Le Deal du moment :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 ...
Voir le deal
29.99 €

Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière

3 participants

Aller en bas

Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière Empty Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière

Message  Semelys Ven 16 Jan 2009, 10:45

( Récit romancé de l'event ayant eu lieu le 11/01/09 entre la LSA et la Rédemption : riposte de la LSA suite à La Bataille au pied de Stratholme. )


-------- Car la Lumière meurt des Ténèbres


Des claquements de sabots martelaient le sol, furieux. Une véritable pluie sonore - un tambour de guerre. Les armes tirées, haut levées. Et l'ordre enfin donné, claquant comme un fouet.

- Frères et Soeurs, fidèles servants du Roi Unique, lames de la Sombre Aurore ! Aujourd'hui vient le temps de notre vengeance. Ici commencent les terres du traître d'Austrivage, lui qui a osé nous attaquer lâchement aux portes mêmes de Stratholme. L'affront ne sera pas impuni ! Assaut sur Austrivage ! Assaut sur les ennemis du Roi Unique ! "


J'entendais ma voix résonner, altière et furieuse, tandis que piaffaient les montures de mes compagnons. Mon Seigneur l'Impitoyable avait tiré l'épée au clair, pointée vers le sud avec autorité, comme une incitation à ne rien laisser, rien, des terres verdoyantes foulées par nos destriers. Nous étions pleins d'exaltation, et nous grondions dans la charge comme des chiens de guerre.

Nous étions nombreux. Nous étions puissants. Armés. Organisés. Les Nécromants de la Peste nous suivaient de loin, nous autres combattants, drapés dans leurs habits noirs comme dans des linceuls, prêts à souiller et corrompre tout ce qui pourrait l'être. Austrivage, paisible, ne se doutait de rien, et nous marchions sur elle comme un orage.

J'avais la rumeur de la guerre dans les veines, chaude comme le sang. J'avais oublié l'ivresse de la bataille : elle me frappait désormais de plein fouet, se rappelant à moi plus agréablement qu'aucune autre chose.

Nous avons fendu les rangs clairsemés des quelques gardes postés à l'entrée de la ville - fauchés comme du jeune blé. Et nous sommes entrés, fer de lance, au coeur de la ville, alors que les Nécromants glissaient en direction du cimetière, relevant déjà quelques morts.

Les cris d'alerte. La débandade des habitants paniqués. Le tintement des fers, provocant, sur les armures noires. Les chevaux fumants, écumants, gagnés par notre propre excitation. La panique. La peur. Le sang.

Parmi l'agitation, quelqu'un en appela à la Garde. Quelques Rédempteurs nous firent face, armés et parés, mais la résistance était faible devant la promptitude de notre attaque. Je vis le Sénéchal, regard froid, épée en main, mais me gardai bien de venir à lui ; il appartenait à mon Seigneur, et déjà leurs fers se croisaient. A l'écart, les Nécromants poursuivaient leur sinistre besogne, ravageant la terre, entassant les corps et distillant leur poison dans l'eau des puits. Le feu mordait les toits de certaines habitations, ajoutant à la confusion. Et c'était merveille, oui, de voir comme notre marque se gravait déjà en territoire ennemi.

Un adversaire vint à moi. Une Rédemptrice du nom de Claîre, que j'avais aidée lorsque la faiblesse de mon coeur m'avait contraint à rejoindre les rangs des "Repentis". Elle me rendit mon regard et mon sourire.

- Ainsi, Semelys, vous êtes passé à l'ennemi. "

Semelys... Oui... Un nom ancien, perdu puis retrouvé, que j'avais brandi comme un étendard pour repousser mon allégeance au Roi Unique. Mais désormais j'étais de nouveau Scylence, Champion de la Sombre Aurore, et ma loyauté ne connaissait aucune faille.

Nous nous sommes salués, comme deux combattants honorables se doivent de le faire, puis nos lames ont dansé les unes contre les autres. Elle tournait, virevoltait, agile et légère ; et si mon fer trouvait son sang, souvent il ne faisait que mordre le vide. Ses armes ne perdaient pas de temps à se fracasser sur mon armure, car elle cherchait l'ouverture, l'interstice, qui lui permettait de m'atteindre. Et elle m'atteignit, oui. Au visage, malgré la protection du casque. Choc, douleur, sang. Mais je n'éprouvais ni doute ni crainte : uniquement la satisfaction d'avoir affaire à un bon adversaire.

J'ai souri. J'ai goûté sur ma langue la non-saveur de mon propre sang - lequel n'a hélas aucun goût. Et je sentais le sien, brûlant comme un fer porté à blanc, qui perlait hors de ses propres blessures.

Elle aussi souriait lorsque l'affrontement reprit. Nous chargions, esquivions, repoussions, l'un prenant tour à tour l'avantage sur l'autre. Je dérapai dans la poussière - elle grogna sous la morsure que mon fer infligea à son ventre. Une de mes attaques fut parée de justesse - la sienne, foudroyante, déchira mon cou. Et lorsque chacun se remettait en garde, encaissant les blessures, la trêve ne durait guère avant que nous ne nous élancions de nouveau.

L'appel de mon Seigneur mit cependant fin à notre ballet, ainsi qu'à ceux qui se déroulaient autour de nous. La voix de l'Impitoyable sonnait comme un clairon.

- Retraite ! Victoire pour la Sombre Aurore ! Repliez-vous ! "

Avait-il triomphé du Sénéchal ? Je cherchai brièvement des yeux mais ne pus rien apercevoir dans la cohue et dans la poussière soulevée par la bataille. Cependant les miens se retiraient déjà, et il me fallait suivre le mouvement. Je rompis les passes d'armes et sautai en selle avant que Claîre ne puisse me retenir.

- Nous nous retrouverons ", promit-elle - et j'étais moi-même bien décidé à l'affronter de nouveau.

Nos troupes se replièrent vers le Nord, sans qu'aucune poursuite ne soit lancée contre nous, du moins au début. Mis à part l'un des Nécromants, ramené inanimé sur une monture, et l'Initiée Blême qu'il avait fallu aller rechercher en toute hâte alors que des flèches sifflaient autour de nous, nous étions tous d'aplomb, satisfaits de la bataille.

Le Seigneur Impitoyable ordonna la dispersion. Nous laissions derrière nous une Austrivage dévastée.

La vengeance du Roi Unique était accomplie.

----
Semelys
Semelys

Personnages Joués : Mrrrrh...

Revenir en haut Aller en bas

Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière Empty Re: Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière

Message  MauvaisPrésage Ven 16 Jan 2009, 11:36

Rhaaaaa....Que font ils dehors ?
Trop de bruit...On ne peut même plus être tranquille en prison...



-Hey...toi le garde, il se passe quoi dehors ?
-La ferme, Kaldorei, je reste à ma place des fois qu'ils veuillent libérer les prisonniers.
-Qui "ils" ?
-Des types comme toi, qui puent la mort.


Je me mis à rire, cet humain avait beaucoup d'humour il fallait l'avouer. Au fond de ma cellule dans la plus grande des tours d'Austrivage, le sourire me venait aux lèvres. Les cris et la cohue dehors avaient finis par me bercer, ma langue aurait tant voulu goûter à toute cette sueur et saignée...Egoïstes. Le garde devant ma prison avait finalement cédé à la panique, le sénéchal qui hurlait dehors, et d'autres voix que je ne connaissais pas encore mais qui portaient loin.

-Il va falloir penser à sortir...Demain, qu'en pensez-vous maître ? Le roi est en échec entre fous et cavaliers...Il est temps de voir le mat arriver en mangeant sa tour.
MauvaisPrésage
MauvaisPrésage


Revenir en haut Aller en bas

Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière Empty Re: Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière

Message  Idrid Ven 16 Jan 2009, 18:49

"Les chiens."
Telle fut l'exclamation d'Idrid quand il sortit de l'hôtel de ville. Juste avant, il disait à Fanélia qu'il avait un mauvais pressentiment.
En voyant ces sombres Chevaliers devant lui, le sang ne fit qu'un tour, et un hurlement résonna dans toute la vallée : "Alerte ! A la garde!"

Kelric l'impitoyable le défia en duel. Soit, Idrid l'avait déjà combattu, ce Chevalier sombre, qui était à l'époque accompagné du San Layn Scylence et d'une autre.
Ils n'étaient parvenus à le défaire. Cela recommencerait.
Sifflant sa monture qui arriva au galop, porteuse de ses armes et de quelques pièces d'armure, Idrid s'équipa à la hâte, ce qui lui joua des tours par la suite.

Des chevaliers sombres se postèrent autour de Fanélia, Idrid les chassa, sa main baignée de Lumière, s'échappant en voluptes dorées.
Il ordonna à demi mots à la jeune paladine, non équipée et sans arme de fuir dans les montagnes, où elle trouverait refuge.

Enfin, le combat pouvait commencer. Les lames d'acier des deux combattants volaient, brisaient, mordaient, tenaillaient, le sang coulait à flot.
Plusieurs fois, Idrid mit à terre son ennemi et plusieurs, le jeune paladin se retrouva au sol également.

A Hurlevent, un héraut des Rédempteur, au fait de l'attaque grace au orbes de communication reliant chacun des membres de la Rédemption, hurla que la cité d'Austrivage était attaquée, que le Sénéchal était mort.
En effet, Idrid et Kelric s'éloignèrent progressivement des combats faisant rage en plein milieu de la ville.
Les duels s'enchainaient inlassablement, les deux adversaire exangues, quasiment vidés de leur force, mais toujours prêts à reprendre le combat.

Idrid tourna brièvement la tête, alors qu'il faisait un pas de côté pour éviter un coup qui aurait pu s'avérer fatal.

"Fanélia..." se dit-il...

La Paladine était revenue et restait là, observant le combat. Comme elle devait se sentir impuissante, elle qui n'était pas en armure, désarmée... Deux chevaliers sombres commencaient à entourer la jeune paladine.

Idrid combattait toujours Kelric l'Impitoyable, mais il fit en sorte de s'éloigner quelque peu, se rapprochant de Fanélia. Il lui vint en aide, comme il le pouvait, alors qu'elle chutait au sol.
Idrid devint fou de rage.
Une Chevalière Sombre eut la mauvaise idée de se placer devant le Sénéchal, elle finit à demi encastrée dans un mur.
Idrid se porta au secours de son amie, cette dernière ayant dans un dernier effort consacré le sol autour d'elle.
Idrid fit de même, obligeant ses ennemis à rester en retrait.

La ville était dans un piteux état. Kelric ordonna la retraite, alors qu'une escouade de Gardes de réserves se portaient au devant d'eux, armés d'arcs.

C'est sous un déluge de flêches que les Chevaliers de la Lame de Sombre Aurore quittèrent une Austrivage meurtrie, souillée.

Idrid prit une lourde décision et tenta le tout pour le tout, un sortilège que certains considèrent comme étant fou, comme étant bien trop dangereux...

Les mains jointes, Idrid, usant du peu de force qu'il lui restait, invoqua la Lumière, qui dans sa Grâce et sa Bienveillance, innonda le corps de Fanélia d'un puissant aura doré.

L'imposition des mains.... Idrid tomba au sol, puis dans l'inconscience, après avoir vu que Fanélia ouvrait les yeux....

(...)

Quelques jours plus tard, debout sur le ponton d'Austrivage, le Sénéchal remis un tant soit peu de ses blessures observait la mer, avec froideur et détermination, il pensa : "Je les tuerai tous, jusqu'au dernier."
Idrid
Idrid


Revenir en haut Aller en bas

Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière Empty Re: Et les Ténèbres ne naissent pas de la Lumière

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum