Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
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Un feuillet libre
Il est violence.
Depuis qu’il s’est logé en moi, il n’y a plus que chaos et désolation.
Son nom à lui seul devrait suffire à les faire tous frémir, mais curieusement, au lieu de chercher à l’éviter, nombreux sont ceux qui aspirent à le trouver un jour, quelque soit le prix à payer…les fous….
En mon âme il s’est lové…tel le plus venimeux des serpents.
Il est destruction.
Il me dévore, me consume, lentement, inévitablement, avec force et violence et je ne parviens, malgré tous mes efforts, à lui faire face pour l’anéantir… avant que lui, ne finisse par me détruire.
Il est incohérence.
Le mal n’a rien à voir avec cela, pauvres âmes égarées, jamais ils ne comprendront…c’est bien trop d’efforts que de voir les choses autrement que partagées entre le bien et le mal, l’obscurité et la lumière, l’ordre et le désordre… Mais dans leur monde fait de noir et de blanc, et où il ne peut y avoir aucune nuance de gris…c’est là qu’il aime à frapper. Et c’est moi cette fois qu’il a choisit comme victime.
Je ne demandais rien à personne…
Destin ou fatalité ?
Il est tourment.
Souffrances et douleurs, chaque inspiration est un supplice…chaque pensée une torture… chaque instant peuplé de l’image de l’objet de ma désolation et ne me laisse aucun repos…
Il est haine.
Dans une vaine tentative pour le repousser je me suis mise à le haïr. Il me rend faible. Il est la cause de tous mes maux…Chaque instant loin de lui suscite doutes, jalousie, et folles fantasmes meurtrières.
Le haïr…avant qu’il ne m’anéantisse.
Il est doute.
Et pourtant…quelle plus douce mort que celle apportée par l’objet de ses songes ? Dernière vision du visage de l’être aimé m’emportant dans la tombe où tout prendrait enfin fin…où tout recommencerait.
Aux yeux de tous : l’issue inévitable…cela s’est déjà produit, dans les contes et récits d’autrefois racontés au coin d’un feu.
Il est obsession.
Alors la folie remplace la raison…il est déjà trop tard. Je m’y attendais.
Il aurait dû se consumer tel un fétu de paille…mais il ne peut plus se nourrir de l’objet qui me hante, alors, au lieu de mourir, il s’est embrasé…
Plus rien désormais ne peut satisfaire son appétit.
Il est mélancolie.
Alors dans un ultime effort d’oublier, je me suis laissée courtiser…je ne les décourage pas, bien au contraire …pourquoi le ferais je? Dans quel but ? Pourquoi ne pas leur dire que je ne les aimerai jamais ? Je connais la réponse…alors que le temps passe…la peur à présent s’est sournoisement installée…celle de vieillir, celle de me retrouver seule, sans amour, si je suis condamnée à vivre sans lui.
Pathétique.
Mon cœur est devenu son écrin. Qui aurait pu le croire ? Et pourtant, c’était logique, c’était là le seul endroit où il pouvait prendre racine…dans le tourment et le désespoir.
Lorsque l’âme se met à rêver, alors il se teinte des sensations les plus iconoclastiques de l’esprit :
Violence, destruction, incohérence, tourment, haine, doute, obsession, mélancolie …
C’est un monstre sans pitié avec lequel il me faut vivre et mourir…il est ma malédiction…
Passion…
Depuis qu’il s’est logé en moi, il n’y a plus que chaos et désolation.
Son nom à lui seul devrait suffire à les faire tous frémir, mais curieusement, au lieu de chercher à l’éviter, nombreux sont ceux qui aspirent à le trouver un jour, quelque soit le prix à payer…les fous….
En mon âme il s’est lové…tel le plus venimeux des serpents.
Il est destruction.
Il me dévore, me consume, lentement, inévitablement, avec force et violence et je ne parviens, malgré tous mes efforts, à lui faire face pour l’anéantir… avant que lui, ne finisse par me détruire.
Il est incohérence.
Le mal n’a rien à voir avec cela, pauvres âmes égarées, jamais ils ne comprendront…c’est bien trop d’efforts que de voir les choses autrement que partagées entre le bien et le mal, l’obscurité et la lumière, l’ordre et le désordre… Mais dans leur monde fait de noir et de blanc, et où il ne peut y avoir aucune nuance de gris…c’est là qu’il aime à frapper. Et c’est moi cette fois qu’il a choisit comme victime.
Je ne demandais rien à personne…
Destin ou fatalité ?
Il est tourment.
Souffrances et douleurs, chaque inspiration est un supplice…chaque pensée une torture… chaque instant peuplé de l’image de l’objet de ma désolation et ne me laisse aucun repos…
Il est haine.
Dans une vaine tentative pour le repousser je me suis mise à le haïr. Il me rend faible. Il est la cause de tous mes maux…Chaque instant loin de lui suscite doutes, jalousie, et folles fantasmes meurtrières.
Le haïr…avant qu’il ne m’anéantisse.
Il est doute.
Et pourtant…quelle plus douce mort que celle apportée par l’objet de ses songes ? Dernière vision du visage de l’être aimé m’emportant dans la tombe où tout prendrait enfin fin…où tout recommencerait.
Aux yeux de tous : l’issue inévitable…cela s’est déjà produit, dans les contes et récits d’autrefois racontés au coin d’un feu.
Il est obsession.
Alors la folie remplace la raison…il est déjà trop tard. Je m’y attendais.
Il aurait dû se consumer tel un fétu de paille…mais il ne peut plus se nourrir de l’objet qui me hante, alors, au lieu de mourir, il s’est embrasé…
Plus rien désormais ne peut satisfaire son appétit.
Il est mélancolie.
Alors dans un ultime effort d’oublier, je me suis laissée courtiser…je ne les décourage pas, bien au contraire …pourquoi le ferais je? Dans quel but ? Pourquoi ne pas leur dire que je ne les aimerai jamais ? Je connais la réponse…alors que le temps passe…la peur à présent s’est sournoisement installée…celle de vieillir, celle de me retrouver seule, sans amour, si je suis condamnée à vivre sans lui.
Pathétique.
Mon cœur est devenu son écrin. Qui aurait pu le croire ? Et pourtant, c’était logique, c’était là le seul endroit où il pouvait prendre racine…dans le tourment et le désespoir.
Lorsque l’âme se met à rêver, alors il se teinte des sensations les plus iconoclastiques de l’esprit :
Violence, destruction, incohérence, tourment, haine, doute, obsession, mélancolie …
C’est un monstre sans pitié avec lequel il me faut vivre et mourir…il est ma malédiction…
Passion…
Cymbelîne
Journal d'une rôdeuse
* D'autres pages arrachées*
A quoi servent les mensonges?
Vaine tentative de retenir le temps...
Continuer a faire semblant que tricher meme un tout petit peu n'aura pas de consequences, ces consequences qu'on ne desiraient pas...faire semblant que rien n'a change...
A quoi servent les mensonges?
Un mensonge en entraine inevitablement d'autres...Pourquoi?
Pour proteger l'autre? Ou bien soi meme esperant que tot ou tard l'oubli finira par tout rendre flou comme si rien ne s'etait passe...
Mais on ne peut oublier les mensonges... telle une douleur lancinante elle reste a veiller, se faisant plus poignante a chaque reveil...pour nous rappeler que le regret ne suffit pas...
A quoi servent les mensonges?
Peut etre rendent ils la vie plus supportable, ou peut etre nous permettent ils de nous supporter nous meme?
La verite est la plus douleureuse des armes...peu peuvent la prendre de plein fouet sans rancoeur...alors il nous reste le mensonge...pansement temporel de ce qu'on ne desirait pas, de ce qu'on ne souhaitait pas...car nul ne peut remonter le temps...
Si on pouvait remonter le temps, combien d'entre nous agirions par curiosite, au risque d'y perdre l'ame...simplement parcequ'on pourrait tout reprendre du debut?
A quoi servent les mensonges?
...a faire semblant qu'on peut continuer d'exister dans un passe qui n'est plus...amère illusion de croire qu'on peut maitriser le temps...effacer ces erreurs qui nous rappellent que nous ne sommes que des mortels...comme si ca ne s'etait jamais passe ...jusqu'au jour ou quelqu'un de bienveillant détruise votre palais fait de souvenirs et de faux semblants et vous mette face à ces secrets qu'on souhaitait taire à jamais...
Quelqu'un qui vous veut du bien...et qui vous assassine d'un mot...
Trahison...
A quoi servent les mensonges?
Vaine tentative de retenir le temps...
Continuer a faire semblant que tricher meme un tout petit peu n'aura pas de consequences, ces consequences qu'on ne desiraient pas...faire semblant que rien n'a change...
A quoi servent les mensonges?
Un mensonge en entraine inevitablement d'autres...Pourquoi?
Pour proteger l'autre? Ou bien soi meme esperant que tot ou tard l'oubli finira par tout rendre flou comme si rien ne s'etait passe...
Mais on ne peut oublier les mensonges... telle une douleur lancinante elle reste a veiller, se faisant plus poignante a chaque reveil...pour nous rappeler que le regret ne suffit pas...
A quoi servent les mensonges?
Peut etre rendent ils la vie plus supportable, ou peut etre nous permettent ils de nous supporter nous meme?
La verite est la plus douleureuse des armes...peu peuvent la prendre de plein fouet sans rancoeur...alors il nous reste le mensonge...pansement temporel de ce qu'on ne desirait pas, de ce qu'on ne souhaitait pas...car nul ne peut remonter le temps...
Si on pouvait remonter le temps, combien d'entre nous agirions par curiosite, au risque d'y perdre l'ame...simplement parcequ'on pourrait tout reprendre du debut?
A quoi servent les mensonges?
...a faire semblant qu'on peut continuer d'exister dans un passe qui n'est plus...amère illusion de croire qu'on peut maitriser le temps...effacer ces erreurs qui nous rappellent que nous ne sommes que des mortels...comme si ca ne s'etait jamais passe ...jusqu'au jour ou quelqu'un de bienveillant détruise votre palais fait de souvenirs et de faux semblants et vous mette face à ces secrets qu'on souhaitait taire à jamais...
Quelqu'un qui vous veut du bien...et qui vous assassine d'un mot...
Trahison...
Dernière édition par Cymbelîne le Mar 06 Avr 2010, 08:46, édité 1 fois
Cymbelîne
Un amour assassiné
Nos éclats de rires emplissaient la cascade...
Cela fait quelques temps à présent que Radjah est mort. J'en ai fait mon deuil...j'aurais aimé mieux le connaitre...
Mes rapports avec Cheena quand à eux, n'ont cessé de se dégrader de jour en jour.
Qui sait? Nous aurions pu être amies si le sort en avait été autrement.
"Tu veux qu'on l'appelle comment? tu as une idée?"
"J'aimerais lui donner le nom de mon père si c'est un garçon..."
"Alors si c'est une fille, elle portera le nom de ma mère: Cynthea..."
Ces phrases résonnent encore dans ma tête...derniers instants d'un bonheur sur le point de mourir.
Nos rires se sont tues...nous sommes rentrés...
Se doute-il de quelque chose? Je le connais que trop bien et me doute de la réponse.
Ce soir, je me fais douce...caline...coquine...j'adore tanguer sur lui...il aime me sentir frissoner alors que je me sers de lui...
Il sait que je sais...il sait aussi qu'il ne m'a laissé aucun choix...Je suis la fille de Radjah...n'importe quelle femme serait tout simplement partie...mais cela n'aurait suffit à laver mon honneur...et son nom...au nom des miens, de mes ancêtres...
Il ne peut plus me mentir, j'ai fait en sorte qu'il ne le puisse...alors tanguant sur son corps, je mène mon interrogatoire...me fais plus violente à chaque réponse qui me déplait...ou me fait mal...
Il ne m'en a pas parlé car...il a honte...surtout que l'autre est selon ses dire:"sans importance"...Mais je ne peux me résoudre à en rester là et tout reprendre comme avant...il fait rarement des erreurs...mais celle là ratrappe toutes celles qu'il n'avait pas faites...
"L'autre" jubilait...et sans discretion aucune racontait sur la place publique l'erreur de Salazare...notre haine en était arrivé à ce stade...quel gachi...juste au moment où les choses auraient pu prendre une autre tournure...
L'interrogatoire touche à sa fin...je sais à quel point il m'aime, je sais qu'il n'en a jamais aimé aucune autre comme ça....je l'aime aussi... un regard, un sourire complice, un mot...et voilà mon coeur qui se met à battre à tout rompre...
C'est maintenant...au moment même où nos deux plaisirs se sont mis à l'unisson...que j'enfonçe ma dague dans la poitrine de celui que j'adorais...
Il meurt sans rien dire, il se laisse faire...il sait que c'était ainsi que cela devait se faire...la vie était un faible prix à payer pour sa traitrise...il a tout fait pour que ça se termine ainsi...il ne supporte plus de vivre avec son erreur...moi non plus.
C'est là que j'ai compris...je n'ai été que l'arme de son auto punition, il s'est servi de moi pour en finir...
…quelle plus douce mort que celle apportée par l’objet de ses songes ? Dernière vision du visage de l’être aimé m’emportant dans la tombe où tout prendrait enfin fin…où tout recommencerait.
Je me souviens m'être penché sur son corps pour respirer telle une prédatrice, son dernier souffle. Toujours unis, je lui baisais ces lèvres inondées de mes larmes leur donnant un gout saline...un gout de regret...et lui murmurais une dernière fois..."Je t'aime..."
Cela fait quelques temps à présent que Radjah est mort. J'en ai fait mon deuil...j'aurais aimé mieux le connaitre...
Mes rapports avec Cheena quand à eux, n'ont cessé de se dégrader de jour en jour.
Qui sait? Nous aurions pu être amies si le sort en avait été autrement.
"Tu veux qu'on l'appelle comment? tu as une idée?"
"J'aimerais lui donner le nom de mon père si c'est un garçon..."
"Alors si c'est une fille, elle portera le nom de ma mère: Cynthea..."
Ces phrases résonnent encore dans ma tête...derniers instants d'un bonheur sur le point de mourir.
Nos rires se sont tues...nous sommes rentrés...
Se doute-il de quelque chose? Je le connais que trop bien et me doute de la réponse.
Ce soir, je me fais douce...caline...coquine...j'adore tanguer sur lui...il aime me sentir frissoner alors que je me sers de lui...
Il sait que je sais...il sait aussi qu'il ne m'a laissé aucun choix...Je suis la fille de Radjah...n'importe quelle femme serait tout simplement partie...mais cela n'aurait suffit à laver mon honneur...et son nom...au nom des miens, de mes ancêtres...
Il ne peut plus me mentir, j'ai fait en sorte qu'il ne le puisse...alors tanguant sur son corps, je mène mon interrogatoire...me fais plus violente à chaque réponse qui me déplait...ou me fait mal...
Il ne m'en a pas parlé car...il a honte...surtout que l'autre est selon ses dire:"sans importance"...Mais je ne peux me résoudre à en rester là et tout reprendre comme avant...il fait rarement des erreurs...mais celle là ratrappe toutes celles qu'il n'avait pas faites...
"L'autre" jubilait...et sans discretion aucune racontait sur la place publique l'erreur de Salazare...notre haine en était arrivé à ce stade...quel gachi...juste au moment où les choses auraient pu prendre une autre tournure...
L'interrogatoire touche à sa fin...je sais à quel point il m'aime, je sais qu'il n'en a jamais aimé aucune autre comme ça....je l'aime aussi... un regard, un sourire complice, un mot...et voilà mon coeur qui se met à battre à tout rompre...
C'est maintenant...au moment même où nos deux plaisirs se sont mis à l'unisson...que j'enfonçe ma dague dans la poitrine de celui que j'adorais...
Il meurt sans rien dire, il se laisse faire...il sait que c'était ainsi que cela devait se faire...la vie était un faible prix à payer pour sa traitrise...il a tout fait pour que ça se termine ainsi...il ne supporte plus de vivre avec son erreur...moi non plus.
C'est là que j'ai compris...je n'ai été que l'arme de son auto punition, il s'est servi de moi pour en finir...
…quelle plus douce mort que celle apportée par l’objet de ses songes ? Dernière vision du visage de l’être aimé m’emportant dans la tombe où tout prendrait enfin fin…où tout recommencerait.
Je me souviens m'être penché sur son corps pour respirer telle une prédatrice, son dernier souffle. Toujours unis, je lui baisais ces lèvres inondées de mes larmes leur donnant un gout saline...un gout de regret...et lui murmurais une dernière fois..."Je t'aime..."
Cymbelîne
Une feuille libre glissée entre les pages
Cette nuit là
Cette nuit là,
Vers toi je fus allée
Tel le prédateur vers sa proie,
L'âme affamée...
Cette nuit là,
Ma passion en haine s'est muée,
Et n'ai pu à mon destin
qu'obéir...au lieu d'échapper.
Cette nuit là,
Après ton corps avoir aimé
Au dessus de ta poitrine,
Ma dague ai levé.
Cette nuit là,
La raison ma main a guidé
Ne pouvant qu’accomplir,
Ce qui devait nous sauver.
Cette nuit là,
En moi un enfant s'est lové
Témoin de notre amour,
D’une vie passée à s’aimer
Cette nuit là,
Par ma main tu choisi de payer
Une trahison…
Que tu ne pouvais plus supporter
Cet enfant me fut prit… voilà ma punition
Par une femme meurtrie qui chérissais ton nom
Et la vengeance qui m’emplit a maintenant remplacé
La douleur d’un souvenir… qui m’avait aimé
Tout a prit fin cette nuit là..
Cette nuit là,
Vers toi je fus allée
Tel le prédateur vers sa proie,
L'âme affamée...
Cette nuit là,
Ma passion en haine s'est muée,
Et n'ai pu à mon destin
qu'obéir...au lieu d'échapper.
Cette nuit là,
Après ton corps avoir aimé
Au dessus de ta poitrine,
Ma dague ai levé.
Cette nuit là,
La raison ma main a guidé
Ne pouvant qu’accomplir,
Ce qui devait nous sauver.
Cette nuit là,
En moi un enfant s'est lové
Témoin de notre amour,
D’une vie passée à s’aimer
Cette nuit là,
Par ma main tu choisi de payer
Une trahison…
Que tu ne pouvais plus supporter
Cet enfant me fut prit… voilà ma punition
Par une femme meurtrie qui chérissais ton nom
Et la vengeance qui m’emplit a maintenant remplacé
La douleur d’un souvenir… qui m’avait aimé
Tout a prit fin cette nuit là..
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:56, édité 1 fois
Cymbelîne
Un autre feuillet...
L'écriture est différente, il ne s'agit de toute évidence écrit de la main qui a rédigé les précedents écrits...
Rêveuse
Eternelle rêveuse à qui tous succombent
Désireuse de jeux charnels dans l'ombre
Cette nuit c'est pourtant elle qui sombre
Creusant languissamment sa tombe
Autrefois profiteuse et joueuse
Aujourd'hui elle en paie les ravages
La mort dévastatrice et rongeuse
La fauche chaque seconde davantage
Souvenirs d'une existence noyée dans l'allégresse
Semant dans les regards rage et envie
Amertume et remords rejaillissant désormais sans cesse
La privent partiellement d'être en vie
Fille du désir et de milliers de passions
Nul doute qu'elle saura prendre un nouvel envol
Car telle est la destinée des papillons
De ne jamais trop se morfondre allongés sur le sol
Eternelle rêveuse à qui tous succombent
Désireuse de jeux charnels dans l'ombre
Cette nuit c'est pourtant elle qui sombre
Creusant languissamment sa tombe
Autrefois profiteuse et joueuse
Aujourd'hui elle en paie les ravages
La mort dévastatrice et rongeuse
La fauche chaque seconde davantage
Souvenirs d'une existence noyée dans l'allégresse
Semant dans les regards rage et envie
Amertume et remords rejaillissant désormais sans cesse
La privent partiellement d'être en vie
Fille du désir et de milliers de passions
Nul doute qu'elle saura prendre un nouvel envol
Car telle est la destinée des papillons
De ne jamais trop se morfondre allongés sur le sol
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:56, édité 1 fois
Cymbelîne
Journal d'une rôdeuse
Cher Journal,
J'ai enfin compris quelle était ma plus grande faiblesse...celle de decevoir, de ne pouvoir être comprise...celle de ne pas être aimée, adulée...pire...de suciter indifférence.
C'est ce qui les rend plus fort...les autres...
Ils n'en ont rien à faire de ce qu'on pense d'eux...ou du moins c'est l'impression qu'ils donnent.
J'aimais torturer Cheena...elle était de celles qui donnaient cette apparence fausse...mais elle au moins je parvenais à lui faire mal...et j'aimais ça...pourquoi?
C'était une femme ayant fait face à mutiples épreuves...certains la respectaient...elle avait des amis...
La jalousais-je pour autant? Non je ne pense pas...mais de la rendre faible et l'anéantir par mes mots me donnait l'impression d'exister...d'attirer le regard, la haine des autres, la sienne aussi...
Je la hais pour avoir été celle qui aurait pu être une soeur pour moi...ma Kerianne...elle aurait du être plus forte...
Je ne voulais pas de sa compassion...encore moins de sa pitié...c'est pour ça que je l'ai tant haït...alors pour se venger elle a fait ce qu'il y avait de pire à faire...elle m'a traité comme n'importe quelle autre...voulant me faire mal en me prenant ce qui m'était cher...Je valais mieux que ça...
Elle avait déjà eu l'amour de mon père, celui de Gwaen aussi...
Mais de lui... elle n'a eu que le corps et le mépris...quel gâchi...
Les jours passent...les tempêtes s'apaisent, les rêves se déracinent...
Je n'ai plus de haine envers elle...seulement une indifférence aux gouts amers et peut être de regrets...
J'ai sans doute commis des erreurs...je ne suis la seule...
Je connais à présent ma nature ...je suis cruelle et égoiste...mais je sais souffrir aussi bien que les autres...
...je n'ai plus ce besoin d'exister à leurs yeux...je ne crains plus d'être jugée...et je ne prends même plus plaisir à faire mal...
Je suis...tout simplement...et rien que ça...c'est un sacré beau bordel....
J'ai enfin compris quelle était ma plus grande faiblesse...celle de decevoir, de ne pouvoir être comprise...celle de ne pas être aimée, adulée...pire...de suciter indifférence.
C'est ce qui les rend plus fort...les autres...
Ils n'en ont rien à faire de ce qu'on pense d'eux...ou du moins c'est l'impression qu'ils donnent.
J'aimais torturer Cheena...elle était de celles qui donnaient cette apparence fausse...mais elle au moins je parvenais à lui faire mal...et j'aimais ça...pourquoi?
C'était une femme ayant fait face à mutiples épreuves...certains la respectaient...elle avait des amis...
La jalousais-je pour autant? Non je ne pense pas...mais de la rendre faible et l'anéantir par mes mots me donnait l'impression d'exister...d'attirer le regard, la haine des autres, la sienne aussi...
Je la hais pour avoir été celle qui aurait pu être une soeur pour moi...ma Kerianne...elle aurait du être plus forte...
Je ne voulais pas de sa compassion...encore moins de sa pitié...c'est pour ça que je l'ai tant haït...alors pour se venger elle a fait ce qu'il y avait de pire à faire...elle m'a traité comme n'importe quelle autre...voulant me faire mal en me prenant ce qui m'était cher...Je valais mieux que ça...
Elle avait déjà eu l'amour de mon père, celui de Gwaen aussi...
Mais de lui... elle n'a eu que le corps et le mépris...quel gâchi...
Les jours passent...les tempêtes s'apaisent, les rêves se déracinent...
Je n'ai plus de haine envers elle...seulement une indifférence aux gouts amers et peut être de regrets...
J'ai sans doute commis des erreurs...je ne suis la seule...
Je connais à présent ma nature ...je suis cruelle et égoiste...mais je sais souffrir aussi bien que les autres...
...je n'ai plus ce besoin d'exister à leurs yeux...je ne crains plus d'être jugée...et je ne prends même plus plaisir à faire mal...
Je suis...tout simplement...et rien que ça...c'est un sacré beau bordel....
Dernière édition par Cymbelîne le Jeu 31 Juil 2008, 10:53, édité 1 fois
Cymbelîne
Journal d'une rôdeuse
Cher Journal,
J'avais rien demandé à personne...
Je sais à présent que l'amour n'est pas fait pour perdurer dans le temps...tout a une fin...et un nouveau commencement...
Je ne courrais plus le risque de tomber amoureuse...j'avais tort, ce sont les autres qui ont raison...s'en tenir qu'au désir...au plaisir...
Aimer c'est souffrir...
Le jour une fois de plus s'est levé, à ceci près que je regarde l'aube différemment.
J'ai appris que Salazare trichait...mais à chaque fois me revenait...les autres ne comptaient pas...Est ce que ça suffisait pour autant? Cheena n'était pas la seule, il y en eu d'autres...Larmelune...elle était plus qu'une amie pour moi, c'était presque comme Kerianne...Kerianne m'aurait elle trahie si elle avait continué à vivre?
Puis, y a eu sa soeur aussi...sa propre soeur, Evaneth...inceste...la quête des plaisirs interdis lui étaient devenus une drogue semblerait il...jusqu'à coucher avec sa chair et son sang...j'ai eu vent aussi d'une gamine, me souviens plus de son nom...elle avait 17 ans...quelle importance à présent de savoir comment elle s'appelait?
Je me croyais aimée...et sans doute l'étais je à sa façon.
Je savais quel genre d'homme il était, je voulais pas tomber amoureuse....c'est lui qui a insisté, lui qui ne voulait me partager avec personne...
Fais comme je dis, pas comme je fais...
Malgré ça il m'aimait...je l'ai vu dans son regard...ses mots pouvaient me mentir, mais pas son regard, pas ce que j'ai vu dans ses yeux avant qu'il ne rende l'âme....
Etrange comment un amour passionel peut suciter envies, jalousies et parfois même craintes de ceux qui nous côtoient....qu'ils vous appécient ou qu'ils vous détestent..
Cédez au désir pour une femme et vous voilà catin...montrée du doigt...méprisée...
Pour un homme c'est différent...son charme s'intensifie aux yeux des autres femmes...qui aiment partager ce qui ne leur appartient pas...et l'homme généreux, aime donner un peu de lui à toutes celles qui le désirent...Les autres hommes l'envient et lui filent une tape amicale dans le dos autour d'un verre en écoutant ses "exploits"
Pour une femme...restez fidèle et vous voilà devenue ininteressante, fade, ennuyeuse, sans saveur...montrée du doigt mais en tant qu'objet sans valeur et non plus de désir....c'était peut être ça mon erreur: la fidelité...quand on devient trop sur de l'autre, le confort s'installe...c'est moins "piquant"...plus "somnolent"...comment ais je pu être aussi bête? L'amour finit par se banaliser, laissant la porte ouverte aux tentations de toutes sortes...jusqu'à tout perdre...
Le juste milieu n'existe pas.
Les pages s'écrivent les unes après les autres jusqu'au jour où le récit se termine.
L'envie, la jalousie font place aux sarcasmes , à la satisfaction de voir l'histoire des autres finir comme à chaque fois. Une histoire devenue"banale"...on se croyait différents...on était comme les autres...
Nous ne sommes pas faits pour être heureux, chercher le bonheur est une quête illusoire. L'espoir n'est qu'un mensonge auquel on veut croire pour rendre les souffrances plus supportables.
Toutes les bonnes choses ont une fin. La dernière braise s'est éteinte laissant les cendres de mes souvenirs encore chaudes d'un chapitre de ma vie que je ne regrette pas...même si j'aurais tant aimé en changer la fin...
J'avais rien demandé à personne...
Je sais à présent que l'amour n'est pas fait pour perdurer dans le temps...tout a une fin...et un nouveau commencement...
Je ne courrais plus le risque de tomber amoureuse...j'avais tort, ce sont les autres qui ont raison...s'en tenir qu'au désir...au plaisir...
Aimer c'est souffrir...
Le jour une fois de plus s'est levé, à ceci près que je regarde l'aube différemment.
J'ai appris que Salazare trichait...mais à chaque fois me revenait...les autres ne comptaient pas...Est ce que ça suffisait pour autant? Cheena n'était pas la seule, il y en eu d'autres...Larmelune...elle était plus qu'une amie pour moi, c'était presque comme Kerianne...Kerianne m'aurait elle trahie si elle avait continué à vivre?
Puis, y a eu sa soeur aussi...sa propre soeur, Evaneth...inceste...la quête des plaisirs interdis lui étaient devenus une drogue semblerait il...jusqu'à coucher avec sa chair et son sang...j'ai eu vent aussi d'une gamine, me souviens plus de son nom...elle avait 17 ans...quelle importance à présent de savoir comment elle s'appelait?
Je me croyais aimée...et sans doute l'étais je à sa façon.
Je savais quel genre d'homme il était, je voulais pas tomber amoureuse....c'est lui qui a insisté, lui qui ne voulait me partager avec personne...
Fais comme je dis, pas comme je fais...
Malgré ça il m'aimait...je l'ai vu dans son regard...ses mots pouvaient me mentir, mais pas son regard, pas ce que j'ai vu dans ses yeux avant qu'il ne rende l'âme....
Etrange comment un amour passionel peut suciter envies, jalousies et parfois même craintes de ceux qui nous côtoient....qu'ils vous appécient ou qu'ils vous détestent..
Cédez au désir pour une femme et vous voilà catin...montrée du doigt...méprisée...
Pour un homme c'est différent...son charme s'intensifie aux yeux des autres femmes...qui aiment partager ce qui ne leur appartient pas...et l'homme généreux, aime donner un peu de lui à toutes celles qui le désirent...Les autres hommes l'envient et lui filent une tape amicale dans le dos autour d'un verre en écoutant ses "exploits"
Pour une femme...restez fidèle et vous voilà devenue ininteressante, fade, ennuyeuse, sans saveur...montrée du doigt mais en tant qu'objet sans valeur et non plus de désir....c'était peut être ça mon erreur: la fidelité...quand on devient trop sur de l'autre, le confort s'installe...c'est moins "piquant"...plus "somnolent"...comment ais je pu être aussi bête? L'amour finit par se banaliser, laissant la porte ouverte aux tentations de toutes sortes...jusqu'à tout perdre...
Le juste milieu n'existe pas.
Les pages s'écrivent les unes après les autres jusqu'au jour où le récit se termine.
L'envie, la jalousie font place aux sarcasmes , à la satisfaction de voir l'histoire des autres finir comme à chaque fois. Une histoire devenue"banale"...on se croyait différents...on était comme les autres...
Nous ne sommes pas faits pour être heureux, chercher le bonheur est une quête illusoire. L'espoir n'est qu'un mensonge auquel on veut croire pour rendre les souffrances plus supportables.
Toutes les bonnes choses ont une fin. La dernière braise s'est éteinte laissant les cendres de mes souvenirs encore chaudes d'un chapitre de ma vie que je ne regrette pas...même si j'aurais tant aimé en changer la fin...
Cymbelîne
Journal d'une rôdeuse
Cher Journal,
J'ai envie de me souler...
Ca fait si longtemps que je ne me suis pas prise une bonne biture, histoire de prendre excuse pour dire ce que je n'ose dire et faire ce que je n'ose faire quand je suis sobre...histoire de pleurer sur l'épaule d'inconnus en contant mes histoires qui n'interessent personne.
Un regard.
Un mot qui fait sourire.
Un sourire qui répond par un autre...
C'est toujours comme ça que ça commence....
Puis le désir de sourire à nouveau.
Un regard qui en dit long...
On finit par céder, on en a tant envie...
Et après c'est toujours la même chose.
On finit par s'attacher...
Au point de ne vouloir partager.
Alors pour être sur, on offre une alliance...une chaine, un boulet.
Seulement voilà...
Partager l'être aimé? Non, quitte à en venir aux mains, et au sang...
Mais la tentation se fait douce...on aime à plaire...l'ego est flatté..
C'est si bon de céder...
On a tout...l'amour d'un côté qu'on sait fidel et aimant, et de l'autre, la possibilité de satisfaire sa virilité au prix de secrets.
Il en faut toujours plus...
Les tentations se font plus grands, plus dangeureuses...
Plus dangeureuses aussi, les interdits...
Jusqu'à l'Interdit Suprême...
Comment aurais je pu rivaliser? Un carré d'As ne suffit pas quand l'adversaire s'est mise à tricher.
Les secrets finissent toujours par être révélés...
Et là les cris, les larmes...les regrets?
Non, aucun regret, sauf celui de n'avoir su préserver la situation le plus longtemps possible...on en veut au monde entier...on était si bien, au temps des secrets...
La souffrance se conjugue mieux au passé...
La douleur se fait désespoire...l'espoir et la foi s'éteignent...on croit plus à rien.
Les regards font mal.
Les sourires se sont tus.
Des mots vides viennent les remplacer...accompagné d'autres mensonges...histoire de pas remuer le couteau dans une plaie encoure suintante.
Dormir...
On voudrait tout oublier...
Se souvenir aussi...
La mémoire se veut sélective...
On se remet à respirer..
Puis un jour...
Un regard.
Un mot qui fait sourire.
Un sourire qui répond par un autre...
J'ai envie de me souler...
Histoire de faire semblant que je ne connais pas déjà la fin.
J'ai envie de me souler...
Ca fait si longtemps que je ne me suis pas prise une bonne biture, histoire de prendre excuse pour dire ce que je n'ose dire et faire ce que je n'ose faire quand je suis sobre...histoire de pleurer sur l'épaule d'inconnus en contant mes histoires qui n'interessent personne.
Un regard.
Un mot qui fait sourire.
Un sourire qui répond par un autre...
C'est toujours comme ça que ça commence....
Puis le désir de sourire à nouveau.
Un regard qui en dit long...
On finit par céder, on en a tant envie...
Et après c'est toujours la même chose.
On finit par s'attacher...
Au point de ne vouloir partager.
Alors pour être sur, on offre une alliance...une chaine, un boulet.
Seulement voilà...
Partager l'être aimé? Non, quitte à en venir aux mains, et au sang...
Mais la tentation se fait douce...on aime à plaire...l'ego est flatté..
C'est si bon de céder...
On a tout...l'amour d'un côté qu'on sait fidel et aimant, et de l'autre, la possibilité de satisfaire sa virilité au prix de secrets.
Il en faut toujours plus...
Les tentations se font plus grands, plus dangeureuses...
Plus dangeureuses aussi, les interdits...
Jusqu'à l'Interdit Suprême...
Comment aurais je pu rivaliser? Un carré d'As ne suffit pas quand l'adversaire s'est mise à tricher.
Les secrets finissent toujours par être révélés...
Et là les cris, les larmes...les regrets?
Non, aucun regret, sauf celui de n'avoir su préserver la situation le plus longtemps possible...on en veut au monde entier...on était si bien, au temps des secrets...
La souffrance se conjugue mieux au passé...
La douleur se fait désespoire...l'espoir et la foi s'éteignent...on croit plus à rien.
Les regards font mal.
Les sourires se sont tus.
Des mots vides viennent les remplacer...accompagné d'autres mensonges...histoire de pas remuer le couteau dans une plaie encoure suintante.
Dormir...
On voudrait tout oublier...
Se souvenir aussi...
La mémoire se veut sélective...
On se remet à respirer..
Puis un jour...
Un regard.
Un mot qui fait sourire.
Un sourire qui répond par un autre...
J'ai envie de me souler...
Histoire de faire semblant que je ne connais pas déjà la fin.
Cymbelîne
Journal d'une rêveuse
Cher Journal,
J'ai l'impression que cela fait des lustres depuis la mort de Salazare.
J'ai mis du temps à guérir, les blessures étaient profondes. Je garde quelques cicatrices...elles m'aideront à me souvenir...
Je ne regrette pas mon geste. Je ne pouvais plus voir son visage et mon geste m'a rendue plus forte...je me sens plus proche de mes ancêtres, de mon peuple...ceux là même que je ne connaitrais jamais...mais je sens leur héritage en moi.
A mesure que je vieillis, j'apprends à contenir ma colère, ma rage, ma méloncolie...ma douleur...
Je suis devenue amère, fourbe et manipulatrice.
Kornn m'a fait un bien immense. C'est un homme que je n'oublierais jamais. J'aurais aimé tomber amoureuse de lui, mais c'était impossible. Il était un remède, un moyen de passer d'un état à un autre. Je ne sais s'il vit encore...au fonds de moi je sais que c'est sans doute mieux ainsi...je n'aurais voulu lui faire de mal...
J'ai réveillé mes vieux démons...c'est un bon moyen pour lutter contre l'ennuie. Myst a réussit à m'échapper ...ça va me prendre plus de temps que je ne pensais pour elle...beaucoup plus, mais tout sait arriver à qui sait attendre, pas vrai?
Par contre, Cheena, c'était plutôt une réussite...je l'ai envoyé à ma place se faire charcuter par une chose immonde qui tuait en série depuis quelques temps. C'était risqué, mais ça a plutôt bien marché...je suis satisfaite du résultat.
Lors d'une soirée de poésie j'ai rencontré quelqu'un dont le verbe m'a séduite. Hélas ce ne fut réciproque...ce dernier a préféré les yeux de celle que je considere etre ma meilleure amie....depuis Larmelune: Merika. Je me suis vite remise de ce "rejet" grâce à ce guerrier qui me détestait tant. Ca aurait pu marcher mais l'histoire fut courte. Je le prenais pour un ersatz de Sal, lui me prenait pour une pâle copie de Larmelune. Ca ne pouvait pas marcher pour la simple raison qu'il n'est pas Sal et que je ne suis pas Larme...j'allais pas me mettre à fumer des cigarillos sous prétexte qu'il trouve ça sexy. De plus il était jaloux et possessif de manière maladive...un de ces hommes qui commencent pourtant par un "on verra si ça devient sérieux"...ouais...de ce côté là il ressemblait bien à Sal...traduction: Moi je fais ce que je veux, je suis un mâle, c'est donc normal, toi ma régulière, t'a pas interet à te faire choper dans le plumard d'un autre"
Et c'était moi l'hypocrite...
Et pourtant...il est intelligent, fort, rusé et très calé en ingéniérie..et oui j'admets qu'il est taillé comme un demi dieu...c'est lui qui a tout gaché...pas moi...et lui est persuadé du contraire bref, passons...Je ne sais ce qui m'agace le plus: ses sarcasmes désormais permanentes ou ma maladresse et mon incapacité à gérer cet épisode...la roue a tourné...on revient à la case départ..là où c'est marqué qu'on ne peut plus se voir lui et moi...même en peinture...
Grâce à lui, c'est plus pareil avec Merika...oh, on se soule joyeusement toutes les deux...mais quelque chose a changé.
Nuls regrets...
Je viens de me faire enrôler pour jouer dans une piece. J'ai choisis de jouer une femme hautaine et amère, celle que tous détestent, celle qui va se faire piquer son ami par sa bonne...d'accord j'ai choisis la facilité, mais c'est un essaie...et au moins ça m'aidera à tourner la page et à tout recommencer...une fois de plus.
J'ai l'impression que cela fait des lustres depuis la mort de Salazare.
J'ai mis du temps à guérir, les blessures étaient profondes. Je garde quelques cicatrices...elles m'aideront à me souvenir...
Je ne regrette pas mon geste. Je ne pouvais plus voir son visage et mon geste m'a rendue plus forte...je me sens plus proche de mes ancêtres, de mon peuple...ceux là même que je ne connaitrais jamais...mais je sens leur héritage en moi.
A mesure que je vieillis, j'apprends à contenir ma colère, ma rage, ma méloncolie...ma douleur...
Je suis devenue amère, fourbe et manipulatrice.
Kornn m'a fait un bien immense. C'est un homme que je n'oublierais jamais. J'aurais aimé tomber amoureuse de lui, mais c'était impossible. Il était un remède, un moyen de passer d'un état à un autre. Je ne sais s'il vit encore...au fonds de moi je sais que c'est sans doute mieux ainsi...je n'aurais voulu lui faire de mal...
J'ai réveillé mes vieux démons...c'est un bon moyen pour lutter contre l'ennuie. Myst a réussit à m'échapper ...ça va me prendre plus de temps que je ne pensais pour elle...beaucoup plus, mais tout sait arriver à qui sait attendre, pas vrai?
Par contre, Cheena, c'était plutôt une réussite...je l'ai envoyé à ma place se faire charcuter par une chose immonde qui tuait en série depuis quelques temps. C'était risqué, mais ça a plutôt bien marché...je suis satisfaite du résultat.
Lors d'une soirée de poésie j'ai rencontré quelqu'un dont le verbe m'a séduite. Hélas ce ne fut réciproque...ce dernier a préféré les yeux de celle que je considere etre ma meilleure amie....depuis Larmelune: Merika. Je me suis vite remise de ce "rejet" grâce à ce guerrier qui me détestait tant. Ca aurait pu marcher mais l'histoire fut courte. Je le prenais pour un ersatz de Sal, lui me prenait pour une pâle copie de Larmelune. Ca ne pouvait pas marcher pour la simple raison qu'il n'est pas Sal et que je ne suis pas Larme...j'allais pas me mettre à fumer des cigarillos sous prétexte qu'il trouve ça sexy. De plus il était jaloux et possessif de manière maladive...un de ces hommes qui commencent pourtant par un "on verra si ça devient sérieux"...ouais...de ce côté là il ressemblait bien à Sal...traduction: Moi je fais ce que je veux, je suis un mâle, c'est donc normal, toi ma régulière, t'a pas interet à te faire choper dans le plumard d'un autre"
Et c'était moi l'hypocrite...
Et pourtant...il est intelligent, fort, rusé et très calé en ingéniérie..et oui j'admets qu'il est taillé comme un demi dieu...c'est lui qui a tout gaché...pas moi...et lui est persuadé du contraire bref, passons...Je ne sais ce qui m'agace le plus: ses sarcasmes désormais permanentes ou ma maladresse et mon incapacité à gérer cet épisode...la roue a tourné...on revient à la case départ..là où c'est marqué qu'on ne peut plus se voir lui et moi...même en peinture...
Grâce à lui, c'est plus pareil avec Merika...oh, on se soule joyeusement toutes les deux...mais quelque chose a changé.
Nuls regrets...
Je viens de me faire enrôler pour jouer dans une piece. J'ai choisis de jouer une femme hautaine et amère, celle que tous détestent, celle qui va se faire piquer son ami par sa bonne...d'accord j'ai choisis la facilité, mais c'est un essaie...et au moins ça m'aidera à tourner la page et à tout recommencer...une fois de plus.
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:55, édité 1 fois
Cymbelîne
Journal d'une rêveuse
Cher journal,
Embrasser la carrière d'actrice fut la chose la plus sensée que j'ai fait depuis longtemps.
Mon sens de l'observation me permet de mimer je pense relativement bien toute l'hypocrisie et la niaiserie qui m'entourent.
Cela me permet également de revêtir un masque de civilité et de politesse alors qu'à l'interieur de mon corps, le tout est en ébullition...si je m'étais laissée aller hier soir, j'aurais voulu sortir ma dague et "taillé dans le vif du sujet". Mais je ne l'ai pas fait...hier soir je me suis inspirée d'Amélie pour paraitre souriante, paraître m'interesser aux autres, à leurs joies à venir, leurs petits soucis...sans en faire trop, sinon ils se douteraient de quelque chose.
Un masque reste un masque, et si je ne m'éloigne, il finira par tomber...faut que j'arrête de me souler tous les soirs, ça m'embrume l'esprit et me fait faire des rêves que je pense avoir vramient vécu...
La bonne nouvelle est que je me sens en vie...je hais, donc je suis.
Quand je le voit avec elle, ça aide....
Faut que je parte avant de réduire en miettes ce qu'il me reste de fiereté.
Nuls regrets?
ô si, comme je regrette...je connaissais déjà la fin et pourtant...j'ai voulu offrir à mon coeur un dernier rêve, une dernière illusion...
Je hais, donc je suis...comme je comprends tes mots à présent, Sal....
Embrasser la carrière d'actrice fut la chose la plus sensée que j'ai fait depuis longtemps.
Mon sens de l'observation me permet de mimer je pense relativement bien toute l'hypocrisie et la niaiserie qui m'entourent.
Cela me permet également de revêtir un masque de civilité et de politesse alors qu'à l'interieur de mon corps, le tout est en ébullition...si je m'étais laissée aller hier soir, j'aurais voulu sortir ma dague et "taillé dans le vif du sujet". Mais je ne l'ai pas fait...hier soir je me suis inspirée d'Amélie pour paraitre souriante, paraître m'interesser aux autres, à leurs joies à venir, leurs petits soucis...sans en faire trop, sinon ils se douteraient de quelque chose.
Un masque reste un masque, et si je ne m'éloigne, il finira par tomber...faut que j'arrête de me souler tous les soirs, ça m'embrume l'esprit et me fait faire des rêves que je pense avoir vramient vécu...
La bonne nouvelle est que je me sens en vie...je hais, donc je suis.
Quand je le voit avec elle, ça aide....
Faut que je parte avant de réduire en miettes ce qu'il me reste de fiereté.
Nuls regrets?
ô si, comme je regrette...je connaissais déjà la fin et pourtant...j'ai voulu offrir à mon coeur un dernier rêve, une dernière illusion...
Je hais, donc je suis...comme je comprends tes mots à présent, Sal....
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:55, édité 1 fois
Cymbelîne
Journal d'une rêveuse
Cher Journal,
J'ai un putain de mal de crâne...j'ai du encore boire hier soir.
La haine comme la passion ne sont éternels. Et la braise qui m'alimentait s'éteint peu à peu.
J'aurais du me faire à cette idée depuis longtemps déjà, mais l'espoir est un poison plus malsain que tous ceux que je pose régulièrement sur mes lames.
Je crois en l'âme soeur, hélas je pense qu'il doit se trouver en d'autres lieux ou dans d'autres temps. La nature humaine fait qu'on se sent bien entouré de ses semblables alors admettre que la vie ne vous a réservé que Solitude comme seule amie, que c'est elle qui chaque soir t'attendra dans ta couche, ben c'est ça je crois le plus dur. Nul avec qui partager ses victoires, ou même ses défaites...ses joies, sa peine, ou sa colère...un peu comme si on n'existait déjà plus.
Parfois je me surprends à imaginer à quoi ressemblerait mes funérailles, à qui je manquerais...
Merika? Chère Merika, je suis à tes yeux telle que tu me vois et la réalité est toute autre...serais tu restée mon amie si tu me percevais telle que je le suis en vérité? C'est là toute ta force, Merika, tes oeillères te servent de bouclier et t'évitent de voir ce qui te ferait mal. Si je venais à disparaitre, de toutes les personnes que je connais, c'est sans doute toi qui aurait le coeur le plus lourd, mais ta nature guerrière ferait que cela ne t'affaiblierait pas...et Jack serait là pour te réconforter au cas où....En tout cas une chose est sure, t'es la meilleurs compagne de beuverie que j'ai jamais eu...remarque t'es aussi la seule je crois, avant je buvais pas comme ça...t'as arrêté le bourbon...c'est bien, c'est mieux pour Alessan....mais t'es vachement moins drôle quand t'es sobre...
Jack? ..."deux rats d'une même portée" qu'on disait. C'est le seul je crois à me connaitre...et pour cause, on es si semblables...l'un et l'autre connaissons plus que les vices et les défauts de l'autre...on connait et c'est là que c'est marrant...les qualités que les autres ne voient pas, ceux qu'on se doit de cacher pour se protéger. Si j'avais eu un frère, j'aurais aimé qu'il te ressemble...ça aurait rendu les choses moins compliquées. Aurais tu de la peine? Ca me peine à le dire, ça me fait presque mal, mais j'en doute...pourquoi t'es pas resté mort? Mort je gardais de toi un bon souvenir...depuis ton retour, t'es carrément devenu con et en plus Merika s'est arrêté de boire.
Qad, quand à toi, je t'imagine trainé à la cérémonie par cette Elyn. Quelques ronds de fumées de cigare et une envie pressante de foutre le camps au plus vite. C'est fou ce qu'elle lui ressemble Elyn...à Larmelune je veux dire...t'as enfin réussit à trouver son ersatz. Pourra t elle te faire oublier l'autre? De ma tombe je serais là à vouloir te crier: "Tu vois! Ta putain de roue! J'ai réussit à l'arrêter! Elle tourne plus! Haha! Elle tourne plus.....Plus jamais!"
Arakis, Randal...mes frères de coeur....je sais que de voir ma vie s'arrêter vous aurait touché et tiré quelques larmes...où êtes vous? Morts? Disparus? Me sentirait moins seule de l'autre côté si c'est le cas...
Myst...un sentiment de soulagement sans aucun doute...une menace en moins. Je doute qu'on aurait pu être amies...pourtant, on appréciait les mêmes vins, les mêmes crus...
Cheena...je pense que toi ma belle, tu viendrais en prévoyant de faire la fête juste après...mais si tu es véritablement celle que je pense, alors à ta propre surprise tu ne parviendra à te réjouir...tu viendrais à mes funérailles oh ça oui, tu ne manquerais ça pour rien au monde...mais un sentiment d'amertume, de regret peut etre à songer à ce qui aurait pu être si les choses an avait été autrement...mais cela ne durerait que quelques instants et bien vite tu passerais à autre chose, pour te débarasser de ça te tournant vers ta myriade d'amis fidels...
Ratchek, je ne vous ai connu que peu, et pourtant je pense que cela vous ferait un peu de peine au sens que vous y veriez un beau gachi...votre épouse serait peut etre sortie pour l'occasion, pour vous accompagner...je l'aurait manqué de peu.
Parmi les quelques badauds, un ou deux gardes, quelques membres de la si glorieuse Mortelle Onction, Amélie peut être, deux ou trois membres de la voile, Clem aussi histoire de voir s'il y a du monde qu'il connait.
Non, plus j'y pense, plus je me dis autant mourir quelque part dans l'anonymat, disparaitre comme tant d'autres l'ont fait avant moi...
Oh, je te rassure journal, loin de moi des envies de suicide et truc de ce genre, la facilité n'a jamais été mon truc bien au contraire. Mais j'avoue que si un jour prochain je me retrouve coincée entre la vie et la mort, je doute trouver en moi quelque raison de me battre encore...
J'ai un putain de mal de crâne...j'ai du encore boire hier soir.
La haine comme la passion ne sont éternels. Et la braise qui m'alimentait s'éteint peu à peu.
J'aurais du me faire à cette idée depuis longtemps déjà, mais l'espoir est un poison plus malsain que tous ceux que je pose régulièrement sur mes lames.
Je crois en l'âme soeur, hélas je pense qu'il doit se trouver en d'autres lieux ou dans d'autres temps. La nature humaine fait qu'on se sent bien entouré de ses semblables alors admettre que la vie ne vous a réservé que Solitude comme seule amie, que c'est elle qui chaque soir t'attendra dans ta couche, ben c'est ça je crois le plus dur. Nul avec qui partager ses victoires, ou même ses défaites...ses joies, sa peine, ou sa colère...un peu comme si on n'existait déjà plus.
Parfois je me surprends à imaginer à quoi ressemblerait mes funérailles, à qui je manquerais...
Merika? Chère Merika, je suis à tes yeux telle que tu me vois et la réalité est toute autre...serais tu restée mon amie si tu me percevais telle que je le suis en vérité? C'est là toute ta force, Merika, tes oeillères te servent de bouclier et t'évitent de voir ce qui te ferait mal. Si je venais à disparaitre, de toutes les personnes que je connais, c'est sans doute toi qui aurait le coeur le plus lourd, mais ta nature guerrière ferait que cela ne t'affaiblierait pas...et Jack serait là pour te réconforter au cas où....En tout cas une chose est sure, t'es la meilleurs compagne de beuverie que j'ai jamais eu...remarque t'es aussi la seule je crois, avant je buvais pas comme ça...t'as arrêté le bourbon...c'est bien, c'est mieux pour Alessan....mais t'es vachement moins drôle quand t'es sobre...
Jack? ..."deux rats d'une même portée" qu'on disait. C'est le seul je crois à me connaitre...et pour cause, on es si semblables...l'un et l'autre connaissons plus que les vices et les défauts de l'autre...on connait et c'est là que c'est marrant...les qualités que les autres ne voient pas, ceux qu'on se doit de cacher pour se protéger. Si j'avais eu un frère, j'aurais aimé qu'il te ressemble...ça aurait rendu les choses moins compliquées. Aurais tu de la peine? Ca me peine à le dire, ça me fait presque mal, mais j'en doute...pourquoi t'es pas resté mort? Mort je gardais de toi un bon souvenir...depuis ton retour, t'es carrément devenu con et en plus Merika s'est arrêté de boire.
Qad, quand à toi, je t'imagine trainé à la cérémonie par cette Elyn. Quelques ronds de fumées de cigare et une envie pressante de foutre le camps au plus vite. C'est fou ce qu'elle lui ressemble Elyn...à Larmelune je veux dire...t'as enfin réussit à trouver son ersatz. Pourra t elle te faire oublier l'autre? De ma tombe je serais là à vouloir te crier: "Tu vois! Ta putain de roue! J'ai réussit à l'arrêter! Elle tourne plus! Haha! Elle tourne plus.....Plus jamais!"
Arakis, Randal...mes frères de coeur....je sais que de voir ma vie s'arrêter vous aurait touché et tiré quelques larmes...où êtes vous? Morts? Disparus? Me sentirait moins seule de l'autre côté si c'est le cas...
Myst...un sentiment de soulagement sans aucun doute...une menace en moins. Je doute qu'on aurait pu être amies...pourtant, on appréciait les mêmes vins, les mêmes crus...
Cheena...je pense que toi ma belle, tu viendrais en prévoyant de faire la fête juste après...mais si tu es véritablement celle que je pense, alors à ta propre surprise tu ne parviendra à te réjouir...tu viendrais à mes funérailles oh ça oui, tu ne manquerais ça pour rien au monde...mais un sentiment d'amertume, de regret peut etre à songer à ce qui aurait pu être si les choses an avait été autrement...mais cela ne durerait que quelques instants et bien vite tu passerais à autre chose, pour te débarasser de ça te tournant vers ta myriade d'amis fidels...
Ratchek, je ne vous ai connu que peu, et pourtant je pense que cela vous ferait un peu de peine au sens que vous y veriez un beau gachi...votre épouse serait peut etre sortie pour l'occasion, pour vous accompagner...je l'aurait manqué de peu.
Parmi les quelques badauds, un ou deux gardes, quelques membres de la si glorieuse Mortelle Onction, Amélie peut être, deux ou trois membres de la voile, Clem aussi histoire de voir s'il y a du monde qu'il connait.
Non, plus j'y pense, plus je me dis autant mourir quelque part dans l'anonymat, disparaitre comme tant d'autres l'ont fait avant moi...
Oh, je te rassure journal, loin de moi des envies de suicide et truc de ce genre, la facilité n'a jamais été mon truc bien au contraire. Mais j'avoue que si un jour prochain je me retrouve coincée entre la vie et la mort, je doute trouver en moi quelque raison de me battre encore...
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:55, édité 1 fois
Cymbelîne
Baiser obéissant
Cher journal,
Je fais une pose côté beuveries...mes cauchemars ont cessé...j'en suis soulagée, j'avais l'impression de vivre une vie en parallèle, la nuit....une vie de cauchemar où je comprenais rien...j'avais l'impression d'attraper des coups de soleil à force de passer toutes mes nuits dans le désert....
J'ai fait quelque chose que je n'aurais sans doute pas du...c'était près de cette fontaine que je trouve si jolie. J'y avais emmené les autres...pour discuter et parler boulot. Pourquoi était il là, il a des choses beaucoup plus importantes à faire vu ses responsabilités...comme tous les hommes de pouvoir je suppose.
J'ai commencé à avoir un étrange présentiment après lui avoir dit qu'il pouvait aller se faire voir, lui et les autres...j'ai toujours détesté qu'on me contredise...
Les autres retenaient leur souffle... je suis sure qu'ils pensaient qu'il allait me tuer là sur place...il a ordonné qu'ils se retirent et eux....ont obéit...pas un ne serait resté pour prendre ma défense et essayer de me sauver du sort qui semblait m'attendre, ça servir la lumière ils savent faire...mais affronter l'autorité c'est autre chose...
Il ne restait plus que lui et moi.
Les hommes sont étranges....ils aiment les femmes dociles et obéissantes mais se veulent maître de celles plus sauvages, plus rebelles...je ne suis pas son genre de femme, je ne sais pourquoi ça s'est passé ainsi...peut être cette fontaine a t elle une propriété que j'ignorais jusque là...nos lèvres se sont unis...qu'ais je pensé réellement à ce moment là? A sauver ma peau? A m'abondonner à ce désir que je semble suciter en lui? Ou tout simpelement à me servir de lui...de son pouvoir, de son influence?
Tout ce que je sais, c'est qu'une partie de moi se voulait en ce court instant se rappeler qu'elle était femme, qu'elle était désirée...lorsque j'éloignais mes lèvres des siennes, mon côté théâtrale reprit le dessus m'ordonnant de me retirer sans le regarder....mais étrangement... et sans comprendre pourquoi... j'y suis retournée...histoire de goûter à nouveau au plaisir d'être désirée.... ou tout simplement reprendre ce qu'il m'avait volé.
Je fais une pose côté beuveries...mes cauchemars ont cessé...j'en suis soulagée, j'avais l'impression de vivre une vie en parallèle, la nuit....une vie de cauchemar où je comprenais rien...j'avais l'impression d'attraper des coups de soleil à force de passer toutes mes nuits dans le désert....
J'ai fait quelque chose que je n'aurais sans doute pas du...c'était près de cette fontaine que je trouve si jolie. J'y avais emmené les autres...pour discuter et parler boulot. Pourquoi était il là, il a des choses beaucoup plus importantes à faire vu ses responsabilités...comme tous les hommes de pouvoir je suppose.
J'ai commencé à avoir un étrange présentiment après lui avoir dit qu'il pouvait aller se faire voir, lui et les autres...j'ai toujours détesté qu'on me contredise...
Les autres retenaient leur souffle... je suis sure qu'ils pensaient qu'il allait me tuer là sur place...il a ordonné qu'ils se retirent et eux....ont obéit...pas un ne serait resté pour prendre ma défense et essayer de me sauver du sort qui semblait m'attendre, ça servir la lumière ils savent faire...mais affronter l'autorité c'est autre chose...
Il ne restait plus que lui et moi.
Les hommes sont étranges....ils aiment les femmes dociles et obéissantes mais se veulent maître de celles plus sauvages, plus rebelles...je ne suis pas son genre de femme, je ne sais pourquoi ça s'est passé ainsi...peut être cette fontaine a t elle une propriété que j'ignorais jusque là...nos lèvres se sont unis...qu'ais je pensé réellement à ce moment là? A sauver ma peau? A m'abondonner à ce désir que je semble suciter en lui? Ou tout simpelement à me servir de lui...de son pouvoir, de son influence?
Tout ce que je sais, c'est qu'une partie de moi se voulait en ce court instant se rappeler qu'elle était femme, qu'elle était désirée...lorsque j'éloignais mes lèvres des siennes, mon côté théâtrale reprit le dessus m'ordonnant de me retirer sans le regarder....mais étrangement... et sans comprendre pourquoi... j'y suis retournée...histoire de goûter à nouveau au plaisir d'être désirée.... ou tout simplement reprendre ce qu'il m'avait volé.
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:54, édité 1 fois
Cymbelîne
Mémoire de rose
Quelques mots griffonnés sur papier libre, puis pliée et glissée entre les pages...
"De mémoire de rose, jamais on n'a vu mourir un jardinier..."
Et c'est là quelque chose qu'une rose, même noire ne peut admettre...car....
Qui à présent se languira de venir prendre soin de moi?
Qui me débarrassera de ces mauvaises pensées qui étouffent mes racines et empeche le soleil de m'inonder de sa si douce chaleur?
Qui viendra caresser mes pétales pour me rappeler que je suis douce, impatient de connaitre ce qu'elles cachent?
Qui s'amusera à prendra garde à mes épines?
Qui humera mon parfum afin d'enivrer ses sens?
Qui me chantera que je suis la plus belle?
Qui viendra me dire, que lui a mes côtés, je suis immortelle?
Tant de questions viennent tourmenter la jolie rose...jusqu'à l'instant où à l'entrée du jardin, un autre jardinier se fera connaitre et de sa jolie main gantée viendra la toucher et glorifier sa beauté..lui faisant oublier que les roses sont éphémères....
"De mémoire de rose, jamais on n'a vu mourir un jardinier..."
Et c'est là quelque chose qu'une rose, même noire ne peut admettre...car....
Qui à présent se languira de venir prendre soin de moi?
Qui me débarrassera de ces mauvaises pensées qui étouffent mes racines et empeche le soleil de m'inonder de sa si douce chaleur?
Qui viendra caresser mes pétales pour me rappeler que je suis douce, impatient de connaitre ce qu'elles cachent?
Qui s'amusera à prendra garde à mes épines?
Qui humera mon parfum afin d'enivrer ses sens?
Qui me chantera que je suis la plus belle?
Qui viendra me dire, que lui a mes côtés, je suis immortelle?
Tant de questions viennent tourmenter la jolie rose...jusqu'à l'instant où à l'entrée du jardin, un autre jardinier se fera connaitre et de sa jolie main gantée viendra la toucher et glorifier sa beauté..lui faisant oublier que les roses sont éphémères....
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:54, édité 1 fois
Cymbelîne
Ces chers disparus....
Cher journal,
Ce que je vis ces derniers jours, ressemble à ce que j'ai pu lire dans les livres d'histoires parlant de la grande peste et d'épisodes de l'histoire similaires.... à ceci près que les livres n'ont pas d'odeur...cet odeur de mort, de pourriture, de chairs brûlées...l'odeur de la peur, du désespoire, de la folie...une odeur qui vous pénètre qui s'impregne dans les vetements, les cheveux...qui s'incruste même dans chaque pore de la peau....une odeur qui ne te quitte plus...qui donne la nausée au point où on a envie de se jeter soi même au feu pour s'en défaire...
Les livres sont silencieux aussi....les crânes qu'ils ouvraient à coup de dents, ce bruit de mastication, alors qu'ils savourent la cervelle de leurs victimes...le bois qui craque... les fenêtres d'une maison qui se brise.... les cris de terreurs de s femmes, des vieux, des enfants..., les lames des plus courageux qui fouettent l'air fendant ces chairs en putréfaction qui se sont mis en marche...le silence juste avant une attaque...et ton propre coeur qui te hurle dans les oreilles....ça non les livres n'en parlent pas...
Me suis retrouvée là un peu par hasard...j'arrivais à me débrouiller, mais là...c'est de pire en pire...par deux fois, j'ai failli en être...la raison vous quitte, une étrange sensation de mort qui vous envahit...alors qu'on respire encore...
Le pire, c'est quand le mec à côté de toi, celui avec qui tu te bats depuis des heures d'un coup se met à baver un sang noir et à te foncer dessus pour te bouffer...impossible de dormir, ça fait trois jours que j'ai pas fermé l'oeil...faut que je parte pendant qu'il en est encore temps...y a plus rien à faire ici, c'est trop tard...faudrait brûler toute la ville... et tout ce qu'elle contient...
Battre en retraite....je n'ai pas peur de mourir...mais je veux pas mourir comme ça...
Ce que je vis ces derniers jours, ressemble à ce que j'ai pu lire dans les livres d'histoires parlant de la grande peste et d'épisodes de l'histoire similaires.... à ceci près que les livres n'ont pas d'odeur...cet odeur de mort, de pourriture, de chairs brûlées...l'odeur de la peur, du désespoire, de la folie...une odeur qui vous pénètre qui s'impregne dans les vetements, les cheveux...qui s'incruste même dans chaque pore de la peau....une odeur qui ne te quitte plus...qui donne la nausée au point où on a envie de se jeter soi même au feu pour s'en défaire...
Les livres sont silencieux aussi....les crânes qu'ils ouvraient à coup de dents, ce bruit de mastication, alors qu'ils savourent la cervelle de leurs victimes...le bois qui craque... les fenêtres d'une maison qui se brise.... les cris de terreurs de s femmes, des vieux, des enfants..., les lames des plus courageux qui fouettent l'air fendant ces chairs en putréfaction qui se sont mis en marche...le silence juste avant une attaque...et ton propre coeur qui te hurle dans les oreilles....ça non les livres n'en parlent pas...
Me suis retrouvée là un peu par hasard...j'arrivais à me débrouiller, mais là...c'est de pire en pire...par deux fois, j'ai failli en être...la raison vous quitte, une étrange sensation de mort qui vous envahit...alors qu'on respire encore...
Le pire, c'est quand le mec à côté de toi, celui avec qui tu te bats depuis des heures d'un coup se met à baver un sang noir et à te foncer dessus pour te bouffer...impossible de dormir, ça fait trois jours que j'ai pas fermé l'oeil...faut que je parte pendant qu'il en est encore temps...y a plus rien à faire ici, c'est trop tard...faudrait brûler toute la ville... et tout ce qu'elle contient...
Battre en retraite....je n'ai pas peur de mourir...mais je veux pas mourir comme ça...
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:54, édité 1 fois
Cymbelîne
Re: Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
Cher Journal,
Tout ça n'était que prémices.
Le Fléau fait à nouveau parti de notre quotidien...tous ces combats, ce sang....difficile à distinguer les hurlements au silence...
J'ai faillit mourir parait il...la grande affaire...peut etre aurais je pu vaincre la mort à mon tour en m'alliant à celui que nous combattons dorénavant. Au moins là, j'aurais été à l'abris...mais non, ils ont voulu jouer les héros, ce rédempteur a voulu jouer les chevaliers servants...comme si je lui en aurais été reconnaissante...c'était bien mal me connaitre...bien mal me connaitre...Je les méprise...mais ne les hait point...pour hair il faut cet organe qui procure le sentiment inverse....puisse t il ne jamais plus se réveiller...
Mes idées restent embrouillées...je pensais faire certaines erreurs à cause de ma jeunesse autrefois...et aujourd'hui, qu'en est il?
Le vent s'est remis à souffler dans le sens de ceux que je sers...peut être n'aurais je plus à le cacher? Il me faut détruire quelque chose...m'occuper l'esprit... quelque chose...ou quelqu'un.
A quel moment le mal s'est installé en moi? Peut etre a t il toujours été là, docile patient, dans mon sang, guettant le moment où enfin il prendrait le pas sur tout le reste?
Je n'ai plus d'enfants...
... plus de père
... plus d'époux...
... plus d'amants...
... plus d'amis...
... plus d'ennemis...
... plus de regrets...
... plus d'envies...
... plus de rêves...
Comme si j'existais plus....
Tout ce qu'il me reste c'est cette chose lovée en moi ne demandant qu'à sortir et à méfaire...je ne veux plus renier qui je suis...je ne veux plus renier, ce que je suis...
Les cauchemars ont recommencés...alors je sais que je suis encore en vie...
Tout ça n'était que prémices.
Le Fléau fait à nouveau parti de notre quotidien...tous ces combats, ce sang....difficile à distinguer les hurlements au silence...
J'ai faillit mourir parait il...la grande affaire...peut etre aurais je pu vaincre la mort à mon tour en m'alliant à celui que nous combattons dorénavant. Au moins là, j'aurais été à l'abris...mais non, ils ont voulu jouer les héros, ce rédempteur a voulu jouer les chevaliers servants...comme si je lui en aurais été reconnaissante...c'était bien mal me connaitre...bien mal me connaitre...Je les méprise...mais ne les hait point...pour hair il faut cet organe qui procure le sentiment inverse....puisse t il ne jamais plus se réveiller...
Mes idées restent embrouillées...je pensais faire certaines erreurs à cause de ma jeunesse autrefois...et aujourd'hui, qu'en est il?
Le vent s'est remis à souffler dans le sens de ceux que je sers...peut être n'aurais je plus à le cacher? Il me faut détruire quelque chose...m'occuper l'esprit... quelque chose...ou quelqu'un.
A quel moment le mal s'est installé en moi? Peut etre a t il toujours été là, docile patient, dans mon sang, guettant le moment où enfin il prendrait le pas sur tout le reste?
Je n'ai plus d'enfants...
... plus de père
... plus d'époux...
... plus d'amants...
... plus d'amis...
... plus d'ennemis...
... plus de regrets...
... plus d'envies...
... plus de rêves...
Comme si j'existais plus....
Tout ce qu'il me reste c'est cette chose lovée en moi ne demandant qu'à sortir et à méfaire...je ne veux plus renier qui je suis...je ne veux plus renier, ce que je suis...
Les cauchemars ont recommencés...alors je sais que je suis encore en vie...
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:54, édité 1 fois
Cymbelîne
Petit meurtre entre amis
J'ai envie de recommencer....
Elle était là, fiere, rebelle, belle, gracieuse, parfaite....comme le sont tous ceux de sa race.
Elle voulait pas parler au début, mais elle m'inspirait...comme pour un poème...sauf que là elle m'inpirait la haine et la colère...
Ils voulaient simplement lui faire peur...histoire de lui faire comprendre où était son interêt...Ils ont pas voulu que je lui arrache l'oeil...j'étais pourtant convaincante...elle ne nous prendrait pas au sérieux si on lui arrachait pas quelque chose...et ça pouvait pas être sa langue vu qu'apres elle pourrait plus parler.
En venant, je suis passé devant ce charmant petit restaurant où le beau brun ténébreux m'a emmené pensant que je finirait dans son lit. J'ai plus envie de ça, mon coeur a cessé de battre...la frontière entre moi et ces chevalier d'Arthas est si fragile...comme je les comprends...comme je les envie...mais chut, pas trop fort, "Il" pourrait m'entendre...
Ils m'ont laissé jouer avec elle...j'étais gentille, je ne l'ai presque pas abîmée...une eraflure sur la joue gauche...une autre, coupant sa jolie tunique de garde et entamant la chair de son dos côté droite...je l'ai frappé aussi...elle était jolie...ça m'énervait encore plus...
Je l'ai tiré par les cheveux et j'ai taillé dans la masse...ses si jolis cheveux d'or, je les tenais dans la main...un peu moins jolie qu'elle était comme ça...mais sa beauté restait presqu'intacte...ça me rendait folle.
Elle a finit par parler...pourquoi ne l'aurait elle fait?
Puis enfin, les deux mots que j'attendais..."Tuez la"
Ca a été trop vite, j'aurais aimé que ça dur plus longtemps...j'ai pas eu le temps de la voir s'enlaidir de peur et de douleur...Ils l'ont fait cramer...ça sentait le cochon grillé...enfin non, au début peut etre...après ça devenait plus écoeurant.
Je ferais mieux la prochaine fois...mais c'était déjà mieux que la dernière... là j'y ai pris du plaisir...avant je faisais ça comme ça, c'était le boulot, rien de plus...là pas...c'était comme...une seconde naissance...
J'ai envie de recommencer...
Puis je suis revenue en ville...fallait que je me débarasse de tout ce sang qui commençait à sécher...alors me suis baignée, habillée, parfumée comme pour plaire.
Dommage qu'il ne me voit plus, ne me regarde plus...A force de jouer des ombres, on en vient presque à oublier à quel point ça fait mal d'être invisible...
Elle était là, fiere, rebelle, belle, gracieuse, parfaite....comme le sont tous ceux de sa race.
Elle voulait pas parler au début, mais elle m'inspirait...comme pour un poème...sauf que là elle m'inpirait la haine et la colère...
Ils voulaient simplement lui faire peur...histoire de lui faire comprendre où était son interêt...Ils ont pas voulu que je lui arrache l'oeil...j'étais pourtant convaincante...elle ne nous prendrait pas au sérieux si on lui arrachait pas quelque chose...et ça pouvait pas être sa langue vu qu'apres elle pourrait plus parler.
En venant, je suis passé devant ce charmant petit restaurant où le beau brun ténébreux m'a emmené pensant que je finirait dans son lit. J'ai plus envie de ça, mon coeur a cessé de battre...la frontière entre moi et ces chevalier d'Arthas est si fragile...comme je les comprends...comme je les envie...mais chut, pas trop fort, "Il" pourrait m'entendre...
Ils m'ont laissé jouer avec elle...j'étais gentille, je ne l'ai presque pas abîmée...une eraflure sur la joue gauche...une autre, coupant sa jolie tunique de garde et entamant la chair de son dos côté droite...je l'ai frappé aussi...elle était jolie...ça m'énervait encore plus...
Je l'ai tiré par les cheveux et j'ai taillé dans la masse...ses si jolis cheveux d'or, je les tenais dans la main...un peu moins jolie qu'elle était comme ça...mais sa beauté restait presqu'intacte...ça me rendait folle.
Elle a finit par parler...pourquoi ne l'aurait elle fait?
Puis enfin, les deux mots que j'attendais..."Tuez la"
Ca a été trop vite, j'aurais aimé que ça dur plus longtemps...j'ai pas eu le temps de la voir s'enlaidir de peur et de douleur...Ils l'ont fait cramer...ça sentait le cochon grillé...enfin non, au début peut etre...après ça devenait plus écoeurant.
Je ferais mieux la prochaine fois...mais c'était déjà mieux que la dernière... là j'y ai pris du plaisir...avant je faisais ça comme ça, c'était le boulot, rien de plus...là pas...c'était comme...une seconde naissance...
J'ai envie de recommencer...
Puis je suis revenue en ville...fallait que je me débarasse de tout ce sang qui commençait à sécher...alors me suis baignée, habillée, parfumée comme pour plaire.
Dommage qu'il ne me voit plus, ne me regarde plus...A force de jouer des ombres, on en vient presque à oublier à quel point ça fait mal d'être invisible...
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:53, édité 1 fois
Cymbelîne
Mon père...ce héro...
Un autre bain de sang....
Impossible de dire si je hais les orcs autants que ces fichus elfes...enfin peu importe...peu importe...
Ce recul m'a permis de mieux me comprendre...tout ce sang, ces morts, qui me rappellent à quel point je suis en vie, à quel point j'ai besoin d'aimer...de souffrir...
Car c'est bien là ma malédiction...je suis incapable d'aimer sans souffrir...Je me méprise de le désirer, lui que je sais incapable d'amour...pur érotisme de l'abhérration, rien d'autre...ça n'a jamais été de l'amour.
Et quand enfin je suis aimée...ça m'ennuie...alors je fuis...jusqu'à ce qu'il se détrourne de moi...et là, à nouveau je me mets à le désirer, comme s'il était ma seul raison de vivre, l'air dont j'ai besoin pour respirer, je fait tout pour le récupérer...et une fois que c'est fait je m'assure de tout détruire à nouveau...pour de bon cette fois ci...j'ai gagné...
Père...comme chacun d'eux te ressemblent ...absent, trop idéalisé...
Je t'adulais, je t'aimais, te détestais...j'étais ton fardeau, celle qui n'avait pas sa place dans ta vie...Chacune de mes victoires, c'est une victoire sur toi.
Détruire...encore et encore....pour faire taire ma souffrance de n'être désirée de celui que je convoite...et pour faire taire la douleur de chaque victoire.
Et oublier, que je ne pourrais jamais aimer...sans souffrir....
Impossible de dire si je hais les orcs autants que ces fichus elfes...enfin peu importe...peu importe...
Ce recul m'a permis de mieux me comprendre...tout ce sang, ces morts, qui me rappellent à quel point je suis en vie, à quel point j'ai besoin d'aimer...de souffrir...
Car c'est bien là ma malédiction...je suis incapable d'aimer sans souffrir...Je me méprise de le désirer, lui que je sais incapable d'amour...pur érotisme de l'abhérration, rien d'autre...ça n'a jamais été de l'amour.
Et quand enfin je suis aimée...ça m'ennuie...alors je fuis...jusqu'à ce qu'il se détrourne de moi...et là, à nouveau je me mets à le désirer, comme s'il était ma seul raison de vivre, l'air dont j'ai besoin pour respirer, je fait tout pour le récupérer...et une fois que c'est fait je m'assure de tout détruire à nouveau...pour de bon cette fois ci...j'ai gagné...
Père...comme chacun d'eux te ressemblent ...absent, trop idéalisé...
Je t'adulais, je t'aimais, te détestais...j'étais ton fardeau, celle qui n'avait pas sa place dans ta vie...Chacune de mes victoires, c'est une victoire sur toi.
Détruire...encore et encore....pour faire taire ma souffrance de n'être désirée de celui que je convoite...et pour faire taire la douleur de chaque victoire.
Et oublier, que je ne pourrais jamais aimer...sans souffrir....
Dernière édition par Cymbelîne le Mer 13 Jan 2010, 07:53, édité 1 fois
Cymbelîne
Miroir mon beau miroir....
Cher Journal,
Il m'arrive parfois de relire les premières pages écrites par celle que j'étais avant. Je la méprise...comme elle était faible et naïve. Et pourtant...comme les choses paraissaient simples pour elle. Elle aimait de manière simple et sincère, elle avait tant à donner, à offrir aux autres...elle était si douce, si pure, si fragile. Comme je la hais.
Etrange comment celui là même qui fut l'origine de la métamorphose se donne tant de mal à me voire redevenir celle que j'étais avant....jamais plus...je hais, donc je suis. Pas de regrets, je n'ai commis aucune erreur.
C'est toujours un joyeux bordel dans ma tête, dans ma vie professionnelle et sentimentale.
"Comment en est on arrivé là?" Parce qu'on a été trop con....la question à pas se poser à présent, c'est qu'est ce que je ferais si j'étais moins conne?
Merika...je me suis servie d'elle. Mais elle était ce qui s'est le plus rapproché d'une amie depuis Kerianne et Larmelune. Hormis le fait que Kerianne est morte et que Larmelune s'est révélée être beaucoup moins "classe" qu'un certain guerrier aux gros biscotos pouvait le penser. Elle me manque Merika. Mais me rendait faible...Cette amitié me rendait faible. Je lui ai fait du mal...et elle ne le sais même pas.
Et pour ce qui est du timing sentimentale..un vrai désastre. Un vrai chaos de ce côté là. Plus d'une m'envient pourtant, pourtant y a pas de quoi. Y a même un espèce de psychopathe en herbe qui s'est mis en tête que je lui appartiendrait.
Et Blasius, mon ex "cher et tendre" époux...je me souviens à peine de comment il était avant de devenir celui qu'on appelait le "déchu", mes pages ont su me le rappeler...je ne lui en veux pas du mal qu'il a pu me faire...apres tout il a détruit cette pauvre gamine à peine sortie de son couvent et qui voyait en lui le plus grand de tous les paladins...il est en grande partie responsable de ma transformation. De naive et frêle je suis devenue forte, surnoise, fourbe et méfiante..certains me disent cruelle...aucun d'eux ne me connait vraiment...Y avait bien Sal autrefois....mais Sal est mort, et c'est bien mieux ainsi.
J'en suis arrivée à te détester cher journal, au point où je sens que tu finiras bientôt tes jours dans un beau feu de joie...car tu me rappelle trop ma mélancolie et à quel point ma vie est vide et dénué de sens...
Il m'arrive parfois de relire les premières pages écrites par celle que j'étais avant. Je la méprise...comme elle était faible et naïve. Et pourtant...comme les choses paraissaient simples pour elle. Elle aimait de manière simple et sincère, elle avait tant à donner, à offrir aux autres...elle était si douce, si pure, si fragile. Comme je la hais.
Etrange comment celui là même qui fut l'origine de la métamorphose se donne tant de mal à me voire redevenir celle que j'étais avant....jamais plus...je hais, donc je suis. Pas de regrets, je n'ai commis aucune erreur.
C'est toujours un joyeux bordel dans ma tête, dans ma vie professionnelle et sentimentale.
"Comment en est on arrivé là?" Parce qu'on a été trop con....la question à pas se poser à présent, c'est qu'est ce que je ferais si j'étais moins conne?
Merika...je me suis servie d'elle. Mais elle était ce qui s'est le plus rapproché d'une amie depuis Kerianne et Larmelune. Hormis le fait que Kerianne est morte et que Larmelune s'est révélée être beaucoup moins "classe" qu'un certain guerrier aux gros biscotos pouvait le penser. Elle me manque Merika. Mais me rendait faible...Cette amitié me rendait faible. Je lui ai fait du mal...et elle ne le sais même pas.
Et pour ce qui est du timing sentimentale..un vrai désastre. Un vrai chaos de ce côté là. Plus d'une m'envient pourtant, pourtant y a pas de quoi. Y a même un espèce de psychopathe en herbe qui s'est mis en tête que je lui appartiendrait.
Et Blasius, mon ex "cher et tendre" époux...je me souviens à peine de comment il était avant de devenir celui qu'on appelait le "déchu", mes pages ont su me le rappeler...je ne lui en veux pas du mal qu'il a pu me faire...apres tout il a détruit cette pauvre gamine à peine sortie de son couvent et qui voyait en lui le plus grand de tous les paladins...il est en grande partie responsable de ma transformation. De naive et frêle je suis devenue forte, surnoise, fourbe et méfiante..certains me disent cruelle...aucun d'eux ne me connait vraiment...Y avait bien Sal autrefois....mais Sal est mort, et c'est bien mieux ainsi.
J'en suis arrivée à te détester cher journal, au point où je sens que tu finiras bientôt tes jours dans un beau feu de joie...car tu me rappelle trop ma mélancolie et à quel point ma vie est vide et dénué de sens...
Cymbelîne
Re: Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
Un autre journal, une autre tranche de vie.
Je suis devenue le chef spirituel d'une des guildes les plus puissantes et dangereuses d'Azeroth.
Peut on dire que j'ai réussit ma vie pour autant?
Pouvoir, richesses...solitude, en voilà le prix. Le sacrifice que j'ai fait en valait il la peine? Quelqu'en soit la réponse, il y a quelque chose que j'ai appris depuis très longtemps...on ne peut pas remonter le temps.
On ne peut pas le remonter, mais j'ai trouvé un moyen de pouvoir le contempler. Je suis encore novice en la matière, à chaque tentative les ombres du passés se montrent de plus en plus dangereuses....un jour si je ne parviens à les vaincre, finira t on par retrouver mon corps dénué de vie, d'âme et tous ces secrets à jamais enfouis.
J'ai toujours été de nature mélancolique et morose, souvent été le sujet de controverses, le centre d'intérêt des moins fréquentables, sujet de discussions peu flatteuses....Insultes, dédain et mépris ont toujours été mon pain quotidien...et pourtant...comme je suis las, fatiguée de me battre. rien de ce que je peux dire ou faire ne suffit à les faire douter un seul instant que je ne suis pas celle qu'ils pensent voir. A quoi bon de toute manière? On me perçoit comme une manipulatrice? Peut être ont ils raison...à force de s'entendre traiter de chienne, ne finit on par le devenir? Je n'ai pas les dons des mages, ni la force des guerrières...autant utiliser les armes qui vous sont données non?
Une nouveau combat se profil à l'horizon...
Une fois de plus ils nous ont insultés...pourquoi veulent ils nous pousser à aider leurs ennemis?
Je les hais...et par dessus tous, je la hais ..elle.
Je suis devenue le chef spirituel d'une des guildes les plus puissantes et dangereuses d'Azeroth.
Peut on dire que j'ai réussit ma vie pour autant?
Pouvoir, richesses...solitude, en voilà le prix. Le sacrifice que j'ai fait en valait il la peine? Quelqu'en soit la réponse, il y a quelque chose que j'ai appris depuis très longtemps...on ne peut pas remonter le temps.
On ne peut pas le remonter, mais j'ai trouvé un moyen de pouvoir le contempler. Je suis encore novice en la matière, à chaque tentative les ombres du passés se montrent de plus en plus dangereuses....un jour si je ne parviens à les vaincre, finira t on par retrouver mon corps dénué de vie, d'âme et tous ces secrets à jamais enfouis.
J'ai toujours été de nature mélancolique et morose, souvent été le sujet de controverses, le centre d'intérêt des moins fréquentables, sujet de discussions peu flatteuses....Insultes, dédain et mépris ont toujours été mon pain quotidien...et pourtant...comme je suis las, fatiguée de me battre. rien de ce que je peux dire ou faire ne suffit à les faire douter un seul instant que je ne suis pas celle qu'ils pensent voir. A quoi bon de toute manière? On me perçoit comme une manipulatrice? Peut être ont ils raison...à force de s'entendre traiter de chienne, ne finit on par le devenir? Je n'ai pas les dons des mages, ni la force des guerrières...autant utiliser les armes qui vous sont données non?
Une nouveau combat se profil à l'horizon...
Une fois de plus ils nous ont insultés...pourquoi veulent ils nous pousser à aider leurs ennemis?
Je les hais...et par dessus tous, je la hais ..elle.
Cymbelîne
Re: Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
Cher journal,
J'ai pu continuer à contempler le passé de mes ancêtres grâce à ce don de bronze qui m'a été donné. Je comprends à présent bon nombre de choses me concernant.
J'ai commencé ma vie en tant qu'orpheline, je sais à présent qui je suis, ce que je suis et l'origine de mes ancêtres.
Je pensais venir d'un autre plan et la vérité est tout autre, une vérité plus banale. Peut être, si j'en ai le courage, mettrais je tout cela par écrit dans ce journal, pour qu'il reste une trace.
J'ai commis nombres d'erreurs au cours de ma vie, on m'a fait du mal et j'en ai fait en retour. L'heure est venue pour moi de remettre les choses à leur place et à commencer à y mettre un peu d'ordre.
McBoram, tu m'avais fait confiance...et je suis partie à la dérive, dévorée par mon ambition, ma quête de richesse et de pouvoir. Il est trop tard pour revenir en arrière.
Je dois réagir.
J'ai d'abord pensé au poison....mais je trouve cette idée trop ..commune. Non, j'ai une autre idée, une idée à la hauteur des crimes commis.
Bientôt tout cela ne sera qu'un mauvais souvenir...j'ai hâte de voir la finalité de ce plan.
J'ai pu continuer à contempler le passé de mes ancêtres grâce à ce don de bronze qui m'a été donné. Je comprends à présent bon nombre de choses me concernant.
J'ai commencé ma vie en tant qu'orpheline, je sais à présent qui je suis, ce que je suis et l'origine de mes ancêtres.
Je pensais venir d'un autre plan et la vérité est tout autre, une vérité plus banale. Peut être, si j'en ai le courage, mettrais je tout cela par écrit dans ce journal, pour qu'il reste une trace.
J'ai commis nombres d'erreurs au cours de ma vie, on m'a fait du mal et j'en ai fait en retour. L'heure est venue pour moi de remettre les choses à leur place et à commencer à y mettre un peu d'ordre.
McBoram, tu m'avais fait confiance...et je suis partie à la dérive, dévorée par mon ambition, ma quête de richesse et de pouvoir. Il est trop tard pour revenir en arrière.
Je dois réagir.
J'ai d'abord pensé au poison....mais je trouve cette idée trop ..commune. Non, j'ai une autre idée, une idée à la hauteur des crimes commis.
Bientôt tout cela ne sera qu'un mauvais souvenir...j'ai hâte de voir la finalité de ce plan.
Cymbelîne
Re: Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
Cher journal,
Qu'est ce qui m'arrive?
L'expérience est censée enseigner la prudence, à éviter les pièges dans lesquels on s'est déjà fait prendre par le passé et pourtant...
Je sens le souvenir encore douloureux d'un sentiment que je n'ai jamais réussit à maitriser. Je me suis laissée désarmer par des mots...des mots simples....mais qui ont suffit à m'extirper de cette engourdissement qui enveloppait mon âme. Je me sens sur le point d'être à nouveau libre....
...et à nouveau prisonnière.
J'essaies de me convaincre que cette fois, le piège ne se refermera pas....mais il s'est déjà refermé.
Je ne cherche même pas à user de ruse, de manipulation pour parvenir à ce qui serait mes fins....pas de faux semblants....pas de jeux...comme si c'était ainsi que les choses devaient être....un nouveau tour du plus ancien des amants...Destin.
Comment lui échapper, est ce encore la peine de lutter? Je connais déjà l'histoire, je connais déjà la fin alors qu'elle n'a pas encore commencé. Je n'ai plus envie de fuire, j'ai simplement envie de rester là à fermer les yeux...à simplement m'abreuver de ces mots qui me redonnent vie.
Comment revenir à la raison avant de lâcher prise et me noyer à nouveau?
Ma haine, ma colère est toujours dans les geoles...et là de l'autre côté de la porte....ce qui me terrifie encore plus...
Qu'est ce qui m'arrive?
L'expérience est censée enseigner la prudence, à éviter les pièges dans lesquels on s'est déjà fait prendre par le passé et pourtant...
Je sens le souvenir encore douloureux d'un sentiment que je n'ai jamais réussit à maitriser. Je me suis laissée désarmer par des mots...des mots simples....mais qui ont suffit à m'extirper de cette engourdissement qui enveloppait mon âme. Je me sens sur le point d'être à nouveau libre....
...et à nouveau prisonnière.
J'essaies de me convaincre que cette fois, le piège ne se refermera pas....mais il s'est déjà refermé.
Je ne cherche même pas à user de ruse, de manipulation pour parvenir à ce qui serait mes fins....pas de faux semblants....pas de jeux...comme si c'était ainsi que les choses devaient être....un nouveau tour du plus ancien des amants...Destin.
Comment lui échapper, est ce encore la peine de lutter? Je connais déjà l'histoire, je connais déjà la fin alors qu'elle n'a pas encore commencé. Je n'ai plus envie de fuire, j'ai simplement envie de rester là à fermer les yeux...à simplement m'abreuver de ces mots qui me redonnent vie.
Comment revenir à la raison avant de lâcher prise et me noyer à nouveau?
Ma haine, ma colère est toujours dans les geoles...et là de l'autre côté de la porte....ce qui me terrifie encore plus...
Cymbelîne
Re: Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
*une feuille libre vient trouver place entre les pages du journal*
Tel le vent de l'automne qui caresse la plaine
Et apporte avec lui les souvenirs de l'été
Je veux souffler sur ta vie effaçant toutes tes peines
Les remplaçant, une par une, par ces instants volés
Tel le temps qui s'écoule lentement de nos vies
Emplissant chaque seconde depuis que je t'ai rencontré
Je veux peupler tous tes rêves de douceurs infinies
Pendant une nuit dans tes bras qui durerait à jamais
Telle la passion qui en nous, nous fait sentir la vie
Parcourant tout un corps de ce feu enivrant
Je veux être celle qui réponde à l'envie
Satisfaisant ces désirs au parfums envoûtants
Telle la femme que je suis, vaisseau du destin
Sur tes mots, sur tes nuits, je m'en vais voguant
Guettant cet instant où tu prendras ma main
Pour recevoir et donner, le plus bel océan
Tel le vent de l'automne qui caresse la plaine
Et apporte avec lui les souvenirs de l'été
Je veux souffler sur ta vie effaçant toutes tes peines
Les remplaçant, une par une, par ces instants volés
Tel le temps qui s'écoule lentement de nos vies
Emplissant chaque seconde depuis que je t'ai rencontré
Je veux peupler tous tes rêves de douceurs infinies
Pendant une nuit dans tes bras qui durerait à jamais
Telle la passion qui en nous, nous fait sentir la vie
Parcourant tout un corps de ce feu enivrant
Je veux être celle qui réponde à l'envie
Satisfaisant ces désirs au parfums envoûtants
Telle la femme que je suis, vaisseau du destin
Sur tes mots, sur tes nuits, je m'en vais voguant
Guettant cet instant où tu prendras ma main
Pour recevoir et donner, le plus bel océan
Cymbelîne
Re: Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
Cher journal,
Serait il possible que je me sois trompée à ce point?
Les évènements de ces derniers jours m'ont embrouillés l'esprit...ce qui s'est passé à Atreval n'a rien arrangé à la chose...qu'est ce que j'attendais d'eux? Certainement pas un merci ou une médaille faite d'hypocrisie....je n'attendais ni à percevoir quelque reconnaissance dans leur regard à me voir me battre à leur côtés....ni même une parole. Un simple bras tendu pour m'aider à relever mon corps meurtri aurait suffit, au lieu de ça ils m'ont laissé derrière eux...à moitié morte parmi les décombres et les cadavres pourrissants autour desquels les rapaces avaient déjà commencé à festoyer.
Les purificateurs écarlates ne sont plus....et ça c'est déjà une bonne chose. Il ne peut y avoir deux loups dans une bergerie.
Je suis celle qui représente la Lumière au sein de mon ordre....savent ils à quel point cette Lumière qui les guide et les éclaire est devenue fragile et glacée?
Tout ça m'a grandement affaiblie, au point de ne plus savoir où j'en suis...je pensais avoir trouvé celui qui me guiderait dans les méandres de mon esprit déjà torturé....mais il n'est plus là, et son absence me pèse et me fait sentir à quel point je suis seule...à quel point je suis triste et sans vie.
Sait il à quel point ses mots me manquent? Le sommeil est devenu un supplice, je ne ferme les yeux que pour y voir son image....chaque respiration semble enfoncer en moi un poignard comme pour me rappeler la douleur de son absence.
Serait il possible que je me sois trompée à ce point?
Les évènements de ces derniers jours m'ont embrouillés l'esprit...ce qui s'est passé à Atreval n'a rien arrangé à la chose...qu'est ce que j'attendais d'eux? Certainement pas un merci ou une médaille faite d'hypocrisie....je n'attendais ni à percevoir quelque reconnaissance dans leur regard à me voir me battre à leur côtés....ni même une parole. Un simple bras tendu pour m'aider à relever mon corps meurtri aurait suffit, au lieu de ça ils m'ont laissé derrière eux...à moitié morte parmi les décombres et les cadavres pourrissants autour desquels les rapaces avaient déjà commencé à festoyer.
Les purificateurs écarlates ne sont plus....et ça c'est déjà une bonne chose. Il ne peut y avoir deux loups dans une bergerie.
Je suis celle qui représente la Lumière au sein de mon ordre....savent ils à quel point cette Lumière qui les guide et les éclaire est devenue fragile et glacée?
Tout ça m'a grandement affaiblie, au point de ne plus savoir où j'en suis...je pensais avoir trouvé celui qui me guiderait dans les méandres de mon esprit déjà torturé....mais il n'est plus là, et son absence me pèse et me fait sentir à quel point je suis seule...à quel point je suis triste et sans vie.
Sait il à quel point ses mots me manquent? Le sommeil est devenu un supplice, je ne ferme les yeux que pour y voir son image....chaque respiration semble enfoncer en moi un poignard comme pour me rappeler la douleur de son absence.
Cymbelîne
Re: Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
Cher Journal,
J'ai l'impression de me comporter comme une jeune prêtresse effarouchée, idiote et stupide. Je ne serais étonnée si je me mettais à nouveau à rougir. Chaque parole qui sort de ma bouche en sa présence me fait honte...j'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Et ça je ne peux le tolérer...comment exiger d'autres ce que je ne suis capable de faire? Maitriser mes sentiments, les dominer, ne pas les laisser prendre le dessus sur la raison.
J'avais oublié ce que ça faisait que d'être avec un homme...et non quelque jeune écervelé se prenant pour un quelconque grand aventurier ou pire, quelque aventurier se prenant pour un jeune écervelé.
Je l'ai revu ce soir, et d'un mot, d'un regard j'ai compris à quel point mes doutes avaient été ridicules et infondées.
Je pense pouvoir enfin dire
*le texte s'arrête ici comme si l'auteur avait été interrompu lors de sa rédaction*
J'ai l'impression de me comporter comme une jeune prêtresse effarouchée, idiote et stupide. Je ne serais étonnée si je me mettais à nouveau à rougir. Chaque parole qui sort de ma bouche en sa présence me fait honte...j'ai l'impression de perdre tous mes moyens. Et ça je ne peux le tolérer...comment exiger d'autres ce que je ne suis capable de faire? Maitriser mes sentiments, les dominer, ne pas les laisser prendre le dessus sur la raison.
J'avais oublié ce que ça faisait que d'être avec un homme...et non quelque jeune écervelé se prenant pour un quelconque grand aventurier ou pire, quelque aventurier se prenant pour un jeune écervelé.
Je l'ai revu ce soir, et d'un mot, d'un regard j'ai compris à quel point mes doutes avaient été ridicules et infondées.
Je pense pouvoir enfin dire
*le texte s'arrête ici comme si l'auteur avait été interrompu lors de sa rédaction*
Cymbelîne
Re: Cymbelîne: Fille de Radjah, prince d'Alkhabad
Je viens de couler le bateau qui pouvait m'emmener sur une plage ensoleillée...de peur qu'une tempête ne le brise.
Je viens de couper la corde qui pouvait me sortir du ravin...de peur que la roche ne brise chaque fibre et me fasse tomber.
Je viens d'arracher la récolte qui pouvait apaiser la faim de mon hiver...de peur que la grêle ne le réduise à néant.
Je viens de renverser l'eau qui pouvait étancher ma soif...de peur que sa fraîcheur ne soit empoisonnée.
Je viens de détruire l'abri qui pouvait me protéger...de peur que le vent ne vienne l'emporter et ne déracine mes rêves.
Je viens de me suicider ...afin de me donner l'illusion que le destin peut être défié.
Dernière édition par Cymbelîne le Mar 06 Avr 2010, 08:55, édité 1 fois
Cymbelîne
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