Les frères Grisbois, chroniques secrètes.
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Les frères Grisbois, chroniques secrètes.
Le bureau était couvert de documents.
La pièce regorgeait d'étagères et de livres, tous plus anciens les uns que les autres.
Des parchemins annotés, des schémas complexes, des croquis élégants, des feuilles remplies d'une écriture fine trainaient, entassés, amassés, collectés, en piles assez régulières.
Une bougie était morte sur son socle de cuivre, fondue jusqu'au trognon. La pénombre perdait le combat face à la carté du jour que laissait filtrer la fissure murale.
Un lézard alla se réfugier dehors, au soleil.
Le silence fut brouillé par un raclement de clé dans une serrure.
Le chroniqueur ouvrit la porte et soupira devant la nouvelle journée de travail.
Ramassant un dessin que le Chat avait du faire tomber en visitant la pièce interdite, il sourit.
Le dessin représentait un homme et un enfant. Une note complétait l'œuvre faite rapidement. "L.i. et Zak."
Le rédacteur déposa le dessin sur la pile de feuillets concernant la même enquête.
Une langue en tissus mauve, coincée au hasard de la pile était marquée du nom de famille. Aussi chaque pile de documents portait une note semblable, une couleur différente.
Par-ci Milloin - verte, par-là Milburn - jaune, ici Hautvent - rose, et là bas Grisbois - mauve.
Aujourd'hui il traiterait la pile qui avait pris du retard. Le commanditaire n'aimait pas le retard.
L'homme prit deux cahiers et la pile concernant l'affaire à traiter.
Il se mit à trier les différents documents, de façon temporelle, si possible, et selon les sujets.
Il y avait des notes sur les habitudes d'achats, les lieux fréquentés, les liaisons passées, les relations présentes, la famille au sens large, les rencontres.
Tout cet amas d'informations donna le vertige au chroniqueur; l'exaltation, l'excitation montèrent d'un cran.
Finalement, cette journée ne serait pas ennuyeuse. Les Grisbois piquèrent sa curiosité maladive et son intérêt.
La pièce regorgeait d'étagères et de livres, tous plus anciens les uns que les autres.
Des parchemins annotés, des schémas complexes, des croquis élégants, des feuilles remplies d'une écriture fine trainaient, entassés, amassés, collectés, en piles assez régulières.
Une bougie était morte sur son socle de cuivre, fondue jusqu'au trognon. La pénombre perdait le combat face à la carté du jour que laissait filtrer la fissure murale.
Un lézard alla se réfugier dehors, au soleil.
Le silence fut brouillé par un raclement de clé dans une serrure.
Le chroniqueur ouvrit la porte et soupira devant la nouvelle journée de travail.
Ramassant un dessin que le Chat avait du faire tomber en visitant la pièce interdite, il sourit.
Le dessin représentait un homme et un enfant. Une note complétait l'œuvre faite rapidement. "L.i. et Zak."
Le rédacteur déposa le dessin sur la pile de feuillets concernant la même enquête.
Une langue en tissus mauve, coincée au hasard de la pile était marquée du nom de famille. Aussi chaque pile de documents portait une note semblable, une couleur différente.
Par-ci Milloin - verte, par-là Milburn - jaune, ici Hautvent - rose, et là bas Grisbois - mauve.
Aujourd'hui il traiterait la pile qui avait pris du retard. Le commanditaire n'aimait pas le retard.
L'homme prit deux cahiers et la pile concernant l'affaire à traiter.
Il se mit à trier les différents documents, de façon temporelle, si possible, et selon les sujets.
Il y avait des notes sur les habitudes d'achats, les lieux fréquentés, les liaisons passées, les relations présentes, la famille au sens large, les rencontres.
Tout cet amas d'informations donna le vertige au chroniqueur; l'exaltation, l'excitation montèrent d'un cran.
Finalement, cette journée ne serait pas ennuyeuse. Les Grisbois piquèrent sa curiosité maladive et son intérêt.
Vagabond
Le kiosque en rimes
Le dernier rapport arrivé sur son bureau était daté du 11-V de l'an 40.
Il s'agissait d'une drôlerie qui fit sourire le chroniqueur et ensuite bouillonner son esprit.
Il se mit en devoir de le traiter en premier.
Il s'agissait d'une drôlerie qui fit sourire le chroniqueur et ensuite bouillonner son esprit.
Il se mit en devoir de le traiter en premier.
Autour de l'aîné, surnommé Ellie, s'était agglutinée une petite troupe d'amateurs de poésie.
Défi relevé, l'homme se décida à prendre la posture d'un poète, jouant le rôle jusqu'à forcer le trait.
Il s'inclina et demanda qu'on l'appelle Hank, Délylal Hank. quoi que sur une suggestion amicale, le changement se fit en Sam Hank.
Aussi Ellie-Sam Hank offrit à chaque personne quelques phrases instantannées, scandées avec hardiesse ou chantées avec sourire taquin.
Les présents étaient : Adéa, Ambre, Naomi Grisbois, Sat, Eoros, Demiora, Kérubim, Espéranza et Ambrose. Le Milloin vint quand la cible partait.
Contenu fidèle des compositions proposées, dédiés à chaque personne, désignée victime par une autre (Un drôle de jeu.) :
Le ravage il a semé, quand l'or de sa peau a heurté mes conviictions.
Estomaqué, j'aurais voulu être et pendu à la fois. Extinction.
Ma perte, ma douleur, ma joie !
Pas un regard qui donne foi,
Pas un mot qui ose.
Tétanisé et rejeté, j'ai provoqué, défiant la Loi.
Gravité à l'envers, me voici sur Argus.
Je marche sur les mains pour lui plaire.
Rien, toujours rien.
Pas un regard qui m'aurait rendu le Nord,
Et la flèche du destin.
Il se contenta de parler d'un Dard,
Près d'une solaire âme.
Hélas, dommage, que je ne fus pour lui né femme.
Soudain revenu ici, parmi les mortels,
J'arpente un banc avec ferveur.
Toi le colosse déjà nu,
Ne perçois tu les tracas de mon ardeurs?
Ma Tignasse rousse contre ta barbe brune,
Un complot digne des dieux perdus.
Avec bienséance, j'aurais aimé percer ton Fût.
Hélas, je suis damné et fier,
Condamné à ne percer aucun sombre mystère.
***
Poisson rouge un jour, poisson rouge toujours.
Cependant Demi s'améliore,
De vide passe à plein.
Personne s'en plaint.
La rumeur enfle, elle sourit.
Voici ! Hé, voici… Notre meilleure amie.
***
Adea. Point.
Aux fleurs se succèdent les saisons,
Aux saisons, les fleurs se succèdent.
Ta raison est colorée,
Ta joie palpable,
Comme un Lys doré,
Ou une grenouille à table.
Le rire titille, clochette contagieuse.
Amie coquine, pierre précieuse.
Ahhh.. Dea… Divine et simple, Demeure ainsi.
Savoure la compagnie d'ici.
***
(Sur l'air de Je t'aime - Lara Fabian)
Je t'aime.
Comme un frère, comme un chieur,
Comme un poète, comme un frimeur.
Je t'aime, hein?
Comme un prince, comme un rat.
Comme un amant que je ne suis pas…
D'accord il existait…
D'autres façons de bien te draguer.
Quelques p'tits shots de verre,
Auraient pu peut-être m'aider…
Mais dans le vide amer,
J'ai accepté, découragé…
J't'ai laissé à mon frère,
Il a gagner le droit de te garder !
D'accord toi, belle fille,
Que je désire et qui n'fait que râler…
Presque comme une mère,
Tu aimerais sans doute me border hein?
Je t'ai loupé de peu,
Arrivé vraiment pas à temps…
J'ai voulu partager…
Des bouts de rêves mais j'vais plutôt crier hey !
Je t'aime,
Comme un fou du Roi,
Comme un artiste ou renégat?
Je t'aime, je t'aime, je t'aime…
Comme le Stan que je ne suis pas.
***
(Sur l'air La danse des canards.)
C'est la danse des connards,
Ils déconnent et ils se marrent,
En faisant Coin coin coin coin…
Ils rigolent et font les cons,
Se font passer pour des pigeons,
Mais au fond ce sont des coincoin…
C'est en fait des mecs bien,
Des Kéru, des Ellie et des Amby…
Ils s'amusent à vos dépends,
Mais sont pas vraiment méchants…
Juste amusants?
C'est la danse des connards,
Non, non il n'est pas trop tard,
Et là, ils font ouin ouin ouin ouin…
Quand Demi ou Naomi,
Leur collent des taquets et d'mi,
Ca leur apprendra hin hin hin hin.
***
Sat elle aime les beaux pectos.
Sat adore les mecs friqués à gogo.
Mais au fond à quoi Sat tendre,
Pour une blonde si opulente?
Sat elle rit facile,
Elle a la joie tactile.
Elle se ballade toujours gracieuse,
Sa posture est audacieuse !
Plus d'un s'y est trompé,
Si sur l'apparence l'a jugée.
Car en vrai, Sat est quelqu'un de bien,
Méfiez-vous, Vauriens !
***
(Sur l'air de Down on my knees - Ayo)
Je suis à genoux,
Tombé à terre.
Je suis à genoux,
J'veux pas qu'on soit frères !
Ta femme j'm'en fous, J'veux t'faire en l'air…
Oui, pas à genoux, te faire ta prière !
Comme les prêtres de la cathédrale,
Devant, derrière, c'pas un drame.
Sois mon amant, fétide ou propre.
J'ai juste envie, mon dieu, de toi dévôt ocre.
Non, ne rote pas, ni ne rigole,
J'veux que tu sois à moi,
Ramène ta fraise, ta mijole.
Ma mignonne petite chose, mon Ambrose.
***
Tu es Ambre et non Rose, et de fait pas Ambrose.
Pourtant, sans pectos délicieux,
Tu voudrais mouler cuirasse,
Pour défiler avec les bleus,
Promener ta carcasse !
Je me demande ce qui s'amasse derrière tes rires sincères
et cet air revêche,
Toi qui savoure sans retenue les conneries que je prêche;
A mots perdus.
En tout cas, sois invitée et amie loyale.
Mon cercle s'élargit sans cesse.
Je t'incite, ne redoute ma folie lachée de sa laisse.
***
(Sur l'air de la Petite sirène, Ursula - Pauvres âmes en perdition)
Il est vrai que je connais un peu de magie,
C'est un talent que j'ai toujours possédé.
Qu'aujourd'hui par bonté d'âme,
J'ai mis, je le proclame,
Au service de ton cas désespéré…
Tu seras et tu es, une grenouille qui mâchouille,
Une mouche au fond du marais….
Mais si t'es sage, tu pourras en nage,
Ramer, ramer. Et baver?
Car jamais, ô jamais,
Mon Ambrose ne saurait de moi se détourner !
J'ai jeté sur lui mes rets,
Attention à tes dents mon mignon ?
Du vaudou, et du troll,
Je t'embrouille et t'enrôle,
Comme un soldat sur un front égaré?
Et je touille ma tambouille,
Je transforme en citrouilles !
Les crétins en pastèques à pépins?
Il est vrai que je connais un peu de magie,
Une pincée de malédictions…
Méfie toi, gredin,
Reste pas sur mon ch'min !
Sinon tu finiras...Comme….
Gaston.
***
(Sur l'air de La belle et la bete, la chanson de Gaston)
Quand j'étais petit, j'gobais quatre douzaine d'œufs,
Pour être fort comme un bœuf ! Pour me sentir à l'aise.
Maintenant que j'suis grand, j'en avale toujours autant !
C'est pour ça que je suis un acrobate bien balèze…
Personne vise comme Ellie !
Personne grise comme Ellie !
Ni te les brise comme Ellie!
Ellie c'est un champion, des trophées plein la maison !
Y'a pas mieux comme bonhomme,
C'est un roi farceur…
Ses idées souvent sous le froc, ça fait rire les gars en toc !
Dans sa petite tête ca tourne comme une toupie !
L'a du toupet, sapristi !
C'est sûr qu'un jour il épousera - Belle…
Et pour ça il a monté un plan !
Tuera son frère, l'sacripan !
Sacrilège? Merdouille, dévoilé est son plan !
Le plus beau c'est Ellie !
Sous les draps ou sous l'lit !
Le plus fort c'est Ellie,
Juré craché j'vous le dis.
Y'a pas plus séduisant homme,
Surtout quand il déconne !
Vagabond
Dérive au Tressym
Le nouveau document était rédigé à la hâte sur un papier de piètre qualité.
Le Chroniqueur avait classé des centaines de notes concernant ces étranges énergumènes.
Le dossier comportait aujourd'hui plusieurs tomes.
L'artistique, sans juger de la qualité, était regroupé sous l'appellation "Attention, peut nuire à la santé mentale".
Ce dernier mémo datait d'une semaine.
De la soirée d'ouverture de la Taverne sur navire à quai, le Tressym d'Airain.
Le Chroniqueur avait classé des centaines de notes concernant ces étranges énergumènes.
Le dossier comportait aujourd'hui plusieurs tomes.
L'artistique, sans juger de la qualité, était regroupé sous l'appellation "Attention, peut nuire à la santé mentale".
Ce dernier mémo datait d'une semaine.
De la soirée d'ouverture de la Taverne sur navire à quai, le Tressym d'Airain.
Encore un verre, encore un verre,
Sous le Chandelier !
Je frémis à l’idée du gosier sec…
Un autre verre, un autre verre,
Avec le Portier !
Patraque, bourré, j’ferai la brouette.
Ou le poirier, si la liqueur est douce ?
Ou l’étoilre de mer, si j’me trompe de lit ?
Que dira l’épouse, la mousse ?
Si beurré, j’me trompais d’fille ?
Un dernier verre, un dernier !
Le Chancelier tangue !
J’ai promis à la petite souris,
Une autre dent blanche.
Alors j’avale, je rote.
J’ai comme un relent de mangue.
Heureusement demain,
L’aube sera fraiche ou menthe.
Vagabond
Une autre pile... qui bat de l'aile.
Le Chroniqueur lisse sa plume et en trempe la pointe dans l'encrier.
Il note de nouvelles indications sur le parchemin des Messagers.
Bientôt, quand la toile sera épaisse et complétée, il pourra s'amuser de voir le piège se refermer.
Mais pour l'heure, il rangea le nouveau document sur une petite pile annexe intitulée "Forge et Famille".
Il note de nouvelles indications sur le parchemin des Messagers.
Bientôt, quand la toile sera épaisse et complétée, il pourra s'amuser de voir le piège se refermer.
Mais pour l'heure, il rangea le nouveau document sur une petite pile annexe intitulée "Forge et Famille".
Maitre,
Les Arachs ont suivi le gamin depuis l'aube. Une anomalie a été détectée.
Un individu à capuche, très doué à se fondre dans les ombres semblait suivre notre cible.
Heureusement, nos dispositifs ne sont détectables que pour ceux qui savent quoi chercher.
Je joins à ce document, une esquisse de l'ombre qui suivait notre Désigné.
Il semble avoir percé un nouveau mystère d'alliage imprégné de magie.
L'excitation d'une telle découverte le rend totalement imprudent. Voilà une nouvelle faiblesse.
Plus tard, alors qu'il déambule dans les rues peu sûres du vieux quartier, l'ombre l'attaque.
J'entends clairement dire "Tu es mort".
Malheureusement, l'énergie de l'Arach étant basse, l'observation a été interrompue.
Cependant, après vérification de proximité, la cible était en forme.
Je m'intéresserai à l'Ombre si elle se représente sur les talons de notre candidat,
Les deux sont partis ensemble; présomption : Ils se connaissent.
Je n'aime pas les surprises, ni les équations à inconnues.
Je vous tiendrai informé, selon les procédures en vigueur.
Vagabond
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