[A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
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Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
-Voilà les trouvailles du jour : quelques belles pépites d'or. Ça fera plaisir au contremaître ! s'exclame le mineur.
-Zog zog, on participe à l'effort de guerre, on aura des coups de trique en moins p'têtre bien ! répond son compère en essuyant la sueur de son front avec un petit chiffon. Les deux péons transportent ensuite les paniers d'osier remplis de terre et de minerai à l'entrée de la mine. Au loin, les feux de camp de la Croisée ne sont que quelques petites lumières oranges dans la nuit noire des Tarides. La journée a été chaude, plus que d'habitude, et quelques paisibles kodos goûtent à un repos bien mérité en se couchant près de leurs abreuvoirs.
Les deux travailleurs, petits peaux-vertes bien bâtis et trapus, déposent enfin leur chargement au pied de la tour de guet, où le contremaître, entouré de deux grunts, les toise de son regard de chefaillon teigneux.
-Quelle est l'excuse du jour ? Tumeur, amputation, votre père a été dévoré par Mannoroth ? dit-il en fouillant les paniers, avant de se redresser, abasourdi. Bravo les gars ! Pour une fois, je vous laisserais pioncer à l'ombre d'un arbre demain. Cet or servira la Horde, soyez fiers !
Les grunts s'avancent pour regarder le petit butin et hochent la tête, d'accord avec le contremaître, tandis que les deux mineurs sourient de contentement.
La scène réjouissante couronne une dure journée de travail, mais bientôt, quelques carreaux d'arbalètes manquent de transpercer la tête du contremaître, qui pousse un cri de surprise.
-C'est une attaque ! Alerte ! hurle un tauren posté en haut de la tour.
Sur la plaine non loin de la mine s'étend un petit groupe de silhouettes visiblement bien équipés qui avancent en courant vers les travailleurs de la Horde. Les sentinelles distinguent bien vite de qui il s'agit : des humains dirigés par un nain. Ils portent un tabard au fond rouge foncé et à l'aigle bicéphale doré. Certains tiennent des torches à la main et tous hurlent des insanités et des cris de guerre.
Les défenseurs de la mine, peu nombreux, optent pour la ruse. Sous l'ivresse de la charge, les humains commencent à saccager le camp puis pénètrent dans le tunnel de la mine.
-Fermez l'entrée ! Nous allons les piéger en attendant les renforts ! ordonne le contremaître à quelques péons, tandis que quatre solides orcs et taurens en armure pénètrent également dans la caverne pour combattre l'ennemi.
Quelques minutes plus tard, la porte de la mine cède sous les coups de madrier des humains furieux. Le commandant nain aboie quelques ordres, et la bande de soldats se répand dans le camp. Les orcs et taurens, races solides et physiques, ne sont toutefois pas assez nombreux face au raid qui ne tarde pas à piller et à incendier les quelques bâtiments de toile et de bois. Deux cavaliers s'amusent à effrayer les péons désorganisés en les traînant dans l'herbe sèche à l'aide de lassos.
-Prenez tout ce que vous pouvez soldats ! Voilà le salaire pour avoir attendu si longtemps à Guet-du-Nord faîtes-vous plaisir ! crie le nain en réajustant ses lunettes roses.
Le groupe d'attaque finit par se replier au bout d'un moment, en partant aussi vite qu'il était venu, allant vers l'Ouest. Les survivants de la Horde se regroupent. Il y a quelques morts, naturellement, mais surtout, quelques péons ont littéralement disparus, ainsi que le minerai de la journée et plusieurs caisses de breloques.
Il y a des pillards dans les Tarides.
-Zog zog, on participe à l'effort de guerre, on aura des coups de trique en moins p'têtre bien ! répond son compère en essuyant la sueur de son front avec un petit chiffon. Les deux péons transportent ensuite les paniers d'osier remplis de terre et de minerai à l'entrée de la mine. Au loin, les feux de camp de la Croisée ne sont que quelques petites lumières oranges dans la nuit noire des Tarides. La journée a été chaude, plus que d'habitude, et quelques paisibles kodos goûtent à un repos bien mérité en se couchant près de leurs abreuvoirs.
Les deux travailleurs, petits peaux-vertes bien bâtis et trapus, déposent enfin leur chargement au pied de la tour de guet, où le contremaître, entouré de deux grunts, les toise de son regard de chefaillon teigneux.
-Quelle est l'excuse du jour ? Tumeur, amputation, votre père a été dévoré par Mannoroth ? dit-il en fouillant les paniers, avant de se redresser, abasourdi. Bravo les gars ! Pour une fois, je vous laisserais pioncer à l'ombre d'un arbre demain. Cet or servira la Horde, soyez fiers !
Les grunts s'avancent pour regarder le petit butin et hochent la tête, d'accord avec le contremaître, tandis que les deux mineurs sourient de contentement.
La scène réjouissante couronne une dure journée de travail, mais bientôt, quelques carreaux d'arbalètes manquent de transpercer la tête du contremaître, qui pousse un cri de surprise.
-C'est une attaque ! Alerte ! hurle un tauren posté en haut de la tour.
Sur la plaine non loin de la mine s'étend un petit groupe de silhouettes visiblement bien équipés qui avancent en courant vers les travailleurs de la Horde. Les sentinelles distinguent bien vite de qui il s'agit : des humains dirigés par un nain. Ils portent un tabard au fond rouge foncé et à l'aigle bicéphale doré. Certains tiennent des torches à la main et tous hurlent des insanités et des cris de guerre.
Les défenseurs de la mine, peu nombreux, optent pour la ruse. Sous l'ivresse de la charge, les humains commencent à saccager le camp puis pénètrent dans le tunnel de la mine.
-Fermez l'entrée ! Nous allons les piéger en attendant les renforts ! ordonne le contremaître à quelques péons, tandis que quatre solides orcs et taurens en armure pénètrent également dans la caverne pour combattre l'ennemi.
Quelques minutes plus tard, la porte de la mine cède sous les coups de madrier des humains furieux. Le commandant nain aboie quelques ordres, et la bande de soldats se répand dans le camp. Les orcs et taurens, races solides et physiques, ne sont toutefois pas assez nombreux face au raid qui ne tarde pas à piller et à incendier les quelques bâtiments de toile et de bois. Deux cavaliers s'amusent à effrayer les péons désorganisés en les traînant dans l'herbe sèche à l'aide de lassos.
-Prenez tout ce que vous pouvez soldats ! Voilà le salaire pour avoir attendu si longtemps à Guet-du-Nord faîtes-vous plaisir ! crie le nain en réajustant ses lunettes roses.
Le groupe d'attaque finit par se replier au bout d'un moment, en partant aussi vite qu'il était venu, allant vers l'Ouest. Les survivants de la Horde se regroupent. Il y a quelques morts, naturellement, mais surtout, quelques péons ont littéralement disparus, ainsi que le minerai de la journée et plusieurs caisses de breloques.
Il y a des pillards dans les Tarides.
Clairvoyant Llorente
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
C'était le soir, à l'aube d'un nouveau jour...La soirée avait été sanglante...et particulièrement éprouvante....pour chacun des deux camps....Mais la horde avait gagné...une fois de plus. Le fort de guet-du-nord était tombé...Zal'Nash s'accroupit prés de la rivière et recueillit dans le creux de ses main une larme de ce fluide vital, l'eau source de vie. Les reflets de ses yeux couleur de braises donnaient une teinte cramoisie au dit liquide...Zal'Nash se perdit dans ses pensées...
"NOIRSANGS ! Formez les rangs !"...Le troll venait d'aboyer l'ordre pour la deuxième fois en l'espace de cinq minutes...La soirée avait bien commencé...les troupes du clan noirsang avaient simulé une attaque contre le fort, attendant que les hommes du serment de Théramore se présentent...Et effectivement, quelques dizaines de minutes plus tard, alors que les troupes de Hurlenfer déferlaient sur la garnison du fort, les serment s'était montré....Comme prévu. Une vingtaine d'entre eux peut être plus...le troll n'avait pas vraiment eu la tête a compter...Ils étaient en surnombre...Mais les noirsangs avaient tenu le front contre ses humain bardé de cuirasses éblouissantes, et armé de fers redoutable...Mais rien ne pouvait entraver le clan...on n'entrave pas une horde de soldat surentrainé qui se battent pour ce qui est juste...pour ce qui est a eux...
Au bout de quelques minutes de combat, il semblait que il aurait fallut un peu plus que de la motivation pour défaire les troupes humaines...les assauts devenaient éprouvants, et les contre attaques lamentables...Puis, alors que tout semblait...mal partit, des ombres surgirent de derrières les arbres flétris du marécage...des ombres sveltes et vivaces...Les maestrias...Comme prévu dans le plan...
Désormais ils étaient a force a peu prés égales....Mais dieu ce que les paladins sont résistants...
Le troll écrasa sa masse dans les côtes d'un furtif qui s'était glissé a côté de lui, dans un craquement sinistre il frappa le visage de l'humain plié en deux...Le serment avait beau être pris en tenaille...il résistait franchement bien...Le vacarme assourdissant des épées, des bouclier et des marteaux brisait le silence macabre d'habitude si coutumier dans le marécage...
Zal'Nash jeta un coup d'oeil a son chef, Varkh, au coeur de la mêlé, puis au centurion Krunga....Le troll leva les main vers le ciel, et supplia les éléments de leur venir en aide...Une fine rosée vint recouvrir le champ de bataille, apaisant les blessures des soldats de la horde et fouettant le visage des troupes humaines...Le troll eu un léger sourire satisfait, puis dans un élan de rage déchaîna un flot de lave sur un soldat a proximité, brûlant sa chair, calcinant ses os, l'envoyant a sa mort...
Peu a peu les deux armées se dégagèrent l'une de l'autre...Les trois "clans" reformèrent leur bataillons, restant sur le qui-vive...Les généraux de la horde, semblaient attendre quelque chose. Le troll lança à un soldat proche :
- "Et maintenant quoi ?"
- "Je cois que le chef veux leur proposer de se rendre..."
Le troll se figea sur place. Leur laisser une chance de s'en tirer ? Le troll se passa la main sur visage...."Quel bordel..." se dit il...Puis un autre orc, Krunga émit la même interrogation :
"Chef ? Leur laisser une chance ? A eux ?!"
"Calme toi centurion...Je veux juste les tester...."
Le troll crachat par terre...
"Si il ont une once de l'honneur qu'il prétende avoir...alors il se battrons...jusqu'à la mort."
Le chef se tut et tint position...Zal'Nash vint se replacer dans les rangs et aboya de nouveau un ordre
"Gardez la position ! Préparez vous à répandre le sang de ces pourceaux sur les sables chaud des Tarides mes frères !"
Les soldats tinrent bon, attendant le signal... Quand a la réponse des humains, ce fut une sorte de "Vilgodhan khomando"...bref...pas un "oui"... Le chef leva donc la main dans leur direction et hurla "Poussez les du haut de la falaise !" Cette idée de stratégie, brillante au premier abord...se solda en un fiasco lamentable, les humains du serment traversant les lignes de la horde et inversant la position du terrain...Pas comme prévu...
Le troll poussa un grognement féroce, et ordonna aux rangs de se former devant les portes du fort, où les humains avaient recréer leur propres lignes de défenses...cependant même dans un tel échec de la stratégie, tout n'était pas si noir. Des hurlement en provenance du fort se faisaient entendre...Des hurlement d'humains....des hurlements de détresse...Le fort de guet-du-nord était tombé sous l'emprise des force de Hurlenfer. Soudain un hurlement retentit a l'oreille du troll :
"On a leur chef !!"
Le troll fit volteface et dirigea son regard vers un attroupement d'orcs et d'elfes...Il si dirigea vers le groupes, bouscula sans ménagement quelques soldats et vit, là affalé sur le sol, le corps cuirassé, d'une humaine au cheveux roux...Pas de doute s'était leur chef...Après quelques accord, les troupes de la horde convinrent que une troupe de maestrias s'occuperait d'amener l'humaine dans un lieu loin du conflit...Un tauren bardé de plaque de toute part, ainsi qu'un elfe lui aussi cuirassé comme un blindé de nabot, s'enfuirent avec l'humaine sous le bras...Le troll haussa un sourcil devant la scène légèrement douteuse, puis se détourna vers les lignes ennemies..."Pas le temps de faire du sarcasme..." se dit il.
Séparé de leur chef, il ne faisait aucun doute que les troupes de l'alliance verraient leur moral sapé et leur troupes divisées...Zal'Nash se mit en position, bouclier devant et masse au poing, dans les lignes offensives...Soudain le troll entendit des gémissement, des sanglots...Il détourna la tête, furieux.
"Quoi encore ?!" aboya-t-il...Le troll se tut en voyant un humain sur les genoux dans les lignes orc...Il fut plus surpris encore de voir son chef brandir son épée au dessus du cou de l'humain..."Qu'est ce que..."...Le troll était confus...depuis quand faisait on des exécution en pleine bataille ? Ou étais ce une exécution ? Serait-ce du chantage ? Le troll déglutit...
C'est a ce moment précis que les troupes du serment chargèrent...Le troll poussa un juron et plaqua ses main devant lui dans le vide; deux éclairs éblouissant jaillirent de ses paumes et frappèrent une poignée de soldat....mais trop peu..trop peu pour arrêter la charge... De nouveau les soldats de l'alliance traversèrent les lignes de la horde, sans trop de perte de chaque côtés...et de nouveau, la position initiale vu retrouvée...Ils avaient tentés de secourir leur prisonnier..en vain. Derrière le chaman, des engueulades se firent entendre...Le centurion Krunga était manifestement assez récalcitrant quand au fait de faire des prisonniers...Zal'Nash entendit des mots comme "T'es pas un sale môme capricieux, t'es un soldat.."..puis se détacha des injonctions, pour se détourner vers quelque chose de plus inquiétant...Devant les deux lignes de défense de la horde, un chevalier runique, commençait à invoquer une armée de cadavres décomposés, de goules infâmes qui surgissaient de la terre comme des asticots putrides qui rejoignent la lumière du jour...
Le troll observa ses propre ligne de défense...Un mystique du clan noirsang et lui même, trois elfes et deux soldats orcs; derrière eux, une ligne d'elfe et d'orc ainsi qu'un troll entouré d'un halo magique...Zal'Nash se tourna vers celui ci : "Hé toi ! Le chasseur des ombres là...Tu sais lier des élémentaires en notre monde ?" Le troll hocha la tête. Zal'nash fit de même, satisfait. Puis il tourna la tête vers le mystiques noirsang, et d'un signe de tête très clair, l'enjoignit de faire de même...Les humains chargèrent....Chacun des mystique, et le troll, accomplit un rituel en l'espace d'une dizaine de secondes....Six élémentaires se matérialisèrent prés des lignes de la horde...Des élémentaires incandescents et d'autre composés de gravats titanesques...
Les deux lignes s'écrasèrent l'une sur l'autre dans un vacarme assourdissant de cris, de hurlement et d'arme qui frappe l'acier...Cette fois ci, la ligne de l'alliance ne passa pas facilement...cette fois ci les pertes ne furent pas légères...Le troll ne comptait pas les corps qui s'écrasaient sur le sol avec lourdeur, tant ses instincts meurtriers et sa soif de sang régissaient sa pensée à la place de sa raison...Une dizaine d'humain, peut être moins percèrent in extremis les lignes et rejoignirent l'entrée du fort, où déjà des cris de joie des orcs se faisaient entendre...Le fort était tombé....
Les troupes de chacune des armées se défièrent du regard un long moment...cependant, au bout d'une dizaine de minutes, un ordre crié rappela les humains, qui sonnèrent la retraite, laissant les cadavres des leur dans le sable chaud...Privé de leur chef, privé de leur fort, privé du gros de leur troupes, et un des leur capturé, le moral des soldats ennemis était, on ne peut plus bas...Un long silence s'ensuivit, puis des cris de joie. La bataille du fort de guet-du-nord était terminée...Et nous avions gagné...
Le fortin saccagé était parcourut par les troupes de hurlenfer qui achevaient les blessés et qui déjà, repartaient, triomphant, laissant derrière eux des ruines fumante...Les cadavres jonchaient sur le sable, devant la porte sud du fort, a la frontière du marécage...Des griffons, au loin s'envolaient avec dépit, portant sur leur dos les corps démoralisés et brisés et des soldats vaincus...Partout aux alentours, l'on entendait les hurlements de guerre des maestrias et de noirsang, et avec eux, la victoire de la horde...
Le troll sortit de ses pensées, puis se releva, après avoir humidifier son visage brûlant...Les soldats était désormais de retour au fort de la désolation, avait reçut leur récompenses...plusieurs d'entre eux, qui avaient brillé dans la mêlée, reçurent des titres, à savoir le grunt Nakcha Lame-Noire, ou encore la recrue Zokhan "Le rempart", qui fut adoubé grunt...Les pertes étaient minimes, et la victoire de la horde totale...ou presque. Un raid de furtif de l'alliance avait suivit et attaqué ceux qui étaient partit a couvert avec la captive, et aussi chef des troupes du serment, les avait mis hors d'état de nuire et libéré leur chef...
Le troll soupira, puis haussa les épaules...On n'allait pas laisser ce point noir gâcher ce beau tableau...Un prisonnier avait été amené au fort, prêt a être interrogé. Aujourd'hui était une grande victoire, dont ils avaient tous besoin, aussi bien pour la grande guerre, que pour le moral...
Le troll retira ses gants, laissant ses mains calcinées baigner dans la lumière de la lune, alors qu'il marchait jusqu'au fort...La guerre était loin d'être fini, mais n'est ce pas ce genre de bataille qui venait porter l'espoir dans les coeurs et galvaniser les troupes ? "Aujourd'hui l'espoir est de nouveau parmis nous" se dit-il...Le troll sourit légèrement, pas de ce sourire sadique, mais de ce sourire apaisé, ce sourire commun chez un mortel blessé qui aujourd'hui reçoit le réconfort d'une promesse a venir, et qui rentre a la maison, le coeur en paix...
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"NOIRSANGS ! Formez les rangs !"...Le troll venait d'aboyer l'ordre pour la deuxième fois en l'espace de cinq minutes...La soirée avait bien commencé...les troupes du clan noirsang avaient simulé une attaque contre le fort, attendant que les hommes du serment de Théramore se présentent...Et effectivement, quelques dizaines de minutes plus tard, alors que les troupes de Hurlenfer déferlaient sur la garnison du fort, les serment s'était montré....Comme prévu. Une vingtaine d'entre eux peut être plus...le troll n'avait pas vraiment eu la tête a compter...Ils étaient en surnombre...Mais les noirsangs avaient tenu le front contre ses humain bardé de cuirasses éblouissantes, et armé de fers redoutable...Mais rien ne pouvait entraver le clan...on n'entrave pas une horde de soldat surentrainé qui se battent pour ce qui est juste...pour ce qui est a eux...
Au bout de quelques minutes de combat, il semblait que il aurait fallut un peu plus que de la motivation pour défaire les troupes humaines...les assauts devenaient éprouvants, et les contre attaques lamentables...Puis, alors que tout semblait...mal partit, des ombres surgirent de derrières les arbres flétris du marécage...des ombres sveltes et vivaces...Les maestrias...Comme prévu dans le plan...
Désormais ils étaient a force a peu prés égales....Mais dieu ce que les paladins sont résistants...
Le troll écrasa sa masse dans les côtes d'un furtif qui s'était glissé a côté de lui, dans un craquement sinistre il frappa le visage de l'humain plié en deux...Le serment avait beau être pris en tenaille...il résistait franchement bien...Le vacarme assourdissant des épées, des bouclier et des marteaux brisait le silence macabre d'habitude si coutumier dans le marécage...
Zal'Nash jeta un coup d'oeil a son chef, Varkh, au coeur de la mêlé, puis au centurion Krunga....Le troll leva les main vers le ciel, et supplia les éléments de leur venir en aide...Une fine rosée vint recouvrir le champ de bataille, apaisant les blessures des soldats de la horde et fouettant le visage des troupes humaines...Le troll eu un léger sourire satisfait, puis dans un élan de rage déchaîna un flot de lave sur un soldat a proximité, brûlant sa chair, calcinant ses os, l'envoyant a sa mort...
Peu a peu les deux armées se dégagèrent l'une de l'autre...Les trois "clans" reformèrent leur bataillons, restant sur le qui-vive...Les généraux de la horde, semblaient attendre quelque chose. Le troll lança à un soldat proche :
- "Et maintenant quoi ?"
- "Je cois que le chef veux leur proposer de se rendre..."
Le troll se figea sur place. Leur laisser une chance de s'en tirer ? Le troll se passa la main sur visage...."Quel bordel..." se dit il...Puis un autre orc, Krunga émit la même interrogation :
"Chef ? Leur laisser une chance ? A eux ?!"
"Calme toi centurion...Je veux juste les tester...."
Le troll crachat par terre...
"Si il ont une once de l'honneur qu'il prétende avoir...alors il se battrons...jusqu'à la mort."
Le chef se tut et tint position...Zal'Nash vint se replacer dans les rangs et aboya de nouveau un ordre
"Gardez la position ! Préparez vous à répandre le sang de ces pourceaux sur les sables chaud des Tarides mes frères !"
Les soldats tinrent bon, attendant le signal... Quand a la réponse des humains, ce fut une sorte de "Vilgodhan khomando"...bref...pas un "oui"... Le chef leva donc la main dans leur direction et hurla "Poussez les du haut de la falaise !" Cette idée de stratégie, brillante au premier abord...se solda en un fiasco lamentable, les humains du serment traversant les lignes de la horde et inversant la position du terrain...Pas comme prévu...
Le troll poussa un grognement féroce, et ordonna aux rangs de se former devant les portes du fort, où les humains avaient recréer leur propres lignes de défenses...cependant même dans un tel échec de la stratégie, tout n'était pas si noir. Des hurlement en provenance du fort se faisaient entendre...Des hurlement d'humains....des hurlements de détresse...Le fort de guet-du-nord était tombé sous l'emprise des force de Hurlenfer. Soudain un hurlement retentit a l'oreille du troll :
"On a leur chef !!"
Le troll fit volteface et dirigea son regard vers un attroupement d'orcs et d'elfes...Il si dirigea vers le groupes, bouscula sans ménagement quelques soldats et vit, là affalé sur le sol, le corps cuirassé, d'une humaine au cheveux roux...Pas de doute s'était leur chef...Après quelques accord, les troupes de la horde convinrent que une troupe de maestrias s'occuperait d'amener l'humaine dans un lieu loin du conflit...Un tauren bardé de plaque de toute part, ainsi qu'un elfe lui aussi cuirassé comme un blindé de nabot, s'enfuirent avec l'humaine sous le bras...Le troll haussa un sourcil devant la scène légèrement douteuse, puis se détourna vers les lignes ennemies..."Pas le temps de faire du sarcasme..." se dit il.
Séparé de leur chef, il ne faisait aucun doute que les troupes de l'alliance verraient leur moral sapé et leur troupes divisées...Zal'Nash se mit en position, bouclier devant et masse au poing, dans les lignes offensives...Soudain le troll entendit des gémissement, des sanglots...Il détourna la tête, furieux.
"Quoi encore ?!" aboya-t-il...Le troll se tut en voyant un humain sur les genoux dans les lignes orc...Il fut plus surpris encore de voir son chef brandir son épée au dessus du cou de l'humain..."Qu'est ce que..."...Le troll était confus...depuis quand faisait on des exécution en pleine bataille ? Ou étais ce une exécution ? Serait-ce du chantage ? Le troll déglutit...
C'est a ce moment précis que les troupes du serment chargèrent...Le troll poussa un juron et plaqua ses main devant lui dans le vide; deux éclairs éblouissant jaillirent de ses paumes et frappèrent une poignée de soldat....mais trop peu..trop peu pour arrêter la charge... De nouveau les soldats de l'alliance traversèrent les lignes de la horde, sans trop de perte de chaque côtés...et de nouveau, la position initiale vu retrouvée...Ils avaient tentés de secourir leur prisonnier..en vain. Derrière le chaman, des engueulades se firent entendre...Le centurion Krunga était manifestement assez récalcitrant quand au fait de faire des prisonniers...Zal'Nash entendit des mots comme "T'es pas un sale môme capricieux, t'es un soldat.."..puis se détacha des injonctions, pour se détourner vers quelque chose de plus inquiétant...Devant les deux lignes de défense de la horde, un chevalier runique, commençait à invoquer une armée de cadavres décomposés, de goules infâmes qui surgissaient de la terre comme des asticots putrides qui rejoignent la lumière du jour...
Le troll observa ses propre ligne de défense...Un mystique du clan noirsang et lui même, trois elfes et deux soldats orcs; derrière eux, une ligne d'elfe et d'orc ainsi qu'un troll entouré d'un halo magique...Zal'Nash se tourna vers celui ci : "Hé toi ! Le chasseur des ombres là...Tu sais lier des élémentaires en notre monde ?" Le troll hocha la tête. Zal'nash fit de même, satisfait. Puis il tourna la tête vers le mystiques noirsang, et d'un signe de tête très clair, l'enjoignit de faire de même...Les humains chargèrent....Chacun des mystique, et le troll, accomplit un rituel en l'espace d'une dizaine de secondes....Six élémentaires se matérialisèrent prés des lignes de la horde...Des élémentaires incandescents et d'autre composés de gravats titanesques...
Les deux lignes s'écrasèrent l'une sur l'autre dans un vacarme assourdissant de cris, de hurlement et d'arme qui frappe l'acier...Cette fois ci, la ligne de l'alliance ne passa pas facilement...cette fois ci les pertes ne furent pas légères...Le troll ne comptait pas les corps qui s'écrasaient sur le sol avec lourdeur, tant ses instincts meurtriers et sa soif de sang régissaient sa pensée à la place de sa raison...Une dizaine d'humain, peut être moins percèrent in extremis les lignes et rejoignirent l'entrée du fort, où déjà des cris de joie des orcs se faisaient entendre...Le fort était tombé....
Les troupes de chacune des armées se défièrent du regard un long moment...cependant, au bout d'une dizaine de minutes, un ordre crié rappela les humains, qui sonnèrent la retraite, laissant les cadavres des leur dans le sable chaud...Privé de leur chef, privé de leur fort, privé du gros de leur troupes, et un des leur capturé, le moral des soldats ennemis était, on ne peut plus bas...Un long silence s'ensuivit, puis des cris de joie. La bataille du fort de guet-du-nord était terminée...Et nous avions gagné...
Le fortin saccagé était parcourut par les troupes de hurlenfer qui achevaient les blessés et qui déjà, repartaient, triomphant, laissant derrière eux des ruines fumante...Les cadavres jonchaient sur le sable, devant la porte sud du fort, a la frontière du marécage...Des griffons, au loin s'envolaient avec dépit, portant sur leur dos les corps démoralisés et brisés et des soldats vaincus...Partout aux alentours, l'on entendait les hurlements de guerre des maestrias et de noirsang, et avec eux, la victoire de la horde...
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Le troll sortit de ses pensées, puis se releva, après avoir humidifier son visage brûlant...Les soldats était désormais de retour au fort de la désolation, avait reçut leur récompenses...plusieurs d'entre eux, qui avaient brillé dans la mêlée, reçurent des titres, à savoir le grunt Nakcha Lame-Noire, ou encore la recrue Zokhan "Le rempart", qui fut adoubé grunt...Les pertes étaient minimes, et la victoire de la horde totale...ou presque. Un raid de furtif de l'alliance avait suivit et attaqué ceux qui étaient partit a couvert avec la captive, et aussi chef des troupes du serment, les avait mis hors d'état de nuire et libéré leur chef...
Le troll soupira, puis haussa les épaules...On n'allait pas laisser ce point noir gâcher ce beau tableau...Un prisonnier avait été amené au fort, prêt a être interrogé. Aujourd'hui était une grande victoire, dont ils avaient tous besoin, aussi bien pour la grande guerre, que pour le moral...
Le troll retira ses gants, laissant ses mains calcinées baigner dans la lumière de la lune, alors qu'il marchait jusqu'au fort...La guerre était loin d'être fini, mais n'est ce pas ce genre de bataille qui venait porter l'espoir dans les coeurs et galvaniser les troupes ? "Aujourd'hui l'espoir est de nouveau parmis nous" se dit-il...Le troll sourit légèrement, pas de ce sourire sadique, mais de ce sourire apaisé, ce sourire commun chez un mortel blessé qui aujourd'hui reçoit le réconfort d'une promesse a venir, et qui rentre a la maison, le coeur en paix...
Dernière édition par Jinzüa le Dim 12 Juin 2011, 10:53, édité 1 fois
Zal'Nash/Jinzüa
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Ils ont pas hésité une seconde. Furieux après la découverte de cadavres de mineurs nains dans la région, le groupe de soldat s'est jeté à l'attaque de deux trolls remontant une colline. Le premier meurt rapidement dans la charge, mais son confrère seul contre 5 humains, résiste...
- C'est du louwd ça mec ! Ouais !
Un enchaînement parade puis coup de hache, petit passement de jambes, il se retourne et esquive une nouvelle attaque.
- Les loas, y sont avec moi, vous pou'ez wien fai', je vais tous vous étwiper !
Le troll, irrésistible, multiplie les acrobatie rendant impuissant les coups de ses adversaires. Puis contre-attaque et se rut sur un soldat, posant ses deux mains sur son torse, il canalise une charge électrique qui propulse l'humain en l'air. Le soldat s'envole et percute un grand poteau servant de porte-banniere de la Horde, qui s'effondre sous le choc.
- A vot' touw maint'nant, bande de laches, je vais venger mon frew'.
Il avait pris l'ascendant. Ses mouvements étaient fluides, ses grandes jambes de troll épousaient le sol rocailleux telles les suspensions d'une mecabecane. Dans ses gestes, précis et spectaculaires, un sage de la Horde pouvait reconnaître la marque des grands guerriers. Alors qu'il s’apprêtait à réduire en miettes ses agresseurs, le troll repensait alors aux longues heures d'entrainement à la dure dans les forts orcs... Le travail allait payer.
Le vent s'est levé à ce moment, le ciel s'est également couvert, apaisant la chaleur insuportable du soleil frappant la roche..."Les éléments !" pensa-t-il. Les soldats humains se sont maintenant immobilisés, "la peuw !" pensa-t-il.
Mais l'ombre n'était que l'effet parasol de la bannière de la Horde et le vent n'était que l'approche d'un objet de cette taille en mouvement. Et le troll de réaliser que les humains regardaient en l'air... Trop tard, le poteau s'est écrasé dans la tête du troll, broyant son corps à l'impact.
Il y a des nains lanceurs de troncs dans les Serres-Rocheuses.
- C'est du louwd ça mec ! Ouais !
Un enchaînement parade puis coup de hache, petit passement de jambes, il se retourne et esquive une nouvelle attaque.
- Les loas, y sont avec moi, vous pou'ez wien fai', je vais tous vous étwiper !
Le troll, irrésistible, multiplie les acrobatie rendant impuissant les coups de ses adversaires. Puis contre-attaque et se rut sur un soldat, posant ses deux mains sur son torse, il canalise une charge électrique qui propulse l'humain en l'air. Le soldat s'envole et percute un grand poteau servant de porte-banniere de la Horde, qui s'effondre sous le choc.
- A vot' touw maint'nant, bande de laches, je vais venger mon frew'.
Il avait pris l'ascendant. Ses mouvements étaient fluides, ses grandes jambes de troll épousaient le sol rocailleux telles les suspensions d'une mecabecane. Dans ses gestes, précis et spectaculaires, un sage de la Horde pouvait reconnaître la marque des grands guerriers. Alors qu'il s’apprêtait à réduire en miettes ses agresseurs, le troll repensait alors aux longues heures d'entrainement à la dure dans les forts orcs... Le travail allait payer.
Le vent s'est levé à ce moment, le ciel s'est également couvert, apaisant la chaleur insuportable du soleil frappant la roche..."Les éléments !" pensa-t-il. Les soldats humains se sont maintenant immobilisés, "la peuw !" pensa-t-il.
Mais l'ombre n'était que l'effet parasol de la bannière de la Horde et le vent n'était que l'approche d'un objet de cette taille en mouvement. Et le troll de réaliser que les humains regardaient en l'air... Trop tard, le poteau s'est écrasé dans la tête du troll, broyant son corps à l'impact.
Il y a des nains lanceurs de troncs dans les Serres-Rocheuses.
Gudmundur Brisenclume
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Depuis le chemin longeant la grande démarcation des Tarides, l'on pouvait encore distinguer les remparts de Guet-du-Nord, et toute la fumée du fort montant au ciel. Malerann se tenait là, sur le chemin, adossé à une barrière, reprenant son souffle après les évènements de la soirée. En piteux état, son armure cabossée de toutes parts, son tabard déchiré, couvert de tâches sang qui pour la plupart ne lui appartenait pas, et sa cape en morceaux ; pas de blessure sérieuse néanmoins, il avait eu plus de chance que certains de ce côté là. Les Assermentés étaient déjà en route pour le Quartier-Général avancé, il comptait les rejoindre au plus vite, mais pourtant, son regard ne pouvait se détacher des ruines du fort, d'où résonnait encore les échos des derniers combats, couvert par le martèlement des catapultes. Seul au milieu de ce sentier reliant le Lacis et le fort, le chevalier accusait le coup de la défaite. Ils avaient perdu Guet-du-Nord, la dernière forteresse qui empêchait la Horde d'accéder aux marécages et d'attaquer Theramore. Et bien plus important, il avait du abandonner trois de ses hommes durant cette débâcle. Des pertes beaucoup trop importante en seulement quelques heures.
Après que la Sénéchale se soit retrouvé inconsciente, Malerann avait du prendre le commandement des troupes. Pris par surprise par la Horde, déjà séparés, les Assermentés étaient en fâcheuse posture, et le chevalier avait eu tout le mal du monde à réorganiser les rangs. Les charges se succédèrent face aux orcs et leurs mercenaires, et un nombre de plus en plus important de ses hommes était évacué en arrière, mis hors de combat. Il attendit que la Sénéchale soit en sûreté pour lancer un dernier assaut, depuis le fort, pour rejoindre quelques trainards restés en arrière. Le chevalier ne pouvait plus compter que sur une demie-douzaine de ses hommes, et pour faire face à la vingtaine de combattants de la Horde qui s'opposaient à eux, ceux-ci durent faire preuve de tout le courage et la ténacité dont ils disposaient. Se frayant finalement un passage vers la position qu'ils devaient rejoindre, ils se préparèrent au repli. L'on pouvait encore discerner les bruits de combat faisant encore rage dans la cour du fort, les défenseurs commençant à faiblir. Ceci couplé au martellement des catapultes, il était à présent certain que le fort tomberait, ce n'était qu'une question de temps. Les Assermentés restaient néanmoins bloqués en dehors de celui-ci, mais Malerann ne comptait pas leur laisser la victoire sans combattre. Les rangs s'étaient reformés, les soldats prêt à charger une dernière fois pour rallier le fort et ses défenseurs ; le chevalier réfléchissait à cent à l'heure, distribuant ses ordres pour organiser la jonction et passer en force au milieu des combattants de la Horde. Étant à peine dix chevaliers face à une vingtaine d'ennemis, ils ne put refuser l'aide, bien que réticent, d'un Chevalier de la Mort venu les rejoindre pour prêter main forte.
Les chevaliers réussirent à se frayer un chemin jusqu'aux portes du fort, mais durent constater une fois en haut de la pente que deux Assermentées étaient restés en arrière, et qu'un troisième avait été capturé. Furieux à le fois pour ces trainards qui n'avaient pas été capables de suivre le mouvement, et contre lui même de n'avoir pas été capable de s'assurer que tout ses hommes étaient en état de se déplacer, Malerann était sur le point de relancer une nouvelle charge. Regardant autour de lui, c'est avec effroi qu'il du renoncer à cette initiative, ne pouvant plus compter que sur un nombre trop insuffisant de soldats. Les derniers défenseurs du fort, dans la cour, étaient en train de sonner le repli, quittant leur poste. Le fort allait passer aux mains de la Horde inévitablement, il ne pouvait se permettre de perdre d'autres soldats ce soir. A ses côtés, les chevaliers attendaient les ordres, tous prêt à mourir ici pour secourir leurs frères prisonniers en contrebas. Dans un grommellement de rage, Malerann ordonna le repli.
"Assez de pertes pour ce soir ! En arrière, Assermentés ! Repli ! ON RETOURNE A FORT-TRIOMPHE !"
C'est à contre-coeur que les chevaliers obéirent, fuyant aux côtés des derniers défenseurs de Guet-du-Nord pour rejoindre le sentier serpentant le long de la grande démarcation, afin de se disperser dans le Lacis et rejoindre le Quartier-Général avancé. Les Assermentés s'étaient regroupés à ses côtés sur le chemin, afin de vérifier les blessures, et si tout le monde avait suivi. Tous ensemble constataient cette défaite avec amertume en observant au loin les ruines de Guet-du-Nord d'où résonnaient les cris de victoire de la Horde.
"Nous leur ferons payer, Assermentés. Nous reprendrons Guet-du-Nord bien assez tôt, leur tomberons dessus sans qu'il ne puissent faire quoi que ce soit. Ils payeront au centuple les pertes qu'ils nous ont infligé ce soir, soyez en sûr. Mais avant cela, il va falloir se relever, et délivrer nos frères prisonniers. C'est notre principal objectif, tous nos efforts devront être portés vers cette tâche dans les jours à venir, et nous n'aurons pas de répit tant qu'ils n'auront pas été libérés.
Les cris de victoire des orcs allaient en s'intensifiant dans les décombres de Guet-du-Nord, se faisant presque menaçant pour les quelques chevaliers faisant encore face aux remparts de la forteresse.
"A Fort-Triomphe, maintenant, et pressons l'allure. Ils vont certainement lancer leurs maraudeurs à nos trousses."
Seul le Chevalier de la Mort était resté à ses côtés. Il n'appréciait pas sa présence, répugnait à utiliser une telle machine de guerre en combat, mais son intervention avait permit à coup sûr d'éviter la perte d'autres de ses hommes. Après quelques paroles échangées, celui-ci promit son aide afin de retrouver les prisonniers, avant de repartir sur sa monture mort-vivante survoler les ruines de Guet-du-Nord pour retrouver leurs traces, laissant le chevalier seul sur le bout de chemin.
Rien ne s'était passé comme prévu, tout avait dérapé, par sa faute en grande partie. Il n'avait pas été capable de redresser la situation lorsqu'il le fallait. Guet-du-Nord était destiné à tomber sous un un tel flot d'ennemis, mais perdre trois hommes en un soir, il aurait pu l'éviter. Se retournant enfin pour lâcher le fort des yeux, Malerann se mit en route pour rejoindre le reste des troupes, encore bouillonnant de rage et furieux contre lui-même, se triturant l'esprit tout en se repassant les combats dans le crâne encore et encore.
Après que la Sénéchale se soit retrouvé inconsciente, Malerann avait du prendre le commandement des troupes. Pris par surprise par la Horde, déjà séparés, les Assermentés étaient en fâcheuse posture, et le chevalier avait eu tout le mal du monde à réorganiser les rangs. Les charges se succédèrent face aux orcs et leurs mercenaires, et un nombre de plus en plus important de ses hommes était évacué en arrière, mis hors de combat. Il attendit que la Sénéchale soit en sûreté pour lancer un dernier assaut, depuis le fort, pour rejoindre quelques trainards restés en arrière. Le chevalier ne pouvait plus compter que sur une demie-douzaine de ses hommes, et pour faire face à la vingtaine de combattants de la Horde qui s'opposaient à eux, ceux-ci durent faire preuve de tout le courage et la ténacité dont ils disposaient. Se frayant finalement un passage vers la position qu'ils devaient rejoindre, ils se préparèrent au repli. L'on pouvait encore discerner les bruits de combat faisant encore rage dans la cour du fort, les défenseurs commençant à faiblir. Ceci couplé au martellement des catapultes, il était à présent certain que le fort tomberait, ce n'était qu'une question de temps. Les Assermentés restaient néanmoins bloqués en dehors de celui-ci, mais Malerann ne comptait pas leur laisser la victoire sans combattre. Les rangs s'étaient reformés, les soldats prêt à charger une dernière fois pour rallier le fort et ses défenseurs ; le chevalier réfléchissait à cent à l'heure, distribuant ses ordres pour organiser la jonction et passer en force au milieu des combattants de la Horde. Étant à peine dix chevaliers face à une vingtaine d'ennemis, ils ne put refuser l'aide, bien que réticent, d'un Chevalier de la Mort venu les rejoindre pour prêter main forte.
Les chevaliers réussirent à se frayer un chemin jusqu'aux portes du fort, mais durent constater une fois en haut de la pente que deux Assermentées étaient restés en arrière, et qu'un troisième avait été capturé. Furieux à le fois pour ces trainards qui n'avaient pas été capables de suivre le mouvement, et contre lui même de n'avoir pas été capable de s'assurer que tout ses hommes étaient en état de se déplacer, Malerann était sur le point de relancer une nouvelle charge. Regardant autour de lui, c'est avec effroi qu'il du renoncer à cette initiative, ne pouvant plus compter que sur un nombre trop insuffisant de soldats. Les derniers défenseurs du fort, dans la cour, étaient en train de sonner le repli, quittant leur poste. Le fort allait passer aux mains de la Horde inévitablement, il ne pouvait se permettre de perdre d'autres soldats ce soir. A ses côtés, les chevaliers attendaient les ordres, tous prêt à mourir ici pour secourir leurs frères prisonniers en contrebas. Dans un grommellement de rage, Malerann ordonna le repli.
"Assez de pertes pour ce soir ! En arrière, Assermentés ! Repli ! ON RETOURNE A FORT-TRIOMPHE !"
C'est à contre-coeur que les chevaliers obéirent, fuyant aux côtés des derniers défenseurs de Guet-du-Nord pour rejoindre le sentier serpentant le long de la grande démarcation, afin de se disperser dans le Lacis et rejoindre le Quartier-Général avancé. Les Assermentés s'étaient regroupés à ses côtés sur le chemin, afin de vérifier les blessures, et si tout le monde avait suivi. Tous ensemble constataient cette défaite avec amertume en observant au loin les ruines de Guet-du-Nord d'où résonnaient les cris de victoire de la Horde.
"Nous leur ferons payer, Assermentés. Nous reprendrons Guet-du-Nord bien assez tôt, leur tomberons dessus sans qu'il ne puissent faire quoi que ce soit. Ils payeront au centuple les pertes qu'ils nous ont infligé ce soir, soyez en sûr. Mais avant cela, il va falloir se relever, et délivrer nos frères prisonniers. C'est notre principal objectif, tous nos efforts devront être portés vers cette tâche dans les jours à venir, et nous n'aurons pas de répit tant qu'ils n'auront pas été libérés.
Les cris de victoire des orcs allaient en s'intensifiant dans les décombres de Guet-du-Nord, se faisant presque menaçant pour les quelques chevaliers faisant encore face aux remparts de la forteresse.
"A Fort-Triomphe, maintenant, et pressons l'allure. Ils vont certainement lancer leurs maraudeurs à nos trousses."
Seul le Chevalier de la Mort était resté à ses côtés. Il n'appréciait pas sa présence, répugnait à utiliser une telle machine de guerre en combat, mais son intervention avait permit à coup sûr d'éviter la perte d'autres de ses hommes. Après quelques paroles échangées, celui-ci promit son aide afin de retrouver les prisonniers, avant de repartir sur sa monture mort-vivante survoler les ruines de Guet-du-Nord pour retrouver leurs traces, laissant le chevalier seul sur le bout de chemin.
Rien ne s'était passé comme prévu, tout avait dérapé, par sa faute en grande partie. Il n'avait pas été capable de redresser la situation lorsqu'il le fallait. Guet-du-Nord était destiné à tomber sous un un tel flot d'ennemis, mais perdre trois hommes en un soir, il aurait pu l'éviter. Se retournant enfin pour lâcher le fort des yeux, Malerann se mit en route pour rejoindre le reste des troupes, encore bouillonnant de rage et furieux contre lui-même, se triturant l'esprit tout en se repassant les combats dans le crâne encore et encore.
Malerann
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Jour 1
- Pluie de flèèèèèèèèches ! Tous à l'intérieur !
Aronh criait les ordres à l'équipage. Le vrai capitaine du navire s'était déjà réfugié dans sa cabine depuis un moment, profitant du vacarne à bord pour avoir quelques minutes de vie en plus. Le pont n'était plus sûr depuis une heure : Trois énormes navires de la Horde, renforcés de fer, présentaient leurs beaux canons au navire qui transportait la Brigade.
- Barbebière, la situation, demanda Aronh.
- Les deux navires de derrière on été pris par la Horde... Et les voiles rouges sont intactes, nos attaques ont été inefficaces, répondit-il.
- Chef, on fait quoi alors ? ajouta Ingär.
Le vieux Tannetir s'assit dans un hamac et prit sa tête de ses mains. Tout était perdu, pour lui. Mais à ce moment là, un étrange gnome qui courrait dans tous les sens depuis un moment cria en rigolant :
- Aaaah, mais j'avais oublié que je suis un mage !
Et soudain tous les nains lui sautèrent dessus, lui prirent les pieds, la barbe, le bras.
- ON VEUT UN PORTAIL ! VITE !
- Ca va, ça va... mais lâchez-moi !
Et ainsi, une vingtaine de personnes de l'équipage put s'échapper. Pour ceux qui durent rester sur le navire à moitié fracassé... allait commencer une nuit affreuse, voire fatale.
Jour 2
Sur les côtes des ruines du Guet du Nord.
Tout était détruit. Un officier, qui regardait le lieu à la longue-vue, ne voyait presque personne. Juste une quinzaine d'orcs tout au plus, répartis sur tout le territoire visible. Mais, en regardant l'océan, il put voir un brise-glace, endommagé avec un mât brisé. C'est un comme ça qu'ils recherchaient ! Mais, malheureusement, des dizaines et des dizaines de peaux vertes convergaient vers lui.
Il avertit les autres Courtetailles, et ils dévalèrent la pente vers le rivage.
C'était lui, le navire restant. Il s'était sûrement fait malmener par les courants de la Grande Mer.
Et ce fut à la nage ou en griffon qu'ils se rendirent sur le navire abordé par la Horde.
Ils étaient vingt, tous faiblement équipés, mais extrêmement motivés pour récupérer ce navire. Dedans se trouvait leur dernier espoir d'être utiles lors de cette campagne. Sans leurs machines, sans leurs armes et leurs explosifs, ce n'étaient que de simples soldats nains.
Après avoir coulé quelques monstres tentant de monter à bord, ils empruntèrent les échelles orcques pour aller aider leurs camarades. Il y avait là une vingtaine de marins, regroupés sur le pont supérieur. Ils n'avaient que des sabres et quelques tromblons pour se défendre.
- A la charge ! cria le commandant. Groupe 2, allez voir le pont-batterie ! Groupe 3, à l'avant, Groupe 4, mitraillez les orcs qui menacent de monter et Groupe 1, restez avec moi !
Ainsi le navire fut sécurisé bien vite, et l'équipage reprit position pour partir vers la Citadelle. Mais le Commandant intervint.
- On aurait le courant de face ! C'est une idée folle de vouloir y aller ! Une simple balliste ferait couler le navire ! Remontez la côte, et trouvez une crique au plus vite ! On doit réparer au maximum les voiles et tout c'qui a de pas bon pour demain à l'aube !
Le brise-glace alla donc se réfugier non loin, mais il fut assez rapide et discret. La Brigade sécurisa la zone en montant une palissade de fortune pour donner un peu de répis. Mais ce "camp" était provisoire.
Jour 3
La cloche du phare de Theramore sonna.
- Vaisseau de l'Alliance venant du Nord ! En état lamentable ! Hurla un vieux gnome, perché en haut du phare, à un homme, assis plus bas, entrain de pêcher sur l'îlot.
Le pilote posa immédiatement sa canne à pêche et sauta dans la barque, puis ramma très rapidement en direction du navire rescapé, pour embarquer.
Il lui indiqua la direction du quai 2, qui était totalement libre. Et le brise-glace alla tranquillement accoster, aidé par les lamaneurs du port.
Le commandant posa en premier le pied sur le sol Theramorien, suivi de ses officiers et de quelques gardes. Le reste se mit directement à débarquer le matériel.
- Pluie de flèèèèèèèèches ! Tous à l'intérieur !
Aronh criait les ordres à l'équipage. Le vrai capitaine du navire s'était déjà réfugié dans sa cabine depuis un moment, profitant du vacarne à bord pour avoir quelques minutes de vie en plus. Le pont n'était plus sûr depuis une heure : Trois énormes navires de la Horde, renforcés de fer, présentaient leurs beaux canons au navire qui transportait la Brigade.
- Barbebière, la situation, demanda Aronh.
- Les deux navires de derrière on été pris par la Horde... Et les voiles rouges sont intactes, nos attaques ont été inefficaces, répondit-il.
- Chef, on fait quoi alors ? ajouta Ingär.
Le vieux Tannetir s'assit dans un hamac et prit sa tête de ses mains. Tout était perdu, pour lui. Mais à ce moment là, un étrange gnome qui courrait dans tous les sens depuis un moment cria en rigolant :
- Aaaah, mais j'avais oublié que je suis un mage !
Et soudain tous les nains lui sautèrent dessus, lui prirent les pieds, la barbe, le bras.
- ON VEUT UN PORTAIL ! VITE !
- Ca va, ça va... mais lâchez-moi !
Et ainsi, une vingtaine de personnes de l'équipage put s'échapper. Pour ceux qui durent rester sur le navire à moitié fracassé... allait commencer une nuit affreuse, voire fatale.
Jour 2
Sur les côtes des ruines du Guet du Nord.
Tout était détruit. Un officier, qui regardait le lieu à la longue-vue, ne voyait presque personne. Juste une quinzaine d'orcs tout au plus, répartis sur tout le territoire visible. Mais, en regardant l'océan, il put voir un brise-glace, endommagé avec un mât brisé. C'est un comme ça qu'ils recherchaient ! Mais, malheureusement, des dizaines et des dizaines de peaux vertes convergaient vers lui.
Il avertit les autres Courtetailles, et ils dévalèrent la pente vers le rivage.
C'était lui, le navire restant. Il s'était sûrement fait malmener par les courants de la Grande Mer.
Et ce fut à la nage ou en griffon qu'ils se rendirent sur le navire abordé par la Horde.
Ils étaient vingt, tous faiblement équipés, mais extrêmement motivés pour récupérer ce navire. Dedans se trouvait leur dernier espoir d'être utiles lors de cette campagne. Sans leurs machines, sans leurs armes et leurs explosifs, ce n'étaient que de simples soldats nains.
Après avoir coulé quelques monstres tentant de monter à bord, ils empruntèrent les échelles orcques pour aller aider leurs camarades. Il y avait là une vingtaine de marins, regroupés sur le pont supérieur. Ils n'avaient que des sabres et quelques tromblons pour se défendre.
- A la charge ! cria le commandant. Groupe 2, allez voir le pont-batterie ! Groupe 3, à l'avant, Groupe 4, mitraillez les orcs qui menacent de monter et Groupe 1, restez avec moi !
Ainsi le navire fut sécurisé bien vite, et l'équipage reprit position pour partir vers la Citadelle. Mais le Commandant intervint.
- On aurait le courant de face ! C'est une idée folle de vouloir y aller ! Une simple balliste ferait couler le navire ! Remontez la côte, et trouvez une crique au plus vite ! On doit réparer au maximum les voiles et tout c'qui a de pas bon pour demain à l'aube !
Le brise-glace alla donc se réfugier non loin, mais il fut assez rapide et discret. La Brigade sécurisa la zone en montant une palissade de fortune pour donner un peu de répis. Mais ce "camp" était provisoire.
Jour 3
La cloche du phare de Theramore sonna.
- Vaisseau de l'Alliance venant du Nord ! En état lamentable ! Hurla un vieux gnome, perché en haut du phare, à un homme, assis plus bas, entrain de pêcher sur l'îlot.
Le pilote posa immédiatement sa canne à pêche et sauta dans la barque, puis ramma très rapidement en direction du navire rescapé, pour embarquer.
Il lui indiqua la direction du quai 2, qui était totalement libre. Et le brise-glace alla tranquillement accoster, aidé par les lamaneurs du port.
Le commandant posa en premier le pied sur le sol Theramorien, suivi de ses officiers et de quelques gardes. Le reste se mit directement à débarquer le matériel.
Aronh- Personnages Joués : Rigolarde
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Cette guerre pue, elle sent la merde.
D'ailleurs c'est la merde ! Pourquoi j'suis pas resté en Lordaeron ? Ah ouais, la solde est plus élevée pour ceux qui signaient pour Kalimdor.
C'est la foire ici, avec les assermentés là, ils ont fait serment de quoi ? De faire des conneries ? Échanger tant d'Hordeux contre si peu de leurs hommes, ah un coup génial ça on va se retrouver dans de beaux draps quand ils comprendront que ces échanges donnent bien trop de soldats à la Horde alors que pour nous le bénéfice est mince, non il est nul même !
Tous des jeunots en plus, et y en a même qui voudraient épargner les orcs... Et pourquoi pas faire des gosses avec eux aussi ?
Je sens bien que le Commandant pige pas trop leurs choix non plus, mais il est trop "diplomate" pour dire quoi que ce soit...
Puis les Courtetailles sont arrivés, y en a un qui m'a même dit qu'ils avaient des gyrocoptères mais qu'ils allaient avoir du mal à s'en servir ici... Ça servait à quoi de les prendre alors ?
Je pige rien à cette guerre, ça part en eau de boudin. C'est quand la prochaine bataille ? Pourquoi on fait pas front commun ? Pourquoi on est gentil avec les prisonniers ? Comment on va reprendre Guet-du-nord ?
Ah, si j'étais Commandant ça irait autrement ici... Si on continue comme ça, autant leur donner Theramore directement et abandonner les enclaves humaines en Kalimdor.
D'ailleurs c'est la merde ! Pourquoi j'suis pas resté en Lordaeron ? Ah ouais, la solde est plus élevée pour ceux qui signaient pour Kalimdor.
C'est la foire ici, avec les assermentés là, ils ont fait serment de quoi ? De faire des conneries ? Échanger tant d'Hordeux contre si peu de leurs hommes, ah un coup génial ça on va se retrouver dans de beaux draps quand ils comprendront que ces échanges donnent bien trop de soldats à la Horde alors que pour nous le bénéfice est mince, non il est nul même !
Tous des jeunots en plus, et y en a même qui voudraient épargner les orcs... Et pourquoi pas faire des gosses avec eux aussi ?
Je sens bien que le Commandant pige pas trop leurs choix non plus, mais il est trop "diplomate" pour dire quoi que ce soit...
Puis les Courtetailles sont arrivés, y en a un qui m'a même dit qu'ils avaient des gyrocoptères mais qu'ils allaient avoir du mal à s'en servir ici... Ça servait à quoi de les prendre alors ?
Je pige rien à cette guerre, ça part en eau de boudin. C'est quand la prochaine bataille ? Pourquoi on fait pas front commun ? Pourquoi on est gentil avec les prisonniers ? Comment on va reprendre Guet-du-nord ?
Ah, si j'étais Commandant ça irait autrement ici... Si on continue comme ça, autant leur donner Theramore directement et abandonner les enclaves humaines en Kalimdor.
Frédéric Turon
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Il est des alliés que l'on préfèrerait voir dans le camp d'en face.
Je m'emerveille chaque jour un peu plus en découvrant ces terres sauvages et si prometteuses. Ces terres qui nous reviennent de droit, ces terres qui marqueront le départ d'un nouvel essor pour l'humanité et ses alliés pendant que la flamme des Royaumes de l'Est se meurt doucement.
Il y a tant à faire, je le sais, et c'est avec joie que j'écoute ces renforts si désireux de nous apporter leur aide. Certes, leurs arrivées respectives sont dans un cas passées totalement inaperçues, du fait d'un temps d'adaptation au climat je suppose, ou ont été une cuisante défaite dans l'autre.
Les effectifs du Serment ne dépassent pas la centaine de combattants, loin s'en faut, et les troupes régulières de Théramore sont bien plus nombreuses. Et pourtant nous sommes à la tête de chaque bataille et de chaque incursion à l'Ouest. La raison pour laquelle nous tenons le front des Tarides avec si peu de moyens ne tient qu'à l'efficacité de nos décisions. Bien que j'ai le plus grand respect pour feu la Rédemption dont les cendres ont servi à poser les bases de notre ordre, nous ne devons jamais oublier que nous existons pour Kalimdor, et rien qu'elle. Voilà ce que nous rend si aptes à diriger, nos descendants seront les héritiers légitimes de ces lieux.
J'ai moi-même mes racines au Nord des terres anciennes, et c'est avec tristesse que j'ai vu tout ce qui constituait mon passé s'effondrer comme un chateau de cartes, mais pas au point d'essayer de réanimer un cadavre depuis longtemps décomposé. Survivre, avancer, exister. Tels sont les préceptes de tout homme doué de raison.
Hmm, après relecture ce feuillet pourrait heurter la sensibilité de nos nouveaux frères d'armes, il faudra que je songe à le bruler un jour.
Iakov Magtorus
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Tranchecolline était paisible. La chaleur étouffante de la journée avait fait place a une nuit froide qui justifiait amplement les épaisses fourrures sous lesquelles Marà s'était réfugiée. Fixant le plafond de son alcove, bercée par les bruits de l'extérieur et la lente respiration du paladin à ses côtés, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir un certain triomphe en repensant aux évènements de la soirée en Aprefange.
Mettre au point un plan pour faire sauter le pont leur avait pris du temps, mais l'exécution avait été incroyablement rapide.
Ils avaient chargé les garnisons protégeant la route de Theramore, la surprise permettant l'élimination de trois adversaires avant que les autres ne forment correctement leurs lignes. Après quoi l'assaut, aux effectifs relativement pitoyables d'une demi douzaine de Maestria, avait été stoppé net. Mais il était déjà trop tard. Dissimulés par leurs artifices d'ingénierie, Sarina et Avranthian avaient profité du grabuge pour se faufiler silencieusement sous le pont, et posaient leurs charges d'explosifs a l'insu des gardes. Tandis que le reste de leurs camarades, réfugiés sous le mirador qui surplombait la route, tentaient de tenir bon, Abyssandra, la gobeline, se faufila entre les combattants pour miner également la haute structure.
Tout cela n'avait duré qu'une minute. Quelques coups échangés, quelques pouces de terrain perdu, quelques estafilades. Tout était en place.
"Retraite !"
Au signal d'Aethyan, Marà lâcha ses réserves de fumigènes sur leurs ennemis, tandis qu'Aby leur envoyait ses grenades. Profitant de la confusion momentanée, les Maestria amorcèrent leurs retraite. Mais les sentinelles de Theramore n'étaient pas des bleus. Ils reprirent rapidement leur sang froid et allaient s'élancer à la poursuite des mercenaires... quand le pont explosa.
Ce fut le chaos. les éclats de bois pulvérisé volèrent, les échardes pleuvant a la fois sur les gardes et sur les assaillants. L'elfe grimaça et retint de justesse un cri quand une pointe effilée de la taille d'une dague se planta dans sa cuisse. Elle parvint néanmoins a rester debout, l'adrénaline aidant, et surtout à garder le contrôle de la situation.
"On se disperse, allez !"
Ils avaient minutieusement préparé leur plan. Ses hommes se séparèrent par paires et s'éparpillèrent dans les marécages. Sarina fit alors sauter les charges aux pieds du mirador. Marà se permit un regard en arrière et un léger sourire tandis que la structure s'effondrait avec un craquement sinistre, achevant de semer la confusion et permettant leur fuite.
Elle attendit que tout signe de poursuite ait disparu pour s'autoriser une halte, soutenue par Una'She. La jambe blessée lui cuisait. D'autres Maestria les rejoignirent cependant rapidement, et Aethyan la souleva avant qu'elle ait pu refuser son aide pour la porter jusqu'au camp gobelin de Bourbe-à-Brac, leur point de rendez-vous.
She Wane et Una étaient également blessés. les autres n'avaient rien de sérieux. Tandis qu'on s'occupait de sa blessure, elle contempla ses hommes avec fierté, oubliant même de protester contre le fait qu'on la soigne avant les autres.
Aucune perte dans leurs rangs, de lourds dommages chez l'adversaire : dans l'ensemble, leur petite guérilla en Âprefange était pour l'instant un franc succès.
Il n'y avait bien sur pas que des sujets de réjouissances. Les nouvelles de Varkh au sujet de renforts dans les Tarides auraient du l'inquiéter davantage. Pourtant, contre toute attente, elle était plutôt sereine, et même secrètement apaisée. Des fanatiques, des écarlates. Bien. Cela faisait trop longtemps qu'ils se battaient contre le Serment. Un ennemi aussi honorable rendait le combat difficile. Trop de ses hommes se sentaient proches des assermentés.
"J'ai besoin de me rappeler comment on mène une guerre", avait dit Aethyan. Dans un sens, c'était également vrai pour elle. Beaucoup trop vrai. Même sa haine pour Cathules s'était apaisée après leurs deux dernières rencontres...
Des ennemis que l'on pouvait haïr sans scrupules leur feraient le plus grand bien.
Mettre au point un plan pour faire sauter le pont leur avait pris du temps, mais l'exécution avait été incroyablement rapide.
Ils avaient chargé les garnisons protégeant la route de Theramore, la surprise permettant l'élimination de trois adversaires avant que les autres ne forment correctement leurs lignes. Après quoi l'assaut, aux effectifs relativement pitoyables d'une demi douzaine de Maestria, avait été stoppé net. Mais il était déjà trop tard. Dissimulés par leurs artifices d'ingénierie, Sarina et Avranthian avaient profité du grabuge pour se faufiler silencieusement sous le pont, et posaient leurs charges d'explosifs a l'insu des gardes. Tandis que le reste de leurs camarades, réfugiés sous le mirador qui surplombait la route, tentaient de tenir bon, Abyssandra, la gobeline, se faufila entre les combattants pour miner également la haute structure.
Tout cela n'avait duré qu'une minute. Quelques coups échangés, quelques pouces de terrain perdu, quelques estafilades. Tout était en place.
"Retraite !"
Au signal d'Aethyan, Marà lâcha ses réserves de fumigènes sur leurs ennemis, tandis qu'Aby leur envoyait ses grenades. Profitant de la confusion momentanée, les Maestria amorcèrent leurs retraite. Mais les sentinelles de Theramore n'étaient pas des bleus. Ils reprirent rapidement leur sang froid et allaient s'élancer à la poursuite des mercenaires... quand le pont explosa.
Ce fut le chaos. les éclats de bois pulvérisé volèrent, les échardes pleuvant a la fois sur les gardes et sur les assaillants. L'elfe grimaça et retint de justesse un cri quand une pointe effilée de la taille d'une dague se planta dans sa cuisse. Elle parvint néanmoins a rester debout, l'adrénaline aidant, et surtout à garder le contrôle de la situation.
"On se disperse, allez !"
Ils avaient minutieusement préparé leur plan. Ses hommes se séparèrent par paires et s'éparpillèrent dans les marécages. Sarina fit alors sauter les charges aux pieds du mirador. Marà se permit un regard en arrière et un léger sourire tandis que la structure s'effondrait avec un craquement sinistre, achevant de semer la confusion et permettant leur fuite.
Elle attendit que tout signe de poursuite ait disparu pour s'autoriser une halte, soutenue par Una'She. La jambe blessée lui cuisait. D'autres Maestria les rejoignirent cependant rapidement, et Aethyan la souleva avant qu'elle ait pu refuser son aide pour la porter jusqu'au camp gobelin de Bourbe-à-Brac, leur point de rendez-vous.
She Wane et Una étaient également blessés. les autres n'avaient rien de sérieux. Tandis qu'on s'occupait de sa blessure, elle contempla ses hommes avec fierté, oubliant même de protester contre le fait qu'on la soigne avant les autres.
Aucune perte dans leurs rangs, de lourds dommages chez l'adversaire : dans l'ensemble, leur petite guérilla en Âprefange était pour l'instant un franc succès.
***
Il n'y avait bien sur pas que des sujets de réjouissances. Les nouvelles de Varkh au sujet de renforts dans les Tarides auraient du l'inquiéter davantage. Pourtant, contre toute attente, elle était plutôt sereine, et même secrètement apaisée. Des fanatiques, des écarlates. Bien. Cela faisait trop longtemps qu'ils se battaient contre le Serment. Un ennemi aussi honorable rendait le combat difficile. Trop de ses hommes se sentaient proches des assermentés.
"J'ai besoin de me rappeler comment on mène une guerre", avait dit Aethyan. Dans un sens, c'était également vrai pour elle. Beaucoup trop vrai. Même sa haine pour Cathules s'était apaisée après leurs deux dernières rencontres...
Des ennemis que l'on pouvait haïr sans scrupules leur feraient le plus grand bien.
Marà
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
"Victoire !"
Les chevaliers, soldats, soigneurs, qu'ils soient humains ou nains profitaient de la liesse ambiante, dans la cour centrale de Guet du Nord portant les stigmates des rudes combats qui venaient de s'y dérouler.
En mer, le cuirassé du Serment de Theramore; le Faol, cracha le feu de ses puissants canons pour célébrer lui aussi la pleine réussite de cette opération.
Néanmoins, les blessés étaient nombreux, et il fallait rapidement les prendre en charge. Un petit groupe s'était occupé des pauvres bougres n'ayant pas pu aller plus loin que la plage -là où un sérieux affrontement avait opposé Alliance et Horde-, tandis que d'autres étaient soignés dans la cour du Fort tout juste repris.
***
Guet du Nord, importante place forte de l'Alliance à l'Est des Tarides du Sud, était tombé il y a plusieurs semaines, après que les légions orques régulières et leurs puissants alliés Noirsang et Maestria aient mené une attaque rudement bien ficelée.
Il était primordial de récupérer ce robuste bastion, et les forces de l'Alliance ayant combattu ce soir s'en étaient admirablement bien sorties.
Le rassemblement avait été ordonné à Theramore pour la vingt et unième heure. Là, au pied de la petite tour de garde allouée aux forces du Serment, la troupe s'était rassemblée. En mer, le fier Faol s'était positionné depuis la fin d'après midi non loin de Guet du Nord, en attente.
Le Sénéchal Cathules exposa son plan de bataille à ses soldats et chevaliers, rejoints par la suite par de solides nains de la Brigade Courtetaille. Chacun savait ce qu'il avait à faire, et la troupe partit à dos de griffons rejoindre le cuirassé Faol.
Sur le pont de ce dernier, les combattants se préparer à la guerre, vérifiant armures, armes et autres.
La tension était palpable tandis que les deux batteries de cent cinquante à la proue venait de faire feu pour la première fois, leurs projectiles venant frapper la porte Nord du fort, renforcée par les forces de la Horde.
Des bruits de bois et taules brisés crépitèrent au loin, tandis que les matelots du navire mettaient trois robustes chaloupes à la mer.
La troupe s'apprêtait à débarquer sur les quais, afin de mettre hors d'état de nuire les catapultes ennemies bordant le littoral de Guet du Nord, mais également les balistes de l'Alliance capturées précédemment par la Horde lors de la prise du Fort.
Tout allait bien, pour le moment, le plan se déroulait de façon correcte. Ceci étant, les noirs desseins de la Horde restaient inconnus d'Idrid, ce dernier repensant à ce que lui avait révélé la jeune Eyaell... Une Maestria avait survolé Theramore la nuit passée, ayant pu repérer sans mal l'effervescence en ville tandis que tous se préparaient au combat du lendemain.
La Horde était au courant de cette attaque, et allait se défendre vaille que vaille.
Cette vérité ne tarda pas à sauter aux yeux du Paladin, des carreaux de balistes et d'imposantes pierres vinrent frapper le bras de mer, à quelques mètres des embarcations.
"BALISTES ET CATAPULTES ! RAMEZ PLUS VITE, ALLEZ !"
Hélas, un trait de baliste fit mouche, pulvérisant l'embarcation dans laquelle se trouvaient des soldats et chevaliers du Serment. Rapidement, Idrid fit diriger son canot aux cotés des naufragés, afin de les extirper à la mer qui menaçait de les noyer rapidement au vue du poids de leurs armures.
Les pauvres bougresses enfin à bord, c'est avec un canot surchargé qu'ils rattrapèrent l'autre embarcation, afin de mettre pied à terre et réduire à néant les suivants de batteries qui les menaçaient, tout autant que le Faol.
Le combat au sol allait enfin commencer ! Les soldats et chevaliers du Serment et des Courtetailles chargèrent les rangs ennemis, ce qui donna lieu à un rude affrontement sur cette charmante petite plage du littoral de Kalimdor, qui en d'autres circonstances serait parfaite pour un après midi détente au soleil.
Orcs, elfes de sangs, humains, nains, tous combattaient avec hargne, les uns ne souhaitant céder un pouce de terrain, les autres voulant en gagner rapidement.
Au prix de nombreux efforts -et maintes blessures-, les forces de l'Alliance parvinrent enfin à faire reculer leurs ennemis, qui partirent prestement rejoindre la sécurité toute relative du fort.
La porte Nord ayant été fracassée par les canons gros calibre du Faol, le combat pour Guet du Nord allait atteindre son paroxysme !
"Ceux encore vaillants ! Avec moi !" hurla Idrid, assurant la prise de sa masse d'une main, de son bouclier de l'autre, et gravissant avec rapidité les pentes sablonneuses menant à l'entrée du bastion.
Accompagnés des hommes et femmes encore valides, le paladin chargea les rangs ennemis, ces derniers retranchés derrière de sommaires barricades, pour un ultime assaut.
La Horde ne pouvait plus compter sur ses archers, nichés sur les hauteurs d'une tour de garde en ruine. Peu de temps après le débarquement sur la plage, un groupe de chevaucheurs de griffons était parti éradiquer cette menace. Les fiers humains, accompagné par un nain expert de ce genre de combat, avaient réussi à faucher les rangs des archers de la Horde, coupant ainsi les troupes orques et elfes au sol de toute couverture.
C'est au cœur des combats dans la cour centrale de Guet du Nord, que ce manque cruel d'assistance à distance prit tout son sens, pour les troupes retranchées de la Horde.
Aux yeux du paladin, il ne restait plus qu'une seule alternative pour l'ennemi : vider les lieux et abandonner le Fort.
Ce fait ne tarda pas à se présenter aux yeux de tous, quand une escadrille de wyvernes vint piquer droit sur les rangs des adversaires, orcs et elfes s'empressant de sauter sur le dos de leurs montures volantes pour décamper en vitesse.
Le Sénéchal ordonna la poursuite des fuyards, ces derniers gagnant hélas le Fort de la Désolation et profitant ainsi de sa couverture aérienne plus que sérieuse avant que les cavaliers volants ne les rattrapent.
Néanmoins, le but premier de cette bataille était atteint : le Fort de Guet du Nord était de nouveau aux mains de l'Alliance.
Se félicitant de cette brillante victoire avec les siens, Idrid riva son regard vers l'Ouest, au coeur même des Tarides du Sud se trouvait son prochain objectif..."A présent... au tour du Fort de la Désolation !"
***
Les chevaliers, soldats, soigneurs, qu'ils soient humains ou nains profitaient de la liesse ambiante, dans la cour centrale de Guet du Nord portant les stigmates des rudes combats qui venaient de s'y dérouler.
En mer, le cuirassé du Serment de Theramore; le Faol, cracha le feu de ses puissants canons pour célébrer lui aussi la pleine réussite de cette opération.
Néanmoins, les blessés étaient nombreux, et il fallait rapidement les prendre en charge. Un petit groupe s'était occupé des pauvres bougres n'ayant pas pu aller plus loin que la plage -là où un sérieux affrontement avait opposé Alliance et Horde-, tandis que d'autres étaient soignés dans la cour du Fort tout juste repris.
***
Guet du Nord, importante place forte de l'Alliance à l'Est des Tarides du Sud, était tombé il y a plusieurs semaines, après que les légions orques régulières et leurs puissants alliés Noirsang et Maestria aient mené une attaque rudement bien ficelée.
Il était primordial de récupérer ce robuste bastion, et les forces de l'Alliance ayant combattu ce soir s'en étaient admirablement bien sorties.
Le rassemblement avait été ordonné à Theramore pour la vingt et unième heure. Là, au pied de la petite tour de garde allouée aux forces du Serment, la troupe s'était rassemblée. En mer, le fier Faol s'était positionné depuis la fin d'après midi non loin de Guet du Nord, en attente.
Le Sénéchal Cathules exposa son plan de bataille à ses soldats et chevaliers, rejoints par la suite par de solides nains de la Brigade Courtetaille. Chacun savait ce qu'il avait à faire, et la troupe partit à dos de griffons rejoindre le cuirassé Faol.
Sur le pont de ce dernier, les combattants se préparer à la guerre, vérifiant armures, armes et autres.
La tension était palpable tandis que les deux batteries de cent cinquante à la proue venait de faire feu pour la première fois, leurs projectiles venant frapper la porte Nord du fort, renforcée par les forces de la Horde.
Des bruits de bois et taules brisés crépitèrent au loin, tandis que les matelots du navire mettaient trois robustes chaloupes à la mer.
La troupe s'apprêtait à débarquer sur les quais, afin de mettre hors d'état de nuire les catapultes ennemies bordant le littoral de Guet du Nord, mais également les balistes de l'Alliance capturées précédemment par la Horde lors de la prise du Fort.
Tout allait bien, pour le moment, le plan se déroulait de façon correcte. Ceci étant, les noirs desseins de la Horde restaient inconnus d'Idrid, ce dernier repensant à ce que lui avait révélé la jeune Eyaell... Une Maestria avait survolé Theramore la nuit passée, ayant pu repérer sans mal l'effervescence en ville tandis que tous se préparaient au combat du lendemain.
La Horde était au courant de cette attaque, et allait se défendre vaille que vaille.
Cette vérité ne tarda pas à sauter aux yeux du Paladin, des carreaux de balistes et d'imposantes pierres vinrent frapper le bras de mer, à quelques mètres des embarcations.
"BALISTES ET CATAPULTES ! RAMEZ PLUS VITE, ALLEZ !"
Hélas, un trait de baliste fit mouche, pulvérisant l'embarcation dans laquelle se trouvaient des soldats et chevaliers du Serment. Rapidement, Idrid fit diriger son canot aux cotés des naufragés, afin de les extirper à la mer qui menaçait de les noyer rapidement au vue du poids de leurs armures.
Les pauvres bougresses enfin à bord, c'est avec un canot surchargé qu'ils rattrapèrent l'autre embarcation, afin de mettre pied à terre et réduire à néant les suivants de batteries qui les menaçaient, tout autant que le Faol.
Le combat au sol allait enfin commencer ! Les soldats et chevaliers du Serment et des Courtetailles chargèrent les rangs ennemis, ce qui donna lieu à un rude affrontement sur cette charmante petite plage du littoral de Kalimdor, qui en d'autres circonstances serait parfaite pour un après midi détente au soleil.
Orcs, elfes de sangs, humains, nains, tous combattaient avec hargne, les uns ne souhaitant céder un pouce de terrain, les autres voulant en gagner rapidement.
Au prix de nombreux efforts -et maintes blessures-, les forces de l'Alliance parvinrent enfin à faire reculer leurs ennemis, qui partirent prestement rejoindre la sécurité toute relative du fort.
La porte Nord ayant été fracassée par les canons gros calibre du Faol, le combat pour Guet du Nord allait atteindre son paroxysme !
"Ceux encore vaillants ! Avec moi !" hurla Idrid, assurant la prise de sa masse d'une main, de son bouclier de l'autre, et gravissant avec rapidité les pentes sablonneuses menant à l'entrée du bastion.
Accompagnés des hommes et femmes encore valides, le paladin chargea les rangs ennemis, ces derniers retranchés derrière de sommaires barricades, pour un ultime assaut.
La Horde ne pouvait plus compter sur ses archers, nichés sur les hauteurs d'une tour de garde en ruine. Peu de temps après le débarquement sur la plage, un groupe de chevaucheurs de griffons était parti éradiquer cette menace. Les fiers humains, accompagné par un nain expert de ce genre de combat, avaient réussi à faucher les rangs des archers de la Horde, coupant ainsi les troupes orques et elfes au sol de toute couverture.
C'est au cœur des combats dans la cour centrale de Guet du Nord, que ce manque cruel d'assistance à distance prit tout son sens, pour les troupes retranchées de la Horde.
Aux yeux du paladin, il ne restait plus qu'une seule alternative pour l'ennemi : vider les lieux et abandonner le Fort.
Ce fait ne tarda pas à se présenter aux yeux de tous, quand une escadrille de wyvernes vint piquer droit sur les rangs des adversaires, orcs et elfes s'empressant de sauter sur le dos de leurs montures volantes pour décamper en vitesse.
Le Sénéchal ordonna la poursuite des fuyards, ces derniers gagnant hélas le Fort de la Désolation et profitant ainsi de sa couverture aérienne plus que sérieuse avant que les cavaliers volants ne les rattrapent.
Néanmoins, le but premier de cette bataille était atteint : le Fort de Guet du Nord était de nouveau aux mains de l'Alliance.
Se félicitant de cette brillante victoire avec les siens, Idrid riva son regard vers l'Ouest, au coeur même des Tarides du Sud se trouvait son prochain objectif..."A présent... au tour du Fort de la Désolation !"
***
Idrid
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
La Sindorei avança d'un pas léger. Il faisait pourtant une chaleur à faire tomber un kodo, mais Soliel s'était habituée à cette température depuis des mois maintenant. Elle arpentait les Tarides, le sourire aux lèvres, une fois arrivée à son point de rendez-vous.
Elle attendit quelques instants, leva le menton, et scruta le ciel. La dragonne ne tarda pas à arriver, faisant virevolter la terre et le sable de Kalimdor. Elle se posa sur une butte puis elle prit forme humanoïde. Il était plus simple sous cette forme de passer inaperçu.
Soliel s'agenouilla, avant d'engager la conversation avec la "bête". Cette dernière était imposante, l'air sévère contrastait avec sa tignasse épaisse blanche. Une armure lui collait la peau, mêlé à des haillons et des fourrures. Elle était plus impressionnante qu'Anécia, mais aussi beaucoup plus vieille. Elle savait alors qu'il n'était pas question de jouer avec son bien le plus précieux. Elle l'avait cherché pendant des années, maintenant elle était là...mais pas tout à fait à elle encore. Oh, elle était loin de savoir qu'elle ne l'aurait sans doute jamais à ses pieds, mais elle aimait le croire, aveuglée par son envie irrésistible de posséder les créatures les plus perverties de ce monde.
Quand Agham parlait, elle empruntait la voix d'une Snowhisper qu'elle eut connu jadis, Aaniel, qui n'était autre que la mère de Neaniel. Elle avait aussi copié quelques traits du visage de cette dernière, ou peut-être bien de sa soeur Leiliel. La rancoeur n'avait pas quitté la dragonne, depuis des années et des années, les Snowhispers étaient devenus sa cible. Elle ne souriait pas, elle devait punir Soliel de son mépris, mais la sindorei fut sauvée de justesse.
- Mes ombres m'ont informé de leur plan. Ils viendront casser vos oeufs, maitresse, détruire vos futurs rejetons. C'est pour cela que je voulais qu'ils aillent à la Marche de l'Ouest, afin de gagner du temps et les occuper.
- Tu voulais jouer, vulgaire enfant. Mais si tu dis vrai, alors je ne te punirais pas, enfin pas de suite.
- Je voulais juste qu'ils comprennent ce que mon frère a subi. De toute façon la tombe des Cathules est déjà vide depuis un an et demi au moins, pendant que vous étiez enfermée dans votre caillou.
L'arrogance d'une Ombre d'Or avait toujours été un état de fait, mais se rendait-elle compte? Agham s'approcha d'elle et lui attrapa la gorge de ses mains griffues. Puis elle jeta le frêle corps au-delà de quelques amas de pierres. Sonnée, elle ne se releva même pas, massant son cou, à terre.
- Je devrai t'y enfermer pour ton impudence, jeune fille. Contente toi de faire ton travail, de leur faire peur, de les faire douter, et de gagner du temps. Contente toi de te venger salement, pour ton frère ou ton faible père, mais ne vient pas sonner ton arrogance devant mes griffes, charognarde d'elfe. Et puis bientôt tu ne serviras plus à rien, je pourrai faire de ton frêle corps un encas.
Agham pointa lentement du doigt les dés que Soliel portait au cou.
- Ton artefact s'amenuise, tu le sais, les ombres finiront bien par t'abandonner. Tu seras sans défense, et à la merci d'un vulgaire serpent. Respecte moi, ou tu n'auras plus longtemps à vivre.
Soliel ne put qu'acquiescer, elle avait trouvé plus puissante, encore plus manipulatrice et joueuse qu'elle. Elle devait tourner sa langue dans sa bouche avant de parler. Elle se releva, retirant les poussières de sa robe, détestant être sale ou pas très présentable, puis elle attendit que la dragonne lui donne un ordre.
- Je vais prévenir Anécia, puisqu'ils décident d'attaquer notre antre, nous allons attaquer la leur. Ils ne passeront pas nos gardiens, de toutes façons.
-Mais, ils comptent utiliser des explosifs pour endommager les oeufs.
-Et alors? Mon gardien s'occupera d'eux quoiqu'il arrive.
Soliel hocha la tête, ne voulant pas la contrarier une nouvelle fois. Puis elle reprit:
- Si je les attire à la marche de l'ouest d'ici neuf jours, maintenant huit, vous gagnerez du temps pour le Projet. Vous ne savez toujours pas...où Elle est?
- Que veux tu insinuer? Qu'Anécia est une incapable? J'ai toujours détesté les elfes pour leur mépris, tu en es le plus bel exemple. Tu ne sauras rien de plus que ce que j'ai envie de te dire. Et si tu oses tuer MES proies, sous pretexte que tu ne maitrises pas toujours ton jeu, tu sais ce qu'il adviendra de toi.
Agham tourna les talons, ne laissant pas répondre Soliel. De toute façon, elle ne comptait plus ouvrir sa bouche, elle en avait fait assez.
Dans la soirée, les chevaliers du Serment de Theramore se sont bel et bien dirigés vers l'antre des dragonnes, tapis dans les marécages d'Aprefange. Les supercheries programmées à l'avance ne purent fonctionner, Anécia et Agham n'étaient dans leur repaire. Cependant le but de l'opération était de tuer les oeufs. Le combat s'engagea alors que le gardien, un dragon noir d'une belle taille tenta de repousser leurs assauts. Malkier était là, le complice de Soliel. Il venait vérifier lui aussi la sécurité de la caverne.
Seulement, les chevaliers laissèrent des explosifs près des oeufs alors que certains s'occupaient de tenir le dragon en haleine. Et Darsin attrapa Malkier et le poussa dans le portail avant que tous n'explose.
Les oeufs étaient morts, cassés et explosés, le gardien sévèrement touché, mais encore en vie.
Seulement pendant ce temps là Anécia et Agham n'ont fait qu'un unique passage près de Theramore, brulèrent le sommet de la tour de la Halte, et propagèrent leurs flammes jusqu'à la grande entrée. Les mages de la cité repoussèrent l'assaut, et dissuadèrent les dragons de tenter une seconde fois de passer près de la cité.
Les flammes furent éteintes quelques heures après, alors que la ville était en branlebas de combat. Plus de peur que de victimes, heureusement.
Les assermentés étaient tous blessés ou brulé, ayant rempli leur mission "Omelette" à bien, mais à quel prix?
Quand Agham et Anécia rentrèrent, elles constatèrent l'étendu des dégâts, plus aucun rejeton n'était en vie. Soliel les rejoignit une heure plus tard.
- Ils payeront pour leur folie. Voilà le vrai mauvais présage de ce monde. - Soliel-
- La mort sera leur seul destin, leur souffrance mon seul besoin. -Agham-
- Il en reste un ! - Anécia-
Toutes les trois s'arrêtèrent un instant devant le seul rescapé, perçant sa coquille de ses cornes, et crachant sa première flammèche. Agham se prit à rire jusqu'à la déraison, et les deux autres suivirent.
Elle attendit quelques instants, leva le menton, et scruta le ciel. La dragonne ne tarda pas à arriver, faisant virevolter la terre et le sable de Kalimdor. Elle se posa sur une butte puis elle prit forme humanoïde. Il était plus simple sous cette forme de passer inaperçu.
Soliel s'agenouilla, avant d'engager la conversation avec la "bête". Cette dernière était imposante, l'air sévère contrastait avec sa tignasse épaisse blanche. Une armure lui collait la peau, mêlé à des haillons et des fourrures. Elle était plus impressionnante qu'Anécia, mais aussi beaucoup plus vieille. Elle savait alors qu'il n'était pas question de jouer avec son bien le plus précieux. Elle l'avait cherché pendant des années, maintenant elle était là...mais pas tout à fait à elle encore. Oh, elle était loin de savoir qu'elle ne l'aurait sans doute jamais à ses pieds, mais elle aimait le croire, aveuglée par son envie irrésistible de posséder les créatures les plus perverties de ce monde.
Quand Agham parlait, elle empruntait la voix d'une Snowhisper qu'elle eut connu jadis, Aaniel, qui n'était autre que la mère de Neaniel. Elle avait aussi copié quelques traits du visage de cette dernière, ou peut-être bien de sa soeur Leiliel. La rancoeur n'avait pas quitté la dragonne, depuis des années et des années, les Snowhispers étaient devenus sa cible. Elle ne souriait pas, elle devait punir Soliel de son mépris, mais la sindorei fut sauvée de justesse.
- Mes ombres m'ont informé de leur plan. Ils viendront casser vos oeufs, maitresse, détruire vos futurs rejetons. C'est pour cela que je voulais qu'ils aillent à la Marche de l'Ouest, afin de gagner du temps et les occuper.
- Tu voulais jouer, vulgaire enfant. Mais si tu dis vrai, alors je ne te punirais pas, enfin pas de suite.
- Je voulais juste qu'ils comprennent ce que mon frère a subi. De toute façon la tombe des Cathules est déjà vide depuis un an et demi au moins, pendant que vous étiez enfermée dans votre caillou.
L'arrogance d'une Ombre d'Or avait toujours été un état de fait, mais se rendait-elle compte? Agham s'approcha d'elle et lui attrapa la gorge de ses mains griffues. Puis elle jeta le frêle corps au-delà de quelques amas de pierres. Sonnée, elle ne se releva même pas, massant son cou, à terre.
- Je devrai t'y enfermer pour ton impudence, jeune fille. Contente toi de faire ton travail, de leur faire peur, de les faire douter, et de gagner du temps. Contente toi de te venger salement, pour ton frère ou ton faible père, mais ne vient pas sonner ton arrogance devant mes griffes, charognarde d'elfe. Et puis bientôt tu ne serviras plus à rien, je pourrai faire de ton frêle corps un encas.
Agham pointa lentement du doigt les dés que Soliel portait au cou.
- Ton artefact s'amenuise, tu le sais, les ombres finiront bien par t'abandonner. Tu seras sans défense, et à la merci d'un vulgaire serpent. Respecte moi, ou tu n'auras plus longtemps à vivre.
Soliel ne put qu'acquiescer, elle avait trouvé plus puissante, encore plus manipulatrice et joueuse qu'elle. Elle devait tourner sa langue dans sa bouche avant de parler. Elle se releva, retirant les poussières de sa robe, détestant être sale ou pas très présentable, puis elle attendit que la dragonne lui donne un ordre.
- Je vais prévenir Anécia, puisqu'ils décident d'attaquer notre antre, nous allons attaquer la leur. Ils ne passeront pas nos gardiens, de toutes façons.
-Mais, ils comptent utiliser des explosifs pour endommager les oeufs.
-Et alors? Mon gardien s'occupera d'eux quoiqu'il arrive.
Soliel hocha la tête, ne voulant pas la contrarier une nouvelle fois. Puis elle reprit:
- Si je les attire à la marche de l'ouest d'ici neuf jours, maintenant huit, vous gagnerez du temps pour le Projet. Vous ne savez toujours pas...où Elle est?
- Que veux tu insinuer? Qu'Anécia est une incapable? J'ai toujours détesté les elfes pour leur mépris, tu en es le plus bel exemple. Tu ne sauras rien de plus que ce que j'ai envie de te dire. Et si tu oses tuer MES proies, sous pretexte que tu ne maitrises pas toujours ton jeu, tu sais ce qu'il adviendra de toi.
Agham tourna les talons, ne laissant pas répondre Soliel. De toute façon, elle ne comptait plus ouvrir sa bouche, elle en avait fait assez.
Dans la soirée, les chevaliers du Serment de Theramore se sont bel et bien dirigés vers l'antre des dragonnes, tapis dans les marécages d'Aprefange. Les supercheries programmées à l'avance ne purent fonctionner, Anécia et Agham n'étaient dans leur repaire. Cependant le but de l'opération était de tuer les oeufs. Le combat s'engagea alors que le gardien, un dragon noir d'une belle taille tenta de repousser leurs assauts. Malkier était là, le complice de Soliel. Il venait vérifier lui aussi la sécurité de la caverne.
Seulement, les chevaliers laissèrent des explosifs près des oeufs alors que certains s'occupaient de tenir le dragon en haleine. Et Darsin attrapa Malkier et le poussa dans le portail avant que tous n'explose.
Les oeufs étaient morts, cassés et explosés, le gardien sévèrement touché, mais encore en vie.
Seulement pendant ce temps là Anécia et Agham n'ont fait qu'un unique passage près de Theramore, brulèrent le sommet de la tour de la Halte, et propagèrent leurs flammes jusqu'à la grande entrée. Les mages de la cité repoussèrent l'assaut, et dissuadèrent les dragons de tenter une seconde fois de passer près de la cité.
Les flammes furent éteintes quelques heures après, alors que la ville était en branlebas de combat. Plus de peur que de victimes, heureusement.
Les assermentés étaient tous blessés ou brulé, ayant rempli leur mission "Omelette" à bien, mais à quel prix?
Quand Agham et Anécia rentrèrent, elles constatèrent l'étendu des dégâts, plus aucun rejeton n'était en vie. Soliel les rejoignit une heure plus tard.
- Ils payeront pour leur folie. Voilà le vrai mauvais présage de ce monde. - Soliel-
- La mort sera leur seul destin, leur souffrance mon seul besoin. -Agham-
- Il en reste un ! - Anécia-
Toutes les trois s'arrêtèrent un instant devant le seul rescapé, perçant sa coquille de ses cornes, et crachant sa première flammèche. Agham se prit à rire jusqu'à la déraison, et les deux autres suivirent.
MauvaisPrésage
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Le Faol, fier navire du Serment de Theramore, avait quitté la cité portuaire et bravé l'océan de longs moments durant avant d'arriver en vue des côtes de Hurlevent. Peu de temps avant d'accoster, le Chevalier Dulys fut envoyé quérir l'autorisation d'amarrer auprès des autorités locales : la Garde de Hurlevent et l'Amirauté royale.
C'est ainsi que les débardeurs passèrent leur nuit à décharger le bateau des vivres et équipements militaires entreposés : promesse faites au chevalier Lionheart afin de soutenir la Croisade de Lordaeron qui, semblait-il, devait partir sous peu.
C'est ainsi que les débardeurs passèrent leur nuit à décharger le bateau des vivres et équipements militaires entreposés : promesse faites au chevalier Lionheart afin de soutenir la Croisade de Lordaeron qui, semblait-il, devait partir sous peu.
Invité- Invité
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Oui ils étaient à Orneval. Oui ils étaient à Astranaar à se regarder en chien de faïence avec les orcs du Guet de Hurlenfer. Pourtant il en arrivait chaque jour un peu plus des Tarides, partant de Durotar, traversant les frontières. Chaque jour un peu plus, et les elfes millénaires sentaient croître la menace sur leurs épaules un peu plus chaque jour.
Il avait suffit de rien, elle avait juste eu le temps de crier.
A COUVERT !
Et c'était déjà fini, déjà les catapultes orcs bombardaient Astranaar, les chevaucheurs de wyvernes s'élançaient à la suite jetant sur la ville leur grenades explosives. Les toits se sont effondrés pour certain, la ville fut rouge toute une nuit les bâtiments étaient en feu, le lac était rouge sang et la nuit crachaient des flammes. Les lanceurs de glaives ont tués les wyvernes, les druides de la serre ont percés de leur serres les parachutes des orcs leur infligeant une chute mortelle. Le combat sur les deux ponts faisaient rage, Kal'dorei et Worgens s'unirent pour ne faire qu'un et repousser la menace. Ce n'était qu'une trêve, d'autres bombardements viendront.
"Capitaine... Les bombes qui sont en cours de fabrication à Vent d'argent... Il en arrive vers nous..."
"Ils sont fous ? Ils ne voudraient pas risquer de perdre ce qu'ils sont venus chercher ? La forêt est assez déboisé ainsi, si ils nous détruisent, ils perdent leur première ressource !"
C'était énorme, imposant les dirigeables qui soutenaient les bombes dans le vide survolaient lentement la ville avant de poser au Guet de Hurlenfer, d'autres continuèrent leur chemin vers les serres-rocheuses, d'autres vers les Tarides. Le Capitaine Lunargent fit un constat flagrant ce soir là. Ils étaient bel et bien encerclés.
Il avait suffit de rien, elle avait juste eu le temps de crier.
A COUVERT !
Et c'était déjà fini, déjà les catapultes orcs bombardaient Astranaar, les chevaucheurs de wyvernes s'élançaient à la suite jetant sur la ville leur grenades explosives. Les toits se sont effondrés pour certain, la ville fut rouge toute une nuit les bâtiments étaient en feu, le lac était rouge sang et la nuit crachaient des flammes. Les lanceurs de glaives ont tués les wyvernes, les druides de la serre ont percés de leur serres les parachutes des orcs leur infligeant une chute mortelle. Le combat sur les deux ponts faisaient rage, Kal'dorei et Worgens s'unirent pour ne faire qu'un et repousser la menace. Ce n'était qu'une trêve, d'autres bombardements viendront.
"Capitaine... Les bombes qui sont en cours de fabrication à Vent d'argent... Il en arrive vers nous..."
"Ils sont fous ? Ils ne voudraient pas risquer de perdre ce qu'ils sont venus chercher ? La forêt est assez déboisé ainsi, si ils nous détruisent, ils perdent leur première ressource !"
C'était énorme, imposant les dirigeables qui soutenaient les bombes dans le vide survolaient lentement la ville avant de poser au Guet de Hurlenfer, d'autres continuèrent leur chemin vers les serres-rocheuses, d'autres vers les Tarides. Le Capitaine Lunargent fit un constat flagrant ce soir là. Ils étaient bel et bien encerclés.
Cëinwÿn Lunargent
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
La campagne: Jour premier.
Fanélia descendait les escaliers de la tour nord de Theramore, interloquée par les cliquetis de la chaînette qui reliait son libram à son ceinturon, elle hausse légèrement un sourcil. Non pas qu'elle soit agacée par ces petits bruits incessants, non, elle repensait simplement à tout ce qui était écrit dedans, ses espoirs, ses peines et ses peurs, ses joies aussi. Tant de mots qu'elle se devait de contenir sur de simples pages de vélin. Son mari et son plus proche confident savait, qui pouvait donc se narguer de connaître autant sur elle qu'Idrid lui-même? C'est avec un fin sourire qu'elle frôla la couverture sans pour autant libérer le sceau qui retenait tant d'indiscrétions. Son passé était certes scellé mais pas encore son destin conclut-elle. Elle poursuivit sa route d'un pas serré et s'empressa de prendre l'air sur le port. La mer lui rappelait vaguement son père, et ce que lui avait dit Idrid à son sujet. Indéniablement elle ne put s'empêcher d'associer l'image de son père à celui de son frère. Faln était à Theramore depuis quelques jours, elle qui pensait ne jamais le retrouver, il était vivant, fâché, mais bel et bien en vie. Elle se plut à l'idée de lui présenter ses enfants dans les jours qui arriveraient, elle n'aurait de toute façon pas envie qu'il parte, et aurait tout fait pour ne pas le voir retourner à Hurlevent. C'est persuadée que tout allait s'arranger avec lui, qu'elle tourna les talons puis entraperçut Eyaell et Saintegarde. Fanélia chemina à leur rencontre, discutant brièvement des événements de la veille. Bleryn, Darsin et Ivalia s'entendraient toujours comme chiens et chats, prêts à se quereller à la moindre occasion, ils étaient prêts à tout pour pousser à bout les nerfs de leurs sénéchaux. Mais ils étaient de bons chevaliers, aussi têtus et grincheux soient-ils, sur un champ de bataille ils répondaient toujours avec ardeur.
Ah la guerre. Elle frappait toujours, bien que ces dernières semaines aient été étrangement calmes. Trop au goût de Fanélia, non pas qu'elle aimait se battre, mais le silence dans la balafre ne lui apportait que tracas et doutes. C'est alors qu'elle discutait avec Aènid qui venait tout juste de se joindre à elles, que les orbes se sont mises à s'illuminer. La voix d'Idrid résonnait comme un marteau qui frappe l'enclume. Le calme allait être brisé et rompu, dans les Tarides la Horde se regroupait. Idrid sonna l'alerte, elles n'avaient plus le temps de s'adonner aux politesses de chevaliers, il fallait faire vite et rejoindre le Fort Triomphe pour assurer les renforts en cas d'attaque.
Quelques heures après, les griffons se posèrent dans le Fort, il fallait continuer à cheval, leurs forces aériennes étaient toujours là. C'est tous à cheval, fièrement agencés sur leur destrier que les cavaliers s'en allèrent vers cette béante cicatrice des Tarides. Des nuages blancs, des vapeurs en contrebas...C'est à flanc de rocher que les chevaliers observèrent. Des bruits de pas firent presque trembler le sol, ils devaient être nombreux, oui, mais combien? Ce qui inquiéta fortement Idrid, puis Fanélia.
Quand les nuages se dissipèrent, il n'était plus question de petites escarmouches, ni de fourberies dans la balafre. Il fallait faire face à la marée d'orcs qui s'apprêtait à déferler sur eux. Ils remontaient les flancs de terres et de roches pour se faufiler à la surface et venir dépasser leur territoire. Les chevaliers s'ordonnèrent en ligne afin de les arrêter, mais soudain ils rebroussèrent chemin.
-Mais que font-ils ?! Qu'est ce que ça veut dire? S'exclama Fanélia, maintenant sentant la pression et l'angoisse frapper ses tempes. La ligne fit demi tour, les orcs voulaient les attaquer à revers et faire diversion sans doute. Tous sautèrent de leur monture, et la bataille débuta brutalement.
Brouhaha, cris et sang.
Fanélia ne savait plus où donner de la tête, ils étaient trop nombreux, bien trop nombreux. L'Alliance perdait du chemin, petit à petit, pourtant les Vengeurs faisaient de leur mieux pour essayer de contenir l'assaut. Mais voilà, cette fois ils s'étaient tous alliés sous les bannières de la Horde. Et c'est à tue-tête que les assermentés n'eurent guère le choix que de sonner la retraite dans l'enceinte du fort. Le temps de cracher ou souffler, ils n'en avaient plus, l'Alliance était acculée. Fanélia avait reconnu le gros vert, elle savait qu'il n'y était pas pour rien, Vark le Cherche-Guerre. Fanélia secoua la tête et continua ses incantations tant qu'elle pouvait, à bout de force.
Désolée Faln, j'ai bien peur que j'ai du retard, ou qu'on ne se revoit jamais. Mais mon époux et l'avenir pour nos enfants comptent plus que tout, et si je dois en crever je préfère être à ses côtés que loin derrière, que cela te plaise ou non...
Mais ce qui était redouté arriva. Les catapultes orques s'étaient déplacées, les balistes humaines saccagées, pour ainsi commencer la pluie de tirs. Les murailles d'abord, quelques projectiles passaient au dessus du fort explosant littéralement. L'alerte était donnée, les cors et cloches sonnaient, tous les soldats fourmillaient au sein du campement. Il fallait former la barricade, afin que la horde ne franchisse pas les arches du Fort. Les humains, et les quelques Courtetailles aussi présents s'affairèrent à rassembler bois, pierre, et tout ce qui pouvait servir de barricade.
- Les échafaudages! Hurlait Bleryn.
La Horde installait son siège, ils ne partiraient pas cette fois, la guerre était belle et bien déclarée, et ils feraient tout pour retrancher leurs ennemis dans leurs dernières limites. C'est sous les tirs des catapultes que les blessés étaient amenés dans des tentes de fortune appelées infirmerie, et que les gardes à la barricades se relayeraient sans dormir.
- La nuit promet d'être longue Idrid, mais on va se serrer les c...A COUVERT!
Ah la guerre. Elle frappait toujours, bien que ces dernières semaines aient été étrangement calmes. Trop au goût de Fanélia, non pas qu'elle aimait se battre, mais le silence dans la balafre ne lui apportait que tracas et doutes. C'est alors qu'elle discutait avec Aènid qui venait tout juste de se joindre à elles, que les orbes se sont mises à s'illuminer. La voix d'Idrid résonnait comme un marteau qui frappe l'enclume. Le calme allait être brisé et rompu, dans les Tarides la Horde se regroupait. Idrid sonna l'alerte, elles n'avaient plus le temps de s'adonner aux politesses de chevaliers, il fallait faire vite et rejoindre le Fort Triomphe pour assurer les renforts en cas d'attaque.
Quelques heures après, les griffons se posèrent dans le Fort, il fallait continuer à cheval, leurs forces aériennes étaient toujours là. C'est tous à cheval, fièrement agencés sur leur destrier que les cavaliers s'en allèrent vers cette béante cicatrice des Tarides. Des nuages blancs, des vapeurs en contrebas...C'est à flanc de rocher que les chevaliers observèrent. Des bruits de pas firent presque trembler le sol, ils devaient être nombreux, oui, mais combien? Ce qui inquiéta fortement Idrid, puis Fanélia.
Quand les nuages se dissipèrent, il n'était plus question de petites escarmouches, ni de fourberies dans la balafre. Il fallait faire face à la marée d'orcs qui s'apprêtait à déferler sur eux. Ils remontaient les flancs de terres et de roches pour se faufiler à la surface et venir dépasser leur territoire. Les chevaliers s'ordonnèrent en ligne afin de les arrêter, mais soudain ils rebroussèrent chemin.
-Mais que font-ils ?! Qu'est ce que ça veut dire? S'exclama Fanélia, maintenant sentant la pression et l'angoisse frapper ses tempes. La ligne fit demi tour, les orcs voulaient les attaquer à revers et faire diversion sans doute. Tous sautèrent de leur monture, et la bataille débuta brutalement.
Brouhaha, cris et sang.
Fanélia ne savait plus où donner de la tête, ils étaient trop nombreux, bien trop nombreux. L'Alliance perdait du chemin, petit à petit, pourtant les Vengeurs faisaient de leur mieux pour essayer de contenir l'assaut. Mais voilà, cette fois ils s'étaient tous alliés sous les bannières de la Horde. Et c'est à tue-tête que les assermentés n'eurent guère le choix que de sonner la retraite dans l'enceinte du fort. Le temps de cracher ou souffler, ils n'en avaient plus, l'Alliance était acculée. Fanélia avait reconnu le gros vert, elle savait qu'il n'y était pas pour rien, Vark le Cherche-Guerre. Fanélia secoua la tête et continua ses incantations tant qu'elle pouvait, à bout de force.
Désolée Faln, j'ai bien peur que j'ai du retard, ou qu'on ne se revoit jamais. Mais mon époux et l'avenir pour nos enfants comptent plus que tout, et si je dois en crever je préfère être à ses côtés que loin derrière, que cela te plaise ou non...
Mais ce qui était redouté arriva. Les catapultes orques s'étaient déplacées, les balistes humaines saccagées, pour ainsi commencer la pluie de tirs. Les murailles d'abord, quelques projectiles passaient au dessus du fort explosant littéralement. L'alerte était donnée, les cors et cloches sonnaient, tous les soldats fourmillaient au sein du campement. Il fallait former la barricade, afin que la horde ne franchisse pas les arches du Fort. Les humains, et les quelques Courtetailles aussi présents s'affairèrent à rassembler bois, pierre, et tout ce qui pouvait servir de barricade.
- Les échafaudages! Hurlait Bleryn.
La Horde installait son siège, ils ne partiraient pas cette fois, la guerre était belle et bien déclarée, et ils feraient tout pour retrancher leurs ennemis dans leurs dernières limites. C'est sous les tirs des catapultes que les blessés étaient amenés dans des tentes de fortune appelées infirmerie, et que les gardes à la barricades se relayeraient sans dormir.
- La nuit promet d'être longue Idrid, mais on va se serrer les c...A COUVERT!
Oui la nuit promettait d'être bien longue dans les Tarides du sud.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Il sursauta, sa main droite fermement resserrée sur la garde de sa masse, tandis que de l'autre, il plaqua son écu cabossé contre sa poitrine.
Le projectile était passé en vol rasant juste au dessus de la barricade, manquant de peu de faire voler en éclats l'extrémité droite de cet amas de carcasses de chariots, de caisses, de morceaux brisés d'échafaudage.
Pour un peu, il aurait presque pu s'endormir. L'intervention inopportune de ce boulet de pierre l'avait rappelé à sa juste condition de soldat assiégé, tout comme la piqure de rappel provenant de son flanc gauche meurtri.
La nuit promettait d'être longue, le temps n'avançait guère, les minutes semblant rallongées à l’extrême pour le paladin.
La blessure aux côtes -bien que soignées par les mains habiles de la douce Fanélia- le lançait de temps à autre, au moins la douleur lui permettait-elle de conserver un flot constant d'adrénaline, ne rendant ses réactions que plus rapides.
Le paladin comptait sur sa longue expérience des combats pour garder son calme, ses idées claires, le tout lui permettant de jouir d'une bonne analyse de ce siège commencé à présent depuis de longues heures.
Il se risqua à jeter un regard par une fente entre deux caisses de la barricade. La lueur de la lune seule lui permettait d'apercevoir quelques formes se mouvoir, près du camp établi peu après la bataille par l'ennemi. Rien de bien probant à se mettre sous la dent. Le paladin se rassit au pied de la barricade, cherchant à économiser ses forces.
Le déluge de projectiles, lancés par les catapultes de la Horde était incessant, et une nouvelle volée de boulets venait de passer par dessus la barricade, ou bien s'éclater contre la robuste muraille du Fort.
***
Le réveil fut rude. Un boulet venait de frapper l'amas de débris en tous genres, projetant un morceau de planche derrière le crâne du paladin.
Maugréant quelques injures à voix basse, il se redressa en se massant la nuque, faisant quelques pas pour venir se saisir de son casque, afin de l'enfiler et s'éviter quelque autre bosse mal venue.
Profitant du rechargement des armes de siège ennemies, il se glissa le long de la barricade pour venir prendre des nouvelles des blessés laissés à l'infirmerie.
La tente avait l'avantage d'être à couvert derrière la muraille, simplement sujette aux chutes de gravats provoqués par les chocs des boulets contre l'imposant mur de pierre, mais ce dernier était solide, il tenait et tiendrait bon.
Les blessés se reposaient, certains éveillés et d'autres encore endormis -ou dans le coma.
S'assurant qu'une majorité d'entre eux pourraient combattre dans la journée, le paladin se dirigea ensuite vers l'extrémité Sud du Fort.
Ce qui l'attendait là bas était bien moins réjouissant : les morts. Quarante braves étaient tombés durant l'assaut de la veille, douze avaient succombé à leurs blessures.
Il faudrait qu'Idrid prenne une rapide décision à ce sujet... Il devait avant tout en parler avec Fanélia et ses proches.
Pour l'heure, la soupe allait être prête. Le paladin partit s'assurer que chacun avait pu dormir quelques heures durant la nuit, et si tel n'était pas le cas, il ordonna à ceux ayant veillé la nuit durant d'aller quérir un peu de repos.
La tambouille était fumante, il prit une grosse cuillère en bois, s'apprêtant à servir la file de soldats et chevaliers attendant leur déjeuner.
Cette vision le rassura, et lui tira un fin sourire : Il y avait encore des braves pour défendre Fort-Triomphe.
Le projectile était passé en vol rasant juste au dessus de la barricade, manquant de peu de faire voler en éclats l'extrémité droite de cet amas de carcasses de chariots, de caisses, de morceaux brisés d'échafaudage.
Pour un peu, il aurait presque pu s'endormir. L'intervention inopportune de ce boulet de pierre l'avait rappelé à sa juste condition de soldat assiégé, tout comme la piqure de rappel provenant de son flanc gauche meurtri.
La nuit promettait d'être longue, le temps n'avançait guère, les minutes semblant rallongées à l’extrême pour le paladin.
La blessure aux côtes -bien que soignées par les mains habiles de la douce Fanélia- le lançait de temps à autre, au moins la douleur lui permettait-elle de conserver un flot constant d'adrénaline, ne rendant ses réactions que plus rapides.
Le paladin comptait sur sa longue expérience des combats pour garder son calme, ses idées claires, le tout lui permettant de jouir d'une bonne analyse de ce siège commencé à présent depuis de longues heures.
Il se risqua à jeter un regard par une fente entre deux caisses de la barricade. La lueur de la lune seule lui permettait d'apercevoir quelques formes se mouvoir, près du camp établi peu après la bataille par l'ennemi. Rien de bien probant à se mettre sous la dent. Le paladin se rassit au pied de la barricade, cherchant à économiser ses forces.
Le déluge de projectiles, lancés par les catapultes de la Horde était incessant, et une nouvelle volée de boulets venait de passer par dessus la barricade, ou bien s'éclater contre la robuste muraille du Fort.
***
Le réveil fut rude. Un boulet venait de frapper l'amas de débris en tous genres, projetant un morceau de planche derrière le crâne du paladin.
Maugréant quelques injures à voix basse, il se redressa en se massant la nuque, faisant quelques pas pour venir se saisir de son casque, afin de l'enfiler et s'éviter quelque autre bosse mal venue.
Profitant du rechargement des armes de siège ennemies, il se glissa le long de la barricade pour venir prendre des nouvelles des blessés laissés à l'infirmerie.
La tente avait l'avantage d'être à couvert derrière la muraille, simplement sujette aux chutes de gravats provoqués par les chocs des boulets contre l'imposant mur de pierre, mais ce dernier était solide, il tenait et tiendrait bon.
Les blessés se reposaient, certains éveillés et d'autres encore endormis -ou dans le coma.
S'assurant qu'une majorité d'entre eux pourraient combattre dans la journée, le paladin se dirigea ensuite vers l'extrémité Sud du Fort.
Ce qui l'attendait là bas était bien moins réjouissant : les morts. Quarante braves étaient tombés durant l'assaut de la veille, douze avaient succombé à leurs blessures.
Il faudrait qu'Idrid prenne une rapide décision à ce sujet... Il devait avant tout en parler avec Fanélia et ses proches.
Pour l'heure, la soupe allait être prête. Le paladin partit s'assurer que chacun avait pu dormir quelques heures durant la nuit, et si tel n'était pas le cas, il ordonna à ceux ayant veillé la nuit durant d'aller quérir un peu de repos.
La tambouille était fumante, il prit une grosse cuillère en bois, s'apprêtant à servir la file de soldats et chevaliers attendant leur déjeuner.
Cette vision le rassura, et lui tira un fin sourire : Il y avait encore des braves pour défendre Fort-Triomphe.
Idrid
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
A peine prévenu de l'amassement des forces de la Horde dans la Balafre,
Le Serment de Theramore et la Brigade Courtetaille, accompagnés des troupes régulières,
venaient prendre position à leur tour près du Fort.
Observant leurs ennemis, les ordres furent donnés rapidement...
... et hommes et femmes prirent leur positions pour affronter orcs, elfes, trolls et taurens.
Les Hordeux chargèrent sur la droite des troupes alliées, les guerriers en tête, affrontant la première
ligne de boucliers et de lames, puis les magiciens de toutes sortes commencèrent leurs œuvres,
les soigneurs ayant rapidement fort à faire.
Regroupement autour des Sénéchaux, le cœur vaillant, avant d'affronter la deuxième charge...
Blessés et morts s'amoncellent, la bataille est rude, la mêlée sauvage...
Le repli derrière les remparts du Fort Triomphe est ordonné pour l'Alliance.
Les Assermentés, les Courtetailles et les soldats réguliers montent une barricade a l'entrée du Fort,
se protégeant des boulets de catapultes tirés par l'ennemi derrière les forts murs de pierres, tandis
que les soigneurs s'activent à l'infirmerie.
La nuit tombe sous une pluie de boulets, certains tentent de dormir, la plupart ne font que somnoler
vaguement entre deux coups... et tentent de se remettre de ce premier assaut tandis que d'autres
s'activent dans la forge pour préparer la réplique.
Le Serment de Theramore et la Brigade Courtetaille, accompagnés des troupes régulières,
venaient prendre position à leur tour près du Fort.
Observant leurs ennemis, les ordres furent donnés rapidement...
... et hommes et femmes prirent leur positions pour affronter orcs, elfes, trolls et taurens.
Les Hordeux chargèrent sur la droite des troupes alliées, les guerriers en tête, affrontant la première
ligne de boucliers et de lames, puis les magiciens de toutes sortes commencèrent leurs œuvres,
les soigneurs ayant rapidement fort à faire.
Regroupement autour des Sénéchaux, le cœur vaillant, avant d'affronter la deuxième charge...
Blessés et morts s'amoncellent, la bataille est rude, la mêlée sauvage...
Le repli derrière les remparts du Fort Triomphe est ordonné pour l'Alliance.
Les Assermentés, les Courtetailles et les soldats réguliers montent une barricade a l'entrée du Fort,
se protégeant des boulets de catapultes tirés par l'ennemi derrière les forts murs de pierres, tandis
que les soigneurs s'activent à l'infirmerie.
La nuit tombe sous une pluie de boulets, certains tentent de dormir, la plupart ne font que somnoler
vaguement entre deux coups... et tentent de se remettre de ce premier assaut tandis que d'autres
s'activent dans la forge pour préparer la réplique.
Llyah
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
« Occupons nous des balistes ! Vite ! »
Après avoir inondé la balafre de fumigène pour couvrir l'avancé des troupes de la Horde, les éclaireurs s’échinaient a saboter les balistes ennemis. La mêlée faisait déjà rage et les corps s'amoncelaient. Atia esquiva une attaque puis pivotant sur elle même trancha le visage de l'adversaire en glissant sa lame dans la fente du casque. Le corps s’écroula en hurlant et elle l'acheva d'une estoc dans la gorge. Un autre s’élança et frappa de sa longue lame, elle fit un bond puis s'appuya sur sa tête pour passer au dessus de lui et lui planta les lame dans le dos. Les autres éclaireurs se rassemblaient tentant de retrouver un certaine cohérence dans ce chaos et ce fracas de lame.
Le groupe s’élança et se divisa entre un groupe dirigé par Mara et un autre par Atia, les balistes restante devenant rapidement les cibles. Les cordages furent coupé et les servant exécuté avant de pouvoir comprendre. Des explosifs achevèrent le travail.
Une a une les balistes furent détruite dans le dos d'un ennemi trop occupé a résister a la charge féroce de la Horde, les rares venant s’opposaient tombèrent rapidement sous le poids du nombre, les éclaireurs jaillissant des ombres pour frapper par surprise. Atia vit alors la nouvelle charge dévastatrice de la Horde enfoncer le front de l'Alliance qui dut se replier vers son fort. Les éclaireurs se jetèrent sur les flancs et la bataille tourna a l'avantage définitif de la Horde. Comme pour confirmer, les catapultes orcs arrivèrent et commencèrent a bombarder l'ennemi. La bataille s'acheva enfin et un sourire satisfait s'afficha a la commissure des lèvres de la Légat des Fils de Quel'thalas.
L'alliance se cacha derrière ses murs et la Horde montait le campement pour le siège. Une bataille s'achevait, une autre débutait. Atia était ravie, après être partie il y a des mois pour combattre le menace Amanis sur les terres elfiques, le retour fut réjouissant pour l'ordre des Fils de Quel'thalas, une victoire déjà et pas des moindres. La légat avait toujours une forte rancœurs contre l'humanité et leur multiples trahisons contre son peuple, chaque nouvelle victime qu'elle faisait a l’ennemi honni soulageait son désir de vengeance, un temps du moins, comme une drogue, l'envi revenait sans cesse. Mais au delà de cela, c’était le devoir accomplit qui la réconfortait, certes elle ne se battait pas sur ses terres mais protégeait les intérêts de son peuple et cela la réjouissait. Chaque action pour la Horde renforçait l’adhésion des elfes de sang et lui offrait de fait une certaine sécurité, sécurité bien nécessaire. Rien au monde ne préoccupait plus Atia que l'avenir des siens, une angoisse qu’elle oubliait au combat.
Elle observa les rempart un moment puis hocha la tête en rassemblant ses troupes.
Après avoir inondé la balafre de fumigène pour couvrir l'avancé des troupes de la Horde, les éclaireurs s’échinaient a saboter les balistes ennemis. La mêlée faisait déjà rage et les corps s'amoncelaient. Atia esquiva une attaque puis pivotant sur elle même trancha le visage de l'adversaire en glissant sa lame dans la fente du casque. Le corps s’écroula en hurlant et elle l'acheva d'une estoc dans la gorge. Un autre s’élança et frappa de sa longue lame, elle fit un bond puis s'appuya sur sa tête pour passer au dessus de lui et lui planta les lame dans le dos. Les autres éclaireurs se rassemblaient tentant de retrouver un certaine cohérence dans ce chaos et ce fracas de lame.
Le groupe s’élança et se divisa entre un groupe dirigé par Mara et un autre par Atia, les balistes restante devenant rapidement les cibles. Les cordages furent coupé et les servant exécuté avant de pouvoir comprendre. Des explosifs achevèrent le travail.
Une a une les balistes furent détruite dans le dos d'un ennemi trop occupé a résister a la charge féroce de la Horde, les rares venant s’opposaient tombèrent rapidement sous le poids du nombre, les éclaireurs jaillissant des ombres pour frapper par surprise. Atia vit alors la nouvelle charge dévastatrice de la Horde enfoncer le front de l'Alliance qui dut se replier vers son fort. Les éclaireurs se jetèrent sur les flancs et la bataille tourna a l'avantage définitif de la Horde. Comme pour confirmer, les catapultes orcs arrivèrent et commencèrent a bombarder l'ennemi. La bataille s'acheva enfin et un sourire satisfait s'afficha a la commissure des lèvres de la Légat des Fils de Quel'thalas.
L'alliance se cacha derrière ses murs et la Horde montait le campement pour le siège. Une bataille s'achevait, une autre débutait. Atia était ravie, après être partie il y a des mois pour combattre le menace Amanis sur les terres elfiques, le retour fut réjouissant pour l'ordre des Fils de Quel'thalas, une victoire déjà et pas des moindres. La légat avait toujours une forte rancœurs contre l'humanité et leur multiples trahisons contre son peuple, chaque nouvelle victime qu'elle faisait a l’ennemi honni soulageait son désir de vengeance, un temps du moins, comme une drogue, l'envi revenait sans cesse. Mais au delà de cela, c’était le devoir accomplit qui la réconfortait, certes elle ne se battait pas sur ses terres mais protégeait les intérêts de son peuple et cela la réjouissait. Chaque action pour la Horde renforçait l’adhésion des elfes de sang et lui offrait de fait une certaine sécurité, sécurité bien nécessaire. Rien au monde ne préoccupait plus Atia que l'avenir des siens, une angoisse qu’elle oubliait au combat.
Elle observa les rempart un moment puis hocha la tête en rassemblant ses troupes.
***
La catapulte était chargé, dans son imposant cuillère une non moins imposante carcasse de kodo exhalant une odeur forte. Le siège ne durait que depuis un jour et l’enthousiasma était encore au rendez vous, la Légat avec l'accord des autres officiers s’apprêtait a offrir un cadeau a ses ennemis. Le sourie sur les lèvres de ses soldats montraient l'aspect tout aussi cocasse que morbide de l'action qui allait suivre.
Atia donna l'ordre et la catapulte se déclencha projetant dans les airs le kodo d'une façon grotesque et risible. Le corps pénétra par dessus les rempart et explosa dans la cour projetant viscères et sang un peu partout, inondant de son odeur nauséabonde l’intérieur des murs ennemi. Un choc psychologique certain ainsi qu'un effort pour nettoyer et dépecer la carcasse afin de la brûler et probablement des infection a craindre. L'acte n’était pas qu'une farce pourtant du coté de la Horde, l’incrédulité fit concurrence au rire a la vue de ce kodo volant.
Des cris se firent entendre du coté de l'Alliance, des ordres étaient distribué pour faire face a cette menace nouvelle. Le siège ne faisait que commencer.
Atia donna l'ordre et la catapulte se déclencha projetant dans les airs le kodo d'une façon grotesque et risible. Le corps pénétra par dessus les rempart et explosa dans la cour projetant viscères et sang un peu partout, inondant de son odeur nauséabonde l’intérieur des murs ennemi. Un choc psychologique certain ainsi qu'un effort pour nettoyer et dépecer la carcasse afin de la brûler et probablement des infection a craindre. L'acte n’était pas qu'une farce pourtant du coté de la Horde, l’incrédulité fit concurrence au rire a la vue de ce kodo volant.
Des cris se firent entendre du coté de l'Alliance, des ordres étaient distribué pour faire face a cette menace nouvelle. Le siège ne faisait que commencer.
Ennea
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
[i] Tout les soldats humains ou nains mobilisés dans la bataille se ruèrent derrière les murailles du Fort-triomphe, où était niché le Capitaine Imlerne, criant ses directives à la poignée de canons qui y étaient postés. Criant les ordres de replis à ses maigres troupes, Barbebière sentait tout de même une douleur au niveau de ses côtes, dont il avait remarqué que l'acier qui les protégeait avait été ébréché durant les combats.
Marcheloin faisait se rabattre ses fusiliers, Tresse-de-givre et les autres chamans faisaient de même. En prenant soin de placer tout ses survivants, l’adrénaline encore haute, réfléchissait déjà aux prochaines directives qu'il faudrait donner pour se dépêtrer de ce bourbier.
Tandis qu'il se mettait à couvert avec les Sénéchaux Cathules, Gürrdil se remémora la bataille d'Elgarde... C'était similaire ! Une forteresse assiégée, des troupes ennemies à profusion, des catapultes qui bombardaient les murs d'enceinte... Et comment l'Alliance s'en était sortie? En envoyant un petit groupes de soldats furtifs saboter la batterie de siège ennemie ! C'était la clé ! Le Capitaine s'empressa d'expliquer son plan aux Sénéchaux, avant d'être interrompu par le Sergent Marcheloin. Ce dernier le coupa pour la simple et unique raison que, entre le moment où le Capitaine réfléchissait à son plan et celui où il l'expliqua aux autres officiers, la situation avait évoluée !
L'ennemi avait poussé toute les troupes alliées à l'intérieur du fort, et leurs tireurs, couplés avec les catapultes, étaient en position pour anéantir quiconque laisserait dépasser sa barbe de derrière les murailles... Impossible de faire sortir un groupe de saboteurs.
Coupé net, le Capitaine préféra laisser le couple d'officiers se charger de la stratégie de défense à adopter, connaissant mieux le terrain que lui. Le grand nain se reporta donc sur la gestion de ses troupes. Mais, tandis qu'il expliqua à Tresse-de-givre les choses à faire avec les survivants, le Capitaine se sentît pâlir avant de jeter un coup d’œil aux entailles qu'il avait aux côtes, pour se rendre compte que ce n'étaient pas que des petites égratignures habituelles mais bien que toute la chair dans entre le dessous de son épaulière gauche jusqu'à sa ceinture était en charpie, sûrement dû aux rafales des grunts orcs croisés sur le champ de bataille...
Gürrdil eût à peine le temps de laisser sortir un "Bordel..." habituel qu'il sentait déjà ses jambes tréfaillir, chose qui ne lui était pas arrivé depuis assez longtemps, tomber au sol et perdre connaissance, tout ça en un quart de seconde.
Quand Barbebière reprît connaissance, il distingua lentement le plafond en toile de la tente d'infirmerie du Fort, et sentit petit à petit ses douleurs s'apaiser, petit bout par petit bout, mais assez lentement pour l'empêcher de se relever directement. Il reconnût rapidement la silhouette trapue et le nez froncé du Sergent Marcheloin, avant d’apercevoir la brigadière Tresse-de-givre. Cette dernière paressait concentrée, une lueur verte se dégageaient de ses mains, d'où sortait une sorte de lien magique orienté vers la large blessure du capitaine. Une tâche rouge se distinguait dans le flanc droit de la chamane. Un sort de Lien d'Esprit.
Sans attendre, le capitaine fît signe à la Brigadière de se rapprocher avant de lui articuler quelques mots d'un ton qu'il essayait de rendre énergique : << Arrêtez-moi tout de suite ce putain de sort, Brigadière... Allez pas vous foutre en l'air pour moi... Je résister à ces blessures, pas vous... Vous en avez déjà assez absorbé, contentez-vous plutôt de m'attribuer vos soins conventionnels... >>. La brigadière hocha la tête et fît disparaître le lien.
Quelques minutes plus tard, après avoir repris un peu de souffle, le capitaine appela Marcheloin. << Sergent, nos hommes ont besoin d'un dirigeant ce soir et demain... Votre rigueur et votre sens tactic vous permettront de remplir ce poste pour une journée ou deux, le temps que je me remette debout. Je vous nomme Sergent-capitaine temporaire, Drimnak. >>
Le Capitaine salua Marcheloin avant de reposer sa tête sur son oreiller.
Durant toute la nuit et une partie de la journée, il y avait constamment un petit groupe de soigneurs nains autour du Capitaine, s'acharnant à canaliser soins magiques ou conventionnels au Capitaine dans le but de le remettre sur pied le plus vite possible pour qu'il reprenne la tête des troupes naines du champ de bataille.
Espérons que ces braves chamans réussiront leur tâche le plus rapidement possible...
Marcheloin faisait se rabattre ses fusiliers, Tresse-de-givre et les autres chamans faisaient de même. En prenant soin de placer tout ses survivants, l’adrénaline encore haute, réfléchissait déjà aux prochaines directives qu'il faudrait donner pour se dépêtrer de ce bourbier.
Tandis qu'il se mettait à couvert avec les Sénéchaux Cathules, Gürrdil se remémora la bataille d'Elgarde... C'était similaire ! Une forteresse assiégée, des troupes ennemies à profusion, des catapultes qui bombardaient les murs d'enceinte... Et comment l'Alliance s'en était sortie? En envoyant un petit groupes de soldats furtifs saboter la batterie de siège ennemie ! C'était la clé ! Le Capitaine s'empressa d'expliquer son plan aux Sénéchaux, avant d'être interrompu par le Sergent Marcheloin. Ce dernier le coupa pour la simple et unique raison que, entre le moment où le Capitaine réfléchissait à son plan et celui où il l'expliqua aux autres officiers, la situation avait évoluée !
L'ennemi avait poussé toute les troupes alliées à l'intérieur du fort, et leurs tireurs, couplés avec les catapultes, étaient en position pour anéantir quiconque laisserait dépasser sa barbe de derrière les murailles... Impossible de faire sortir un groupe de saboteurs.
Coupé net, le Capitaine préféra laisser le couple d'officiers se charger de la stratégie de défense à adopter, connaissant mieux le terrain que lui. Le grand nain se reporta donc sur la gestion de ses troupes. Mais, tandis qu'il expliqua à Tresse-de-givre les choses à faire avec les survivants, le Capitaine se sentît pâlir avant de jeter un coup d’œil aux entailles qu'il avait aux côtes, pour se rendre compte que ce n'étaient pas que des petites égratignures habituelles mais bien que toute la chair dans entre le dessous de son épaulière gauche jusqu'à sa ceinture était en charpie, sûrement dû aux rafales des grunts orcs croisés sur le champ de bataille...
Gürrdil eût à peine le temps de laisser sortir un "Bordel..." habituel qu'il sentait déjà ses jambes tréfaillir, chose qui ne lui était pas arrivé depuis assez longtemps, tomber au sol et perdre connaissance, tout ça en un quart de seconde.
Quand Barbebière reprît connaissance, il distingua lentement le plafond en toile de la tente d'infirmerie du Fort, et sentit petit à petit ses douleurs s'apaiser, petit bout par petit bout, mais assez lentement pour l'empêcher de se relever directement. Il reconnût rapidement la silhouette trapue et le nez froncé du Sergent Marcheloin, avant d’apercevoir la brigadière Tresse-de-givre. Cette dernière paressait concentrée, une lueur verte se dégageaient de ses mains, d'où sortait une sorte de lien magique orienté vers la large blessure du capitaine. Une tâche rouge se distinguait dans le flanc droit de la chamane. Un sort de Lien d'Esprit.
Sans attendre, le capitaine fît signe à la Brigadière de se rapprocher avant de lui articuler quelques mots d'un ton qu'il essayait de rendre énergique : << Arrêtez-moi tout de suite ce putain de sort, Brigadière... Allez pas vous foutre en l'air pour moi... Je résister à ces blessures, pas vous... Vous en avez déjà assez absorbé, contentez-vous plutôt de m'attribuer vos soins conventionnels... >>. La brigadière hocha la tête et fît disparaître le lien.
Quelques minutes plus tard, après avoir repris un peu de souffle, le capitaine appela Marcheloin. << Sergent, nos hommes ont besoin d'un dirigeant ce soir et demain... Votre rigueur et votre sens tactic vous permettront de remplir ce poste pour une journée ou deux, le temps que je me remette debout. Je vous nomme Sergent-capitaine temporaire, Drimnak. >>
Le Capitaine salua Marcheloin avant de reposer sa tête sur son oreiller.
Durant toute la nuit et une partie de la journée, il y avait constamment un petit groupe de soigneurs nains autour du Capitaine, s'acharnant à canaliser soins magiques ou conventionnels au Capitaine dans le but de le remettre sur pied le plus vite possible pour qu'il reprenne la tête des troupes naines du champ de bataille.
Espérons que ces braves chamans réussiront leur tâche le plus rapidement possible...
Gurrdil Barbebière
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
"Ca faisait longtemps pour toi aussi, n'est-ce pas ? Les campements militaires, le front..."
Elle regarda son compagnon et hocha la tête doucement. Elle avait eu plus que son lot de batailles ces deux dernières années, mais ça n'avait rien de commun avec le fait de refaire partie, même temporairement, d'une véritable armée. Le siège ne durait que depuis la veille au soir, et pourtant elle avait l'impression étrange d'être de retour chez elle après un long voyage. Les bruits de l'armée autour d'elle, la rigueur de l'organisation du campement, le sentiment de tant de gens a ses cotés, unis pour le même objectif.
"C'est paisible."
Enfin, autant que pouvait l'être un siège mené contre un fort aux défenses solides, régulièrement pilonné de gigantesques morceaux de pierre. Ce genre de phrase l'aurait probablement fait passer pour folle auprès de la plupart des gens. Mais Aethyan sembla comprendre.
Elle était fille de la guerre. C'était son univers, quelque chose qu'elle maitrisait parfaitement. Elle aimait ça. Pas les morts, les carnages, l'horreur et le sang, mais la vie martiale, la précision des ordres, l'adrénaline des batailles, le triomphe des combats victorieux.
Elle était chez elle.
"Du mouvement a l'intérieur du Fort ! Les humains se rassemblent près de la barricade !"
Elle regarda d'un air perplexe la forteresse humaine. Ces fous allaient-ils réellement tenter une sortie ? Le siège ne durait que depuis une journée... trop tôt pour la faim et le découragement qui menaient d'ordinaire a ce genre d'actions désespérées. Mais leurs motifs importaient guère. Elle joignit sa voix aux cris d'alerte qui retentissaient un peu partout dans le campement.
"Eclaireurs, rassemblement !"
Elle attendit que ses hommes se regroupe, puis les envoya dans les ombres, se rapprocher des murailles. Si les humains tentaient réellement d'attaquer, ils s'abattraient sur leurs arrières comme la mort elle-même.
La suite ne fut rien d'autre que cet antique chant commun a toutes les batailles. L'attente fut ce qui leur sembla le plus long, bien qu'en réalité elle n'ait duré que quelques minutes. Les Alliés brisèrent leur barricade et sortirent. Frapper, parer, reculer, se rassembler. Tuer, et éviter d'être tuée.
"Repoussez-les ! En avant, repoussez-les ! Tenez bon !"
Ils tinrent bon. Les renforts de troupes fraiches arrivèrent du Fort de la Désolation, et l'ennemi fut repoussé. Un cri de victoire inarticulé sortit se la gorge de l'elfe tandis qu'ils entraient dans le fort, mètre par mètre, repoussant les assermentés qui se réfugiaient dans leur tour. Elle abattit d'un cisaillement de lames le garde vêtu de blanc et d'or qui lui barrait la route. Et le suivant. Puis un troisième.
"Ils sont montés au sommet de la tour ! Ils mettent le feu aux escaliers !"
"Ils ont fui par des portails magiques, Seigneur de Guerre !"
"Victoire ! VICTOIRE POUR LA HORDE !"
C'était terminé.
"Abattre les prisonniers !? Que les orcs ne viennent plus jamais me dire "Force et Honneur !"
Les Fils de Quel'Thalas fixaient le Seigneur de Guerre avec mépris. Les protestations fusaient de toutes parts, entre les cris des blessés, tandis que le Cherche-Guerre et Atia Silverswell se disputaient bruyamment à l'endroit même ou ils avaient plus tôt mené un siège côte à côte.
Marà soupira et partit s'occuper de l'organisation des soins, cherchant inconsciemment les Maestria dans la foule des combattants. Mieux valait ne pas s'en mêler. Elle avait été loin d'approuver le geste du Seigneur de Guerre, mais c'était les affres d'une guerre et elle y était accoutumée. Et il y avait des choses plus importantes que la mort, rapide et presque sans souffrances, d'une ennemie.
Leur entente si précieuse, déjà lézardée dans l'après-midi qui avait précédé la bataille, s'effondrait déjà. Les Fils s'en allèrent de leur coté, laissant le reste des troupes rapatrier les nombreux blessés. Varkh n'attendit pas longtemps pour confirmer les craintes de la mercenaire : Les combattants Thalassiens ne seraient plus les bienvenus aux yeux du Clan Noirsang.
Qu'avaient-ils espéré ? C'était une guerre. Les Noirsang avaient juste assez de vivres pour entretenir leurs troupes, alors nourrir des prisonniers ? Une exécution propre était probablement le traitement le plus clément qu'ils pouvaient réserver a leurs ennemis. La mercenaire doutait qu'Atia agisse différemment avec les Amanis.
Elle secoua la tête. Quelle pitié que ce genre de problèmes vienne ainsi ternir l'ivresse de la victoire.
Elle regarda son compagnon et hocha la tête doucement. Elle avait eu plus que son lot de batailles ces deux dernières années, mais ça n'avait rien de commun avec le fait de refaire partie, même temporairement, d'une véritable armée. Le siège ne durait que depuis la veille au soir, et pourtant elle avait l'impression étrange d'être de retour chez elle après un long voyage. Les bruits de l'armée autour d'elle, la rigueur de l'organisation du campement, le sentiment de tant de gens a ses cotés, unis pour le même objectif.
"C'est paisible."
Enfin, autant que pouvait l'être un siège mené contre un fort aux défenses solides, régulièrement pilonné de gigantesques morceaux de pierre. Ce genre de phrase l'aurait probablement fait passer pour folle auprès de la plupart des gens. Mais Aethyan sembla comprendre.
Elle était fille de la guerre. C'était son univers, quelque chose qu'elle maitrisait parfaitement. Elle aimait ça. Pas les morts, les carnages, l'horreur et le sang, mais la vie martiale, la précision des ordres, l'adrénaline des batailles, le triomphe des combats victorieux.
Elle était chez elle.
***
"Du mouvement a l'intérieur du Fort ! Les humains se rassemblent près de la barricade !"
Elle regarda d'un air perplexe la forteresse humaine. Ces fous allaient-ils réellement tenter une sortie ? Le siège ne durait que depuis une journée... trop tôt pour la faim et le découragement qui menaient d'ordinaire a ce genre d'actions désespérées. Mais leurs motifs importaient guère. Elle joignit sa voix aux cris d'alerte qui retentissaient un peu partout dans le campement.
"Eclaireurs, rassemblement !"
Elle attendit que ses hommes se regroupe, puis les envoya dans les ombres, se rapprocher des murailles. Si les humains tentaient réellement d'attaquer, ils s'abattraient sur leurs arrières comme la mort elle-même.
La suite ne fut rien d'autre que cet antique chant commun a toutes les batailles. L'attente fut ce qui leur sembla le plus long, bien qu'en réalité elle n'ait duré que quelques minutes. Les Alliés brisèrent leur barricade et sortirent. Frapper, parer, reculer, se rassembler. Tuer, et éviter d'être tuée.
"Repoussez-les ! En avant, repoussez-les ! Tenez bon !"
Ils tinrent bon. Les renforts de troupes fraiches arrivèrent du Fort de la Désolation, et l'ennemi fut repoussé. Un cri de victoire inarticulé sortit se la gorge de l'elfe tandis qu'ils entraient dans le fort, mètre par mètre, repoussant les assermentés qui se réfugiaient dans leur tour. Elle abattit d'un cisaillement de lames le garde vêtu de blanc et d'or qui lui barrait la route. Et le suivant. Puis un troisième.
"Ils sont montés au sommet de la tour ! Ils mettent le feu aux escaliers !"
"Ils ont fui par des portails magiques, Seigneur de Guerre !"
"Victoire ! VICTOIRE POUR LA HORDE !"
C'était terminé.
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"Abattre les prisonniers !? Que les orcs ne viennent plus jamais me dire "Force et Honneur !"
Les Fils de Quel'Thalas fixaient le Seigneur de Guerre avec mépris. Les protestations fusaient de toutes parts, entre les cris des blessés, tandis que le Cherche-Guerre et Atia Silverswell se disputaient bruyamment à l'endroit même ou ils avaient plus tôt mené un siège côte à côte.
Marà soupira et partit s'occuper de l'organisation des soins, cherchant inconsciemment les Maestria dans la foule des combattants. Mieux valait ne pas s'en mêler. Elle avait été loin d'approuver le geste du Seigneur de Guerre, mais c'était les affres d'une guerre et elle y était accoutumée. Et il y avait des choses plus importantes que la mort, rapide et presque sans souffrances, d'une ennemie.
Leur entente si précieuse, déjà lézardée dans l'après-midi qui avait précédé la bataille, s'effondrait déjà. Les Fils s'en allèrent de leur coté, laissant le reste des troupes rapatrier les nombreux blessés. Varkh n'attendit pas longtemps pour confirmer les craintes de la mercenaire : Les combattants Thalassiens ne seraient plus les bienvenus aux yeux du Clan Noirsang.
Qu'avaient-ils espéré ? C'était une guerre. Les Noirsang avaient juste assez de vivres pour entretenir leurs troupes, alors nourrir des prisonniers ? Une exécution propre était probablement le traitement le plus clément qu'ils pouvaient réserver a leurs ennemis. La mercenaire doutait qu'Atia agisse différemment avec les Amanis.
Elle secoua la tête. Quelle pitié que ce genre de problèmes vienne ainsi ternir l'ivresse de la victoire.
Marà
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
L'air frais et pur de Quel'thalas la réjouissait, loin de la poussière brûlante des Tarides, ce retour était cependant prématuré, elle savait depuis le temps que la diplomatie n'etait pas le fort du Cherche-Guerre, c’était un guerrier orc, rien de bien étonnant au fond, mais elle avait accepté cela. Accepté car son devoir et son honneur le lui exigeait, elle voulait maintenir de bon rapport avec les ordres présents sur ce conflit. Mais ce soir là, alors que tout le monde se réjouissait de la grande victoire qui venait de se produire tout fut gâché.
La bataille fut brutal, alors que le siège ne durait que depuis une journée entière, l'Alliance tenta une sortie féroce du Fort Triomphe. La bataille avait fait rage des heures durant mais inexorablement la Horde avait repoussé l'Alliance dans le fort puis dans les tours qui furent endommagé. L'Alliance dut alors se replier, c’était une victoire décisive et inattendu pour la Horde, les blessés étaient nombreux mais tout le monde se réjouissait de ce triomphe.
Tout allait pour le mieux quand le seigneur de guerre, amena une prisonnière désarmée et attaché qu'il l’exécuta de façon théâtral. L’exécution de prisonnier était déjà discutable en temps normal mais rouler des mécanique et faire de la mort d'un innocent un spectacle... Ce fut la goûte d'eau qui clôturait une journée déjà difficile, Les Fils de Quel'thalas étaient venu aider la Horde de leur plein gré sans rien attendre en retour et n'avais reçu que regard en coin et mépris. Atia était cependant resté silencieuse, préférant ravaler sa fierté au nom de la diplomatie et de l'unité. Face a l’exécution, elle avait préféré ce taire également. Mais alors que certain fils, choqués, exprimaient leur mécontentement, Varkh et son champion se dressèrent devant un de ses hommes et proférèrent des menaces. Cette fois ce fut trop, Atia s'interposa avec véhémence, on ne menaçait pas ses hommes impunément, surtout quand il exprimait leur juste opinion. L'ordre avait fait de la liberté de penser leur arme quand ils étaient opposé la dictature de Kael'thas, ce n’était pas pour qu'elle soit bafoué a la première occasion. Les menaces proférée, les Fils firent bloc, les divergence sur le traitement des prisonniers oublié.
Après une brève altercation orale entre les hommes du clan Noirsang et les Fils de Quel'thalas ceux ci décidèrent de se retirer, leur mission avait été remplie, ils avaient honoré leur engagement. Répondant a l'appel de Mara Isilien, ils avaient aidé la Horde a prendre ce fort, plus rien ne les retenait, surtout après un acte pareil. Ils étaient des soldats, pas des assassins. Ainsi l'ordre quitta les Tarides leur devoir accomplie, la victoire était pour la Horde et c’était là le plus important. La suite allait dire si une nouvelle collaboration allait naître ou si les fils quittaient définitivement ce théâtre d’opération. Une fois les esprits calmé, la diplomatie allait reprendre.
La bataille fut brutal, alors que le siège ne durait que depuis une journée entière, l'Alliance tenta une sortie féroce du Fort Triomphe. La bataille avait fait rage des heures durant mais inexorablement la Horde avait repoussé l'Alliance dans le fort puis dans les tours qui furent endommagé. L'Alliance dut alors se replier, c’était une victoire décisive et inattendu pour la Horde, les blessés étaient nombreux mais tout le monde se réjouissait de ce triomphe.
Tout allait pour le mieux quand le seigneur de guerre, amena une prisonnière désarmée et attaché qu'il l’exécuta de façon théâtral. L’exécution de prisonnier était déjà discutable en temps normal mais rouler des mécanique et faire de la mort d'un innocent un spectacle... Ce fut la goûte d'eau qui clôturait une journée déjà difficile, Les Fils de Quel'thalas étaient venu aider la Horde de leur plein gré sans rien attendre en retour et n'avais reçu que regard en coin et mépris. Atia était cependant resté silencieuse, préférant ravaler sa fierté au nom de la diplomatie et de l'unité. Face a l’exécution, elle avait préféré ce taire également. Mais alors que certain fils, choqués, exprimaient leur mécontentement, Varkh et son champion se dressèrent devant un de ses hommes et proférèrent des menaces. Cette fois ce fut trop, Atia s'interposa avec véhémence, on ne menaçait pas ses hommes impunément, surtout quand il exprimait leur juste opinion. L'ordre avait fait de la liberté de penser leur arme quand ils étaient opposé la dictature de Kael'thas, ce n’était pas pour qu'elle soit bafoué a la première occasion. Les menaces proférée, les Fils firent bloc, les divergence sur le traitement des prisonniers oublié.
Après une brève altercation orale entre les hommes du clan Noirsang et les Fils de Quel'thalas ceux ci décidèrent de se retirer, leur mission avait été remplie, ils avaient honoré leur engagement. Répondant a l'appel de Mara Isilien, ils avaient aidé la Horde a prendre ce fort, plus rien ne les retenait, surtout après un acte pareil. Ils étaient des soldats, pas des assassins. Ainsi l'ordre quitta les Tarides leur devoir accomplie, la victoire était pour la Horde et c’était là le plus important. La suite allait dire si une nouvelle collaboration allait naître ou si les fils quittaient définitivement ce théâtre d’opération. Une fois les esprits calmé, la diplomatie allait reprendre.
Ennea
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
"Présentez armes ! En joue ! Feu !" Les paroles retentissaient dans la tête du troll...Cette soirée n'étais pas une bataille normale..non..C'était un massacre. Le Fort triomphe brûlait, les cadavres jonchant le sol de ce qui autrefois, fut une place forte.
Posté au loin, seul sous l'ombre d'un arbre aux longues branches, Zal'Nash observait la fin tragique de cette forteresse, alors que les échos de la bataille retentissaient dans ses pensées...
"...EN JOUE !" Un flèche, une balle, un sort...Une nouvelle salve de mort déferla sur les lignes humaines qui tentaient une sortie hors du fort. Celle ci tint bon en dépit des quelques soldats qui mordirent la poussière. Le troll aboyait des ordres dans tout les sens, tentant de donner un semblant d'ordre au chaos qui régnait déjà, après quelques minutes d'hostilité.
Les humains étaient nombreux : appuyés des forces Courtetaille, les sénéchaux pouvaient se vanter d'avoir une certaine force d'assaut. Sans compter ce nain monstrueux de Gurrdil Barbebière...Mais si les troupes des assermentés et des nains combinées étaient grandes, celles de la Horde étaient colossales. Les Fils de Quel'Thalas, les forces armées du Ronae et les mercenaires Maestrias s'étaient alliés aux forces Noirsang, némésis des assermentés dans la guerre des Tarides.
Le troll poussa un grognement en contemplant les troupes au combat...Ça faisait beaucoup d'elfe d'un coup pour le troll qu'il était. "Bah...tant qu'ils font leur boulot" pensa-t-il.
Les humains tenaient bon et s'approchaient des lignes de ma Horde. Puis soudain un hurlement : "A la charge !"...Krunga, dirigeant des remparts lançait la première offensive. Les "remparts" étaient composés des experts du corps a corps, lourdement bardés d'armure de plates, qui représentait la première ligne de l'offensive orque. Ils étaient le pilier de l'armée, la clé de voûte : sans eux, l'armée s'écroulerait. Et ledit pilier chargeait désormais les lignes humaines, dirigées, sans aucun doute par les Cathules.
Le choc fut violent, monstrueux, déroutant. Un vacarme assourdissant s'éleva des les plaines arides; celui du métal qui s'écrase, du cliquetis des armes et des hurlement de douleur. Zal'Nash leva le bras, secondant le commandement des attaquants a distance, attendant le moment propice pour déchainer la pluie de destruction. Une seconde, peut être deux, il hésita...Tant de mort...Etait-ce nécessaire ?...Avec violence il réprima cet accès de pacifisme et abaissa le bras avec rudesse. "FEU !"
Certains ne se relevèrent pas.
La bataille faisait rage depuis de longues heures, et déjà, plusieurs braves avaient mordu la poussière. Orcs, humains, trolls, elfes, nains...Zal'Nash combattait un humain plus que tenace, franchement costaud et qui plus est adepte des lourdes masses a deux mains. Le troll esquiva de justesse celle ci qui s'écrasa sur un cadavre au sol...Aucun doute, si il prenait ça quelque part, il ne se relèverait pas. Après un bref regard au cadavre en charpie et une grimace de dégoût, le troll fit volte-face et para de justesse un nouveau coup destiné a son adresse. D'un geste enragé il asséna un coup de masse sur le poignet de l'homme qui hurla, lâchant par la même occasion la masse titanesque. Avec un sourire cruel, le troll écrasa la figure de l'humain par un beau revers de bouclier avant de lui briser l'échine. Le troll eut a peine de temps de contempler son ennemi s'écrouler sur le sol que déjà une flèche se fichait dans son bouclier...
C'était le chaos le plus total, et en dépit des coups furieux et des sorts incandescents du troll, un autre soldat venait toujours remplacer celui qui tombait. Cependant, les efforts combinés de chacun semblait payer : l'alliance reculait lentement, mais surement sur ses positions initiales, dans l'enceinte du fort triomphe. Varkh, le commandant de l'offensive orque choisit ce moment pour gueuler un ordre. "Poussez les ! Rentrez dans le fort-tromphe !"
Un sourire se dessina sur les lèvres du troll; un sourire carnassier et vengeur. Il se retourna vers les soldats qu'il commandait et vociféra : "Vous avez entendu vous autre ?! Tout le monde au fort triomphe ! Ramenez moi les têtes de leur état major !"
Dans un concert de rugissement bestiaux et d'acclamations elfiques incomprehensibles, les soldats se ruèrent dans le fort avec une férocité nouvelle. Les humains étaient preux. Les humains étaient vaillants. Mais pour l'heure, les humains tombaient comme des mouches. Telle une marée grouillante d'insecte nécrophages s'engouffrant dans les orifices d'un cadavre, la horde déferla sur le Fort triomphe, sauvage, féroce, meurtrière, taillant en pièces bien matériaux comme parcelles de chair. Le troll, dans toute sa splendeur, sinistre rentra d'un pas sur dans le fort, immolant un garde lui barrant le passage, en foudroyant un autre, en égorgeant un troisième.
Les furtifs, expert des lames fines, éviscéraient les preux qui leur faisaient face. Les remparts faisait reculer inexorablement les lignes ennemies et les distances faisaient tomber, un a un les derniers preux chevaliers. Bien sur, les troupes adverses restaient conséquentes, mais le bras armé de Fort-triomphe se voyait réduire petit a petit par un feu dévorant. Bientôt, les forces de l'alliance se retrouvèrent acculées par la horde, poussé dans une des tours du Fort.
Zal'Nash aboya le cessez-le-feu, ordonnant aux distances de garder les cibles en ligne de mire, et de former un rang devant la porte de la tour. Les remparts repoussaient les derniers résistants tandis que les furtifs achevaient les blessés jonchant le sol du fort. Déjà, l'on pouvait voir les forces de l'alliance se réfugier en haut de la tour. Certains, des tireurs d'élite a ne pas en douter, cherchaient des points de tirs où ils pourraient aligner les soldats de la Horde. Une salve ordonnée de la part du bataillon "Distance" de la horde les fit reculer.
Les lignes de la Horde étaient devant la tour, emprisonnant les dernières troupes ennemies en son ceint.
Varkh, voyant la victoire a portée de main beugla un dernier ordre : "Tous dans la tour !"...
Ainsi les forces armées de la horde sur ruèrent dans a tour...Au vu des bruits, les assermentés et leurs alliés étaient probablement perchés en haut...Les blessés, les mourants s'affalèrent contre les murs de pierre de la tour. C'était le moment de la pause si l'on pouvait appeler cela ainsi...Les soigneurs s'empressait de porter secours aux blessés. Les valides veillaient. Une demi dizaine de distances gardaient la porte de la tour, armes aux poings.
Le haut de la tour était accessible via un escalier en colimaçon fait de bois et, à certains endroit, de plateforme de pierre. Varkh ordonna à ce que l'on immole les escaliers, ce qui fut exécuté. Cette action, rusée d'un premier abord, fut jugé inutile dans le futur, étant donné que les forces de l'alliance furent en mesure de s'enfuir via des portails magiques générés par leur acolytes sorciers...mais bon, au moins le travail était fait.
Zal'Nash se laissa aller contre le mur, exténué, dans un grognement...la soirée avait été longue, sanglante et barbare. Gagner une guerre était bien cher payé...Alors qu'il croisait les bras, un orc beugla "On a une prisonnière !"
Le troll poussa un grognement...les prisonniers de guerre se révélait être une tâche ardue a gérer, voir pénible, et l'avantage que l'on en avait tiré de par le passé était bien maigre a côté des désavantage. De plus, au vu de la situation actuelle, cette prisonnière soudaine lui inspirait un mauvais pressentiment...un très mauvais.
Bientôt, une humaine aux long cheveux noir fut amené avec rudesse devant les yeux de tous, au ceint de la tour. Elle tremblait...De peur sans aucun doute. Les prisonniers inspirait plus de pitié qu'autre chose a Zal'Nash et cela l'insupportait : la pitié était chose peu commune chez un troll, et éprouver un tel sentiment le mettait mal a l'aise.
Krunga, le champion noirsang a la lourde armure de plaque apparut dans l'encadrement de la porte, sinistre. Posté derrière l'humaine, son armure maculée de sang, il semblait, par un jeu des ombre et lumière, que celui ci était semblable aux bourreaux orcs corrompus; ceux a la peau cramoisi et aux yeux de braise...ceux qu'on appelait les grangr'orc...Zal'Nash frémit et cligna des yeux pour dissiper cette illusion. Varkh, a son tour, apparut devant l'humaine. "Met la genoux" dit-il a son champion, qui s'exécuta, la rudoyant afin qu'elle se prosterne devant le chef.
Zal'Nash plissa les yeux, tentant de se relever un instant, voyant venir a toute allure ce qui allait se passer...
"Voyez ce qui arrivera a quiconque foulera les terres de la Horde !"... Les paroles d'un chef avant que celui ci n'exécute sommairement et froidement cette captive désarmée et terrifiée, devant le regard interloqué des présents. Zal'Nash ne fit pas un geste, restant lourdement assis contre le mur de la tour. "Et merde..." se dit-il. Il le savait, il l'avait vu venir...
Alors, alors que toute chose semblait se briser de part en part, la plupart des soldats voyant leur vision de l'honneur orc s'écrouler devant leur yeux, la colère prit place au sein de cette armée qui avait jurée de s'unir pour la destruction du Fort-Triomphe; la discorde, la haine, le mépris, le dédain...
Il fallut évacuer les blessés au plus vite, le fort étant en proie aux flammes. L'évacuation se fit en silence, un silence lourd de reproche et de colère. La tension était palpable...Quand tous furent de nouveau en dehors du fort qui tombait en ruine, le silence explosa. Atia et ses fils de quel'thalas, outrés devant l'action de Varkh; certain échangeaient des chuchotement enragés entre eux..."Dit moi qu'on collaborera plus jamais avec eux !"...La discorde fusait de toute part..
Zal'Nash partit s'isoler bien vite, ne voyant dans ce succès tombé de grâce, que la naissance d'un nouveau conflit. La victoire était bien cher payé...Certes, il aimait se battre, après tout s'était son instinct de troll. Tuer était une seconde nature chez lui. Mais gaspiller les vies, cela il le répugnait.
C'est ainsi, foulant d'un pas lent les terres jonchés de cadavres, que le troll rentra au fort. Seul avec ses souvenirs turbulents qui hantaient ses pensées, les images des dernières heures faisant irruption dans sa mémoire. Seul avec ses confrontations intérieurs. Seul avec ses illusions perdues de la guerre. Seul avec sa tristesse et sa colère. Seul avec ses remords, le grand trophée des vainqueurs...
Gloire aux vainqueurs, honneur aux vaincus...peuh...de la guerre, il n'y a que la misère a en tirer.
Posté au loin, seul sous l'ombre d'un arbre aux longues branches, Zal'Nash observait la fin tragique de cette forteresse, alors que les échos de la bataille retentissaient dans ses pensées...
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"...EN JOUE !" Un flèche, une balle, un sort...Une nouvelle salve de mort déferla sur les lignes humaines qui tentaient une sortie hors du fort. Celle ci tint bon en dépit des quelques soldats qui mordirent la poussière. Le troll aboyait des ordres dans tout les sens, tentant de donner un semblant d'ordre au chaos qui régnait déjà, après quelques minutes d'hostilité.
Les humains étaient nombreux : appuyés des forces Courtetaille, les sénéchaux pouvaient se vanter d'avoir une certaine force d'assaut. Sans compter ce nain monstrueux de Gurrdil Barbebière...Mais si les troupes des assermentés et des nains combinées étaient grandes, celles de la Horde étaient colossales. Les Fils de Quel'Thalas, les forces armées du Ronae et les mercenaires Maestrias s'étaient alliés aux forces Noirsang, némésis des assermentés dans la guerre des Tarides.
Le troll poussa un grognement en contemplant les troupes au combat...Ça faisait beaucoup d'elfe d'un coup pour le troll qu'il était. "Bah...tant qu'ils font leur boulot" pensa-t-il.
Les humains tenaient bon et s'approchaient des lignes de ma Horde. Puis soudain un hurlement : "A la charge !"...Krunga, dirigeant des remparts lançait la première offensive. Les "remparts" étaient composés des experts du corps a corps, lourdement bardés d'armure de plates, qui représentait la première ligne de l'offensive orque. Ils étaient le pilier de l'armée, la clé de voûte : sans eux, l'armée s'écroulerait. Et ledit pilier chargeait désormais les lignes humaines, dirigées, sans aucun doute par les Cathules.
Le choc fut violent, monstrueux, déroutant. Un vacarme assourdissant s'éleva des les plaines arides; celui du métal qui s'écrase, du cliquetis des armes et des hurlement de douleur. Zal'Nash leva le bras, secondant le commandement des attaquants a distance, attendant le moment propice pour déchainer la pluie de destruction. Une seconde, peut être deux, il hésita...Tant de mort...Etait-ce nécessaire ?...Avec violence il réprima cet accès de pacifisme et abaissa le bras avec rudesse. "FEU !"
Certains ne se relevèrent pas.
******
La bataille faisait rage depuis de longues heures, et déjà, plusieurs braves avaient mordu la poussière. Orcs, humains, trolls, elfes, nains...Zal'Nash combattait un humain plus que tenace, franchement costaud et qui plus est adepte des lourdes masses a deux mains. Le troll esquiva de justesse celle ci qui s'écrasa sur un cadavre au sol...Aucun doute, si il prenait ça quelque part, il ne se relèverait pas. Après un bref regard au cadavre en charpie et une grimace de dégoût, le troll fit volte-face et para de justesse un nouveau coup destiné a son adresse. D'un geste enragé il asséna un coup de masse sur le poignet de l'homme qui hurla, lâchant par la même occasion la masse titanesque. Avec un sourire cruel, le troll écrasa la figure de l'humain par un beau revers de bouclier avant de lui briser l'échine. Le troll eut a peine de temps de contempler son ennemi s'écrouler sur le sol que déjà une flèche se fichait dans son bouclier...
C'était le chaos le plus total, et en dépit des coups furieux et des sorts incandescents du troll, un autre soldat venait toujours remplacer celui qui tombait. Cependant, les efforts combinés de chacun semblait payer : l'alliance reculait lentement, mais surement sur ses positions initiales, dans l'enceinte du fort triomphe. Varkh, le commandant de l'offensive orque choisit ce moment pour gueuler un ordre. "Poussez les ! Rentrez dans le fort-tromphe !"
Un sourire se dessina sur les lèvres du troll; un sourire carnassier et vengeur. Il se retourna vers les soldats qu'il commandait et vociféra : "Vous avez entendu vous autre ?! Tout le monde au fort triomphe ! Ramenez moi les têtes de leur état major !"
Dans un concert de rugissement bestiaux et d'acclamations elfiques incomprehensibles, les soldats se ruèrent dans le fort avec une férocité nouvelle. Les humains étaient preux. Les humains étaient vaillants. Mais pour l'heure, les humains tombaient comme des mouches. Telle une marée grouillante d'insecte nécrophages s'engouffrant dans les orifices d'un cadavre, la horde déferla sur le Fort triomphe, sauvage, féroce, meurtrière, taillant en pièces bien matériaux comme parcelles de chair. Le troll, dans toute sa splendeur, sinistre rentra d'un pas sur dans le fort, immolant un garde lui barrant le passage, en foudroyant un autre, en égorgeant un troisième.
Les furtifs, expert des lames fines, éviscéraient les preux qui leur faisaient face. Les remparts faisait reculer inexorablement les lignes ennemies et les distances faisaient tomber, un a un les derniers preux chevaliers. Bien sur, les troupes adverses restaient conséquentes, mais le bras armé de Fort-triomphe se voyait réduire petit a petit par un feu dévorant. Bientôt, les forces de l'alliance se retrouvèrent acculées par la horde, poussé dans une des tours du Fort.
Zal'Nash aboya le cessez-le-feu, ordonnant aux distances de garder les cibles en ligne de mire, et de former un rang devant la porte de la tour. Les remparts repoussaient les derniers résistants tandis que les furtifs achevaient les blessés jonchant le sol du fort. Déjà, l'on pouvait voir les forces de l'alliance se réfugier en haut de la tour. Certains, des tireurs d'élite a ne pas en douter, cherchaient des points de tirs où ils pourraient aligner les soldats de la Horde. Une salve ordonnée de la part du bataillon "Distance" de la horde les fit reculer.
Les lignes de la Horde étaient devant la tour, emprisonnant les dernières troupes ennemies en son ceint.
Varkh, voyant la victoire a portée de main beugla un dernier ordre : "Tous dans la tour !"...
Ainsi les forces armées de la horde sur ruèrent dans a tour...Au vu des bruits, les assermentés et leurs alliés étaient probablement perchés en haut...Les blessés, les mourants s'affalèrent contre les murs de pierre de la tour. C'était le moment de la pause si l'on pouvait appeler cela ainsi...Les soigneurs s'empressait de porter secours aux blessés. Les valides veillaient. Une demi dizaine de distances gardaient la porte de la tour, armes aux poings.
Le haut de la tour était accessible via un escalier en colimaçon fait de bois et, à certains endroit, de plateforme de pierre. Varkh ordonna à ce que l'on immole les escaliers, ce qui fut exécuté. Cette action, rusée d'un premier abord, fut jugé inutile dans le futur, étant donné que les forces de l'alliance furent en mesure de s'enfuir via des portails magiques générés par leur acolytes sorciers...mais bon, au moins le travail était fait.
Zal'Nash se laissa aller contre le mur, exténué, dans un grognement...la soirée avait été longue, sanglante et barbare. Gagner une guerre était bien cher payé...Alors qu'il croisait les bras, un orc beugla "On a une prisonnière !"
Le troll poussa un grognement...les prisonniers de guerre se révélait être une tâche ardue a gérer, voir pénible, et l'avantage que l'on en avait tiré de par le passé était bien maigre a côté des désavantage. De plus, au vu de la situation actuelle, cette prisonnière soudaine lui inspirait un mauvais pressentiment...un très mauvais.
Bientôt, une humaine aux long cheveux noir fut amené avec rudesse devant les yeux de tous, au ceint de la tour. Elle tremblait...De peur sans aucun doute. Les prisonniers inspirait plus de pitié qu'autre chose a Zal'Nash et cela l'insupportait : la pitié était chose peu commune chez un troll, et éprouver un tel sentiment le mettait mal a l'aise.
Krunga, le champion noirsang a la lourde armure de plaque apparut dans l'encadrement de la porte, sinistre. Posté derrière l'humaine, son armure maculée de sang, il semblait, par un jeu des ombre et lumière, que celui ci était semblable aux bourreaux orcs corrompus; ceux a la peau cramoisi et aux yeux de braise...ceux qu'on appelait les grangr'orc...Zal'Nash frémit et cligna des yeux pour dissiper cette illusion. Varkh, a son tour, apparut devant l'humaine. "Met la genoux" dit-il a son champion, qui s'exécuta, la rudoyant afin qu'elle se prosterne devant le chef.
Zal'Nash plissa les yeux, tentant de se relever un instant, voyant venir a toute allure ce qui allait se passer...
"Voyez ce qui arrivera a quiconque foulera les terres de la Horde !"... Les paroles d'un chef avant que celui ci n'exécute sommairement et froidement cette captive désarmée et terrifiée, devant le regard interloqué des présents. Zal'Nash ne fit pas un geste, restant lourdement assis contre le mur de la tour. "Et merde..." se dit-il. Il le savait, il l'avait vu venir...
Alors, alors que toute chose semblait se briser de part en part, la plupart des soldats voyant leur vision de l'honneur orc s'écrouler devant leur yeux, la colère prit place au sein de cette armée qui avait jurée de s'unir pour la destruction du Fort-Triomphe; la discorde, la haine, le mépris, le dédain...
Il fallut évacuer les blessés au plus vite, le fort étant en proie aux flammes. L'évacuation se fit en silence, un silence lourd de reproche et de colère. La tension était palpable...Quand tous furent de nouveau en dehors du fort qui tombait en ruine, le silence explosa. Atia et ses fils de quel'thalas, outrés devant l'action de Varkh; certain échangeaient des chuchotement enragés entre eux..."Dit moi qu'on collaborera plus jamais avec eux !"...La discorde fusait de toute part..
Zal'Nash partit s'isoler bien vite, ne voyant dans ce succès tombé de grâce, que la naissance d'un nouveau conflit. La victoire était bien cher payé...Certes, il aimait se battre, après tout s'était son instinct de troll. Tuer était une seconde nature chez lui. Mais gaspiller les vies, cela il le répugnait.
C'est ainsi, foulant d'un pas lent les terres jonchés de cadavres, que le troll rentra au fort. Seul avec ses souvenirs turbulents qui hantaient ses pensées, les images des dernières heures faisant irruption dans sa mémoire. Seul avec ses confrontations intérieurs. Seul avec ses illusions perdues de la guerre. Seul avec sa tristesse et sa colère. Seul avec ses remords, le grand trophée des vainqueurs...
Gloire aux vainqueurs, honneur aux vaincus...peuh...de la guerre, il n'y a que la misère a en tirer.
Dernière édition par Zal'Nash/Jinzüa le Dim 25 Sep 2011, 14:17, édité 1 fois
Zal'Nash/Jinzüa
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
24ème jour, du 9ème mois, année 31
La situation est critique, les Assermentés et la Brigade Courtetaille reçoivent les ordres : tenter de briser le siège.
Tous se préparent derrière la barricade.
Les armées s'affrontent avec hargne devant le Fort Triomphe.
Mais les Alliés sont petit à petit repoussés dans le Fort.. qu'ils doivent abandonner.... pour le moment.
La situation est critique, les Assermentés et la Brigade Courtetaille reçoivent les ordres : tenter de briser le siège.
Tous se préparent derrière la barricade.
Les armées s'affrontent avec hargne devant le Fort Triomphe.
Mais les Alliés sont petit à petit repoussés dans le Fort.. qu'ils doivent abandonner.... pour le moment.
Llyah
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Comme toujours lorsque la tension commençait à retomber, la douleur provenant des diverses plaies et contusions reçues pendant le combat commençait à se faire sentir. "Mal partout, grave nulle part", évalua la capitaine du Ronae d'un oeil expérimenté, se forçant à demeurer impassible tandis qu'elle assistait en silence à la querelle entre les membres de la coalition que son équipage avait rejoint à peine quelques jours plus tôt, et aux côtés de laquelle il venait de combattre. Tout juste échangea-t-elle quelques mots avec ses matelots afin de les empêcher d'envenimer inutilement la situation. Elle remarqua simplement d'une voix atone et sans émotion que les Fils de Quel Thalas partaient avant le partage du butin.
Deux nuits et un jour. C'était donc tout ce qu'il avait fallu pour voir tomber cette forteresse. Deux nuits de combat acharné, et à peine une journée d'attente à l'ombre des remparts. Son expérience limitée des engagements terrestres -et en particulier des sièges- l'incita à établir un parallèle avec le blocus naval d'un fort qui n'aurait pas de voie d'accès par le sol. Après quelques instants de réflexion passés à évaluer le degré de pertinence de cette comparaison, elle en conclut que dans un cas comme dans l'autre, c'était beaucoup trop peu pour que les défenseurs tombent à court de vivres, à moins d'arriver déjà en pleine pénurie.
Etait-ce donc un excès démesuré de confiance qui avait incité l'ennemi à tenter une sortie aussi désespérée ? En tant qu'ingénieur, Leylee comprenait que l'utilisation d'un char à vapeur et de sapeurs nains pour le manoeuvrer ait pu leur donner de l'assurance. Mais de là à essayer de briser le siège d'une manière si confuse qu'elle avait permis aux assaillants de s'emparer de la machine pour la retourner contre leurs utilisateurs, il y avait un monde de différence.
Et puis, elle l'avait vu, au beau milieu de la mélée qui venait de s'engager sous les reparts. Lui, l'humain qui, quelques mois plus tôt, avait ordonné qu'elle soit jetée dans un étang à crocilisques, la laissant pour morte au milieu du marécage d'Aprefange. Il commandait à présent les troupes défendant Fort Triomphe.
Au cours de la sanglante bataille qui suivit, ils eurent même l'occasion trop brève de se retrouver de nouveau face à face. Mais la jeune capitaine du Ronae avait préféré rompre l'engagement, n'étant pas du genre à perdre de vue les objectifs d'une opération dans le seul but de satisfaire un désir de revanche personnelle. Une opération d'ailleurs couronnée de succès, bien qu'ils ne soient pas parvenus à empécher les défenseurs de fuir.
De retour au fort de la désolation, tandis que chacun comptait les blessés et évaluait les pertes, elle estima qu'il était temps de rentrer à bord. Au moment du départ, Leylee constata que les salutations de ses homologues n'étaient plus purement protocolaires, et que ces nuits et cette journée de combat semblaient avoir tissé des liens nouveaux de respect, leur permettant de surmonter ce qui les avait jusque là séparés. Marà Isilien, avec qui les relations avaient toujours été en dents de scie, tantôt courtoises, tantôt hostiles, toujours méfiantes. Le Seigneur de guerre Varkh, dont on pouvait facilement deviner ce que lui et ses hommes pouvaient généralement penser des flibustiers, et plus généralement des indépendants servant leurs propres intérêts et combattant pour le butin. Et tous les autres officiers et combattants....
Oui, songea la jeune femme, cette journée et ces deux nuits de sang, de fumée et de furie les avaient sans doute rapprochés. Pour aussi improbable qu'elle puisse paraitre à première vue, cette coalition avait largement été à la hauteur. Et si elle ne quittait pas la scène à regret, c'est uniquement parce qu'elle savait qu'ils se reverraient prochainement pour combattre à nouveau côte à côte.
Dans la barque qui les ramenait, elle et son équipage, à bord du Ronae, elle repensa à l'humain aperçu au milieu de la mélée et marmonna entre ses dents: "Je suis calme, et ma patience est infinie. Mais je ne renonce jamais, je n'oublie jamais, je ne pardonne jamais. J'attends juste mon heure, et peu m'importe qu'elle survienne dans un jour ou un siècle. Ne tourne plus jamais le dos à la mer, fils de Garithos."
Deux nuits et un jour. C'était donc tout ce qu'il avait fallu pour voir tomber cette forteresse. Deux nuits de combat acharné, et à peine une journée d'attente à l'ombre des remparts. Son expérience limitée des engagements terrestres -et en particulier des sièges- l'incita à établir un parallèle avec le blocus naval d'un fort qui n'aurait pas de voie d'accès par le sol. Après quelques instants de réflexion passés à évaluer le degré de pertinence de cette comparaison, elle en conclut que dans un cas comme dans l'autre, c'était beaucoup trop peu pour que les défenseurs tombent à court de vivres, à moins d'arriver déjà en pleine pénurie.
Etait-ce donc un excès démesuré de confiance qui avait incité l'ennemi à tenter une sortie aussi désespérée ? En tant qu'ingénieur, Leylee comprenait que l'utilisation d'un char à vapeur et de sapeurs nains pour le manoeuvrer ait pu leur donner de l'assurance. Mais de là à essayer de briser le siège d'une manière si confuse qu'elle avait permis aux assaillants de s'emparer de la machine pour la retourner contre leurs utilisateurs, il y avait un monde de différence.
Et puis, elle l'avait vu, au beau milieu de la mélée qui venait de s'engager sous les reparts. Lui, l'humain qui, quelques mois plus tôt, avait ordonné qu'elle soit jetée dans un étang à crocilisques, la laissant pour morte au milieu du marécage d'Aprefange. Il commandait à présent les troupes défendant Fort Triomphe.
Au cours de la sanglante bataille qui suivit, ils eurent même l'occasion trop brève de se retrouver de nouveau face à face. Mais la jeune capitaine du Ronae avait préféré rompre l'engagement, n'étant pas du genre à perdre de vue les objectifs d'une opération dans le seul but de satisfaire un désir de revanche personnelle. Une opération d'ailleurs couronnée de succès, bien qu'ils ne soient pas parvenus à empécher les défenseurs de fuir.
De retour au fort de la désolation, tandis que chacun comptait les blessés et évaluait les pertes, elle estima qu'il était temps de rentrer à bord. Au moment du départ, Leylee constata que les salutations de ses homologues n'étaient plus purement protocolaires, et que ces nuits et cette journée de combat semblaient avoir tissé des liens nouveaux de respect, leur permettant de surmonter ce qui les avait jusque là séparés. Marà Isilien, avec qui les relations avaient toujours été en dents de scie, tantôt courtoises, tantôt hostiles, toujours méfiantes. Le Seigneur de guerre Varkh, dont on pouvait facilement deviner ce que lui et ses hommes pouvaient généralement penser des flibustiers, et plus généralement des indépendants servant leurs propres intérêts et combattant pour le butin. Et tous les autres officiers et combattants....
Oui, songea la jeune femme, cette journée et ces deux nuits de sang, de fumée et de furie les avaient sans doute rapprochés. Pour aussi improbable qu'elle puisse paraitre à première vue, cette coalition avait largement été à la hauteur. Et si elle ne quittait pas la scène à regret, c'est uniquement parce qu'elle savait qu'ils se reverraient prochainement pour combattre à nouveau côte à côte.
Dans la barque qui les ramenait, elle et son équipage, à bord du Ronae, elle repensa à l'humain aperçu au milieu de la mélée et marmonna entre ses dents: "Je suis calme, et ma patience est infinie. Mais je ne renonce jamais, je n'oublie jamais, je ne pardonne jamais. J'attends juste mon heure, et peu m'importe qu'elle survienne dans un jour ou un siècle. Ne tourne plus jamais le dos à la mer, fils de Garithos."
leylee- Personnages Joués : jamais
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
L'elfe s'écroula dans son hamac aux cotés de son épouse, bercé par les odeurs de plantes qui provenaient de ses bandages propres, mis en place un instant avant par les guérisseurs du navire qui les avaient vu rentrer blessés, leurs corps meurtris, et pour certains, leur esprit et leur cœur. Pas de siège durable en fin de compte, et l'ex-ranger soupira en pensant que leur contrat avait été honoré avec une rapidité incroyable... Trop, peut-être ? Sa mémoire classa ces deux journées dans les tiroirs de ses souvenirs liés à la guerre, quand il se battait sur les fronts de l'armée du Quel'thalas, dans ces trente dernières années … Ranger ses souvenirs.
Début de soirée sur les Tarides, alors que le soleil déclinait lentement sur les collines arides de la région, face au Fort-triomphe, joyau de l'Alliance, enchâssé dans l'étau de la Horde. Enchâsse, serré, broyé, face à la machine de guerre de celle-ci, pilonné par les tirs des catapultes qui frappaient en rythme ses murs, les laissant vibrer sous les impacts des projectiles, alors qu'au pied des armes de siège, les troupes se massaient.
Mercenaires, soldats de métier, contingents étrangers … et même pirates. Force de frappe hétéroclite, mais incroyablement efficace, comme l'avait montré la bataille de la veille, qui avait laissé les soldats de l'Alliance hagards, blessés, et retranchés dans leur propre fortin, qui était un outil de sécurisation de territoire … Quel territoire ?
L'elfe sourit, repoussant sa capuche à la fin du discours du Seigneur de guerre. « Distances. Rompez les rangs. » lança t'il à son groupe de soldats composé de mages, franc-tireurs, et autres lanceurs de sorts, composé de bons éléments, à ses yeux, qui avait prouvé son efficacité la veille en pilonnant les soldats de l'alliance, les repoussant à l'aide des flammes, projectiles, et autres énergies des arcanes la veille en soutien du groupe des Remparts. Des personnes se rapprochèrent, et des discussions naquirent un peu partout, comme dans tout campement militaire en attente.
Prenant pied sur une roue de catapulte, Eliaris ferma les yeux, projetant son esprit au loin sur les remparts du fort, alors qu'il observait l'intérieur, une once d'inquiétude s'y installant. Les troupes assermentées étaient en rang, écoutant leurs officiers, alors qu'il apercevait une catapulte de fortune, construite à la va-vite, derrière la barricade composée de bric et de broc, ainsi que leur vieux char. Cathules, sans doute, venait de finir son discours, et les hommes en blanc se placèrent en ligne derrière la barricade. Ils n'allait pas oser … ?
Reprenant pied dans son corps, l'elfe secoua la tête, et avisa le Seigneur de guerre du regard. Un court dialogue, ou il expliqua la situation, et en quelques minutes, les rangs furent reformés dans une mécanique purement militaire. Ils les attendraient de pied ferme.
Eux, oui. Mais le sifflement et le boulet de canon, tiré par le char. C'était inattendu.
« DISTANCES ! En formation ! Laissez les approcher avant de tirer, et suivez les Remparts ! »
Il aboya son ordre rapidement, levant son fusil armé, le posant sur son épaule, alors que son groupe se mit en position, attendant l'ordre du Champion, qui ne tarda pas.
« POUR LA HORDE ! »
La bataille arriva dans les cris, et le fracas des armes, détonations et sifflements des sortilèges. Les Assermentés avaient jailli de la brèche dans la barricade crée par le char, combattant avec l'ardeur désespérée des soldats acculés, prenant de court les troupes orques, les repoussant un bref instant. Trop bref. Le Seigneur de guerre et le Champion poussèrent un cri de guerre, et la curée reprit de plus belle, les troupes de l'Alliance se faisant lentement mais sûrement repousser vers l'intérieur du fortin dans une marche sauvage, laissant les deux troupes face à face se battre pour le moindre pouce de terrain, laissant la terre des Tarides se teinter de sang.
« DISTANCES ! Visez les remparts ! Abattez moi la couverture des humains ! ALLEZ ! »
Une clameur se fit entendre derrière les troupes orques, montant, enflant de plus en plus. L'ex-ranger sourit. Les renforts arrivaient. La masse d'orques qui jaillit de la Balafre, vociférant, serait du plus bel effet sur le moral des troupes de l'Alliance, le Champion menant leur charge.
Les humains perdirent pied, rapidement, se retranchant de plus en plus dans le fort, poussés par les troupes coalisées. Combien de pertes ? Peu important au ranger, grimaçant sous la douleur des coups reçus, son bras le lançant affreusement à chaque balle tirée. La douleur n'est qu'une information … mais bordel, elle faisait mal. Les humains et les nains refluaient vers les tours, et allaient se barricader … Le temps suffisant pour évacuer.
Eliaris cligna des yeux dans la bataille, et un sourire commença à s'étirer sur ses lèvres alors que ses yeux brillaient.
« TORTOKA ! Ramènes toi ici tout de suite ! »
Le cri fusa, bref, mais rapide. Une idée à mettre en place tout de suite … sinon … Il jura, à nouveau, le Tauren, trop occupé à se battre, ne l'entendait pas... Tant pis. Il allait devoir s'y coller. S'approchant du Centurion troll, il hurla en reculant.
« Zal'nash ! Prends le commandement ! »
Il reculait. Revenant en arrière entre les troupes, l'elfe n'avait cure de ce qui se passait autour de lui, son esprit ignorant la douleur autant qu'il pouvait pour cibler son objectif actuel, qu'il voyait au loin, immobile, endommagé, mais toujours vibrant, son moteur encore actif
De la fumée s'échappait de l'intérieur, ou l'on avait du jeter une grenade, pour se débarrasser des occupants, et on l'avait laissé la... Grimpant rapidement dessus, il se glissa dans l'habitacle couvert de sang et de tripes, grimaçant autant de dégoût que de douleur, avant de retrouver un semblant de sourire. Il marchait encore.
Les troupes continuaient à se replier, les assermentés et leurs officiers dans la tour sud, et d'autres soldats dans la tour nord, poussés par les orcs. Un sifflement caractéristique se fit entendre, alors que la tour nord prenait de plein fouet un boulet de canon projeté par le char nain, qui avait fait demi-tour, crachotant la vapeur alors qu'il tirait ses projectiles en cadence sur l'édifice humain qui se fissurait peu à peu. Le char ne continua à fonctionner que peu de temps, mais suffisamment pour endommager celle ci, empêchant leur retraite.
Entrant dans la dernière tour, Eliaris secoua la tête, comptant les blessés dans leur camp. Un paquet. Les survivants de l'Alliance retranchés dans la tour allaient sans doute évacuer, et eux … eux allaient célébrer leur victoire. Et piller. La cour était pleine de caisses de fournitures d'une bonne valeur marchande. Après avoir soigné leurs blessés et … quoi ?
Son attention fut attirée par le spectacle qui se donnait à l'instant. Une prisonnière, tétanisée, allait être exécutée. Ce fut rapide. Bref. Indolore. Sans doute plus que ce que les humains auraient donné aux orcs, dans la situation. Et pourtant. Pourtant... certains se plaignirent. Un vrombissement sourd se faisait entendre. Traitement immoral ? Le vrombissement enflait peu à peu... Honneur absent ? Le pirate secoua la tête. C'était surtout une rançon en moins.
Le vrombissement devenait bien plus présent, et les troupes se regardaient entre elles, intriguées... Et un cri fusa.
« EVACUEZ LE FORT ! »
Bombardement. Politique de la terre brûlée. Il aurait sans doute fait pareil dans le même cas...
La fuite fut éperdue. Certains retardataires furent pris dans les flammes provoquées par les tirs des bombardiers nains... Et la diatribe reprit. Les Fils de Quel'thalas reprochaient aux orcs leurs actions, et n'avaient pas hésité à bafouer leur honneur … Comportement stupide, pour lui. La Lumière était citée... Ils avaient fait pire aux trolls amanis. La Lumière jugeait elle donc différemment selon la couleur de peau ? La Lumière non. Les elfes, oui.
Son regard se concentra sur les membres de l'équipage. Blessés, tous, plus ou moins. Mérik avait pris le plus, on dirait, et son regard semblait … Brûlant. Il secoua la tête. La douleur revenait brusquement. Flou.
Retour au fort de la Désolation. Remerciements. Part du butin bientôt envoyée.
Il était content d'avoir combattu avec les Noirsang, et les Maestrias. Même les Fils. Ca lui rappellait le passé. Repli à bord.
C'était flou.
Allongé dans son hamac, l'elfe avait désormais un respiration paisible. Il dormait. Fini les souvenirs, rangés dans son esprit.
Enfin, du repos.
******************************
Début de soirée sur les Tarides, alors que le soleil déclinait lentement sur les collines arides de la région, face au Fort-triomphe, joyau de l'Alliance, enchâssé dans l'étau de la Horde. Enchâsse, serré, broyé, face à la machine de guerre de celle-ci, pilonné par les tirs des catapultes qui frappaient en rythme ses murs, les laissant vibrer sous les impacts des projectiles, alors qu'au pied des armes de siège, les troupes se massaient.
Mercenaires, soldats de métier, contingents étrangers … et même pirates. Force de frappe hétéroclite, mais incroyablement efficace, comme l'avait montré la bataille de la veille, qui avait laissé les soldats de l'Alliance hagards, blessés, et retranchés dans leur propre fortin, qui était un outil de sécurisation de territoire … Quel territoire ?
L'elfe sourit, repoussant sa capuche à la fin du discours du Seigneur de guerre. « Distances. Rompez les rangs. » lança t'il à son groupe de soldats composé de mages, franc-tireurs, et autres lanceurs de sorts, composé de bons éléments, à ses yeux, qui avait prouvé son efficacité la veille en pilonnant les soldats de l'alliance, les repoussant à l'aide des flammes, projectiles, et autres énergies des arcanes la veille en soutien du groupe des Remparts. Des personnes se rapprochèrent, et des discussions naquirent un peu partout, comme dans tout campement militaire en attente.
Prenant pied sur une roue de catapulte, Eliaris ferma les yeux, projetant son esprit au loin sur les remparts du fort, alors qu'il observait l'intérieur, une once d'inquiétude s'y installant. Les troupes assermentées étaient en rang, écoutant leurs officiers, alors qu'il apercevait une catapulte de fortune, construite à la va-vite, derrière la barricade composée de bric et de broc, ainsi que leur vieux char. Cathules, sans doute, venait de finir son discours, et les hommes en blanc se placèrent en ligne derrière la barricade. Ils n'allait pas oser … ?
Reprenant pied dans son corps, l'elfe secoua la tête, et avisa le Seigneur de guerre du regard. Un court dialogue, ou il expliqua la situation, et en quelques minutes, les rangs furent reformés dans une mécanique purement militaire. Ils les attendraient de pied ferme.
Eux, oui. Mais le sifflement et le boulet de canon, tiré par le char. C'était inattendu.
« DISTANCES ! En formation ! Laissez les approcher avant de tirer, et suivez les Remparts ! »
Il aboya son ordre rapidement, levant son fusil armé, le posant sur son épaule, alors que son groupe se mit en position, attendant l'ordre du Champion, qui ne tarda pas.
« POUR LA HORDE ! »
La bataille arriva dans les cris, et le fracas des armes, détonations et sifflements des sortilèges. Les Assermentés avaient jailli de la brèche dans la barricade crée par le char, combattant avec l'ardeur désespérée des soldats acculés, prenant de court les troupes orques, les repoussant un bref instant. Trop bref. Le Seigneur de guerre et le Champion poussèrent un cri de guerre, et la curée reprit de plus belle, les troupes de l'Alliance se faisant lentement mais sûrement repousser vers l'intérieur du fortin dans une marche sauvage, laissant les deux troupes face à face se battre pour le moindre pouce de terrain, laissant la terre des Tarides se teinter de sang.
« DISTANCES ! Visez les remparts ! Abattez moi la couverture des humains ! ALLEZ ! »
Une clameur se fit entendre derrière les troupes orques, montant, enflant de plus en plus. L'ex-ranger sourit. Les renforts arrivaient. La masse d'orques qui jaillit de la Balafre, vociférant, serait du plus bel effet sur le moral des troupes de l'Alliance, le Champion menant leur charge.
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Les humains perdirent pied, rapidement, se retranchant de plus en plus dans le fort, poussés par les troupes coalisées. Combien de pertes ? Peu important au ranger, grimaçant sous la douleur des coups reçus, son bras le lançant affreusement à chaque balle tirée. La douleur n'est qu'une information … mais bordel, elle faisait mal. Les humains et les nains refluaient vers les tours, et allaient se barricader … Le temps suffisant pour évacuer.
Eliaris cligna des yeux dans la bataille, et un sourire commença à s'étirer sur ses lèvres alors que ses yeux brillaient.
« TORTOKA ! Ramènes toi ici tout de suite ! »
Le cri fusa, bref, mais rapide. Une idée à mettre en place tout de suite … sinon … Il jura, à nouveau, le Tauren, trop occupé à se battre, ne l'entendait pas... Tant pis. Il allait devoir s'y coller. S'approchant du Centurion troll, il hurla en reculant.
« Zal'nash ! Prends le commandement ! »
Il reculait. Revenant en arrière entre les troupes, l'elfe n'avait cure de ce qui se passait autour de lui, son esprit ignorant la douleur autant qu'il pouvait pour cibler son objectif actuel, qu'il voyait au loin, immobile, endommagé, mais toujours vibrant, son moteur encore actif
De la fumée s'échappait de l'intérieur, ou l'on avait du jeter une grenade, pour se débarrasser des occupants, et on l'avait laissé la... Grimpant rapidement dessus, il se glissa dans l'habitacle couvert de sang et de tripes, grimaçant autant de dégoût que de douleur, avant de retrouver un semblant de sourire. Il marchait encore.
Les troupes continuaient à se replier, les assermentés et leurs officiers dans la tour sud, et d'autres soldats dans la tour nord, poussés par les orcs. Un sifflement caractéristique se fit entendre, alors que la tour nord prenait de plein fouet un boulet de canon projeté par le char nain, qui avait fait demi-tour, crachotant la vapeur alors qu'il tirait ses projectiles en cadence sur l'édifice humain qui se fissurait peu à peu. Le char ne continua à fonctionner que peu de temps, mais suffisamment pour endommager celle ci, empêchant leur retraite.
******************************
Entrant dans la dernière tour, Eliaris secoua la tête, comptant les blessés dans leur camp. Un paquet. Les survivants de l'Alliance retranchés dans la tour allaient sans doute évacuer, et eux … eux allaient célébrer leur victoire. Et piller. La cour était pleine de caisses de fournitures d'une bonne valeur marchande. Après avoir soigné leurs blessés et … quoi ?
Son attention fut attirée par le spectacle qui se donnait à l'instant. Une prisonnière, tétanisée, allait être exécutée. Ce fut rapide. Bref. Indolore. Sans doute plus que ce que les humains auraient donné aux orcs, dans la situation. Et pourtant. Pourtant... certains se plaignirent. Un vrombissement sourd se faisait entendre. Traitement immoral ? Le vrombissement enflait peu à peu... Honneur absent ? Le pirate secoua la tête. C'était surtout une rançon en moins.
Le vrombissement devenait bien plus présent, et les troupes se regardaient entre elles, intriguées... Et un cri fusa.
« EVACUEZ LE FORT ! »
Bombardement. Politique de la terre brûlée. Il aurait sans doute fait pareil dans le même cas...
La fuite fut éperdue. Certains retardataires furent pris dans les flammes provoquées par les tirs des bombardiers nains... Et la diatribe reprit. Les Fils de Quel'thalas reprochaient aux orcs leurs actions, et n'avaient pas hésité à bafouer leur honneur … Comportement stupide, pour lui. La Lumière était citée... Ils avaient fait pire aux trolls amanis. La Lumière jugeait elle donc différemment selon la couleur de peau ? La Lumière non. Les elfes, oui.
Son regard se concentra sur les membres de l'équipage. Blessés, tous, plus ou moins. Mérik avait pris le plus, on dirait, et son regard semblait … Brûlant. Il secoua la tête. La douleur revenait brusquement. Flou.
Retour au fort de la Désolation. Remerciements. Part du butin bientôt envoyée.
Il était content d'avoir combattu avec les Noirsang, et les Maestrias. Même les Fils. Ca lui rappellait le passé. Repli à bord.
C'était flou.
******************************
Allongé dans son hamac, l'elfe avait désormais un respiration paisible. Il dormait. Fini les souvenirs, rangés dans son esprit.
Enfin, du repos.
Arkamentir
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
Les quelques livres et le chandelier vinrent percuter le mur avec force, tant le paladin venait de se laisser aller à un coup de colère furieuse, balayant tout ce qui se trouvait sur la table d'un puissant revers du bras.
"Les pourritures ! Ils me payeront ça au centuple !"
Posant les deux mains contre le mur, reprenant son souffle et passant sa langue sur sa lèvre éclatée sanguinolente, le sénéchal prit quelques instants pour se calmer.
Se tournant ensuite pour faire face à ses soldats et chevaliers, éparpillés aux quatre coins de la tour des Mages, il vint en premier lieu se porter au secours de sa Fanélia, inconsciente au sol. Puis d'un autre. Et un autre encore.
L'heure était aux soins d'urgence. Cette priorité laisserait ensuite place au repos. Puis à la contre-attaque.
Elle promettait d'être furieuse.
***
Tous les soldats étaient réunis au centre du Fort assiégé, à couvert du pan de muraille robuste, bien que morcelé en divers endroits par la pluie de pierres qui s'abattait sur Fort-Triomphe depuis la veille.
Tous semblaient motivés, prêts à en découdre et leurs visages déterminés rendait Idrid plus fort encore. La présence de Fanélia à ses côtés le ragaillardissait encore plus, et même la présence du gros nain Gurrdil était rassurante. Barbebière saurait commander ses soldats.
L'objectif était clair : Briser le siège et repousser la Horde dans la Balafre. Idrid était confiant, il savait ses hommes courageux et expérimentés. Les soldats de l'armée régulière de Theramore étaient eux aussi de bons guerriers.
Le plan était simple, Idrid le détailla à la troupe.
"Le char écrasera la barricade et piquera droit sur la position ennemie ! Son objectif : détruire les catapultes ennemies qui nous canardent ! BLERYN ET HALDAD ! Concentrez les tirs de votre catapulte sur celles de la Horde !
LES AUTRES ! NOUS AVANCERONS A COUVERT DE NOTRE ENGIN DE SIEGE, PUIS NOUS CHARGERONS DROIT SUR LES TROUPES DE LA HORDE !
Pas de quartier ! Vendez chèrement vos vies ! IL FAUT LES REPOUSSER COUTE QUE COUTE !
Nous sommes en nombre équivalent ! POUR L'ALLIANCE !"
La messe était dite. Epées, masses, batons, dagues étaient à présent dégainés. Tous attendaient l'ordre d'attaque du Sénéchal.
Glissant son heaume de plates sur son crâne, plissant les yeux tandis qu'il apercevait à travers une fente de la barricade la position ennemie, Idrid adressa un rapide regard à Fanélia à ses cotés, pour hurla enfin.
"MAINTENANT ! CHARGEZ !"
Les conducteurs de char de la Brigade Courtetaille, malgré le vacarme dû au puissant moteur de leur engin, réagirent aussitôt à l'entente de cette ordre, mettant leur machine en branle pour écraser littéralement l'amas de caisses, pierres, morceaux de chariots et échafaudages.
La voie était ouverte. S'ils échouaient, plus rien n'empêcherait la Horde de pénétrer dans le Fort.
La centaine de combattants se rua aux devant de leurs ennemis, le tank crachant de son canon en direction des catapultes ennemies.
A l'intérieur du Fort, la catapulte construite durant la nuit projetait ses projectiles -les chutes de pierres causées par le bombardement de la place forte par la Horde leurs assuraient des munitions illimitées- dans la même direction que le char à vapeur.
La progression fut rapide, et il ne fallut que quelques instants pour que les deux armées se rencontrent dans un fracas de métal et de hurlements guerriers. La Horde avait chargé elle aussi, avec la même force que l'Alliance.
La bataille commençait.
***
La lutte fut acharnée durant presque une heure, les combats se jouant près du gros arbre, où Idrid avait l'habitude de monter pour observer l'évolution des combats dans la Balafre, les mois derniers. Le char à vapeur tenait bon, et pilonnait avec précision les engins de sièges ennemis, tandis que la catapulte servie par Bleryn Prod et Haldad poursuivait son travail de sappe à distance.
Les combattants guerroyaient pour chaque once de terrain, les uns et les autres ne souhaitant abandonner la plus petite place qu'ils avaient mis dix minutes à obtenir, au prix d'efforts surhumains.
Plusieurs fois, les lignes s'étaient reformées pour se faire face, sur ordre de leurs chefs, afin de souffler, soigner les blessures de façon succincte des plus touchés, et leur permettre de tenir debout et poursuivre leur lutte.
A chaque fois, la lutte avait repris. Au fond de lui, Idrid pensait qu'il pourrait obtenir la victoire. Elle était là, à portée de mains, il pouvait presque la toucher du bout des doigts.
"Tuer leur chef" pensa-t-il, ou bien même le cria-t-il, la différence entre pensées et paroles n'existant plus dans l'ardeur des combats.
Il chercha l'orc parmi les troupes amassées là. Il enrageait de ne point le trouver, et, tandis qu'il venait de rabattre sa masse sur le genou d'un orc tombant au sol en hurlant de douleur, il le vit enfin.
Varkh et son armure rose, lui et sa petite moustache à tortillons, et sa crête de cheveux verts, ponctuée d'une frange décolorée en violet Varkh et son armure sombre, en train d'en découdre avec deux soldats de l'armée régulière de Theramore. Il se rua en direction du seigneur de guerre, mais au même instant, des cris féroces retentirent dans la balafre.
La Horde recevait des renforts. Au moins deux cents orcs, frais et prêts à en découdre.
Idrid comprit trop vite que son entreprise était vouée à l'échec. Il comprit trop vite que rien n'empêcherait la Horde de pénétrer dans le Fort. Il comprit trop vite que le Fort était perdu.
"REPLIEZ VOUS DANS FORT TRIOMPHE ! REPLIS ! REPLIS !"
Les soldats, chevaliers, nains, refluèrent à l'intérieur de la Forteresse, tentant tant bien que mal de retarder l'avancée inévitable des troupes ennemies.
Rien ne pourrait hélas les retarder, et un nouvel ordre fut donné, tant les troupes de l'Alliance étaient repoussées avec fougue et dureté dans leurs derniers retranchements.
"ARCANISTES ! OUVREZ LES PORTAILS EN HAUT DE LA TOUR D'AUSTRIVAGE !"
Les braves magiciens, observant les combats depuis le sommet de la Tour à demi en ruines, répondirent aussitôt à l'ordre du Sénéchal par quelques formules d'incantations récitées à voix basses.
Les portails se matérialisèrent progressivement, prêts à recevoir les pauvres bougres prenant la fuite.
Dans les escaliers menant à la tour, Idrid fit poser une charge explosive, afin d'assurer à ses hommes une fuite sans plus de dommage. Il vint se saisir du brave Lancel, étendu sur les marches, et l'aidant à gravir ces dernières jusqu'en haut.
De là, il prit quelques instants pour observer son Fort, tombé aux mains de l'ennemi. C'était un cuisant échec, une défaite amère et honteuse pour le guerrier qu'il était.
Le Capitaine Barbebière se trouvait à coté de lui. Ce dernier proposa à Idrid quelques menus plans. Le Sénéchal ne savait que répondre et se perdit un instant dans ses pensées, mais la fumée âcre qui s'élevait depuis le pied de la tour le rappela à la réalité.
"Ils font flamber la tour, partons".
Le paladin et le guerrier nain s'engoufrèrent à l'intérieur du portail, se retrouvant aussitot à l'intérieur de la tour des Mages de Theramore.
Idrid fut troublé par cette téléportation magique, et manqua de tomber au sol, l'équilibre lui manquant.
Gurrdil Barbebière revint à la charge. Idrid lui répondit simplement "Allez-y Capitaine". Le nain porta son étrange appareil de communication à distance à sa bouche, et y glissa quelques mots.
Dans le ciel des Tarides, un vrombissement de moteurs infernaux résonnèrent contre les parois rocheuses faisant la frontière entre ce désert aride et les marécages. Les appareils volants larguèrent leurs explosives charges sur le Fort perdu.
Dans la tour des mages de Theramore, Idrid porta son regard sur ses objets innocents, disposés là sur une table face à lui. Il s'approcha pour tout flanquer au sol, la rage en son coeur l'étreignant et lui serrant la gorge avec force. Il n'avait plus que ces artefacts et autres livres sur qui passer ses nerfs.
La bataille de Fort-Triomphe était terminée.
***
"Les pourritures ! Ils me payeront ça au centuple !"
Posant les deux mains contre le mur, reprenant son souffle et passant sa langue sur sa lèvre éclatée sanguinolente, le sénéchal prit quelques instants pour se calmer.
Se tournant ensuite pour faire face à ses soldats et chevaliers, éparpillés aux quatre coins de la tour des Mages, il vint en premier lieu se porter au secours de sa Fanélia, inconsciente au sol. Puis d'un autre. Et un autre encore.
L'heure était aux soins d'urgence. Cette priorité laisserait ensuite place au repos. Puis à la contre-attaque.
Elle promettait d'être furieuse.
***
Tous les soldats étaient réunis au centre du Fort assiégé, à couvert du pan de muraille robuste, bien que morcelé en divers endroits par la pluie de pierres qui s'abattait sur Fort-Triomphe depuis la veille.
Tous semblaient motivés, prêts à en découdre et leurs visages déterminés rendait Idrid plus fort encore. La présence de Fanélia à ses côtés le ragaillardissait encore plus, et même la présence du gros nain Gurrdil était rassurante. Barbebière saurait commander ses soldats.
L'objectif était clair : Briser le siège et repousser la Horde dans la Balafre. Idrid était confiant, il savait ses hommes courageux et expérimentés. Les soldats de l'armée régulière de Theramore étaient eux aussi de bons guerriers.
Le plan était simple, Idrid le détailla à la troupe.
"Le char écrasera la barricade et piquera droit sur la position ennemie ! Son objectif : détruire les catapultes ennemies qui nous canardent ! BLERYN ET HALDAD ! Concentrez les tirs de votre catapulte sur celles de la Horde !
LES AUTRES ! NOUS AVANCERONS A COUVERT DE NOTRE ENGIN DE SIEGE, PUIS NOUS CHARGERONS DROIT SUR LES TROUPES DE LA HORDE !
Pas de quartier ! Vendez chèrement vos vies ! IL FAUT LES REPOUSSER COUTE QUE COUTE !
Nous sommes en nombre équivalent ! POUR L'ALLIANCE !"
La messe était dite. Epées, masses, batons, dagues étaient à présent dégainés. Tous attendaient l'ordre d'attaque du Sénéchal.
Glissant son heaume de plates sur son crâne, plissant les yeux tandis qu'il apercevait à travers une fente de la barricade la position ennemie, Idrid adressa un rapide regard à Fanélia à ses cotés, pour hurla enfin.
"MAINTENANT ! CHARGEZ !"
Les conducteurs de char de la Brigade Courtetaille, malgré le vacarme dû au puissant moteur de leur engin, réagirent aussitôt à l'entente de cette ordre, mettant leur machine en branle pour écraser littéralement l'amas de caisses, pierres, morceaux de chariots et échafaudages.
La voie était ouverte. S'ils échouaient, plus rien n'empêcherait la Horde de pénétrer dans le Fort.
La centaine de combattants se rua aux devant de leurs ennemis, le tank crachant de son canon en direction des catapultes ennemies.
A l'intérieur du Fort, la catapulte construite durant la nuit projetait ses projectiles -les chutes de pierres causées par le bombardement de la place forte par la Horde leurs assuraient des munitions illimitées- dans la même direction que le char à vapeur.
La progression fut rapide, et il ne fallut que quelques instants pour que les deux armées se rencontrent dans un fracas de métal et de hurlements guerriers. La Horde avait chargé elle aussi, avec la même force que l'Alliance.
La bataille commençait.
***
La lutte fut acharnée durant presque une heure, les combats se jouant près du gros arbre, où Idrid avait l'habitude de monter pour observer l'évolution des combats dans la Balafre, les mois derniers. Le char à vapeur tenait bon, et pilonnait avec précision les engins de sièges ennemis, tandis que la catapulte servie par Bleryn Prod et Haldad poursuivait son travail de sappe à distance.
Les combattants guerroyaient pour chaque once de terrain, les uns et les autres ne souhaitant abandonner la plus petite place qu'ils avaient mis dix minutes à obtenir, au prix d'efforts surhumains.
Plusieurs fois, les lignes s'étaient reformées pour se faire face, sur ordre de leurs chefs, afin de souffler, soigner les blessures de façon succincte des plus touchés, et leur permettre de tenir debout et poursuivre leur lutte.
A chaque fois, la lutte avait repris. Au fond de lui, Idrid pensait qu'il pourrait obtenir la victoire. Elle était là, à portée de mains, il pouvait presque la toucher du bout des doigts.
"Tuer leur chef" pensa-t-il, ou bien même le cria-t-il, la différence entre pensées et paroles n'existant plus dans l'ardeur des combats.
Il chercha l'orc parmi les troupes amassées là. Il enrageait de ne point le trouver, et, tandis qu'il venait de rabattre sa masse sur le genou d'un orc tombant au sol en hurlant de douleur, il le vit enfin.
La Horde recevait des renforts. Au moins deux cents orcs, frais et prêts à en découdre.
Idrid comprit trop vite que son entreprise était vouée à l'échec. Il comprit trop vite que rien n'empêcherait la Horde de pénétrer dans le Fort. Il comprit trop vite que le Fort était perdu.
"REPLIEZ VOUS DANS FORT TRIOMPHE ! REPLIS ! REPLIS !"
Les soldats, chevaliers, nains, refluèrent à l'intérieur de la Forteresse, tentant tant bien que mal de retarder l'avancée inévitable des troupes ennemies.
Rien ne pourrait hélas les retarder, et un nouvel ordre fut donné, tant les troupes de l'Alliance étaient repoussées avec fougue et dureté dans leurs derniers retranchements.
"ARCANISTES ! OUVREZ LES PORTAILS EN HAUT DE LA TOUR D'AUSTRIVAGE !"
Les braves magiciens, observant les combats depuis le sommet de la Tour à demi en ruines, répondirent aussitôt à l'ordre du Sénéchal par quelques formules d'incantations récitées à voix basses.
Les portails se matérialisèrent progressivement, prêts à recevoir les pauvres bougres prenant la fuite.
Dans les escaliers menant à la tour, Idrid fit poser une charge explosive, afin d'assurer à ses hommes une fuite sans plus de dommage. Il vint se saisir du brave Lancel, étendu sur les marches, et l'aidant à gravir ces dernières jusqu'en haut.
De là, il prit quelques instants pour observer son Fort, tombé aux mains de l'ennemi. C'était un cuisant échec, une défaite amère et honteuse pour le guerrier qu'il était.
Le Capitaine Barbebière se trouvait à coté de lui. Ce dernier proposa à Idrid quelques menus plans. Le Sénéchal ne savait que répondre et se perdit un instant dans ses pensées, mais la fumée âcre qui s'élevait depuis le pied de la tour le rappela à la réalité.
"Ils font flamber la tour, partons".
Le paladin et le guerrier nain s'engoufrèrent à l'intérieur du portail, se retrouvant aussitot à l'intérieur de la tour des Mages de Theramore.
Idrid fut troublé par cette téléportation magique, et manqua de tomber au sol, l'équilibre lui manquant.
Gurrdil Barbebière revint à la charge. Idrid lui répondit simplement "Allez-y Capitaine". Le nain porta son étrange appareil de communication à distance à sa bouche, et y glissa quelques mots.
Dans le ciel des Tarides, un vrombissement de moteurs infernaux résonnèrent contre les parois rocheuses faisant la frontière entre ce désert aride et les marécages. Les appareils volants larguèrent leurs explosives charges sur le Fort perdu.
Dans la tour des mages de Theramore, Idrid porta son regard sur ses objets innocents, disposés là sur une table face à lui. Il s'approcha pour tout flanquer au sol, la rage en son coeur l'étreignant et lui serrant la gorge avec force. Il n'avait plus que ces artefacts et autres livres sur qui passer ses nerfs.
La bataille de Fort-Triomphe était terminée.
***
Idrid
Re: [A faire vivre] Les Tarides s'embrasent
L'imposant Paladin se tenait aux côtés du brave homme venu d'Arathor, tout deux poussant la catapulte derrière l'engin Nain, ils échangèrent des derniers mots, derniers encouragements et quelques boutades pour rechauffer leurs coeurs vaillants. La peur ? Bleryn n'en avait qu'à faire à ce moment. Il était fier de son Seigneur, de son Dirigeant, il avait choisi une solution d'Homme et d'un Homme fort. Mais c'est avec un pincement au coeur qu'il avait fixé la première ligne de l'Alliance du haut de sa catapulte. Tous jeunes, peu avaient la trentaine. Peu l'auraient un jour. Cette pensée avait été chassée aussi-tôt. Les cris de guerre commençaient déjà de fuser l'air, alors que la voix de l'Ours y prit part : "VENGEURS, SOLDATS, COMBATTEZ POUR CATHULES, TOMBEZ POUR LUI S'IL LE FAUT, NOUS CHASSERONS CES SAUVAGES ET ANOREXIQUES DE NOTRE FORT ! POUR L'ALLIANCE !" Le cri du Sénéchal s'en suivait, charge donnée.
Ca l'énervait, bien entendu que ça l'énervait, lui l'homme de première ligne, la brutasse de l'Ordre de diriger la catapulte et de l'alimenter. Il vit bien sûr le même sentiment chez ce Chevalier d'Arathor qui l'accompagnait. Il y croyait, croyait de tout coeur que la nouvelle génération allait repousser cette vermine, mais en vain. Les renforts de la Horde venaient d'entrer en jeu et il vit ses amis et frères d'arme fuir vers le Fort. Haldad à sa droite sauta au sol et se mit à tirer la catapulte en arrière, non, il était trop tard pour ce bout de bois. Il fit signe à son compagnon de remonter et après avoir laissé les Forces de l'Alliance prendre le repli, ils dechainèrent sur la Horde en pleine confiance leur marteaux et épées. Pas bien longtemps cela-dit. La catapulte renversée et les deux hommes pris au piège à la mêlée verte n'avaient aucune réelle issue.
Les remparts. Sacrés Torres. Ils leur avaient sauvé la vie, ces enfoirés de Tirassiens. Octavio et Elena tiraient la corde qui faisait remonter l'Ours et l'Arathi en haut de la muraille. Canardés de flèches ces deux peau mâtes ne lâchaient rien, aidant les deux Chevaliers blessés à courir le long de la pierre et rejoindre les collines.
Il donna un dernier coup d'oeil derrière lui; Fort-Triomphe était lechée de flammes.
________________________________________________________________________
Il avait débarqué dans la nuit, à peine vêtu d'une armure de maille souple. La rondache de bois dans le dos et l'épée de son père à la ceinture. Pelinor Kern, l'écuyer de Haldad se tenait en première ligne parmi les braves des braves. La peur ? Bien entendu, elle lui tordait les boyaux, mais on lui avait toujours dit que c'était un bon sentiment avant la bataille. Que celui qui ne craignait pas son ennemi était idiot et mourrait bien assez tôt. Il fit une légère grimace en repensant à son plan exposé à la Sénéchale Cathules. Il l'avait presque soutenu et approuvé, un plan de fuite ingénieux, la stratégie de la Terre Brûlée comme l'on faisait en Arathor dans l'antan. Mais l'intellect fut écrasé par l'Honneur et le Courage de l'Homme. Il eut une pensée aux mots du Seigneur Cathules et sentit que le rouge lui venait au visage. Une nouvelle fois, selon le principe de ces Hommes il eut une idée de lâche et de femme. Fort heureusement, les cris de guerre l'arrachèrent de ses pensées et petits soucis personnels insignifiants.
Tous, vêtus de véritables équipements, tous armés jusqu'aux dents. Il avait l'air pitoyable avec son équipement parmi ces guerriers qui s'écrasaient les uns contre les autres, ces furtifs qui surgissaient de nul part et disparaîssaient de nouveau... Même les arcanistes semblaient avoir un équipement plus solide que lui. Il avait été fauché à plusieurs reprises, et le visage dans la terre il se rassurait qu'il préferait un affront de la sorte que la mort, car on peut se venger d'une humiliation et se racheter. Le courage entre ses mains il avisa le champ de bataille, officiers de la Horde étaient bien distinct, troupailles également. Alors il hurla comme les autres et se jeta au coeur de la Horde avec les autres Chevaliers, voulant laver la honte sur son visage. Plusieurs adversaires, plusieurs défaites, plusieurs blessures. Il avait éternisé cependant un combat face à un Orc puissant, vêtu d'une armure d'acier luisante, sans doutes le Champion Orc et il le reconnut aussi-tôt après le second coup d'oeil, c'était ce salopard qui lui infligeait la Honte au lieu de la Mort.
Le goût de la terre et du sang s'étaient mêlangés dans sa bouche et il se releva de nouveau, fonçant dans la mêlée pour retrouver la trace de la Hache de cet Orc "Champion". Trop tard cela-dit. Une vague d'Orcs venait de la Balafre en attaquants et renforts. Il n'y avait que la solution du repli. Laissant sa fierté au fond de ses bottes il fit demi-tour et fuit une nouvelle fois, malgré la rage qui lui brûlait le corps. Les corps jonchaient le sol, mais il vit une silhouette massive près de la tour, essayant de ramper : Aron Dulys, le Chevalier qui lui donna son armure. L'Arathi s'y était précipité aussi tôt, faisant retraite avec le corps lourd et meurtri.
Portails, le goût du Sang, de la Terre et de la Honte. Un nouvel affront à laver.
Ca l'énervait, bien entendu que ça l'énervait, lui l'homme de première ligne, la brutasse de l'Ordre de diriger la catapulte et de l'alimenter. Il vit bien sûr le même sentiment chez ce Chevalier d'Arathor qui l'accompagnait. Il y croyait, croyait de tout coeur que la nouvelle génération allait repousser cette vermine, mais en vain. Les renforts de la Horde venaient d'entrer en jeu et il vit ses amis et frères d'arme fuir vers le Fort. Haldad à sa droite sauta au sol et se mit à tirer la catapulte en arrière, non, il était trop tard pour ce bout de bois. Il fit signe à son compagnon de remonter et après avoir laissé les Forces de l'Alliance prendre le repli, ils dechainèrent sur la Horde en pleine confiance leur marteaux et épées. Pas bien longtemps cela-dit. La catapulte renversée et les deux hommes pris au piège à la mêlée verte n'avaient aucune réelle issue.
Les remparts. Sacrés Torres. Ils leur avaient sauvé la vie, ces enfoirés de Tirassiens. Octavio et Elena tiraient la corde qui faisait remonter l'Ours et l'Arathi en haut de la muraille. Canardés de flèches ces deux peau mâtes ne lâchaient rien, aidant les deux Chevaliers blessés à courir le long de la pierre et rejoindre les collines.
Il donna un dernier coup d'oeil derrière lui; Fort-Triomphe était lechée de flammes.
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Il avait débarqué dans la nuit, à peine vêtu d'une armure de maille souple. La rondache de bois dans le dos et l'épée de son père à la ceinture. Pelinor Kern, l'écuyer de Haldad se tenait en première ligne parmi les braves des braves. La peur ? Bien entendu, elle lui tordait les boyaux, mais on lui avait toujours dit que c'était un bon sentiment avant la bataille. Que celui qui ne craignait pas son ennemi était idiot et mourrait bien assez tôt. Il fit une légère grimace en repensant à son plan exposé à la Sénéchale Cathules. Il l'avait presque soutenu et approuvé, un plan de fuite ingénieux, la stratégie de la Terre Brûlée comme l'on faisait en Arathor dans l'antan. Mais l'intellect fut écrasé par l'Honneur et le Courage de l'Homme. Il eut une pensée aux mots du Seigneur Cathules et sentit que le rouge lui venait au visage. Une nouvelle fois, selon le principe de ces Hommes il eut une idée de lâche et de femme. Fort heureusement, les cris de guerre l'arrachèrent de ses pensées et petits soucis personnels insignifiants.
Tous, vêtus de véritables équipements, tous armés jusqu'aux dents. Il avait l'air pitoyable avec son équipement parmi ces guerriers qui s'écrasaient les uns contre les autres, ces furtifs qui surgissaient de nul part et disparaîssaient de nouveau... Même les arcanistes semblaient avoir un équipement plus solide que lui. Il avait été fauché à plusieurs reprises, et le visage dans la terre il se rassurait qu'il préferait un affront de la sorte que la mort, car on peut se venger d'une humiliation et se racheter. Le courage entre ses mains il avisa le champ de bataille, officiers de la Horde étaient bien distinct, troupailles également. Alors il hurla comme les autres et se jeta au coeur de la Horde avec les autres Chevaliers, voulant laver la honte sur son visage. Plusieurs adversaires, plusieurs défaites, plusieurs blessures. Il avait éternisé cependant un combat face à un Orc puissant, vêtu d'une armure d'acier luisante, sans doutes le Champion Orc et il le reconnut aussi-tôt après le second coup d'oeil, c'était ce salopard qui lui infligeait la Honte au lieu de la Mort.
Le goût de la terre et du sang s'étaient mêlangés dans sa bouche et il se releva de nouveau, fonçant dans la mêlée pour retrouver la trace de la Hache de cet Orc "Champion". Trop tard cela-dit. Une vague d'Orcs venait de la Balafre en attaquants et renforts. Il n'y avait que la solution du repli. Laissant sa fierté au fond de ses bottes il fit demi-tour et fuit une nouvelle fois, malgré la rage qui lui brûlait le corps. Les corps jonchaient le sol, mais il vit une silhouette massive près de la tour, essayant de ramper : Aron Dulys, le Chevalier qui lui donna son armure. L'Arathi s'y était précipité aussi tôt, faisant retraite avec le corps lourd et meurtri.
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