[A faire vivre] Tremblements de terre

Le sorcier d'émeraude, caché dans la chambre de son hôtel à Orgrimmar, écrivit son testament de mort au cas où la fin du monde arriverait...
- Heureusement, se mit à songer le sorcier d'émeraude, j'ai toujours l'herbe magique que j'ai récolté et que je commencerai bientôt à consommer...

Le sorcier d'émeraude, malgré la possession imposée par un agent mystérieux de la Légion ardente, avait encore une once de son ancienne personnalité de druide elfe de la nuit. Cela, certaine sentinelles le savait et ainsi, il put leurs rendre visite sans recevoir des flèches...

Malornial et Ilalia étaient des de ses sentinelles...
- Regardez l'herbe magique que j'ai cueilli il y a quelques temps...
- Mais Ceb, dit Ilalia, c'est de la feuillerêve et de la Gromsang, c'est mal et ça te détruira la santé !

Et ce fut à se moment qu'un nouveau tremblement de terre sévit, déracinant quelques arbustes d'Ashenval au passage...
- Vous voyez ? Il n'y a plus beaucoup de temps à vivre. Nous allons bientôt mourir et la fin du monde est proche !
- Fait ce que tu veux Ceb. En tout cas, nous, on préfère toutes les deux garder la santé déjà que notre immortalité n'est plus d'actualité avec la bataille du mont Hyjal...

Et les deux sentinelles partirent pendant que le sorcier d'émeraude roulait de la gromsang dans du papier pour après la fumer...
- Hum, mais c'est trop bon ! Et, je... mais... Rhaaaah ! J'ai envie d'me défouler et de tuer quiconque me barre la route ! Mort ! Destruction !

C'est depuis ce moment que le sorcier d'émeraude devint fou de ses deux personnalités et qu'il n'écouta plus que celle de l'agent de la Légion...

[Pour Elridas]
Dans les forêt d'Orneval un elfe est sur une haute branche a observé une troupe d'orc quand... La terre tremble l'arbre aussi et donc Elridas aussi, il se tient a la branche.
Après les tremblements il redescend, plus de tigre c'est pas normal ca... Il partis alors en direction de Astrannar pour parler au 1er druide qu'il voit.
Le 1er rapport du druide : " Un tremblement pas normal, la terre se débat"

[Pour Kaldeire]
Reflet-de-lune en plienne nuit, un druide face au lac... Un tremblement alors que le druide ne bronche pas ... " Ce n'est pas bon, pas bon du tout... Il va surement falloir aider la nature cette fois j'ai du boulot maintenant" ...

Dans un tipi des Pitons du Tonnerre, une orque d'âge mûre est occupée à écrire, une autre, plus jeune affûte une lame avec attention, un jeune et grand tauren s'applique à écrire quelque chose sur un vélin. Dehors, un troll fume quelque chose d'assez odorant et enivrant, tandis qu'un vieil orc est allongé, endormi, la tête contre la toile du tipi, avec autour de lui moultes chopes vides et un tonneau percé, vide aussi.

Le Tauren se lève soudain, regarde en face de lui puis éternue bruyamment. A ce moment là, une secousse lui fait presque perdre l'équilibre. Les deux orques se retournent vers lui, étonnées.

"Je vous promets, j'y suis pour rien."

Le troll à l'extérieur passe la tête à l'intérieur, il a les yeux explosés.

"- Caisse qui s'passe mec? T'éternues fort mec !!!
- C'est pas moi Jubjub, répond le tauren. C'est juste un concours de circonstances, j'éternue et pratiquement en même temps, la terre tremble."

Le jeune druide se rassied et reprend sont travail. Le troll prend une aiguille et se met à coudre une robe quelconque. La vieille orque jette un regard à l'extérieur. Elle voit les jambes du vieil orc qui n'a pas réagit à la secousse, trop imbibé pour ressentir quoi que ce soit. Elle voit soudain une elfe se diriger vers le tipi, les bras chargés. Ils ressentent à nouveau une grande secousse. L'elfe à l'extérieur perd l'équilibre et s'étale dans un bruit de métal. Elle entend la jeune orque grogner derrière elle. Mais un cri du tauren la fait se retourner:

"- Phoque !!!!!
- Ouate ze phoque, demande-t-elle?
- Je suis en train de créer un parchemin, je me casse les sabots pour y arriver, et voilà que ça tremble à nouveau, j'ai plus qu'à recommencer. J'en ai plein les cornes. Si j'attrappe celui ou ceux à l'origine de ça, ils goûteront à mon sabot.
- Et ma hache, grogne la jeune orque.
- C'est une réplique de nain ça, Vurkha, dit le troll.
- Vargorn, toi qui est druide, dit l'orque plus âgée, que penses-tu de ces tremblements?
- J'en sais rien moi, je suis pas assez qualifié pour répondre à ce genre de question. Demandes au chaman.
- Hum... Grommorg !!!!
- Oui? répond l'autre à l'extérieur, éveillé en sursaut.
- Ils viennent d'où ces tremblements à ton avis?
- Ah? C'était pas un rêve?
- Non non."

Le vieil orc médite un instant puis parle:
"Thrall a dit un jour: 'Les esprits sont sans repos' Je n'ai rien d'autre à ajouter."

Il retombe et au bout de quelques secondes, on peut entendre un ronflement des plus discrets. L'orque lève les yeux en l'air, en maugréant: "Je suis entourée d'incapables".

L'elfe s'était relevée et maintenant, elle se dirige vers le tipi et entre, visiblement agacée.

"- Bon, pas évident de garder l'équilibre ici. Voici les armures pour les jeunes.
- Aahh, se réjouit la jeune orque, on va pouvoir repartir à l'aventure !!!!
- Andhariël, dit l'autre orque, j'ai quelque chose pour toi."

Elle sort deux dépliants touristiques.

"- Voici de quoi parler sur le repaire de Gruul et sur Maghtéridon, pour votre sortie.
- Ah merci. C'est gentil. Et tu fais quoi? *regarde ce que l'orque fait* Les nains marteaux-hardis?
- Oui, je me cultive mon amie. Et je suis pas la seule qui en ait besoin dans le clan."

Le regard de l'orque semble se perdre un instant, comme tracassée par quelque chose.

"- Ancienne Zagethia? demande l'elfe, tout va bien?
- Hum oui, mais j'aime pas ces tremblements. J'espère que ce n'est rien de grave. J'ai quand même peut que la Terre Mère soit en danger. Faudra interroger des SPECIALISTES *regarde le jeune druide* qui peut-être, pourront répondre à mes questions. Heureusement, on a de bons druides dans le clan."

le tipi tremble à nouveau, mais cette fois dû à un vent quelque peu violent et bruyant venant du vieux chaman. Celui pousse un soupir tout en prononçant: "Les esprits sont sans repos."

Le ronflement reprend.



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Sur l'autre continent, au fin fond d'une crypte, un cercueil fermé, et deux silhouettes assises contre un mur. Le premier tremblement fait à peine réagir les deux silhouettes, le deuxième fait sauter le couvercle du cercueil. Une réprouvée en sort, visiblement mal lunée.

"- Pas moyen de dormir tranquille? Qu'est-ce que c'est que ce bordel? *voyant les deux silhouettes* Ah, vous êtes là? Fallait me réveiller!!!
- Non non, dit l'une, visiblement humaine, et vivante.
- Mais vous êtes entrées sans faire de bruit.
- Nous sommes spécialistes du silence de mort, dit la deuxième, aussi humaine et vivante que la première.
- Oui, mais ces tremblements justement, ça peut en réveiller les morts.
- Et tu nous connais, on est muettes comme des tombes."

La réprouvée hausse un sourcil, en regardant les deux humaines, devinant un sourire. "Elles doivent être fières de leurs blagues les cousines, pense-t-elle."

Elle s'étire, se saisit de quelques armes et dit:

"Bon, pas tout ça, pas moyen de pourrir tranquille ici, je commence à avoir faim, on va chasser de l'écarlate au monastère?"

Les deux autres acquièsent et se lèvent.

"Phoque les tremblement pense la réprouvée, rien de mieux qu'une chasse matinale en famille... ou en soirée, peu importe."

Helise parcourait Hurlevent aux cotés de sa jumelle quand la terre fut prise de tremblements.
Elle tomba sur ses fesses, la chute amortit par son armure.

"Nom de..! Elle était forte celle la !"

Toutes deux, à peine revenue du Norfendre, cherchaient à comprendre l'origine de ces secousses qui inquiétaient tant les nains. Après tout, ils étaient liés à la terre et ressentaient son déchirement.
Elle se dirigea vers un groupe de passants, visiblement plus inquiets qu'elle encore et tenta de les rassurer et leur accorda une bénédiction.
Elles étaient paladins et leur rôle en ces temps troublés était d'etre aux cotés du peuple pour les guider et surtout pour ne pas qu'ils sombrent dans la panique collective, lancée par les cultistes.

Arlequin laissait ses pas l'entrainer dans les rue de Hurlevent. Il errait sans but particulier et evitait de lever les yeux sur ces murs qui pourraient lui rappeler de doux et douloureux souvenirs. Il n'était pas de retour depuis bien longtemps et malgré le peu d'intérêt qu'il portait aux gens, il avait senti l'atmosphère inquiète des habitants, c'était dire si la chose était palpable.

Alors qu'il quittait la vieille ville, soudain des chiens se mirent à hurler au loin, les oiseaux s'égayèrent au-dessus de la ville et l'instant d'après, accompagnée d'un grondement sourd, une nouvelle série de secousses secoua la ville. L'elfe quitta le passage vouté où il se trouvait, esquivant un moellon qui s'était détaché de la voute. A peine était-il rendu à ciel découvert que la secousse s'estompait. Des cris de panique, des appels pour savoir s'il y avait des blessés s'élevaient maintenant de le ville.

L'elfe soupira et dirigea ses pas vers le quartier de la cathédrale. Peut-être y trouverait-il des réponses.

En visite à la forteresse de Kargathia pour prendre connaissance de l'avancée des bûcherons en Orneval, le Seigneur de guerre Noirsang écoutait le rapport du surveillant du camp, chargé d'administrer celui-ci, lorsqu'une nouvelle secousse frappa.
Les grues des chantiers vacillèrent et plusieurs s'écroulèrent avec la force du tremblement, des troncs retenus par des poutres se libérèrent de leur étreinte et commençèrent à dévaller le long d'une pente. Sur leur route, plusieurs péons et grunts se trouvaient et un grand nombe d'entre eux fut blessé. De l'avant-poste où il se trouvait, Bramarh observait cela d'un air peu soucieux. En effet, malgrès les tremblement, l'inquiétude ne prenait pas. Ce n'est pas les caprices de la terre qui vont faire s'effondrer la Horde. Elle avait déja connu pire. Draenor... Des chamans lui avait fait la leçon sur l'approche d'un grand bouleversement, mais il était resté sourd aux avertissements. Même si le monde changeait, il ne faut pas pour autant s'arrêter pour contempler le changement.

De son côté Krov, le palanain en devenir sillonnait les rues d'Hurlevent, se démenant pour aider du mieux qu'il pouvait.
C'est alors qu'il passa devant la batisse écroulée d'Ast Eriks du clan des Rosse-mains, un vieil ami nain. Ils s'étaient connu autour d'un pot, il y a de cela plusieurs années à Forgefer. Celui-ci prétendait qu'il avait dans sa gourde une bière du tonnerre, capable de rendre aussi fort qu'un géant même le plus chétif des gnomes. Krov n'y croyait pas et le chambrait souvent dessus.
Le palanain commença à fouiller les décombres en appellant son compagnon de beuverie. Il finit par le trouver et l'extraire des décombres. La première chose qu'il dit c'était que le ciel lui était tombé sur la tête. Il semblait y croire dur comme fer et il se mit a délirer sur un envahisseur inconnu et des Légions en sandale...
Krov ne pû constater qu'une: "C'qu'il est fou ce Rosse-mains."

Une rotation régulière, la pièce se visse lentement... La création commence à prendre forme et il ne fait aucun doute que ce sera son chef-d'oeuvre, une merveille d'ingénierie gobeline. Après qu'il eut soigneusement placé de minuscules vis dans les emplacements qu'il avait percés, sa main récupéra machinalement un tournevis. Le cylindre était dans l'angle parfait, maintenant venait le moment de vérité. Il retint son souffle en approchant doucement l'outil...

Puis soudain le chaos.

Towann poussa un juron étouffé en tentant de rattraper les vis s'envolant tandis que son ouvrage partait en morceaux. Son regard se tourna subitement vers l'étagère où se trouvaient les lentilles qui lui avaient couté une fortune et il se jeta en-dessous de celle-ci pour amortir la chute des pièces de verre. Il s'adossa finalement au mur en attendant la fin de la secousse avec un sale pressentiment.
Sa nouvelle création ne verrait pas le jour avant un moment mais ces séismes n'avaient rien de normal et c'était plus cela qui l'inquiétait. Il préférait ne pas imaginer ce que donnerait Forgefer en plein effondrement, cela dit les structures avaient l'air de tenir.

Pas pessimiste, juste blasé.

Sur les pontons de la Baie-du-Butin au coeur de la nuit, Tortoka observait la vieille tortue albinos qui traînait jusqu'à lui sa lourde carcasse.

Du regard, il l'interrogea sur la pêche qu'elle était allée faire aujourd'hui.
Bredouille, encore une fois. Et pourtant elle avait nagée loin, plus loin qu'à l'accoutumée.

Le tauren hocha la tête vers elle et lança à Bada un de ces saumons qu'il avait acheté récemment, il savait ce que tous les instincts du reptile lui criaient : les poissons été partis, effrayés par quelque chose. Quelque chose comme... Ces tremblements de terre peut-être ?

Ils n'étaient pas naturels, et de fait les bêtes de la Nature ne savaient pas comment réagir face à eux. Alors elles fuyaient, c'était leur instinct le plus primaire qui leur dictait cette conduite.

Un cri strident retentit au-dessus du chasseur et un grand aigle vint se poser à ses côtés. Tortoka l'interrogea à son tour et l'aigle partagea avec lui ce qu'il avait vu dans le ciel de Strangleronce : corbeaux, étourneaux, et mêmes quelques mésanges d'Elwynn et hérons du marais des Chagrins... Mais rien de logique. Les oiseaux aussi fuyaient, mais ils ne savaient plus où migrer.

Tortoka passa une main qu'il voulut apaisante sur le dos du phalène qu'il sentit tremblotter à ses genoux. Pauvre insecte, il n'était même pas sur son monde, pas étonnant qu'il soit plus effrayé que les autres et que son instinct dérouté l'ai poussé à chercher la protection d'un civilisé.
Le ravageur que Tortoka avait adopté dans la foulée n'était pas dans un meilleur état : secoué de tremblements, il courait en tous sens et claquait des mâchoires en poussant de petits cris paniqués. Le tauren tenta de l'intimer au calme en passant sa main dans les barbiches de son crâne alors que l'animal passait en trombe devant lui.

Enfin, un grondement se fit entendre juste à côté de lui et Tortoka tourna la tête, croisant le regard enflammé et azur de son félin qui n'était pas là un instant auparavant.

"Et toi Ishne' ? T'as vu quoi ?" demanda-t-il à son compagnon qui le fixait.

À son tour le félin partagea ses souvenirs avec le chasseur : Les murlocs s'enterraient dans la boue, les trolls mulitpliaient les sacrifices et les raptors les larcins, les panthères et les tigresses rechignaient à sevrer leurs petits et se montraient surprotectrices et les crocilisques s'enfonçaient de plus en plus dans les terres. Les gorilles eux, s'étaient lancés dans la construction de... Terriers ?

Toutes ses réactions plus ou moins logiques n'annonçaient vraiment rien de bon.

Tortoka observa un moment ses compagnons, s'imprégnant de leurs avis sur la question, recueillant même les pensées du bélier et du kodo qui les portaient. Il réfléchit encore un instant avant de déclarer :

"D'accord, on va se trouver un abri. Demain à l'aube, on va chercher Ahok' et Hetawa' et on se met en route."

Il y eut un moment de silence et le tauren hocha la tête.

"Ouais, quitte à faire le tour du monde. Maintenant, on dort. On est pas devenus nocturnes aux dernières nouvelles"

Pour Darnat:
-Par l'âme de Lothar, je commence à en avoir plus qu'assez de ces tremblements ! vociféra le Capitaine Darnat Sombrecoeur. Allez vérifier les barricades et les maisons vous au lieu de rester assis par terre comme des mendiants !

Cela faisait plusieurs jours déjà qu'il devait supporter ces tremblements de terre. Dans le fond il n'en avait rien à faire et les oubliait en moins de temps qu'il en faut pour le dire. Pour lui, une seule chose comptait: les Réprouvés s'agitaient et ce n'était pas bon...

Que ces tremblements engloutissent ces fichus non-morts, pensa-t-il, au moins eux aussi les ressentent.

Pour Aldan:
-Concentration, précision, réussite. On plante l'aiguille dans la chair de l'abomination fraichement construite et ensui-... disait-il, tout seul...

Un tremblement frappa, faisant glisser la table d'opération, ses travaux, ses établis d'alchimies...

-BON SANG DE BORDEL DE POURRITURE D'ENFLURE DE CONNERIE ! Rattrapez tout ça, stupides goules, avant que je vous donne en paté aux chiens pestiférés !

Il continua à hurler sa rage à la face du monde pendant bien une demi-heure avant de libérer l'une des abominations pour se défouler dessus...

-Il est temps que je retourne à la Couronne de glace. Au moins dans la Citadelle, ça tremble pas et on est jamais emmerdé, bordel !

Il remit debout sa table, et reprit son abomination pour continuer son travail.

-On plante l'aiguille au niveau le plus tendre de la chair po-... recommenca-t-il avant un nouveau tremblement de terre. PAR TOUTES LES CATINS DE HURLEVENT, J'EN AI MARRE !

Pour Raguyarn:

Le Capitaine de Theramore Raguyarn Ferenclume buvait un jus de fruit, tranquillement assis dans son fauteuil de pierre devant le feu, dans sa maison de Theramore. Il reposa le verre sur la table et continua la lecture de son livre écrit en nain, réajustant son cache-oeil en passant.

Quand il voulu reporter la main sur son verre... Il était par terre.

-Tiens. J'avais même pas senti le tremblement de terre. Oh putain, il faut que je me lève aller chercher un autre verre...

C'était une journée paisible au Fort-du-Nord, pour une fois. Les portes de la base sont restées ouvertes pendant une bonne heure, les marchandises qu'attendaient la IVe Brigade Theramoroise était enfin arrivées, on voyait au large la flotte Sombrecoeur se mélanger avec le Vif Theramorois, la Grande Dame, le Perce Rivage et d'autres navires de la marine de Theramore. La Horde n'a pas tenté une seule attaque, les Sombrecoeurs s'entraînaient en haut du Fort, vers leurs tentes, pendant que les Theramorois s'entraînaient eux en bas du Fort, avec leurs instructeurs, et le second de la Garde du Dedans, le Colonel Vebrildor Ombrefroide, était lui à s'occuper de l'administration laissé par le défunt Maréchal de Chemincour, en haut de la Grande Tour, il réouvrait, fermait, s'occupait et surtout rangeait les dossiers en bordel dans leurs armoires respectives :

" - Bon, alors, le rapport sur le Maréchal on va le mettre là, le dossier de Belore an Diel, je le garde sous la main, mh .. "

Il a finalement eu le temps de se tourner vers son bureau, avant de tomber en avant, se prennant les quelques dizaines de dossiers qu'il venait de ranger sur la figure, l'armoire tremblante, en criant des injures incompréhensibles, quand un Sergent Theramorois se mit à surgir dans son bureau, en panique :

" - Co...Colonel ! Les écuries se sont éffondrées ! "
" - Qu'est-ce que vous foutez encore-là alors ?! JE SUIS PAS VOTRE PERE MERDE ! "

Le Sergent se mit à grimacer par la guelante qu'il venait de se prendre, puis reparti comme un chien qui venait de se faire gronder par son maitre. Le Colonel reprit alors son rangement, quand dix minutes plus tard, le même tremblement de terre surgit, cassant un pied de l'armoire contenant tous les dossiers, qui tomba au final sur le côté en s'explosant à l'attérisage. Le Colonel resta neutre un instant, puis déchira le premier dossier qu'il eut entre les mains, énervé, quand le Sergent se mit de nouveau à surgit de nul part :

" - Colo .. "
" - JE SAIS LES ECURIES SONT ENCORE PLUS DETRUITES, MAINTENANT BARREZ VOUS ! "

Un cavalier avancait dans Hurlevent, les tremblements de terre se faisaient de plus en plus prononcés, éternel spectateur de ce spectacle amusant qu'était cette fourmilière que les humains nommaient "leur foyer". Ces séismes menacaient de réduire leur fourmilière en poussière, et les fourmies s'inquiétaient, fuyaient. Certaines en revanches semblaient combattives, a l'image de ce soldat qui était en train de déblayer la voie publique. Par l'ardeur de son travail, le jeune humain avait retiré son casque. Le Parjure approchait de lui au même moment qu'une secousse se déclara. De sa voix neutre et profonde, le cavalier dit :

- Vous devriez mettre votre casque.

- Quoiiiaaaaah !

Un pan d'un toit venait de s'écraser sur la tête du jeune humain. Le Parjure regardant l'absurde de la situation, conscient de ce qui allait se produire. Il observa quelques secondes l'homme au crane fendu, le sang se répendant empourprant lentement le pavé.

- Vous auriez dû mettre votre casque. Vous seriez encore en vie si les humains ne perdaient pas de temps a remettre en cause l'avis d'autrui.

Puis il fit avancer sa monture au pas, toujours aussi calme et détaché. Voila encore un merveilleux exemple de ce qu'offre la dévotion comme récompense. Amusé par la peur qu'inspire ces tremblements aux folklore local, une question lui vint rapidement en tête : que ce passerait il si, en plus de ces secousses, la nourriture venait a manqué ? Les scènes de guerre civiles vinrent rapidement a l'esprit du Parjure, voir les principes, dont ces insectes se vantent, partir en lambeau pour la survie de leur personne serait encore plus divertissant. Mais la n'était pas la raison de sa présence.

Ses recherches avaient toujours été un échec, malgré ses nombreuses journées d'errance dans la capitale, jamais il n'avait vu celle qu'il recherchait. Peut être que ces secousses l'obligeront a se dévoiler. Il n'abandonnerait pas ses recherches, aussi infructueuses soient elles. Cette femme qui lui revenait en rêve le hantait maintenant, ses souvenirs lui faisaient comprendre qu'il la connaissait. Ce souvenir l'écartait de sa voie et il était temps d'y mettre un terme. Cette humaine, aux cheveux de feu qui contredisaient ses yeux de couleur océan, n'était pas loin de lui, c'était une certitude, une partie de lui appelait a la retrouver tandis que l'autre le demandait d'arreter de la chercher. Mais il comprendrait, il l'avait décidé, cette femme avait des réponses qu'il voulait connaitre.

Ce sont les pleures d'une jeune enfant, a genou devant les gravas d'une maison, qui ramenèrent l'esprit du Parjure loin de ses divagations. Il ne savait même pas combien de temps s'était passé depuis la mort du soldat, ni même ou il était dans la ruche. Le cavalier observa l'enfant pleurer.

- Pourquoi pleures tu, jeune humaine ?

La petite fille se redressa en se tournant pour observer le Parjure, essuyant ses larmes.

- Ma maman est sous la maison... Aide moi s'il te plait.

- Pourquoi t'exaucerai-je ?

Le regard larmoyant de la petite fille semblait percer l'armure imposante du chevalier noir, elle semblait le regarder dans les yeux, faisant fi du casque.

- Parceque ma maman est en dessous de ma maison et qu'elle a besoin d'aide...Aides moi...

- Tu es plus forte que ta génitrice, petite humaine : tu as survécu la ou elle a échoué. Si tu l'aime tant, débrouille toi pour la faire déblayer.

La petite fille repartit en sanglot, ses petits bras ne lui permettant evidement pas de déblayer sa mère agonisante.

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Un jeune paladin retrouvé il y a peu restait dans un sommeil sans fin, cela faisait plusieurs jours que Solona Naggalenta avait été retrouvé, mais depuis, jamais personne ne l'avait vu se réveiller ou effectuer le moindre soubresaut dans son sommeil.

Ni les secousses, projettant quelques poussières sur son visage, ni les soins ne semblaient troubler le repos de la jeune femme, prisonnière de son sommeil.

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Peu après être sortie d'une bagarre qu'elle avait provoquée, une gnome partait paisiblement d'une taverne, saluant ses "camarades de jeu". Elle n'avanca que quelques metres avant de sentir une de ces violentes secousses dont le monde était victime depuis quelques jours. Elle leva la tête et brandit vers le ciel un poing rageur, certaine que c'était la l'oeuvre d'une divinité quelconque.

- BORDEL DE PUTAIN ! VAS TE FAIRE METTRE ENCULE !

Dans un grondement, la gnome remarqua qu'une pierre se déchaussait du haut d'un toit et commencait a tomber sur elle.

- Oh oh...

Elle se mit a courir pour éviter l'imposant bloc s'écraser sur sa petite personne. Lorsque le morceau de mur s'écrasa à l'endroit ou elle était quelques secondes avant, Panthéon éclata de rire, l'air moqueuse.

- TU M'AS MANQ...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase lorsqu'elle voyait une ombre se dessiner autours d'elle, se dessiner et grossir : un autre pan de mur allait s'écraser sur elle ! La guerrière plongea sur le sol, évitant de justesse la mort. Elle se redressa en grognant.

- MANQUE ENCORE !

Et elle partit, plus vite que l'éclair, s'évitant d'avantage de courroux.

Nissac Dalanor :
Une nouvelle secousse ! Elle fit perdre équilibre au réprouvé qui tombait, un genou à terre et les deux mains sur le dos. Rageant, il se relevait lentement. Pendant son geste, il pensait aux magiciens qui s'efforçaient de tenir le plafond de la cité sousterraine. Mais une fois debout il souriait à pleine dent. Ce tremblement, il l'attendait depuis un moment. Regardant en face de lui, le réprouvé contemplait le pont en bateaux sur le fleuve traversant Hautebrande. Impossible d'envisager d'en reconstruire un en pierre pour le moment.. mais cette idée de pont reposant sur des bateaux était excellente. Le Maître Ryvius sera satisfait de son travail. L'attaque sur Dun Garok pouvait avoir lieu.


Thorïas Anarion :
Le tremblement extirpait l'elfe de sang de ses songes. Allongé sur un lit, l'elfe avait été percuté par une pierre alors qu'il chevauchait proche de la paroi d'une montagne. Il se remettait peu à peu de son accident... peut être serait-il rapidement sur pied ?


Worgrom :
- "MMhh.. L'élément terrestre se déchaine à nouveau ! Qu'en dirait Entrik et ses confrères chamans ? Hum... je vais finir par croire que le chef n'a pas eu raison d'expulser les chamans du clan..."

Crochetant la dernière prise, Asélryn se hissa sur le toit et s'installa au bord avant de s'appuyer sur les coudes pour lever les yeux au ciel. De retour, une fois de plus !

Elle avait parcouru une bonne partie de Kalimdor, des Tarides au Berceau-de-l'hiver, mais ce voyage-ci avait été différent, troublé par d'inquiétants tremblements de terre durant les derniers jours. Elle en avait ressenti jusqu'au Berceau mais les secousses s'étaient avérées nettement plus fortes dans les Tarides. C'est avec une pointe d'inquiétude qu'elle avait quitté le continent pour revenir à Hurlevent.
La première chose à faire était désormais de trouver quelqu'un plus ou moins au courant de ce qui arrivait en Kalimdor. Peut-être qu'un passage...

Asélryn réagit vivement et ce fut sans doute ce qui lui évita une chute mortelle du toit. Elle parvint à se raccrocher au rebord tandis que le bâtiment entier était secoué avec violence.


Ici aussi ?!


Elle lâcha sa prise pour rattraper le bord d'une fenêtre un peu plus bas, concentrée au possible pour ne pas la rater, puis amorça une descente prudente avant de sauter à terre au moment où le séisme commençait à se calmer. Elle poussa un long soupir et fixant le perchoir qu'elle avait du quitter. Visiblement les toits n'étaient plus sûrs et si ces tremblements de terre s'étendaient jusqu'à Hurlevent, c'était peut-être le cas de tout Azeroth.
Et là, les choses prenaient donc une tournure vraiment inquiétante...


Hmm... Si j'peux pas me servir des toits, faudra utiliser mon illusion... Mais la maintenir avec des secousses pareilles... Raah, j'ai assez de soucis comme ça !!

L'on aura sans doute vu Douar'na quitter Hurlevent, non pas en compagnie de sa Dame, mais quelques jours après, une bonne semaine après le début des secousses. Accompagnée, elle l'était, par un jeune homme, à en juger par sa démarche, tout encapuchonné, qu'elle tenait affectueusement par le bras. Quelques poignées de Terre derrière eux, ici ou là, mais bien vite plus aucune trace. Il ne fait guère de doute qu'elle soit partie rejoindre Ludjana, où que cela soit.

Ophycia fait comme d'habitude, le job pour lequel elle est payée. Y a sûrement d'autres gens qui sont payés pour trouver pourquoi ça tremble, pourquoi elle irait s'en inquiéter ?

Maryande quand à elle reste cloitrée dans la Cathédrale, de peur que le ciel ne lui tombe sur la tête. Et à voir le nombre de blessés qui se sont pris un pot de fleur, une tuile ou une pierre que les secousses ont décrochée dont elle a à s'occuper, on dirait bien que le ciel lui donne raison. De ce fait, elle prie, beaucoup.

Chrysaline, à mille lieues de se préoccuper de ce qui cause les secousses, a réglé le problème à sa façon : on peut la voir se promener dans Berce-Âmes perchée sur des semelles rehaussées et souples - ou des échasses à ressorts selon certains - supposées sans doute amortir les effets des tremblements... Le résultat étant qu'elle oscille encore plus dangereusement que tout le monde à chaque nouvelle secousse, ce qui ne manque pas du lui déclencher un fou rire.

Ysmène, enfin, continue à s'occuper de ses petites - ou plus grosses - affaires, tout en rassemblant les siennes. On n'est jamais trop prudent... Elle s'inquiète du phénomène, comme tout bon citoyen, et questionne à droite à gauche, pour se faire une idée. Elle se sera absentée un jour entier, pour des raisons plus personnelles, pour mieux revenir se mêler à la vie citadine, qui finalement continue son cours entre deux secousses.

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Le vieux Tal'Eyrand n'aimait pas cela.
Vraiment pas. Il n'y connaissait pas grand chose en matière de géologie ou de magie... mais il connaissait bien son vieux corps fourbu. Il ne devait pas tomber. Ou il risquerait de ne pas pouvoir se relever.

"La fin est pour bientôt, sinon celle du monde au moins la mienne"

Le vieillard pousse un soupir et s'agrippe à la rampe de l'escalier de toutes ses forces en sentant la nouvelle secousse qui ébranle la tour... ne pas tomber, ne pas tomber, ne pas tomber !