Au jeu du chat et de la souris...
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Au jeu du chat et de la souris...
( Event du 15/02/09 au soir )
A l'origine, la soirée ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices.
Grondant de colère suite à l'annonce reçue personnellement via le Lien, Scylence sangla son armure, resserra les courroies de ses fourreaux, puis harnacha sa monture. L'assaut initialement prévu ne pouvait être mené ; il fallait décider en urgence d'un nouveau plan. Et il savait que ses hommes, patiemment rassemblés aux frontières des Maleterres, n'obéiraient pas au fantassin qu'il avait lui-même dépêché pour le remplacer ce soir. Non : Scylence devait se déplacer en personne. C'était terriblement risqué vu son état et vu les circonstances, mais si sa troupe n'avait pas son chef de guerre à sa tête, les choses risquaient de se compliquer plus encore.
Il chevaucha rapidement. La monture non-morte piétina la terre souillée des Maleterres, sauta lestement par-dessus des champignons qui battaient comme des coeurs. Ils étaient là, au point de rassemblement, dignes et disciplinés, tous prêts au combat. La Sombre Aurore.
Scylence prit une inspiration, trottant devant le rang.
- Frères et Soeurs ! Je suis fier de vous tous, fier de vous voir armés et résolus, fier de constater que de bons guerriers ont répondu à mon appel ! En tant que Chevaliers, en tant que Lames implacables au service du Roi Unique, la diversion de ce soir n'est pas digne de nous. Ce plan ne me plaît pas. Vous aurez du sang ce soir, mais pas celui de Moulin de Tarren, non ! Nous concentrerons nos assauts sur nos cibles directes. Ce soir, les Ecarlates tomberont sous nos coups. Ce soir, le Monastère goûtera la puissance du Fléau. "
L'une des jeunes Novices, qui avait en premier lieu baissé la tête de frustration à l'idée de devoir reporter son combat, se mit à frémir de joie. Une autre personne s'agita dans le rang.
- Sommes-nous suffisamment nombreux pour cela, Seigneur ?
- Doutez-vous de notre force de frappe ? répliqua-t-il aussitôt. Nous sommes des Chevaliers. Il n'y a pas de guerriers plus exercés et plus efficaces que nous. Les Ecarlates ne pourront rien ! Allez ! Sus au Monastère ! "
La troupe n'opposa aucune protestation, et bientôt la terre trembla sous les sabots des montures lancées au plein galop. Ils filèrent vers les Clairières de Tirisfal, cohorte rapide et violente. Chevauchant parmi eux, Scylence affichait un sourire étrange. Ses hommes ne voyaient sans doute là qu'un changement de dernière minute, peut-être, au pire, un caprice de commandant. Ils étaient probablement loin de connaître la réalité.
Car la réalité, c'était qu'un monstrueux rassemblement de forces ennemies avait lieu en Hautebrande, à cet instant même. Et ce même rassemblement venait de commencer à leur donner la chasse. Et cela, Scylence le savait parfaitement.
Concentré sur l'écheveau mental et sur les diverses informations qui lui parvenaient, murmures tissés et entrecroisés, le San'Layn laissa ses hommes faucher les premières lignes Ecarlates. Les armes vrombissaient dans l'air, sifflaient, s'abattaient. A peine les montures étaient-elles ralenties dans leur course. Et ce fut sans rencontrer de résistance majeure que la Sombre Aurore passa les portes du Monastère, se frayant un chemin dans le bâtiment.
Il fallait faire vite, pourtant. L'esprit résonnant d'échos et de voix diverses, Scylence pouvait presque voir l'armée adverse, bien plus nombreuse, monter lentement vers eux comme une présence fantôme, menaçante. Une course-poursuite venait de s'engager, qui s'avérerait mortelle si la Sombre Aurore était rattrapée. Il fallait donc garder toujours un coup d'avance sur les positions ennemies, les retarder, les mener en bateau. Si Scylence venait à faire la moindre erreur stratégique, tous ses guerriers risquaient de tomber, et lui avec.
C'était prodigieusement excitant.
Scindant rapidement les guerriers flaellés en deux groupes, le San'Layn ordonna l'assaut sur ce qui tenait lieu de Cimetière et de Bibliothèque au Monastère. Aux côtés de ses hommes, il faucha des étudiants, renversa des étagères pleines de livres et laissa les siens se réjouir de la bataille. Laquelle fut d'assez courte durée, bien qu'ils aient eu le temps de causer des dommages importants ; sentant l'ennemi les talonner, Scylence ordonna le repli.
" Cessez les combats ! Sortez ! Filez par le Nord ! "
Aucun ne protesta ni ne posa de question. De bons guerriers, organisés, rigoureux. Le San'Layn en eut le coeur gonflé de fierté.
" Nous sommes sur la côte, Seigneur. "
L'adversaire était tout proche.
* Tourner le terrain à son avantage. L'eau est presque toujours un avantage. *
Une fois également hors du Monastère, Scylence sauta prestement sur sa monture, réprimant un soudain pic de douleur qui l'assaillait à la poitrine... Ce mal dont il ne pouvait se défaire.
" Prenez la mer ! Vous en avez le pouvoir. Contournez par le Nord et rejoignez les Maleterres. "
Au lieu de l'herbe drue de Tirisfal, les sabots percutèrent les flots gelés. Une course, oui. C'était une course. Une course à l'issue de laquelle la Sombre Aurore devait arriver gagnante. Fort heureusement, pressentant l'urgence dans le ton de leur dirigeant, les guerriers aux ordres de Scylence ne posaient pas de questions, ne rechignaient pas. Ils obéissaient comme un seul homme, avec toute la discipline des meilleurs soldats. Et ces imbéciles de mortels avaient décidé de les suivre par l'eau !
" Seigneur, nous arrivons sur la plage. "
" Parfait ! A présent, dispersez-vous. Prenez chacun des directions opposées, et ne vous retrouvez qu'aux portes d'Âtreval, où nous mènerons notre second assaut. Surtout, surtout, dispersez-vous ! "
Obéissante, la troupe s'éparpilla une fois à terre, toujours au grand galop. Les pisteurs allaient avoir fort à faire s'ils désiraient remonter leur trace... La poitrine étreinte de douleur, d'exaltation et de peur - oui, de peur : les forces déployées contre la Sombre Aurore étaient considérables, et c'était un jeu extrêmement dangereux auquel Scylence s'adonnait là - le San'Layn crispa les doigts sur les rênes de sa monture, la talonnant violemment. Jeu dangereux, oui. Mais c'était eux qui menaient jusqu'à présent.
" Nous sommes à Âtreval. "
" Lancez l'assaut ! "
Il ne tarda pas à les rejoindre. Une fois de plus, les lignes Ecarlates furent aisément percées, les avant-postes renversés. Les guerriers de la Sombre Aurore lançaient des cris de joie dans la bataille, fauchant soldats comme civils. Ils avaient un peu d'avance sur leurs poursuivants, autant ravager l'endroit le plus possible.
" La mine ! " dit l'un des Chevaliers, guettant l'approbation de Scylence - laquelle fut un rapide hochement de tête, autorisant la troupe à s'aventurer dans les souterrains.
Alors que l'un des siens posait les charges explosives destinées à faire s'effondrer les tunnels, le San'Layn redressa brusquement le dos, en alerte. Une poussée de ce qui lui tenait lieu d'adrénaline le fit frémir.
* Ils sont sur nous. *
* Ils sont là. *
" Dépêchez ! cria-t-il. Sortez ! "
La Sombre Aurore ne se fit pas prier. A peine avaient-ils eu le temps d'enfourcher leurs montures qu'une présence non désirée fit irruption, au loin. Scylence reconnut sans peine de qui il s'agissait. Le Sénéchal.
" Des intrus, là ! " lança l'une des Lames, en écho à ses propres craintes.
" Partez, partez tous ! N'attendez pas, dispersez-vous ! Allez ! "
Se sentir comme la proie qui vient d'échapper au claquement de mâchoires d'un prédateur, si près... Proche au point d'en sentir le souffle sur sa nuque.
Tandis qu'une détonation sourde secouait la terre derrière eux, les guerriers de la Sombre Aurore quittèrent au galop une Âtreval dévastée, avant que quiconque ne puisse les intercepter. Scylence se fraya un chemin de son côté, seul, jusqu'à ce que les Maleterres l'avalent pour de bon en leur sein, le protégeant d'éventuels traqueurs.
Même si la partie avait été plus serrée sur la fin qu'il ne l'aurait pensé, la mission était une réussite totale. Et si la douleur n'était pas brusquement revenue, comme la tension du combat venait de retomber, Scylence en aurait hurlé de joie.
A l'origine, la soirée ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices.
Grondant de colère suite à l'annonce reçue personnellement via le Lien, Scylence sangla son armure, resserra les courroies de ses fourreaux, puis harnacha sa monture. L'assaut initialement prévu ne pouvait être mené ; il fallait décider en urgence d'un nouveau plan. Et il savait que ses hommes, patiemment rassemblés aux frontières des Maleterres, n'obéiraient pas au fantassin qu'il avait lui-même dépêché pour le remplacer ce soir. Non : Scylence devait se déplacer en personne. C'était terriblement risqué vu son état et vu les circonstances, mais si sa troupe n'avait pas son chef de guerre à sa tête, les choses risquaient de se compliquer plus encore.
Il chevaucha rapidement. La monture non-morte piétina la terre souillée des Maleterres, sauta lestement par-dessus des champignons qui battaient comme des coeurs. Ils étaient là, au point de rassemblement, dignes et disciplinés, tous prêts au combat. La Sombre Aurore.
Scylence prit une inspiration, trottant devant le rang.
- Frères et Soeurs ! Je suis fier de vous tous, fier de vous voir armés et résolus, fier de constater que de bons guerriers ont répondu à mon appel ! En tant que Chevaliers, en tant que Lames implacables au service du Roi Unique, la diversion de ce soir n'est pas digne de nous. Ce plan ne me plaît pas. Vous aurez du sang ce soir, mais pas celui de Moulin de Tarren, non ! Nous concentrerons nos assauts sur nos cibles directes. Ce soir, les Ecarlates tomberont sous nos coups. Ce soir, le Monastère goûtera la puissance du Fléau. "
L'une des jeunes Novices, qui avait en premier lieu baissé la tête de frustration à l'idée de devoir reporter son combat, se mit à frémir de joie. Une autre personne s'agita dans le rang.
- Sommes-nous suffisamment nombreux pour cela, Seigneur ?
- Doutez-vous de notre force de frappe ? répliqua-t-il aussitôt. Nous sommes des Chevaliers. Il n'y a pas de guerriers plus exercés et plus efficaces que nous. Les Ecarlates ne pourront rien ! Allez ! Sus au Monastère ! "
La troupe n'opposa aucune protestation, et bientôt la terre trembla sous les sabots des montures lancées au plein galop. Ils filèrent vers les Clairières de Tirisfal, cohorte rapide et violente. Chevauchant parmi eux, Scylence affichait un sourire étrange. Ses hommes ne voyaient sans doute là qu'un changement de dernière minute, peut-être, au pire, un caprice de commandant. Ils étaient probablement loin de connaître la réalité.
Car la réalité, c'était qu'un monstrueux rassemblement de forces ennemies avait lieu en Hautebrande, à cet instant même. Et ce même rassemblement venait de commencer à leur donner la chasse. Et cela, Scylence le savait parfaitement.
Concentré sur l'écheveau mental et sur les diverses informations qui lui parvenaient, murmures tissés et entrecroisés, le San'Layn laissa ses hommes faucher les premières lignes Ecarlates. Les armes vrombissaient dans l'air, sifflaient, s'abattaient. A peine les montures étaient-elles ralenties dans leur course. Et ce fut sans rencontrer de résistance majeure que la Sombre Aurore passa les portes du Monastère, se frayant un chemin dans le bâtiment.
Il fallait faire vite, pourtant. L'esprit résonnant d'échos et de voix diverses, Scylence pouvait presque voir l'armée adverse, bien plus nombreuse, monter lentement vers eux comme une présence fantôme, menaçante. Une course-poursuite venait de s'engager, qui s'avérerait mortelle si la Sombre Aurore était rattrapée. Il fallait donc garder toujours un coup d'avance sur les positions ennemies, les retarder, les mener en bateau. Si Scylence venait à faire la moindre erreur stratégique, tous ses guerriers risquaient de tomber, et lui avec.
C'était prodigieusement excitant.
Scindant rapidement les guerriers flaellés en deux groupes, le San'Layn ordonna l'assaut sur ce qui tenait lieu de Cimetière et de Bibliothèque au Monastère. Aux côtés de ses hommes, il faucha des étudiants, renversa des étagères pleines de livres et laissa les siens se réjouir de la bataille. Laquelle fut d'assez courte durée, bien qu'ils aient eu le temps de causer des dommages importants ; sentant l'ennemi les talonner, Scylence ordonna le repli.
" Cessez les combats ! Sortez ! Filez par le Nord ! "
Aucun ne protesta ni ne posa de question. De bons guerriers, organisés, rigoureux. Le San'Layn en eut le coeur gonflé de fierté.
" Nous sommes sur la côte, Seigneur. "
L'adversaire était tout proche.
* Tourner le terrain à son avantage. L'eau est presque toujours un avantage. *
Une fois également hors du Monastère, Scylence sauta prestement sur sa monture, réprimant un soudain pic de douleur qui l'assaillait à la poitrine... Ce mal dont il ne pouvait se défaire.
" Prenez la mer ! Vous en avez le pouvoir. Contournez par le Nord et rejoignez les Maleterres. "
Au lieu de l'herbe drue de Tirisfal, les sabots percutèrent les flots gelés. Une course, oui. C'était une course. Une course à l'issue de laquelle la Sombre Aurore devait arriver gagnante. Fort heureusement, pressentant l'urgence dans le ton de leur dirigeant, les guerriers aux ordres de Scylence ne posaient pas de questions, ne rechignaient pas. Ils obéissaient comme un seul homme, avec toute la discipline des meilleurs soldats. Et ces imbéciles de mortels avaient décidé de les suivre par l'eau !
" Seigneur, nous arrivons sur la plage. "
" Parfait ! A présent, dispersez-vous. Prenez chacun des directions opposées, et ne vous retrouvez qu'aux portes d'Âtreval, où nous mènerons notre second assaut. Surtout, surtout, dispersez-vous ! "
Obéissante, la troupe s'éparpilla une fois à terre, toujours au grand galop. Les pisteurs allaient avoir fort à faire s'ils désiraient remonter leur trace... La poitrine étreinte de douleur, d'exaltation et de peur - oui, de peur : les forces déployées contre la Sombre Aurore étaient considérables, et c'était un jeu extrêmement dangereux auquel Scylence s'adonnait là - le San'Layn crispa les doigts sur les rênes de sa monture, la talonnant violemment. Jeu dangereux, oui. Mais c'était eux qui menaient jusqu'à présent.
" Nous sommes à Âtreval. "
" Lancez l'assaut ! "
Il ne tarda pas à les rejoindre. Une fois de plus, les lignes Ecarlates furent aisément percées, les avant-postes renversés. Les guerriers de la Sombre Aurore lançaient des cris de joie dans la bataille, fauchant soldats comme civils. Ils avaient un peu d'avance sur leurs poursuivants, autant ravager l'endroit le plus possible.
" La mine ! " dit l'un des Chevaliers, guettant l'approbation de Scylence - laquelle fut un rapide hochement de tête, autorisant la troupe à s'aventurer dans les souterrains.
Alors que l'un des siens posait les charges explosives destinées à faire s'effondrer les tunnels, le San'Layn redressa brusquement le dos, en alerte. Une poussée de ce qui lui tenait lieu d'adrénaline le fit frémir.
* Ils sont sur nous. *
* Ils sont là. *
" Dépêchez ! cria-t-il. Sortez ! "
La Sombre Aurore ne se fit pas prier. A peine avaient-ils eu le temps d'enfourcher leurs montures qu'une présence non désirée fit irruption, au loin. Scylence reconnut sans peine de qui il s'agissait. Le Sénéchal.
" Des intrus, là ! " lança l'une des Lames, en écho à ses propres craintes.
" Partez, partez tous ! N'attendez pas, dispersez-vous ! Allez ! "
Se sentir comme la proie qui vient d'échapper au claquement de mâchoires d'un prédateur, si près... Proche au point d'en sentir le souffle sur sa nuque.
Tandis qu'une détonation sourde secouait la terre derrière eux, les guerriers de la Sombre Aurore quittèrent au galop une Âtreval dévastée, avant que quiconque ne puisse les intercepter. Scylence se fraya un chemin de son côté, seul, jusqu'à ce que les Maleterres l'avalent pour de bon en leur sein, le protégeant d'éventuels traqueurs.
Même si la partie avait été plus serrée sur la fin qu'il ne l'aurait pensé, la mission était une réussite totale. Et si la douleur n'était pas brusquement revenue, comme la tension du combat venait de retomber, Scylence en aurait hurlé de joie.
Semelys- Personnages Joués : Mrrrrh...
Re: Au jeu du chat et de la souris...
"Ils avaient pris la fuite, les lâches..."
Idrid rongeait son frein, debout en haut de la tour de Garde d'Austrivage.
La traque avait duré toute la soirée, jusqu'à ce qu'enfin, le Sénéchal et sa compagne les trouvèrent à Atreval.
Les non-morts fuyèrent pourtant, la traque se poursuivant dans toutes les Maleterres, le Sénéchal ramenant finalement ses troupes à Austrivage, à une heure bien avancée de la nuit. Les morts-vivants s'étaient terrés dans on ne sait quel trou à rats.
Les Chevaliers Runiques avaient fuit. "Soit, se dit Idrid, je les trouverai et les briserai plus tard, ma force augmente chaque jour, tandis que la leur, décroit, au fur et à mesure que l'étau se ressert sur eux, au fur et à mesure que moi, je revis. Si ma simple présence les effraie, ils connaitront la vraie peur, face à la puissance de la Lumière."
L'affrontement, de face, aura lieu prochainement. Très prochainement.
Idrid rongeait son frein, debout en haut de la tour de Garde d'Austrivage.
La traque avait duré toute la soirée, jusqu'à ce qu'enfin, le Sénéchal et sa compagne les trouvèrent à Atreval.
Les non-morts fuyèrent pourtant, la traque se poursuivant dans toutes les Maleterres, le Sénéchal ramenant finalement ses troupes à Austrivage, à une heure bien avancée de la nuit. Les morts-vivants s'étaient terrés dans on ne sait quel trou à rats.
Les Chevaliers Runiques avaient fuit. "Soit, se dit Idrid, je les trouverai et les briserai plus tard, ma force augmente chaque jour, tandis que la leur, décroit, au fur et à mesure que l'étau se ressert sur eux, au fur et à mesure que moi, je revis. Si ma simple présence les effraie, ils connaitront la vraie peur, face à la puissance de la Lumière."
L'affrontement, de face, aura lieu prochainement. Très prochainement.
Idrid
Re: Au jeu du chat et de la souris...
Elle avait décidé de partir en éclaireur devant le reste des cavaliers dirigés par Scylence, le nouveau Seigneur de la Lame de Sombre Aurore, et fut la première a arriver devant la première barricade d'Âtreval. Discrètement, elle attacha son destrier à un arbre et lui intima le silence le plus complet. Dans la plus grande précaution, elle entreprit de se changer. Sa tenue de l'Alliance ne lui était désormais plus d'aucune utilité, elle voulait arborait son armure verte, couleur de la maladie..., mais aussi être moins visible dans cet environnement de verdure et de feuillage.
"Je suis devant la première barricade, des patrouilles normales, ils ont l'air tranquille. Hâtez-vous, les éclaireurs Ecarlate ne tarderont pas."
Elle s'était fait une place parmi une série de hautes fougères dans lesquelles elle ne se distinguait pas. Un endroit parfait pour regarder ce qu'il se passait sans être vu. Un autre chevalier arriva, se plaçant non loin, derrière un autre arbre, puis un deuxième, et lorsqu'enfin la plus grande majorité fut arrivé, Scylence ordonna par le Lien, de lancer l'assaut.
Décimés ... aussi vite qu'il en a été pour une partie du Monastère, en réalité, ils n'avaient attaqués que les parties les plus faibles du monastère, obligé de se séparer dans les differentes ailes...
L'assaut éclaire s'était dirigé vers la Mine. Les explosifs furent posés. Et ils évacuèrent en vitesse...
Seulement, leurs poursuivants les avaient finalement rattrapés. Dans leur tenue doré flamboyante, ils attendaient sur le chemin menant au donjon pensant qu'ils y étaient à cause des cadavres qu'avait laissé Morrïgane à l'intérieur, et aussi furent-ils surpris de les voir sortir de la mine. Quelques secondes, se fut suffisant pour que la petite troupe puisse se disperser et s'enfuir devant les assaillant.
Morrïgane se dirigea vers l'est, et grimpa sur les remparts. Ainsi elle put voir les siens s'échapper sans dégat, Idrid à leur talon... mais c'est sa présence qui les sauva.
"Idrid ! Sur les remparts, au dessus de toi !" Hurla alors une voix féminine.
Le paladin en question arrêta sa monture lancé à la poursuite des adorateurs du Roy Liche, regardant la femme qui les dominait tout en haut du rempart, au dessus de la herse. Elle sourit, les observant un moment pour qu'ils ne s'occupent que d'elle, puis lorsqu'elle jugea que ses compagnons étaient assez loin, elle pivota sur sa gauche et continua à courir sur les remparts.
Une pierre se détacha sous son pied, elle trébucha et tomba dans le vide. Ses bras se tendirent par réflexe et sans vraiment comprendre comment, elle resta suspendu dans le vide, accrochée au rebord par une main. Elle entendit des voix. Le paladin et la femme n'était plus très loin, près à bondir sur elle si elle ne se dépêchait pas de trouver une solution.
Plus bas, la terre était vraiment basse et en pente, si elle sautait, elle risquait de mal retomber et ils mettraient la main sur elle.
De sa main de libre, elle défit l'attache de sa besace, accrochée à sa ceinture, et sortit sa pierre runique.
Rapidement, elle passa son pouce sur la rune bleutée gravée. Des rayons lumineux en sortit et s'entremêlèrent. Elle dirigea le faisceau vers le bas et la porte apparut sous elle.
La silhouette du paladin apparut dans son champs de vision juste au moment où elle lâcha prise et se laissa tomber dans le portail ...
"Je suis devant la première barricade, des patrouilles normales, ils ont l'air tranquille. Hâtez-vous, les éclaireurs Ecarlate ne tarderont pas."
Elle s'était fait une place parmi une série de hautes fougères dans lesquelles elle ne se distinguait pas. Un endroit parfait pour regarder ce qu'il se passait sans être vu. Un autre chevalier arriva, se plaçant non loin, derrière un autre arbre, puis un deuxième, et lorsqu'enfin la plus grande majorité fut arrivé, Scylence ordonna par le Lien, de lancer l'assaut.
Décimés ... aussi vite qu'il en a été pour une partie du Monastère, en réalité, ils n'avaient attaqués que les parties les plus faibles du monastère, obligé de se séparer dans les differentes ailes...
L'assaut éclaire s'était dirigé vers la Mine. Les explosifs furent posés. Et ils évacuèrent en vitesse...
Seulement, leurs poursuivants les avaient finalement rattrapés. Dans leur tenue doré flamboyante, ils attendaient sur le chemin menant au donjon pensant qu'ils y étaient à cause des cadavres qu'avait laissé Morrïgane à l'intérieur, et aussi furent-ils surpris de les voir sortir de la mine. Quelques secondes, se fut suffisant pour que la petite troupe puisse se disperser et s'enfuir devant les assaillant.
Morrïgane se dirigea vers l'est, et grimpa sur les remparts. Ainsi elle put voir les siens s'échapper sans dégat, Idrid à leur talon... mais c'est sa présence qui les sauva.
"Idrid ! Sur les remparts, au dessus de toi !" Hurla alors une voix féminine.
Le paladin en question arrêta sa monture lancé à la poursuite des adorateurs du Roy Liche, regardant la femme qui les dominait tout en haut du rempart, au dessus de la herse. Elle sourit, les observant un moment pour qu'ils ne s'occupent que d'elle, puis lorsqu'elle jugea que ses compagnons étaient assez loin, elle pivota sur sa gauche et continua à courir sur les remparts.
Une pierre se détacha sous son pied, elle trébucha et tomba dans le vide. Ses bras se tendirent par réflexe et sans vraiment comprendre comment, elle resta suspendu dans le vide, accrochée au rebord par une main. Elle entendit des voix. Le paladin et la femme n'était plus très loin, près à bondir sur elle si elle ne se dépêchait pas de trouver une solution.
Plus bas, la terre était vraiment basse et en pente, si elle sautait, elle risquait de mal retomber et ils mettraient la main sur elle.
De sa main de libre, elle défit l'attache de sa besace, accrochée à sa ceinture, et sortit sa pierre runique.
Rapidement, elle passa son pouce sur la rune bleutée gravée. Des rayons lumineux en sortit et s'entremêlèrent. Elle dirigea le faisceau vers le bas et la porte apparut sous elle.
La silhouette du paladin apparut dans son champs de vision juste au moment où elle lâcha prise et se laissa tomber dans le portail ...
Morrïgane / Märgau
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