et sortit en trombe suivie d’Everett armé lui aussi. Une pluie de glaives s'abbatait sur le campement envoyant voler des membres et des têtes des personnes présentes, elle roulait sur le côté esquivant une volée de flèche et se retournât constatant que l’Humain avait fait de même.
“Je dois sauver mes fioles ! crie-t-il à l’elfe”
Elle acquiesçait, surveillant la tente, Everett était rapide, il ressortit avec deux besaces contenant les fioles, elle lui faisait signe de s’enfuir dans les hauteurs, ils se mirent à courir, la panique régnait sur le camp de la Horde, on entendaient les ordres donnés en Kaldorei au loin, puis des bruits de pas de course, même discrets les sens de la Sin’dorei étaient en alerte. Elle se retournait pour faire face à plusieurs agresseurs en éliminant rapidement deux en quelques tirs précis et rapide.
“Cours petit être ! Cours ! Ne te retournes pas !”
Il s’exécutait, elle sait que la peste qu’il mettait au point était décisive dans ce combat, une flèche transperçait son épaule droite, la douleur lui fait lâcher un cri et son arc, elle saisissait alors ses dagues à sa ceinture et lançait l'assaut sur le groupe restant. Elle dansait en se battant en virevoltant entre ses adversaires, tranchant leurs artères dans des zones précises, leurs sangs ruisselaient dans ses cheveux ébènes, elle terminait enfin essoufflée au milieu des corps. Elle relevait la tête entendant un sifflement étrange, la pluie de flèches s'abattait sur elle, aucune chance d’y réchapper. Everett était loin, la Horde aurait sa peste, elle rangeait ses dagues dans leurs étuis puis elle écartait les bras gardant la tête levée faisant face à la mort et crie :
“Pour la Dame Noire, Gloire à l-”
Tout devenait noir pour elle, c’était fini, Tilissia Course-Nuit s’éteint.
Tilissia Course-Nuit regardait le tronc des arbres autour du campement sans jamais en voir la cime. Sombrivage était une forêt haute et dense, le campement était en hauteur, elle était cachée sur un des coteaux, l’arc en main elle observait le bas calmement. Elle se tourna vers l’humain à ses côtés, silencieux comme un mort cependant c’était bien un vivant qui lui tenait compagnie, il observait au loin. Un petit groupe de forestiers qui venaient alors prendre leur tour de garde, les remplaçant.
Tout en retournant vers le camp la Sin’dorei observait cet Humain qu’elle côtoyait de temps à autre, fidèle à la Horde, chien des réprouvés, le faiseur de peste. Elle s'était toujours demandée comment un vivant pouvait avoir la passion de créer cette alchimie tueuse de toute vie et à présent de toute mort.
“Tu retournes au laboratoire, Everett, n’est-ce pas ?”
Il lui répond simplement en hochant la tête, l’éloquence du jeune Humain n'était pas le point fort du jeune homme, elle le suivit simplement de ses petits pas feutrés sur le sol balançant sa longue chevelure noire au gré de ses mouvements félins.
“Tu me suis encore Course-Nuit ?
- Quand cesseras-tu de m'appeler par mon nom de famille, Petit être ?
- Quand nous serons égaux.”
Elle se tait, il est vrai qu’il est l’esclave de ses apothicaires réprouvés depuis si longtemps qu’elle en oublie son statut, il se glissât dans la tente soulevant la lourde tenture qui sert de porte la laissant retomber volontairement sur l’elfe qui soufflât du nez et pestât après lui en thalassien.
“Et tes bonnes manières, Everett ?”
Il se contentait de lui sourire de moitié, il est vrai que ses traits d’Humain ont quelques choses de charmant, elle ne disait plus rien observant son sourire et se mit un peu à rougir, se retournant vers les fioles présentes dans l’antre de l’Humain qu'elle effleurait de ses doigts silencieuse.
“Arrête de tout toucher !
- Arrête d’être si sérieux, Everett, tu vas finir malgré ton joli minois à être d’un ennui mortel.”
Il ne répondit pas à son invitation dissimulée, avait-il un cœur au fond de lui où les Réprouvés lui avaient prit toutes traces d’humanité, elle prit son courage à deux mains et vint s’asseoir de manière désinvolte sur la table où il travaillait, prenant un air aguicheur qui le surprit et qui l’irrita.
“Descends de là, Course-Nuit, je travaille !
- Sinon que vas-tu me faire, dit-elle suavement en se penchant vers lui balayant de ses cheveux la peau de sa joue tout en soufflant doucement un rire leurs nez presque collés l’un à l’autre d’un sourire charmeur.”
Le jeune Humain était entre consternation et malaise, elle approchait lentement ses lèvres pulpeuses des siennes quand subitement une détonation se fit entendre et le sol tremblât, renversant la Sin’dorei sur l’humain qui tombèrent tous deux à la renverse. Des cris d’alerte de l’attaque lancèrent l’appel aux armes, elle se saisit de son arc et sortit en trombe suivie d’Everett armé lui aussi. Une pluie de glaives s'abbatait sur le campement envoyant voler des membres et des têtes des personnes présentes, elle roulait sur le côté esquivant une volée de flèche et se retournât constatant que l’Humain avait fait de même.
“Je dois sauver mes fioles ! crie-t-il à l’elfe”
Elle acquiesçait, surveillant la tente, Everett était rapide, il ressortit avec deux besaces contenant les fioles, elle lui faisait signe de s’enfuir dans les hauteurs, ils se mirent à courir, la panique régnait sur le camp de la Horde, on entendaient les ordres donnés en Kaldorei au loin, puis des bruits de pas de course, même discrets les sens de la Sin’dorei étaient en alerte. Elle se retournait pour faire face à plusieurs agresseurs en éliminant rapidement deux en quelques tirs précis et rapide.
“Cours petit être ! Cours ! Ne te retournes pas !”
Il s’exécutait, elle sait que la peste qu’il mettait au point était décisive dans ce combat, une flèche transperçait son épaule droite, la douleur lui fait lâcher un cri et son arc, elle saisissait alors ses dagues à sa ceinture et lançait l'assaut sur le groupe restant. Elle dansait en se battant en virevoltant entre ses adversaires, tranchant leurs artères dans des zones précises, leurs sangs ruisselaient dans ses cheveux ébènes, elle terminait enfin essoufflée au milieu des corps. Elle relevait la tête entendant un sifflement étrange, la pluie de flèches s'abattait sur elle, aucune chance d’y réchapper. Everett était loin, la Horde aurait sa peste, elle rangeait ses dagues dans leurs étuis puis elle écartait les bras gardant la tête levée faisant face à la mort et crie :
“Pour la Dame Noire, Gloire à l-”
Tout devenait noir pour elle, c’était fini, Tilissia Course-Nuit s’éteint.
Dernière édition par Tilissia Course-Nuit le Sam 21 Mar 2020, 19:49, édité 1 fois
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Ven 20 Mar 2020, 14:50
"Noir, vide, seule. Les abysses sans fond, sans odeur, sans lumière. Je sombre, brutale agonie, cri sans son. Rien, il n'y a rien."
Puis soudain, je redresse mon tronc et aspire l'air par réflexe archaïque. Je me rend compte que ceci ne sert à rien, j'ouvre lentement les yeux, j'observe alors mes mains et sens le froid, ce froid qui parcours mon corps mais ne brûle, ni ne me fait de mal, comme une nouvelle nature. Mes doigts sont légèrement noirâtres, le dessous de mes bras aussi, le sang à l'air d'avoir stagner à cet endroit là, je devais être déposée sur le dos après ma mort. Je sens alors l'odeur de la pourriture, curieusement elle n'agresse pas mes sens olfactifs, semblant être à présent fait juste pour me prévenir de ce qui m'entoure. J'agite mes oreilles seule la droite ne réagit pas, mes réactions restent faible mais j'entend comme avant il me semble, même un peu mieux. J'entend les vers rongeant lentement la nécrose de certains corps, les cafards qui courent entre les morts, l’assommant bourdonnement des mouches autour de tout ce monde.
"Relèves-toi, enfant de la Reine Banshee, tu as su te montrer digne, tilissia Course-Nuit, relève-toi et deviens une de nos sœurs, Sombre forestier à présent."
La voix de la Val'kyr vibre à travers moi, je tente de me relever mais chute plusieurs fois, mes muscles atrophiés par la mort, je rampe au milieu des corps pour sortir de la fosse. C'est là que je le vois, Hopkins, il est comme assis dans un profond sommeil, je m'approche de lui et viens tout près. Son état est quasiment parfait, je viens poser ma main sur sa joue et remet ses cheveux en place. La Val'kyr m'interpelle alors.
"Tu connais cet Humain, n'est-ce pas ?"
Je hoche là tête alors, elle ce met à lire en moi, mes souvenirs semblent passés à forte allure dans ma tête sans que je l'ai alors demandé. La Val'kyr sans expression me parle à nouveau, elle semble intrigué par cet humain et va plus loin prévenir quelqu'un qui semble important, me sommant de continuer à sortir de la fosse et rejoindre les nouvellement relevés. Je délaisse hopkins, dessinant un sourire en coin de compassion vers lui le coté droit de mon visage semble inerte, au moins sa mort a semble-t-il était brève, je reprend mon ascension qui est terriblement longue. J'arrive enfin en haut de la fosse, mon regard viens ce perdre dans une flasque de boue ou j'examine mon reflet, mon visage garde les même traits, les flèches semblant l'avoir épargné comparé au reste de mon corps parsemés de trous dans mon armure et de sang séchés. Je lâche un cri strident, mon crâne est nu, enfin je peut voir l'os à nu, les Kal'doreis ont scalper mes cheveux, mes si beaux cheveux, j'enrage de colère mes yeux brillent alors d'un rouge vif. Je retire ma dague et cherche frénétiquement dans les corps, je trouve alors une tignasse noire, luisante, longue. je commence alors après avoir retirer une de mes dagues à ma ceinture à découper les chairs autour de cette tête morte. Je place ensuite cette perruque de fortune sur ma tête et me dirige le corps légèrement ballant vers le groupe de relevés tout comme moi. Au loin j’aperçois la Val'Kyr qui m'a relevé, elle revient avec un humain aux yeux écarlate engorgé dans un magnifique manteau, ils se dirigent vers la fosse. Je sais que je ne dois pas savoir, ni voir et continue ma marche vers le groupe, silencieuse. Je touche la dernière de mes boucle d'oreilles elfique cadeau de ma mère pour me rassurer, je suis en vie, enfin pas tout à fait, je renaît en enfant de la nuit et la mort, je ne serai plus un enfant du soleil.
Puis soudain, je redresse mon tronc et aspire l'air par réflexe archaïque. Je me rend compte que ceci ne sert à rien, j'ouvre lentement les yeux, j'observe alors mes mains et sens le froid, ce froid qui parcours mon corps mais ne brûle, ni ne me fait de mal, comme une nouvelle nature. Mes doigts sont légèrement noirâtres, le dessous de mes bras aussi, le sang à l'air d'avoir stagner à cet endroit là, je devais être déposée sur le dos après ma mort. Je sens alors l'odeur de la pourriture, curieusement elle n'agresse pas mes sens olfactifs, semblant être à présent fait juste pour me prévenir de ce qui m'entoure. J'agite mes oreilles seule la droite ne réagit pas, mes réactions restent faible mais j'entend comme avant il me semble, même un peu mieux. J'entend les vers rongeant lentement la nécrose de certains corps, les cafards qui courent entre les morts, l’assommant bourdonnement des mouches autour de tout ce monde.
"Relèves-toi, enfant de la Reine Banshee, tu as su te montrer digne, tilissia Course-Nuit, relève-toi et deviens une de nos sœurs, Sombre forestier à présent."
La voix de la Val'kyr vibre à travers moi, je tente de me relever mais chute plusieurs fois, mes muscles atrophiés par la mort, je rampe au milieu des corps pour sortir de la fosse. C'est là que je le vois, Hopkins, il est comme assis dans un profond sommeil, je m'approche de lui et viens tout près. Son état est quasiment parfait, je viens poser ma main sur sa joue et remet ses cheveux en place. La Val'kyr m'interpelle alors.
"Tu connais cet Humain, n'est-ce pas ?"
Je hoche là tête alors, elle ce met à lire en moi, mes souvenirs semblent passés à forte allure dans ma tête sans que je l'ai alors demandé. La Val'kyr sans expression me parle à nouveau, elle semble intrigué par cet humain et va plus loin prévenir quelqu'un qui semble important, me sommant de continuer à sortir de la fosse et rejoindre les nouvellement relevés. Je délaisse hopkins, dessinant un sourire en coin de compassion vers lui le coté droit de mon visage semble inerte, au moins sa mort a semble-t-il était brève, je reprend mon ascension qui est terriblement longue. J'arrive enfin en haut de la fosse, mon regard viens ce perdre dans une flasque de boue ou j'examine mon reflet, mon visage garde les même traits, les flèches semblant l'avoir épargné comparé au reste de mon corps parsemés de trous dans mon armure et de sang séchés. Je lâche un cri strident, mon crâne est nu, enfin je peut voir l'os à nu, les Kal'doreis ont scalper mes cheveux, mes si beaux cheveux, j'enrage de colère mes yeux brillent alors d'un rouge vif. Je retire ma dague et cherche frénétiquement dans les corps, je trouve alors une tignasse noire, luisante, longue. je commence alors après avoir retirer une de mes dagues à ma ceinture à découper les chairs autour de cette tête morte. Je place ensuite cette perruque de fortune sur ma tête et me dirige le corps légèrement ballant vers le groupe de relevés tout comme moi. Au loin j’aperçois la Val'Kyr qui m'a relevé, elle revient avec un humain aux yeux écarlate engorgé dans un magnifique manteau, ils se dirigent vers la fosse. Je sais que je ne dois pas savoir, ni voir et continue ma marche vers le groupe, silencieuse. Je touche la dernière de mes boucle d'oreilles elfique cadeau de ma mère pour me rassurer, je suis en vie, enfin pas tout à fait, je renaît en enfant de la nuit et la mort, je ne serai plus un enfant du soleil.
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Ven 20 Mar 2020, 14:51
[HRP texte écrit par Everett Hopkins, Sombre-forestier partenaire militaire de Tilissia Course-nuit ]
Il faisait nuit. A nos yeux le soleil ne brillait plus, ce pigment rouge nous faisant voir seulement ce que nous devons voir. Les afflux sanguins, vivants, ennemis.... Tout le reste n'était que des reflets d'une vie passé.
Dans le Nord de Silverpine, un moulin abandonné depuis l'invasion du fléau nous servait de repère.
Bien que cela fasse des années à présent, personne ne venait jusqu'ici.
C'est ainsi que j'eus l'idée d'y établir quelques affaires la première fois, de mon vivant, pour y entreposer mon artillerie. Depuis ce moulin existait un passage conséquent bien qu'inconnu qui rejoignait le nord de Gilnéas, une manière de resté proche de ce que j'ai pu être, une manière de mieux les détruire encore, une manière d'étouffer une haine et une culpabilité sans failles. Ce souterrain menait jusqu'à mon laboratoire en sous-sol où des expériences les plus étranges et intéressantes s'y passaient.
Cette nuit là je suis rentré, mais pas seul. Course-Nuit était désormais ma coéquipière et quelque part en moi, après des années de désillusion et de paranoïa, j'eus des doutes sur la confiance que je pouvais lui porter.
Cette planque était trop parfaite, il me semble l'avoir mis en garde une bonne dizaine de fois avant de la faire entrer.
- Pourquoi aussi près de Gilnéas, ne crains-tu pas qu'un éclaireur puisse tomber sur cette planque?
- Nullement. Le souterrain n'amène pas jusqu'au centre mais au Nord, à l'opposé du mur, un endroit que je n'ai jamais vu surveillé. Répondis-je à Tilissia.
- Tu y es installé depuis longtemps, n'est-ce pas? Dit-elle en observant la pièce lugubre organisée.
- Depuis suffisamment de temps pour savoir que personne ne la trouvera maintenant ne va pas au Laboratoire et ne touche pas à tout. Lui répondis-je, ni embêté, ni agacé, ni accueillant.
Je pouvais l'entendre lever les yeux au ciel, j'en étais convaincu.
Plus tard dans la nuit, tandis qu'elle lisait les rapports et écrivait à nos supérieurs, je pris les mesures nécessaire pour effacer toute trace de notre venue comme j'ai l'habitude de le faire.
Je pouvais voir au loin le clocher de Gilnéas, bien qu'il soit légèrement caché par les brumes et la pluie qui ruisselait jusqu'à nous. Je me remémorai toutes ces soirées avec Evelynn, ma sœur jumelle, lors de nos escapades interdites au delà du mur et des autorités. Son besoin de respirer m'apprit tous les recoins et les passages de la ville. Qui aurait cru qu'à cette période, j’apprenais le terrain pour l'ennemi de ma patrie? Comme si tout avait été écrit, comme si j'avais eu toutes les prédispositions à craindre la mort durant une vie, puis une autre..
Je m'assis un moment sur la colline, à l'abri sous un arbre bien que mes affaires étaient déjà trempés.
Songeant dans un premier temps si le schéma que j'appris depuis mon enfance, celui de la discrétion et de l'invisibilité avait bien été respecté. Lorsque mes pas m'amenaient quelque part, je prenais le soin de regarder derrière moi que mes pas n'avaient jamais existé. Il s'agissait de l'histoire de deux vies, celui qui n'avait jamais vécu, celui que l'on devait oublier.
Je passais une main dans mes cheveux mouillés qui finit par me brouiller la vue, ainsi j'ai du resté assis peut être deux heures ou plus. Je pris le chemin du retour pour rejoindre ma partenaire.
A l'aube je devais prendre le corps de quelqu'un d'autre, me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas mais la tâche était toujours très simple lorsque l'on est personne, une facilité à se faire passer pour n'importe qui.
Je devais me souvenir de respirer, de sourire et de penser librement comme quelqu'un d'ordinaire.
Dans le cas présent, je ne suis personne et pourtant je songeais..
Je voyais défiler dans mon esprit les sourires et les mimiques de Tilissia, j'espérai aussi qu'elle n'était pas en train de fouiner dans mes affaires ou de toucher à des choses dont elle n'avait pas encore le droit.
Toutes ces pensées ne laissaient pourtant rien paraitre. Un visage plat et fade bien plus facile à recouvrir d'une vrai personne, une vrai personnalité, plus facile à faire glisser par dessus une deuxième peau brodée par l'habitude de n'être personne.
Je contournais le moulin qui ne tournait plus depuis longtemps et ouvrit la petite cabane avant de descendre dans la salle souterraine, je vis sa silhouette à travers le rideau délabré, bien que recouvert d'une fine couche de soie.
Elle ne dormait pas, de toute évidence mais elle avait fait le choix de se reposer, peut être pour songer à la meilleure manière de continuer à avancer le lendemain. Je poussait lentement le tissu ne faisant pourtant pas obstruction à ma vision pour l'apercevoir allongée, les yeux fermés, silencieuse.
Les bottes pleines de boue, les vêtements défraîchit et assombris par le déluge de pluie, je retirais ma capuche pour me présenter à elle, pour lui montrer ce visage pâle et sans expressions cachant pourtant des années de souvenirs n'ayant jamais été oubliés.
Elle ne réagissait pas.
Je posais mes armes sur le bureau et vient m’asseoir à ses cotés, cherchant à comprendre quelque chose mais aucun mot ne put sortir de ma bouche à cet instant. Je retirais mes gants pour passer une main sur sa hanche que je devinais puis sur son épaule, jusqu'à sa joue.
- Du plus loin que je me souvienne, tu n'as jamais touché quiconque. Me dit elle en ouvrant les yeux.
- Du plus loin que je me souvienne.. Je n'ai aimer qu'une fois. Un miroir. Lui répondis-je.
- Ta sœur, n'est-ce pas?Dit elle avec un brin d'empathie pour une fois.
- Si ils ne m'avaient pas trouvés, j'aurais pu aimer une seconde fois.
Elle se redressait pour se mettre à ma hauteur et elle ne vit aucune peine ni aucun remord sur mon visage.
Je me redressais à mon tour pour reprendre mes affaires et me diriger vers le souterrain.
- A quoi bon toucher quelqu'un si ce n'est pour lui dire la vérité, sans lui dire. Dis-je en remettant mes gants et m'en aller jusqu'au laboratoire pour concevoir la nouvelle peau que je prendrais à l'aube.
Il faisait nuit. A nos yeux le soleil ne brillait plus, ce pigment rouge nous faisant voir seulement ce que nous devons voir. Les afflux sanguins, vivants, ennemis.... Tout le reste n'était que des reflets d'une vie passé.
Dans le Nord de Silverpine, un moulin abandonné depuis l'invasion du fléau nous servait de repère.
Bien que cela fasse des années à présent, personne ne venait jusqu'ici.
C'est ainsi que j'eus l'idée d'y établir quelques affaires la première fois, de mon vivant, pour y entreposer mon artillerie. Depuis ce moulin existait un passage conséquent bien qu'inconnu qui rejoignait le nord de Gilnéas, une manière de resté proche de ce que j'ai pu être, une manière de mieux les détruire encore, une manière d'étouffer une haine et une culpabilité sans failles. Ce souterrain menait jusqu'à mon laboratoire en sous-sol où des expériences les plus étranges et intéressantes s'y passaient.
Cette nuit là je suis rentré, mais pas seul. Course-Nuit était désormais ma coéquipière et quelque part en moi, après des années de désillusion et de paranoïa, j'eus des doutes sur la confiance que je pouvais lui porter.
Cette planque était trop parfaite, il me semble l'avoir mis en garde une bonne dizaine de fois avant de la faire entrer.
- Pourquoi aussi près de Gilnéas, ne crains-tu pas qu'un éclaireur puisse tomber sur cette planque?
- Nullement. Le souterrain n'amène pas jusqu'au centre mais au Nord, à l'opposé du mur, un endroit que je n'ai jamais vu surveillé. Répondis-je à Tilissia.
- Tu y es installé depuis longtemps, n'est-ce pas? Dit-elle en observant la pièce lugubre organisée.
- Depuis suffisamment de temps pour savoir que personne ne la trouvera maintenant ne va pas au Laboratoire et ne touche pas à tout. Lui répondis-je, ni embêté, ni agacé, ni accueillant.
Je pouvais l'entendre lever les yeux au ciel, j'en étais convaincu.
Plus tard dans la nuit, tandis qu'elle lisait les rapports et écrivait à nos supérieurs, je pris les mesures nécessaire pour effacer toute trace de notre venue comme j'ai l'habitude de le faire.
Je pouvais voir au loin le clocher de Gilnéas, bien qu'il soit légèrement caché par les brumes et la pluie qui ruisselait jusqu'à nous. Je me remémorai toutes ces soirées avec Evelynn, ma sœur jumelle, lors de nos escapades interdites au delà du mur et des autorités. Son besoin de respirer m'apprit tous les recoins et les passages de la ville. Qui aurait cru qu'à cette période, j’apprenais le terrain pour l'ennemi de ma patrie? Comme si tout avait été écrit, comme si j'avais eu toutes les prédispositions à craindre la mort durant une vie, puis une autre..
Je m'assis un moment sur la colline, à l'abri sous un arbre bien que mes affaires étaient déjà trempés.
Songeant dans un premier temps si le schéma que j'appris depuis mon enfance, celui de la discrétion et de l'invisibilité avait bien été respecté. Lorsque mes pas m'amenaient quelque part, je prenais le soin de regarder derrière moi que mes pas n'avaient jamais existé. Il s'agissait de l'histoire de deux vies, celui qui n'avait jamais vécu, celui que l'on devait oublier.
Je passais une main dans mes cheveux mouillés qui finit par me brouiller la vue, ainsi j'ai du resté assis peut être deux heures ou plus. Je pris le chemin du retour pour rejoindre ma partenaire.
A l'aube je devais prendre le corps de quelqu'un d'autre, me faire passer pour quelqu'un que je ne suis pas mais la tâche était toujours très simple lorsque l'on est personne, une facilité à se faire passer pour n'importe qui.
Je devais me souvenir de respirer, de sourire et de penser librement comme quelqu'un d'ordinaire.
Dans le cas présent, je ne suis personne et pourtant je songeais..
Je voyais défiler dans mon esprit les sourires et les mimiques de Tilissia, j'espérai aussi qu'elle n'était pas en train de fouiner dans mes affaires ou de toucher à des choses dont elle n'avait pas encore le droit.
Toutes ces pensées ne laissaient pourtant rien paraitre. Un visage plat et fade bien plus facile à recouvrir d'une vrai personne, une vrai personnalité, plus facile à faire glisser par dessus une deuxième peau brodée par l'habitude de n'être personne.
Je contournais le moulin qui ne tournait plus depuis longtemps et ouvrit la petite cabane avant de descendre dans la salle souterraine, je vis sa silhouette à travers le rideau délabré, bien que recouvert d'une fine couche de soie.
Elle ne dormait pas, de toute évidence mais elle avait fait le choix de se reposer, peut être pour songer à la meilleure manière de continuer à avancer le lendemain. Je poussait lentement le tissu ne faisant pourtant pas obstruction à ma vision pour l'apercevoir allongée, les yeux fermés, silencieuse.
Les bottes pleines de boue, les vêtements défraîchit et assombris par le déluge de pluie, je retirais ma capuche pour me présenter à elle, pour lui montrer ce visage pâle et sans expressions cachant pourtant des années de souvenirs n'ayant jamais été oubliés.
Elle ne réagissait pas.
Je posais mes armes sur le bureau et vient m’asseoir à ses cotés, cherchant à comprendre quelque chose mais aucun mot ne put sortir de ma bouche à cet instant. Je retirais mes gants pour passer une main sur sa hanche que je devinais puis sur son épaule, jusqu'à sa joue.
- Du plus loin que je me souvienne, tu n'as jamais touché quiconque. Me dit elle en ouvrant les yeux.
- Du plus loin que je me souvienne.. Je n'ai aimer qu'une fois. Un miroir. Lui répondis-je.
- Ta sœur, n'est-ce pas?Dit elle avec un brin d'empathie pour une fois.
- Si ils ne m'avaient pas trouvés, j'aurais pu aimer une seconde fois.
Elle se redressait pour se mettre à ma hauteur et elle ne vit aucune peine ni aucun remord sur mon visage.
Je me redressais à mon tour pour reprendre mes affaires et me diriger vers le souterrain.
- A quoi bon toucher quelqu'un si ce n'est pour lui dire la vérité, sans lui dire. Dis-je en remettant mes gants et m'en aller jusqu'au laboratoire pour concevoir la nouvelle peau que je prendrais à l'aube.
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Ven 20 Mar 2020, 14:52
La pluie tambourinait avec violence, le vent décollait certaines tuiles des habitations sommaires de ce petit hameau repris par les worgens laissant voir Gilnéas. La lumière de quelques lanternes de gardes en faction étaient visibles, deux worgens étaient aussi en faction, elle pouvait sentir leur puanteur de chiots mouillés sur des kilomètres. Tilissia se glissait lentement entre les recoins d’ombre, discrète comme une simple souris enrouler dans l’écrin de sa cape noire. Elle fit une pause écoutant, au loin un loup hurla, le vent était assourdissant mais elle avait appris depuis bien longtemps à faire abstraction de certains sons pour ce concentrer sur d’autres. Des voix d’éclats de rires, de lancer de dés, hum ! Ce n’était pas lui. Deux chiens se disputant un os, non plus. Un fort accent gilnéen pestant sans réponse, une grosse possibilité. Elle se rapprochait de la cahutte d’où parvenait ses sons, un simple garde à l’entrée, elle n’en fit pas cas, mais restait discrète en passant sur le côté, il semblait assoupie mais elle ne tenterait pas les enfers pour autant. Par chance une petite lucarne donnée dans la cave, elle ouvrit délicatement et se glissa à l'intérieur dans un simple froissement de tissus.
Le grand Gilnéen se tût alors, observant d’un air benêt Tilissia qui retirait lentement sa capuche et avançait d’un pas décidé, elle observait alors le vivant, le toisant de son regard rougeâtre, il avait quelques traits rappelant Everett, un croix en cicatrice sur le front, des cheveux gras sur le côté sale couvert de poussière, il sentait fort, il devait être là depuis quelques temps déjà et ses vêtements étaient sales, elle observait alors l'intérieur de la cellule, pendant que le vivant cligner des yeux la bouche bée. Elle vit alors une forme dans un coin, il était là, assis contre le mur recouvert de mousse, il levait la tête vers elle, son regard toujours aussi neutre.
“ Tu es venus pour rien, Tilissia, je me suis rendu de mon plein gré.”
Elle s’avançait vers les barreaux, saisissant le froid de le leur fer entre ses mains gantées. Le vivant eut un mouvement de recul, laissant son regard parcourir la mort et l’autre mort, ne sachant réellement pas quoi faire. Il finit par replacer ses cheveux d’un air qui se voulait séducteur et lançait d’une voix rauque et un regard froid vers la morte.
“Qui es-tu, abomination morte ?”
Tilissia tournait lentement son regard vers le mortel, son visage n’avait aucun sentiments perceptible, elle ne lui répondit pas et retourna vers Everett, elle entrouvrit la bouche lentement.
“ Tu comptais partir sans même un au revoir, petit être chétif ? Tu es vraiment méprisable, pesta-t-elle, nous qui étions partenaire. Est-ce là de réelles manières ? Les Gilnéens n’ont-ils donc pas de sens de l’honneur ?”
Le vivant commençait alors à gonfler ses poumons pour répondre visiblement outré des propos de l’elfe morte, Everett levait la main intimidant de se taire, après une flopées d’insultes de la part de l’humain mortel qui finit alors par se taire, Everett commençait son sermon.
“Tilissia, voici mon frère Peter, Peter voici Tilissia ma partenaire auprès de l’armée de Nathanos. Si je ne t’ai rien dit Tilissia, j’avais mes raisons, je ne voulais pas que tu tente une bêtise comme tu es là ce soir. Mais ce qui est fait est fait. Que voudrais-tu des explications, je n’en ai qu’une seule et c’est la seule que je te donnerai. Les Hopkins sont fait pour disparaître, mon frère meurt, je me dois de mourir. Voilà tout.
- C’est tout donc. Et je dois me contenter de ceci. Les hopkins meurent, tu dois mourir aussi, et voilà fin du cycle. Tu es stupide Everett. Approches-toi et fais moi face au moins en homme.”
Everett se relevait alors, tapotant son manteau qui ne ressemblait à rien, son visage toujours aussi beau et sans sentiments, il s’approchait lentement vers les fers qui les séparaient s’attendant sûrement au fond de lui que Tilissia ne le tue pas tout simplement. Il était maintenant suffisamment proche, elle le saisit alors violemment au col et l'attirait dangereusement vers elle, le frère du mort prenant de l’élan pour tenter de faire cesser cette brutale étreinte s’arrêtât alors net clignant des yeux. Tilissia embrassait à pleine bouche Everett, dans une dernière étreinte, celui-ci curieusement lui rendait son baiser, elle le relâcha lentement et se décollait de lui, ils s'observent un moment regard de sang dans iris rouge, seuls eux pouvaient savoir ce qu’ils pouvaient même penser, leurs visages ne trahissant rien. Elle le relâcha et se retourna alors, laissant glisser sa capuche sur sa tête.
“Adieu Everett.”
Puis elle s’enfuit dans le frottement du tissus par la lucarne seule, laissant les prisonniers à leur sort.
Le grand Gilnéen se tût alors, observant d’un air benêt Tilissia qui retirait lentement sa capuche et avançait d’un pas décidé, elle observait alors le vivant, le toisant de son regard rougeâtre, il avait quelques traits rappelant Everett, un croix en cicatrice sur le front, des cheveux gras sur le côté sale couvert de poussière, il sentait fort, il devait être là depuis quelques temps déjà et ses vêtements étaient sales, elle observait alors l'intérieur de la cellule, pendant que le vivant cligner des yeux la bouche bée. Elle vit alors une forme dans un coin, il était là, assis contre le mur recouvert de mousse, il levait la tête vers elle, son regard toujours aussi neutre.
“ Tu es venus pour rien, Tilissia, je me suis rendu de mon plein gré.”
Elle s’avançait vers les barreaux, saisissant le froid de le leur fer entre ses mains gantées. Le vivant eut un mouvement de recul, laissant son regard parcourir la mort et l’autre mort, ne sachant réellement pas quoi faire. Il finit par replacer ses cheveux d’un air qui se voulait séducteur et lançait d’une voix rauque et un regard froid vers la morte.
“Qui es-tu, abomination morte ?”
Tilissia tournait lentement son regard vers le mortel, son visage n’avait aucun sentiments perceptible, elle ne lui répondit pas et retourna vers Everett, elle entrouvrit la bouche lentement.
“ Tu comptais partir sans même un au revoir, petit être chétif ? Tu es vraiment méprisable, pesta-t-elle, nous qui étions partenaire. Est-ce là de réelles manières ? Les Gilnéens n’ont-ils donc pas de sens de l’honneur ?”
Le vivant commençait alors à gonfler ses poumons pour répondre visiblement outré des propos de l’elfe morte, Everett levait la main intimidant de se taire, après une flopées d’insultes de la part de l’humain mortel qui finit alors par se taire, Everett commençait son sermon.
“Tilissia, voici mon frère Peter, Peter voici Tilissia ma partenaire auprès de l’armée de Nathanos. Si je ne t’ai rien dit Tilissia, j’avais mes raisons, je ne voulais pas que tu tente une bêtise comme tu es là ce soir. Mais ce qui est fait est fait. Que voudrais-tu des explications, je n’en ai qu’une seule et c’est la seule que je te donnerai. Les Hopkins sont fait pour disparaître, mon frère meurt, je me dois de mourir. Voilà tout.
- C’est tout donc. Et je dois me contenter de ceci. Les hopkins meurent, tu dois mourir aussi, et voilà fin du cycle. Tu es stupide Everett. Approches-toi et fais moi face au moins en homme.”
Everett se relevait alors, tapotant son manteau qui ne ressemblait à rien, son visage toujours aussi beau et sans sentiments, il s’approchait lentement vers les fers qui les séparaient s’attendant sûrement au fond de lui que Tilissia ne le tue pas tout simplement. Il était maintenant suffisamment proche, elle le saisit alors violemment au col et l'attirait dangereusement vers elle, le frère du mort prenant de l’élan pour tenter de faire cesser cette brutale étreinte s’arrêtât alors net clignant des yeux. Tilissia embrassait à pleine bouche Everett, dans une dernière étreinte, celui-ci curieusement lui rendait son baiser, elle le relâcha lentement et se décollait de lui, ils s'observent un moment regard de sang dans iris rouge, seuls eux pouvaient savoir ce qu’ils pouvaient même penser, leurs visages ne trahissant rien. Elle le relâcha et se retourna alors, laissant glisser sa capuche sur sa tête.
“Adieu Everett.”
Puis elle s’enfuit dans le frottement du tissus par la lucarne seule, laissant les prisonniers à leur sort.
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Ven 20 Mar 2020, 14:53
“Quand une porte se ferme, une seconde s’ouvre.”
Elle ne cessait de répéter cette phrase sans cesse à demi mot, la lumière vacillante des bougies allumaient ci et là dans le laboratoire d’Everett. Elle était restée à bonne distance le matin de son exécution, la brume épaisse ne l’avait cependant pas empêché de tout voir, sa mise à mort violente et lente, son agonie, puis le coup de grâce et pour terminer le bûcher dont la fumée noire parfois verdâtre s'unissait avec le brouillard. A présent elle était de nouveau seule avec elle même, dans ce silence qui pesait au fil du temps qui n’avait jamais de fin.
“Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.”
Elle avait rassemblés les notes importantes, les recettes comme celle d’illusion qui l’avait aidé à se glisser dans le monde des Humains en Hurlevent, elle rit alors légèrement de son rire cristallin vite rattrapé par son timbre habituel d’outre-tombe, se faire passer pour une Quel’Dorei infirme fût une merveilleuse idée, même si les informations qu’elle avait pu recueillir étaient pittoresques et loufoque sur la vie dans la capitale tellement frivole. Elle récupérait des fioles caressant le bouchon doucement, le regard dans le vide, Everett briller déjà par son absence, elle refoula ses sentiments une sombre forestière ne devait pas faire cas de ses sentiments là, elle laissa alors la haine des gilnéens monter en elle supplantant la disparition d’Hopkins et ce vide qu’il laissait en elle. Elle mit tout dans une caisse solide, la glissant dehors sur sa chauve souris, ses araignées attachant l’ensemble pour ne pas obstruer les mouvements de la monture.
“Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.”
Elle s’envolait alors vers Caldora, observant la ville de haut, elle bifurqua cependant vers les montagne cherchant une grotte assez haute et cachée pour déposer son butin, elle glissa ensuite une lourde pierre aidée de ses petites tisseuses pour dissimuler l’entrée proprement les laissant tisser dessus pour éviter toute intrusion. Elle remontait alors sur sa chauve souris prenant la direction de Caldora.
“Quand ne porte se ferme, une seconde s’ouvre.”
[HRP : Je suis ouverte aux critiques constructives ou autres remarques ou si des personnes veulent en savoir plus par message privé ayez la gentillesse et courtoise de ne pas flood les écrits, merci d'avance ainsi qu'à ceux qui ont prit la patience de lire mes textes.]
Elle ne cessait de répéter cette phrase sans cesse à demi mot, la lumière vacillante des bougies allumaient ci et là dans le laboratoire d’Everett. Elle était restée à bonne distance le matin de son exécution, la brume épaisse ne l’avait cependant pas empêché de tout voir, sa mise à mort violente et lente, son agonie, puis le coup de grâce et pour terminer le bûcher dont la fumée noire parfois verdâtre s'unissait avec le brouillard. A présent elle était de nouveau seule avec elle même, dans ce silence qui pesait au fil du temps qui n’avait jamais de fin.
“Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.”
Elle avait rassemblés les notes importantes, les recettes comme celle d’illusion qui l’avait aidé à se glisser dans le monde des Humains en Hurlevent, elle rit alors légèrement de son rire cristallin vite rattrapé par son timbre habituel d’outre-tombe, se faire passer pour une Quel’Dorei infirme fût une merveilleuse idée, même si les informations qu’elle avait pu recueillir étaient pittoresques et loufoque sur la vie dans la capitale tellement frivole. Elle récupérait des fioles caressant le bouchon doucement, le regard dans le vide, Everett briller déjà par son absence, elle refoula ses sentiments une sombre forestière ne devait pas faire cas de ses sentiments là, elle laissa alors la haine des gilnéens monter en elle supplantant la disparition d’Hopkins et ce vide qu’il laissait en elle. Elle mit tout dans une caisse solide, la glissant dehors sur sa chauve souris, ses araignées attachant l’ensemble pour ne pas obstruer les mouvements de la monture.
“Quand une porte se ferme, une autre s’ouvre.”
Elle s’envolait alors vers Caldora, observant la ville de haut, elle bifurqua cependant vers les montagne cherchant une grotte assez haute et cachée pour déposer son butin, elle glissa ensuite une lourde pierre aidée de ses petites tisseuses pour dissimuler l’entrée proprement les laissant tisser dessus pour éviter toute intrusion. Elle remontait alors sur sa chauve souris prenant la direction de Caldora.
“Quand ne porte se ferme, une seconde s’ouvre.”
[HRP : Je suis ouverte aux critiques constructives ou autres remarques ou si des personnes veulent en savoir plus par message privé ayez la gentillesse et courtoise de ne pas flood les écrits, merci d'avance ainsi qu'à ceux qui ont prit la patience de lire mes textes.]
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Ven 20 Mar 2020, 16:33
Tilissia était assise en tailleur, elle continuait a préparé ses flèches taillant le bois de noisetier qu’elle avait pu trouver dans la forêt des pins argentés, ses araignées non loin étaient bruyantes. Elle n’aimait pas trop ça, les bruit de mastication et le le déchirement des chairs du vieil ours malade qu’elles étaient entrain de manger l’agaçait. Elle tourna son regard de braises rouges vers ses petites protégées mortes qui comprirent alors qu’elles devaient aller plus loin. Les araignées ne demandèrent pas leur reste traînant la carcasse plus loin. Tilissia repris alors sa besogne, raclant l’écorce du bois la rendant lisse, un croassement lui fît relever la tête, décidément ses flèches risquent de servir beaucoup plutôt.
Le corbeau descendait lentement en cercle au dessus d’elle, elle put alors remarquer qu’un parchemin était accroché à ses pattes, plissant le regard en haussant son sourcil gauche, visiblement elle ne s’attendait à avoir du courrier, surtout ici en ses lieux sa mission étant un échec, elle n’avait pas ramener Hopkins, elle n’avait pas pu le forcer à la suivre semant chaos et destruction là où il était retenu. Elle avait outrageusement mentit en disant qu’il était déjà mort à son arrivée, malgré sa servitude elle avait prit un choix, elle avait refusé un ordre car elle aurait pu reprendre Hopkins. Hopkins avait fait son choix celui de périr, tué de la main de sa patrie auprès de son frère, elle l’avait connu esclave bien avant qu’elle en devienne une à son tour, elle s'était octroyée la liberté de lui laisser le choix. Avoir enfreint sa hiérarchie n’avait pas de goût dans sa bouche, plus rien n’en avait de toute manière depuis le départ d’Hopkins, sa Reine était partie sans laisser de nouvelle on savait juste qu’elle avait amené ses plus loyales et fidèles sombre-forestiers avec elle, Tilissia n’en faisait pas partie relevée bien trop récemment malgré sa fidélité elle appartenait plus à Nathanos qui lui aussi semblait avoir fuit laissant ses subalternes donner des ordres aux plus jeunes recrues encore présentes. Le corbeau finit par se poser sur l’épaule de l’elfe morte, elle détacha la missive et fait signe à l’oiseau de se repaitre des morceaux qu’avait oubliés les araignées derrière elles, il ne demandera pas son reste. Elle déroulait la missive entre ses doigts et entamait sa lecture son visage inexpressif.
Elle hochait lentement la tête, l’ordre ne semblait pas émaner de plus haut, peut être ceci n’est juste que pour la faire patienter, elle savait que le voile sur tout ce qui avait été fait et missionné par la Dame noire n’était pas sans raison, mais pourtant rien n’avait de sens dans la tête de Tilissia, seul cet ordre en avait un après tout, sécuriser les loyalistes. Ceci, elle pouvait le comprendre, avoir du soutien dans un retour était logique et militaire, elle le ferait, même si elle n’était pas pédagogue elle se devait de de le faire. Mais par où commencer, où mettre ses gens et surtout où pouvaient ils être ? La mission était lancée, le sombre-forestier avait enfin un nouveau but, mais il attendrait quelques heures qu’elle termine ses flèches.
Le corbeau descendait lentement en cercle au dessus d’elle, elle put alors remarquer qu’un parchemin était accroché à ses pattes, plissant le regard en haussant son sourcil gauche, visiblement elle ne s’attendait à avoir du courrier, surtout ici en ses lieux sa mission étant un échec, elle n’avait pas ramener Hopkins, elle n’avait pas pu le forcer à la suivre semant chaos et destruction là où il était retenu. Elle avait outrageusement mentit en disant qu’il était déjà mort à son arrivée, malgré sa servitude elle avait prit un choix, elle avait refusé un ordre car elle aurait pu reprendre Hopkins. Hopkins avait fait son choix celui de périr, tué de la main de sa patrie auprès de son frère, elle l’avait connu esclave bien avant qu’elle en devienne une à son tour, elle s'était octroyée la liberté de lui laisser le choix. Avoir enfreint sa hiérarchie n’avait pas de goût dans sa bouche, plus rien n’en avait de toute manière depuis le départ d’Hopkins, sa Reine était partie sans laisser de nouvelle on savait juste qu’elle avait amené ses plus loyales et fidèles sombre-forestiers avec elle, Tilissia n’en faisait pas partie relevée bien trop récemment malgré sa fidélité elle appartenait plus à Nathanos qui lui aussi semblait avoir fuit laissant ses subalternes donner des ordres aux plus jeunes recrues encore présentes. Le corbeau finit par se poser sur l’épaule de l’elfe morte, elle détacha la missive et fait signe à l’oiseau de se repaitre des morceaux qu’avait oubliés les araignées derrière elles, il ne demandera pas son reste. Elle déroulait la missive entre ses doigts et entamait sa lecture son visage inexpressif.
Course-Nuit,
Nourris mon corbeau quand tu auras cette missive, le trajet a dû être long pour lui. Merci pour l’annonce de la mort d’Hopkins, un de nos meilleurs élément disparut la liste se rallonge.
Ta nouvelle mission vu ta position est de retrouver nos loyalistes pour leurs permettre de ne plus être traqués. Nous avons certains échos d'Orgrimmar qui inquiètent ceux qui restent. Surveillance de Caldora aussi. Nous serons te trouver le moment venu, jusqu’à là reste prudente, nous attendons nous aussi des ordres.
V.
Elle hochait lentement la tête, l’ordre ne semblait pas émaner de plus haut, peut être ceci n’est juste que pour la faire patienter, elle savait que le voile sur tout ce qui avait été fait et missionné par la Dame noire n’était pas sans raison, mais pourtant rien n’avait de sens dans la tête de Tilissia, seul cet ordre en avait un après tout, sécuriser les loyalistes. Ceci, elle pouvait le comprendre, avoir du soutien dans un retour était logique et militaire, elle le ferait, même si elle n’était pas pédagogue elle se devait de de le faire. Mais par où commencer, où mettre ses gens et surtout où pouvaient ils être ? La mission était lancée, le sombre-forestier avait enfin un nouveau but, mais il attendrait quelques heures qu’elle termine ses flèches.
Dernière édition par Tilissia Course-Nuit le Sam 21 Mar 2020, 16:53, édité 5 fois
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Ven 20 Mar 2020, 18:24
Les tisseuses étaient calmes suspendues au fil de leur abdomen en haut d’une branche de pins solide. Elles semblaient mortes, mais elles l’étaient depuis longtemps se ballottant au grès du vent marin qui criait entre les rochers tel un son de douce agonie lancinante aux oreilles de Tilissia. Sa chauve-souris non loin imitait elle aussi les araignées suspendues à l’orée de la grotte sur le flanc de falaise dissimulée par la forêt épaisse et encore verte des pins qui sous les rafales de vent se retournaient doucement donnant cette teinte argentée à la région. La nuit était déjà bien avancée et Tilissia était en tenue, elle ne savait pas comment sa reconnaissance des lieux qu’elle avaient côtoyés allait tourner. Elle filait à pas rapide sautant de branches en branches, le fléau avait foulé ses lieux depuis longtemps à présent et certains endroits semblaient reprendre vie, d’autres moins et certains avaient retrouvés la splendeur d'antan, mais seul l'environnement en tant que terrain de combat avait un sens à ses yeux.
Elle arrivait enfin à Caldora, ses sens aiguisés, elle restait à une certaines distance dans l’ombre de l’arbre où elle était, silencieuse comme la morte qu’elle était devenue, elle observait. Ce fût un choc en elle, nombres d’êtres vivants semblaient s’être établit en Caldora, elle recherchait alors les morts, les réels habitants de ces lieux maudits depuis bien longtemps depuis la mort du Roi Terenas. Elle n’en vit qu’une poignée, au loin elle vit un attroupement autour d’une Sacrenuit, bien vivante, le port fier et noble dans ses habits de soie, sa longue robe, une mage ou une prêtresse sûrement, à cette distance elle ne pouvait en être sûre. Elle se concentrait alors sur son ouïe, elle pu comprendre “Conseillère Ly’eth… “ Alors que ses mots frappaient ses oreilles, l'a rendant sourde pendant son éclair de pensée, elle se figeait sur place. Se parlant à elle même, Conseillère… Une vivante Conseillère… Qui plus est une Sacrenuit. Elle serrait les dents, observant la vie dans ce village de non-morts qui ressemblait plus à présent à une cité portuaire neutre. Elle se demandait alors si ils ne se souvenaient plus du procès d’Astrille, dignitaire Sacrenuit, représentante de sa race, qui avait bien avant la trêve trahit la Horde et donc sa maître de guerre en aidant les Taurens rebelles. Elle se souvenait encore du conseil qui avait eu lieu avec toute la population, conseil où Hopkins et elle avait prit la parole, Caldora devrait être un état indépendant pour que tous y aient leur place … Quand elle disait tous, c’était bien entendu tous les non-morts, pas les vivants qui ne comprendraient jamais ce que c’est d’être dans leurs corps figés dans la pourriture, dans leurs cœurs figés dans le passé et ancrés dans le présent, dans l’amour que seule la Dame noire avait su leur donner à sa manière. Savaient-ils donc ses vivants comment était l’âme d’un ou d’une réprouvé, le savaient-ils ?
Elle continuait d’observer, elle vit au loin la mariée dans ses vieilles fripes rapiécées, ondulation de tissus sous le vent et brillant de reflets ivoire dans la caresse de la lune, on l’amenait des fers à ses mains. Tilissia haussait un sourcil le seul répondant à présent à ses nerfs n’ayant pas dépérit, “ Ils arrêtent El’mynna, la mariée de Caldora, elle est aussi vieille que sa fondation, elle est membre du conseil, c’est elle qui accueillait les visiteurs.. “ Tilissia avait parlé à voix haute même si c’était un simple murmure, elle se ravisa dans le silence observant la scène, c’était la Sacrenuit la nouvelle Conseillère qui semblait l'a mettre au fer ordonnant des ordres aux nécrogardes d’arrêter leur sœur, mais ce qui choquait à nouveau le regard de Tilissia est la seconde personne qui sortait de la niche, une Draenei. Elle avait vu des vivants en ces lieux, des vivants de l’Alliance, elle se souvenait de cette jeune Kaldorei qui était venue venue prêter allégeance à la cité Réprouvés, il y a quelques mois pour faire relever son défunt père, elle ne comprenait toujours pas comment une Kaldorei avait-elle pu demander ceci au peuple qui avait été la perte de son père et que celui-ci n’est pas d’affront à renaître au milieu du peuple qui l’avait occis dans la vie. Maerys, c’était le nom de la Kaldorei avait par la suite trahi Caldora fuyant, Hopkins et Tilissia l’avaient poursuivis jusqu’au portes des terres des Nains, pour Tilissia se n’était qu’une perte de temps qui aurait pu être mieux employée, de toute façon l’elfe avait pu s’échapper et puis à quoi bon tout ceci. Les secrets de Caldora ? L’ancien chef de l’académie Ghuisval de Vohko avait fini par tous les emporter avant la trêve, les vendant à l’Alliance en trahissant sa patrie et sa Reine, lui aussi ne fût jamais retrouvé. Les traîtres semblent proliférer dans la petite cité. Elle en revint à la scène face à ses yeux, déjà les prisonnières furent menaient vers les geôles, mais le regard de Tilissia n’était pas sur ses personnes elles scrutait la niche, la demeure d’El’mynna silencieuse, attendant, quand subitement une boîte à musique aux sons macabres se firent entendre dans la maison en ruine, c’est à ce moment la que la Sombre-forestière esquivait un demi sourire sur son visage habituel sans émotions distinctes.
Elle arrivait enfin à Caldora, ses sens aiguisés, elle restait à une certaines distance dans l’ombre de l’arbre où elle était, silencieuse comme la morte qu’elle était devenue, elle observait. Ce fût un choc en elle, nombres d’êtres vivants semblaient s’être établit en Caldora, elle recherchait alors les morts, les réels habitants de ces lieux maudits depuis bien longtemps depuis la mort du Roi Terenas. Elle n’en vit qu’une poignée, au loin elle vit un attroupement autour d’une Sacrenuit, bien vivante, le port fier et noble dans ses habits de soie, sa longue robe, une mage ou une prêtresse sûrement, à cette distance elle ne pouvait en être sûre. Elle se concentrait alors sur son ouïe, elle pu comprendre “Conseillère Ly’eth… “ Alors que ses mots frappaient ses oreilles, l'a rendant sourde pendant son éclair de pensée, elle se figeait sur place. Se parlant à elle même, Conseillère… Une vivante Conseillère… Qui plus est une Sacrenuit. Elle serrait les dents, observant la vie dans ce village de non-morts qui ressemblait plus à présent à une cité portuaire neutre. Elle se demandait alors si ils ne se souvenaient plus du procès d’Astrille, dignitaire Sacrenuit, représentante de sa race, qui avait bien avant la trêve trahit la Horde et donc sa maître de guerre en aidant les Taurens rebelles. Elle se souvenait encore du conseil qui avait eu lieu avec toute la population, conseil où Hopkins et elle avait prit la parole, Caldora devrait être un état indépendant pour que tous y aient leur place … Quand elle disait tous, c’était bien entendu tous les non-morts, pas les vivants qui ne comprendraient jamais ce que c’est d’être dans leurs corps figés dans la pourriture, dans leurs cœurs figés dans le passé et ancrés dans le présent, dans l’amour que seule la Dame noire avait su leur donner à sa manière. Savaient-ils donc ses vivants comment était l’âme d’un ou d’une réprouvé, le savaient-ils ?
Elle continuait d’observer, elle vit au loin la mariée dans ses vieilles fripes rapiécées, ondulation de tissus sous le vent et brillant de reflets ivoire dans la caresse de la lune, on l’amenait des fers à ses mains. Tilissia haussait un sourcil le seul répondant à présent à ses nerfs n’ayant pas dépérit, “ Ils arrêtent El’mynna, la mariée de Caldora, elle est aussi vieille que sa fondation, elle est membre du conseil, c’est elle qui accueillait les visiteurs.. “ Tilissia avait parlé à voix haute même si c’était un simple murmure, elle se ravisa dans le silence observant la scène, c’était la Sacrenuit la nouvelle Conseillère qui semblait l'a mettre au fer ordonnant des ordres aux nécrogardes d’arrêter leur sœur, mais ce qui choquait à nouveau le regard de Tilissia est la seconde personne qui sortait de la niche, une Draenei. Elle avait vu des vivants en ces lieux, des vivants de l’Alliance, elle se souvenait de cette jeune Kaldorei qui était venue venue prêter allégeance à la cité Réprouvés, il y a quelques mois pour faire relever son défunt père, elle ne comprenait toujours pas comment une Kaldorei avait-elle pu demander ceci au peuple qui avait été la perte de son père et que celui-ci n’est pas d’affront à renaître au milieu du peuple qui l’avait occis dans la vie. Maerys, c’était le nom de la Kaldorei avait par la suite trahi Caldora fuyant, Hopkins et Tilissia l’avaient poursuivis jusqu’au portes des terres des Nains, pour Tilissia se n’était qu’une perte de temps qui aurait pu être mieux employée, de toute façon l’elfe avait pu s’échapper et puis à quoi bon tout ceci. Les secrets de Caldora ? L’ancien chef de l’académie Ghuisval de Vohko avait fini par tous les emporter avant la trêve, les vendant à l’Alliance en trahissant sa patrie et sa Reine, lui aussi ne fût jamais retrouvé. Les traîtres semblent proliférer dans la petite cité. Elle en revint à la scène face à ses yeux, déjà les prisonnières furent menaient vers les geôles, mais le regard de Tilissia n’était pas sur ses personnes elles scrutait la niche, la demeure d’El’mynna silencieuse, attendant, quand subitement une boîte à musique aux sons macabres se firent entendre dans la maison en ruine, c’est à ce moment la que la Sombre-forestière esquivait un demi sourire sur son visage habituel sans émotions distinctes.
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Dim 22 Mar 2020, 14:38
Elle avait été discrète en se glissant dans la niche pour récupérer les affaires de la mariée, son regard s'était rapidement posé sur l’affiche, ses yeux perçant avaient pu lire le grand titre de la conférence de la paix ainsi que Dalaran. Elle aurait pu être en colère, ou ressentir tout autre sentiment, mais rien ne vint à ce moment là. Elle sortait en silence comme elle était venue, montant sur sa chauve-souris qui filait à travers les pins afin de rester dissimulée dans la végétation couvrant sa fuite évitant soigneusement de ne pas endommager des branches pouvant aider à traquer son trajet. Elle arrivait enfin à sa destination, une grotte suffisamment haute et cachée par la végétation ambiante, elle glissait de sa chauve-souris laissant ses bottes reposer sur le sol et entrait à l’intérieur.
La grotte n’était pas le lieu le plus coquet du monde, c’était une grotte humide, sombre, d'où une forte odeur de moisissure engourdissait l’air vicié des lieux. Tilissia étalait un drap de soie rouge sur une pierre plate en forme arrondie, elle déposait alors précieusement les objets, puis la boite à musique en son centre, ayant du mal à se séparer de la flèche du prince comme El’mynna l’appelait jadis tendrement. Un long soupir s’échappait de ses lèvres, soulevant un instant sa poitrine qui restait ensuite aussi fixe qu’à son habitude, la flèche rejoignit les objets la laissant glisser entre ses doigts gantés. Elle attendit un léger moment, la boite à musique se remit alors à jouer, ses sombres notes macabres qui ferait hérisser les poils de n’importe quel vivant.
Tendre-Nuit apparaissait ne formant que le semblant d’une forme féminine d’ombre devant la sombre-forestière qui s’asseyait alors en tailleur sachant qu’elle aurait à écouter pendant quelques heures. L’ombre planait et ondulait tout en s’exprimant dans la tête de Tilissia, la sombre-forestière habituellement peu enclin à montrer ses sentiments eu quelques signes faciaux d'inquiétude.
Un nouveau conseil en Caldora, de nouvelles lois, une juge Sacrenuit cette fameuse Ly’Eth, Devanna aussi en geôles, El’mynna la mariée en cellule et une Draenei ramenée par celle-ci, la particularité de ce dernier point était une personne vivante qui plus est affilié par la race à l’Alliance. Tendre-Nuit parlait de cette Draenei comme d'un animal de compagnie vital qu’il fallait garder en vie, qu’elle devait récupérer car elle avait la certitude que sa mise à mort serait proche, proclamée par la juge L’y’Eth. Tilissia pouvait sentir cette haine envers la vivante ayant enfermée ses jouets de Tendre-Nuit, celle-ci avait semble-t-il la vision obscurcie par la vengeance, Tilissia quand à elle voyait une plus grande menace qui planait, pas sûr elle qui était hors d’atteinte actuellement mais sur la population de Caldora et ses réprouvés. Tout filer rapidement dans sa tête, une représentante de l’Alliance dans les cellules de Caldora que l'on devait très certainement exécuter très bientôt, une conférence de paix, l’état d’indépendance, l’Alliance, la nouvelle Horde tout ceci ne sentait pas bon pour les habitants de Caldora et ce n’était pas les effluves de son corps mort qui lui faisait dire ceci, elle devait agir rapidement et de manière silencieuse. Elle prendrait le temps d’offrir un nouvel hôte à Tendre-nuit, une Réprouvée vivant isolée qu’elle avait repéré depuis son retour, mais elle devrait se hâter, le temps jouer trop en sa défaveur.
La grotte n’était pas le lieu le plus coquet du monde, c’était une grotte humide, sombre, d'où une forte odeur de moisissure engourdissait l’air vicié des lieux. Tilissia étalait un drap de soie rouge sur une pierre plate en forme arrondie, elle déposait alors précieusement les objets, puis la boite à musique en son centre, ayant du mal à se séparer de la flèche du prince comme El’mynna l’appelait jadis tendrement. Un long soupir s’échappait de ses lèvres, soulevant un instant sa poitrine qui restait ensuite aussi fixe qu’à son habitude, la flèche rejoignit les objets la laissant glisser entre ses doigts gantés. Elle attendit un léger moment, la boite à musique se remit alors à jouer, ses sombres notes macabres qui ferait hérisser les poils de n’importe quel vivant.
Tendre-Nuit apparaissait ne formant que le semblant d’une forme féminine d’ombre devant la sombre-forestière qui s’asseyait alors en tailleur sachant qu’elle aurait à écouter pendant quelques heures. L’ombre planait et ondulait tout en s’exprimant dans la tête de Tilissia, la sombre-forestière habituellement peu enclin à montrer ses sentiments eu quelques signes faciaux d'inquiétude.
Un nouveau conseil en Caldora, de nouvelles lois, une juge Sacrenuit cette fameuse Ly’Eth, Devanna aussi en geôles, El’mynna la mariée en cellule et une Draenei ramenée par celle-ci, la particularité de ce dernier point était une personne vivante qui plus est affilié par la race à l’Alliance. Tendre-Nuit parlait de cette Draenei comme d'un animal de compagnie vital qu’il fallait garder en vie, qu’elle devait récupérer car elle avait la certitude que sa mise à mort serait proche, proclamée par la juge L’y’Eth. Tilissia pouvait sentir cette haine envers la vivante ayant enfermée ses jouets de Tendre-Nuit, celle-ci avait semble-t-il la vision obscurcie par la vengeance, Tilissia quand à elle voyait une plus grande menace qui planait, pas sûr elle qui était hors d’atteinte actuellement mais sur la population de Caldora et ses réprouvés. Tout filer rapidement dans sa tête, une représentante de l’Alliance dans les cellules de Caldora que l'on devait très certainement exécuter très bientôt, une conférence de paix, l’état d’indépendance, l’Alliance, la nouvelle Horde tout ceci ne sentait pas bon pour les habitants de Caldora et ce n’était pas les effluves de son corps mort qui lui faisait dire ceci, elle devait agir rapidement et de manière silencieuse. Elle prendrait le temps d’offrir un nouvel hôte à Tendre-nuit, une Réprouvée vivant isolée qu’elle avait repéré depuis son retour, mais elle devrait se hâter, le temps jouer trop en sa défaveur.
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Dim 22 Mar 2020, 15:02
Malgré tout son apprentissage auprès d’Hopkins en travaux d’alchimie et ses notes de potions, elle en était certaine la potion ne ferait pas effet longtemps. Elle devait retourner à Hurlevent, trouver Monsieur le journaliste comme elle le nommait, Rislon Milloin. Elle s’était glissée comme à son habitude par les hauteurs des faubourgs avalant sa potion revêtant ses faux traits de Quel’Dorei, mais elle ne devait pas forcer ce corps pour ne pas dévoiler celui que la potion cachait en réalité. Elle avait récupéré le communicateur dans les fourrés où elle avait préalablement laissé puis avait contacté le journaliste dessus pour se rejoindre sur les quai du port. Là était le lieu du rendez-vous, elle savait qu’il ne connaissait pas sa réelle nature, elle lui avait fait part que son aide était vitale pour aider une personne qui risque de perdre sa vie, elle avait compris l’altruisme du journaliste et s’en était un peu joué pour la bonne cause.
Il l’attendait caché entre des caisses pour éviter le regard des curieux, il était attendu pour une sortie en mer vue sa tenue, un dîner qui semblait être avec des élites de la cité surement et c’est d’eux qu’il se cachait pour que la rencontre puisse se faire sereinement. Tilissia sous ses traits doux de Quel’Dorei se glissait à l’arrière des caisses, son déguisement vacillé, elle le sentait mais si elle devait mettre en péril cette apparence et ne plus revenir en Hurlevent ce n’était pas grave, elle devait protéger ses gens qui ne semblaient pas savoir qu’elle menace pesaient sur eux. Pendant un long moment Tilissia échangeait avec Rislon, sur la Draenei en Caldora, enfermé par une Sacrenuit nommé Ly’Eth, elle en rajoutait quelque peu en disant que l'exécution serait proche mais le but premier était de libérer la Draenei et empêcher Caldora d’être accusé de crime de guerre mettant en péril la trêve entre la Horde et l’Alliance rejetant ses deux camps aux portes de la cité Mort-vivante. Tilissia apprit de la bouche du journaliste que la Sacrenuit était une représentante de la nouvelle Horde lors de la conférence, Tilissia le garderait en mémoire, même si elle se demandait qu’elles étaient les vraies intentions de Ly’Eth en prenant une place au conseil et de juge en Caldora pour aller outre ses intérêts premiers de la cité qu’elle était sensée représenter: sa protection.
Son déguisement ne tint plus, libérant alors sa réelle apparence, son regard rouge vif dans ceux du journaliste qui sortit un gadget pour cacher la sombre-forestière à la vue des badeaux. Elle pu finir d’expliquer à celui-ci, il promit d’essayer de tout faire pour en informer des gens pouvant en faire plus. Elle se dissimulait alors dans les ombres glissant dans le port pour se jeter dans la grande-mer. Elle ne pu s’enfuir que grâce au journaliste qui ne révélerait pas sa présence repartant l’esprit rempli de questions.
Il l’attendait caché entre des caisses pour éviter le regard des curieux, il était attendu pour une sortie en mer vue sa tenue, un dîner qui semblait être avec des élites de la cité surement et c’est d’eux qu’il se cachait pour que la rencontre puisse se faire sereinement. Tilissia sous ses traits doux de Quel’Dorei se glissait à l’arrière des caisses, son déguisement vacillé, elle le sentait mais si elle devait mettre en péril cette apparence et ne plus revenir en Hurlevent ce n’était pas grave, elle devait protéger ses gens qui ne semblaient pas savoir qu’elle menace pesaient sur eux. Pendant un long moment Tilissia échangeait avec Rislon, sur la Draenei en Caldora, enfermé par une Sacrenuit nommé Ly’Eth, elle en rajoutait quelque peu en disant que l'exécution serait proche mais le but premier était de libérer la Draenei et empêcher Caldora d’être accusé de crime de guerre mettant en péril la trêve entre la Horde et l’Alliance rejetant ses deux camps aux portes de la cité Mort-vivante. Tilissia apprit de la bouche du journaliste que la Sacrenuit était une représentante de la nouvelle Horde lors de la conférence, Tilissia le garderait en mémoire, même si elle se demandait qu’elles étaient les vraies intentions de Ly’Eth en prenant une place au conseil et de juge en Caldora pour aller outre ses intérêts premiers de la cité qu’elle était sensée représenter: sa protection.
Son déguisement ne tint plus, libérant alors sa réelle apparence, son regard rouge vif dans ceux du journaliste qui sortit un gadget pour cacher la sombre-forestière à la vue des badeaux. Elle pu finir d’expliquer à celui-ci, il promit d’essayer de tout faire pour en informer des gens pouvant en faire plus. Elle se dissimulait alors dans les ombres glissant dans le port pour se jeter dans la grande-mer. Elle ne pu s’enfuir que grâce au journaliste qui ne révélerait pas sa présence repartant l’esprit rempli de questions.
Tilissia Course-Nuit
Re: Histoire d'un sombre-forestier [Tilissia Course-Nuit]
Tilissia Course-Nuit Lun 06 Juin 2022, 13:00
Tilissia observe du haut des remparts des ruines de Lordearon la terre dévastée par la peste qui n’était à présent plus mortelle pour les siens mais n’en demeure pas moins nocives pour les vivants. En bas un corps osseux s’agite, elle bande son arc avec une de ces flèches noires et relâche la corde, explosant la valeureux guerrier trouvant enfin le repos dans la vraie mort. Ne relâchant pas son attention sur sa mission, elle se remémore alors comment elle en était arrivée à cet instant de son existence.
Lors de la disparition de la Reine noire, elle avait tout fait pour perdurer sa mission d’espionnage mais avait priorisé Hopkins. Evrett perdu sans ordres émanant de leur ordres était perdu, Tilissia avait mentit, elle n’en était que peu fière donnant mission à Hopkins d’aider les Réprouvés dans le bois de la pénombre. Elle avait jugé bon de l’y laisser le savant en sécurité. Elle était retournée ensuite aider les Réprouvés dans le nord des royaumes de l’est, puis elle eut vent de la mort de Nathanos à la ferme des Marris. Au fond d’elle elle savait qu’Hopkins pouvait y être, elle l’y retrouva mais celui était comme cassé, malgré ses efforts Evrett ne sera plus jamais le même. Elle était venue le surveiller dans les bois de la pénombre mais elle avait compris que sa place n’était pas là bas, elle était repartie dans les terres du nord, près de son foyer Fossoyeuse.
Tilissia avait errait bien longtemps parfois accompagnée d’autres Réprouvés les ramenant dans les villes encore contrôlées par les siens et réduit des horde de goules décérébrées sans réellement savoir ce qui c’était passés en Norfrendre évitant tous contacts avec les instances de la Horde pour éviter qu’on ne lui lance une traque sans fin de part sa nature de sombre forestière. Mais un jour lorsqu’elle survolait les terres dévastées par la peste proche de Brill, elle remarqua l’animation nouvelle autour de cette ville qui semblait reprendre vie et malgré ses réticences à faire profil bas, elle s’y posa non loin.
Qu’elle stupéfaction quand elle y rencontra un visage connu, celui de Velonara et d’autres sombres forestiers, on ne lui posa pas de questions à savoir où elle était pendant tout ce temps ? Savoir ce qu’elle avait fait ? On lui proposa simplement si elle voulait servir ou plutôt si elle désirait aider leur peuple à reprendre la zone. Elle se mit alors à la tâche, protégeant les civils souhaitant se rendre à Brill, protégeant la zone des damnés de la peste qui sévissent encore dans la zone. Cependant elle évitait certains contacts pour ne pas s’attacher de peur que cette illusion soit trop belle pour être vraie, avoir à nouveau sa place sans être traquée pouvant aider son peuple. Puis des personnages connu rejoignirent Brill, le plus intrigant était la venue de Calia Menethil l’héritière du trône de Lordearon, l’opposée de la Dame Noire, les rumeurs y allées bon train ainsi que les gens désirant qu’elle reprenne son trône pour remplacer la Reine perdue mais aussi ceux refusant qu’elle soit ici l’a voyant comme une opportuniste mais aussi comme un membre de l’Alliance malgré sans nature de non-mort. Tilissia écoutait ces ragots, son avis personne ne voulait vraiment le savoir, pour elle tant qu’on est des Réprouvés et qu’on aide son peuple ont est un Réprouvé point final. Des preuves de sa loyauté elle aurait toute une éternité pour le faire et si elle était ici c’était pour que nous retrouvions tous notre foyer.
Quelques temps après des allées et venues, des arrivées de bien nombres de personnes notre peuple un assaut fut ordonné, Tilissia devait assurer les arrières comme bien nombres de sombres forestiers, quel espoir ne fut-il pas quand le nettoyage fut annoncé comme terminé quand Tilissia posa son pied sur les marches de l’entrée des ruines de Lordearon, cette sensation presque vivante de ce sentir rentrant à la maison. Elle avait retrouvé un foyer, son foyer, sa famille mais ceci elle ne le dirait jamais à voix haute. C’est à ce moment que Tilissia avait compris que tout ce qu’elle avait entrepris pendant son errance pour sauver les siens devait perdurer, elle devait les protéger, c’était là sa réelle mission.
Lors de la disparition de la Reine noire, elle avait tout fait pour perdurer sa mission d’espionnage mais avait priorisé Hopkins. Evrett perdu sans ordres émanant de leur ordres était perdu, Tilissia avait mentit, elle n’en était que peu fière donnant mission à Hopkins d’aider les Réprouvés dans le bois de la pénombre. Elle avait jugé bon de l’y laisser le savant en sécurité. Elle était retournée ensuite aider les Réprouvés dans le nord des royaumes de l’est, puis elle eut vent de la mort de Nathanos à la ferme des Marris. Au fond d’elle elle savait qu’Hopkins pouvait y être, elle l’y retrouva mais celui était comme cassé, malgré ses efforts Evrett ne sera plus jamais le même. Elle était venue le surveiller dans les bois de la pénombre mais elle avait compris que sa place n’était pas là bas, elle était repartie dans les terres du nord, près de son foyer Fossoyeuse.
Tilissia avait errait bien longtemps parfois accompagnée d’autres Réprouvés les ramenant dans les villes encore contrôlées par les siens et réduit des horde de goules décérébrées sans réellement savoir ce qui c’était passés en Norfrendre évitant tous contacts avec les instances de la Horde pour éviter qu’on ne lui lance une traque sans fin de part sa nature de sombre forestière. Mais un jour lorsqu’elle survolait les terres dévastées par la peste proche de Brill, elle remarqua l’animation nouvelle autour de cette ville qui semblait reprendre vie et malgré ses réticences à faire profil bas, elle s’y posa non loin.
Qu’elle stupéfaction quand elle y rencontra un visage connu, celui de Velonara et d’autres sombres forestiers, on ne lui posa pas de questions à savoir où elle était pendant tout ce temps ? Savoir ce qu’elle avait fait ? On lui proposa simplement si elle voulait servir ou plutôt si elle désirait aider leur peuple à reprendre la zone. Elle se mit alors à la tâche, protégeant les civils souhaitant se rendre à Brill, protégeant la zone des damnés de la peste qui sévissent encore dans la zone. Cependant elle évitait certains contacts pour ne pas s’attacher de peur que cette illusion soit trop belle pour être vraie, avoir à nouveau sa place sans être traquée pouvant aider son peuple. Puis des personnages connu rejoignirent Brill, le plus intrigant était la venue de Calia Menethil l’héritière du trône de Lordearon, l’opposée de la Dame Noire, les rumeurs y allées bon train ainsi que les gens désirant qu’elle reprenne son trône pour remplacer la Reine perdue mais aussi ceux refusant qu’elle soit ici l’a voyant comme une opportuniste mais aussi comme un membre de l’Alliance malgré sans nature de non-mort. Tilissia écoutait ces ragots, son avis personne ne voulait vraiment le savoir, pour elle tant qu’on est des Réprouvés et qu’on aide son peuple ont est un Réprouvé point final. Des preuves de sa loyauté elle aurait toute une éternité pour le faire et si elle était ici c’était pour que nous retrouvions tous notre foyer.
Quelques temps après des allées et venues, des arrivées de bien nombres de personnes notre peuple un assaut fut ordonné, Tilissia devait assurer les arrières comme bien nombres de sombres forestiers, quel espoir ne fut-il pas quand le nettoyage fut annoncé comme terminé quand Tilissia posa son pied sur les marches de l’entrée des ruines de Lordearon, cette sensation presque vivante de ce sentir rentrant à la maison. Elle avait retrouvé un foyer, son foyer, sa famille mais ceci elle ne le dirait jamais à voix haute. C’est à ce moment que Tilissia avait compris que tout ce qu’elle avait entrepris pendant son errance pour sauver les siens devait perdurer, elle devait les protéger, c’était là sa réelle mission.
Tilissia Course-Nuit
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